tag:blogger.com,1999:blog-79654781020876550372024-03-19T09:48:51.949+01:00ImpermanenceRien ne reste à jamais figé à l’image des saisons changeantes. La vie s’écoule au rythme du temps et de ce fait, elle nous soumet à l’impermanence des choses, à l’éphémère.
Savoure ainsi chaque instant tel un dernier hommage. Enivre-toi et fleuris en ton existence, avec les mots et les images. Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.comBlogger191125tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-32123958317139802782024-02-09T11:27:00.003+01:002024-02-09T11:27:42.291+01:00AbsenceBonjour à toutes et tous,Ce petit message pour vous informer que je vais encore être absente plusieurs semaines. En effet, entre le nouveau travail, un déménagement en mars et une exposition de photos en mars et avril, je suis très occupée et je n'ai pas le temps de passer chez vous et de publier ici. Je reviendrai sans doute durant le printemps. En attendant, prenez soin de vous. Je Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com27tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-77474852360966182572023-12-22T06:00:00.007+01:002023-12-22T06:00:00.131+01:00Paix sur terre (Conte de Noël) Il avait commencé à me rendre visite il y a quelques mois. Agile, malicieux, il surgissait devant ma fenêtre, par tous les temps, qu'il neige, qu'il vente ou que le soleil soit de plomb. Quémandant quelques noisettes et amandes et les dégustant ensuite bien campé sur ses pattes arrière, l'écureuil me lançait des clins d'oeil un brin fâchés ou plein de gratitude selon le volume des Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com75tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-72626481263541292602023-12-08T06:00:00.062+01:002023-12-08T08:00:30.138+01:00Vers l'espéranceElle est arrivée. Pendant des jours, elle est tombée, jouant avec nos nerfs, bouchant l'horizon et rendant ce mois de novembre encore plus sombre et humide que d'habitude. La mangeoire a été prise d'assaut par nos amis ailés et les accenteurs ont dû batailler ferme face à des escadrilles de niverolles impatientes. Mais en ce premier dimanche de décembre, le soleil a enfin montré le bout de son Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com106tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-90188864500466639472023-11-24T06:00:00.389+01:002023-11-28T10:11:40.578+01:00Résilience La vagueRendre presque ordinaire un licenciement, voilà une tendance managériale qui s'impose peu à peu dans nombre d'entreprises mais également dans les services de ressources humaines qui n'ont franchement presque plus rien d'"humain". En tant que citoyen engagé et éclairé, il serait pourtant nécessaire d'éclairer les mécanismes sous-jacents qui tendent à rendre usuelles les ruptures Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com102tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-13292600449413899142023-11-10T06:00:00.111+01:002023-11-10T06:00:00.132+01:00Dolce Vita A l'ombre des Alpes déjà blanchies par les premières neiges, les collines parsemées de vignes et de châtaigniers se prélassaient sous les doux rayons du soleil. Les grappes de raisin avaient été récoltées quelques semaines auparavant, promesse de vin capiteux, et ne subsistaient sur les vieux ceps tordus que quelques grains oubliés et rabougris.Les vendanges étaient terminées et les Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com97tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-32466694862784266472023-10-20T06:00:00.093+02:002023-11-09T16:03:26.274+01:00Avec humilité Ce matin-là, nous étions seuls sur le chemin qui menait au fond des pâturages. Les cloches des vaches retentissaient au loin mais tout semblait suspendu à ce début d'automne encore bien timide.Les montagnes plus haut semblaient veiller sur nous, même si elles avaient, cet été encore, perdu de leur superbe au contact des trop chauds rayons de soleil. Pourtant, la calotte du Grand Combin Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com103tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-74958894150493588452023-10-06T06:00:00.082+02:002023-10-06T06:00:00.144+02:00Destination inconnue SlovénieIl avait plu pendant des jours, comme si l'été voulait fuir pour ne plus jamais revenir. Les forêts étaient détrempées et en plein mois d'août, les champignons grandissaient en une nuit, fiers d'étaler au matin leur chapeau sous les arbres intrigués. Ce matin-là pourtant, le soleil montrait enfin le bout de ses rayons, pour la plus grande joie de tous. Et sur le lac, encore endormi Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com94tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-42343416179566615932023-06-23T06:00:00.115+02:002023-06-23T06:02:33.723+02:00Vers l'étéLes nuages majestueux avaient décidé une incursion sur terre en se noyant dans les eaux limpides du lac alpin. Lui se délectait de cette visite impromptue mais si douce tout en poursuivant sa lutte acharnée pour se libérer de la glace qui l'avait maintenu sous son joug durant tout l'hiver. Les prés lentement se délestaient d'une neige grisâtre qui laissait peu à peu la place à de timides fleurs Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com93tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-70016770555580410292023-06-09T06:00:00.134+02:002023-06-19T13:58:21.001+02:00La petite maison dans la prairieC'était une vieille maison dans laquelle personne n'habitait depuis bien longtemps. Sans doute qu'elle devait servir de refuge à des souris espiègles et que des fouines l'investissaient l'hiver venu. Ses volets étaient définitivement clos et elle n'osait plus que chuchoter des histoires d'antan, pour ne pas réveiller les grains de poussière qui sommeillaient dans ses moindres recoins. Seul un Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com107tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-25453729081400672892023-05-26T06:00:00.146+02:002023-05-29T18:23:35.855+02:00Sous la pluieIl est bien connu que les grands lacs du Nord de l'Italie bénéficient d'un doux climat qui réchauffe les visiteurs en toutes saisons. En effet, alternant les paysages alpestres et méridionaux, parsemée de gracieuses villas et de palais altiers aux somptueux jardins, l'harmonie des décors ne peut que ravir les yeux de celles et ceux qui prennent le temps d'apprécier la dolce vita.Mais ce jour-là, Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com107tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-65308750625122903292023-05-12T06:00:00.015+02:002023-05-12T06:00:00.374+02:00Le rêveCe matin-là, je me suis demandé si le rêve était encore permis.La réponse n'a pas tardé: le sommet ensoleillé s'est dévoilé, au-dessus de la mêlée.Et c'est alors que tout s'est éclairé.Mais... n'avais-je pas simplement rêvé? Dédé © Mai 2023 Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com86tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-80026846668009044622023-04-28T06:00:00.408+02:002023-04-28T11:25:41.332+02:00Respire Après avoir donné des graines en suffisance pour les mésanges et les accenteurs alpins mécontents de me voir tourner les talons, jeté quelques affaires dans une valise usée, la clé a tourné dans la serrure. Il était temps d'aller visiter cette vieille amie mais avant nos retrouvailles, il fallait d'abord franchir la barrière des Alpes, encore bien drapées dans leur manteau d'hiver puis Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com103tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-71696982219305890612023-04-07T06:00:00.100+02:002023-04-07T06:00:00.225+02:00Digne du Grand NordAlors que la plaine se pare de ses couleurs de printemps, ici, chaque semaine apporte son lot de giboulées qui nous font perdre peu à peu la tête. Un jour, le soleil brille généreusement et tous les animaux de la forêt croient, tout comme nous, que le printemps, enfin, daigne s'installer. On assiste alors au ballet joyeux des oiseaux qui s'affairent dans les branches des arbres pour trouver le Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com104tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-84217362603317527842023-03-24T06:00:00.574+01:002023-03-24T07:53:17.844+01:00A Jock, Janet et Compagnie Jock, posant fièrement devant l'objectif Ce texte est une dédicace à Pascale, (cliquez sur le lien qui vous mènera chez elle), photographe animalière de talent, amoureuse de tous les animaux. "06h30. Le ciel est encore bien sombre mais mille bruits résonnent déjà dans l'air moite après un orage nocturne. Les oiseaux s'en donnent à coeur joie Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com112tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-45197466695602084802023-03-10T06:00:00.575+01:002023-03-23T12:51:19.772+01:00Sa Majesté le Roi Lion Avec la pluie diluvienne qui s'abattait depuis quelques heures sur les pistes, nous avions presque perdu l'espoir de faire la connaissance du roi des animaux. Car tout le monde sait qu'un chat, même un très gros chat avec une fourrure autour de la tête, n'aime pas la pluie et reste bien sagement à l'abri, de peur de mouiller sa superbe permanente. Mais c'était sans compter sur notre envie Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com109tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-10228733358670120312023-02-24T06:00:00.502+01:002023-02-26T18:59:32.050+01:00Le voyageVue depuis la montagne de la Table, Cap Town, Afrique du SudCliquez pour l'animation musicale (indispensable pour se mettre dans l'ambiance, vidéo tirée du net)Parfois, on aimerait décrire toute les beautés qu'on a rencontrées pour repartir à nouveau en voyage et replonger dans les beaux souvenirs. Et puis on se rend compte que même avec des mots cérémonieux, des qualificatifs triés sur le volet,Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com114tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-15385847966914904872023-01-27T06:00:00.026+01:002023-02-21T15:23:12.631+01:00Le chaletSous un ciel sombre ivre de bourrasques, la forêt dentelée entourait le chalet solitaire. Pendant ces quelques mois en suspension, personne ne troublerait cette immense quiétude hivernale. Mais au printemps, lors du dégel, l'homme reviendrait et la vie reprendrait avec force, dans le chant des oiseaux impatients. Pour l'instant, le chalet rêvait. Un chevreuil finirait bien par passer et le Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com104tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-49813167577012107282022-12-23T06:00:00.090+01:002022-12-23T06:00:00.176+01:00Garder son âme d'enfant (conte de Noël) <!--[if gte mso 9]>
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(Cliquez sur le lien pour avoir l'animation musicale)Toujours accompagné de sa palette
aux mille nuances et de son pinceau magique,Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com100tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-2488092839912100782022-12-02T06:00:00.064+01:002022-12-21T17:57:33.851+01:00Sa Majesté Seul face au monde, altier, déterminé, il trônait, certes un peu altéré par l'été caniculaire enfin terminé.Et dans la splendeur d'une fin de journée où toutes les teintes s'atténuaient, Sa Majesté le Cervin nous murmurait: "Voyez, je tiens, je suis là, j'existe encore et toujours".Face à cette vérité, on ne pouvait que s'incliner devant tant de pugnacité, et prendre ces mots Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com113tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-82049963066765504692022-11-18T06:00:00.006+01:002022-11-18T07:41:07.764+01:00Un tout petit rien Ce jour-là, l'alpage, abandonné par les vaches parties rejoindre les étables plus bas dans la vallée, nous accueillait, un peu rêveur, endormi avant l'heure, se reposant d'un été parfois trop bruissant de senteurs multiples. Quelques mésanges voletaient encore ici et là, se posant délicatement sur les branches des sapins philosophes, les réconfortant de leurs caresses furtives, alors Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com92tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-74743799939559916802022-11-04T06:00:00.063+01:002022-11-04T06:00:00.216+01:00Eclaircie Dans cet instant si tourmenté, si turbulent qu'on n'arrive presque plus à penser calmement, entre les gouttes de pluie, les nuages grimaçants et les montagnes hallucinées, espérer envers et contre tout que dans cette furieuse opacité, une éclaircie trouant l'atmosphère erratique soit encore possible.Puis se rendre compte avec des yeux émerveillés que l'artiste, au sommet de son art, aDédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com91tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-7370979086869260062022-10-21T06:00:00.209+02:002022-10-21T06:00:00.187+02:00Au Nord Alors que la canicule régnait en maîtresse, au Nord, ce n'était que bruits de cascades et scintillement de l'eau dans les fjords. Dans une nature majestueuse où la mer et les montagnes s'épousaient dans des noces sans fin, on ne pouvait que ressentir humilité devant ces forces infinies. Les fjords, sublimes, changeaient d'atmosphère au fil des heures. Ainsi, faisant place sans crier gare à Dédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com92tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-34968513416906042972022-10-07T06:00:00.073+02:002022-10-07T16:57:35.968+02:00Octobre s'en vient Octobre s'en vient lentement, par ses brumes graciles et ses brouillards épais, par ses mirages dorés, par ses parfums de poires et de pommes, par ses citrouilles ventrues qui craignent de finir en veloutés et par ses feuilles qui rougissent avant de mourir en silence.Les portes sont closes et les maisons vides du rire des enfants. Il y a les silences et les absences. Partout, les écureuilsDédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com110tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-7786171476168429702022-09-23T06:00:00.052+02:002022-09-23T06:00:00.194+02:00Aspérités J'étais persuadée d'être dans les tréfonds du monde, là où la lumière ne se glisse plus, où l'espoir s'étiole, où la vie s'étire pour n'être plus qu'un tout petit souffle insignifiant. Mais le poète de mes songes m'a assurée qu'il n'en était rien. Les abysses étaient sommets, la mer devenait air, et les vagues s'amoncelaient en nuages graciles. Dans cette étrange composition où leDédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com106tag:blogger.com,1999:blog-7965478102087655037.post-34862659893898373722022-09-09T06:00:00.068+02:002022-09-09T06:00:00.194+02:00Festin Il débarque de nulle part, agrippé aux parois, franchissant avec agilité tous les obstacles tel un professionnel de l'escalade et le bruit de ses folles gambades est devenu une petite musique quotidienne. Il bondit, sautille, circule en tous sens pour attirer mon attention et si je ne viens pas rapidement pour assouvir sa demande, il sait y faire. Me regardant alors avec insistance deDédéhttp://www.blogger.com/profile/07718274203032472618noreply@blogger.com99