Basilica di Sant'Andrea, Vercelli, Italia |
Au milieu des brumeuses rizières, entre les exploitations agricoles fondées il y a longtemps par des ordres monastiques et d’élégants châteaux délicatement posés au sommet des collines est apparue la petite ville italienne et sa basilique, s’éveillant aux doux rayons du soleil printanier.
Il y avait je ne sais quoi de solennel dans le vieux cloître, les colonnes et les voûtes chuchotant les prières des moines d’antan. Et dans ce dédale orchestré par les jeux d’ombre et de lumière, à déambuler ainsi dans le mystère du monument, j’ai senti comme un souffle, celui du temps passé qui voulait encore parler au présent, faire entendre sa voix et dire que dans bien des malheurs, la caresse du vent et du silence apaise. J’ai chanté peu à peu le printemps, mêlant ma voix aux litanies oubliées.
Le cloître a alors frétillé de toutes ses vieilles pierres et puis s’est rendormi doucement, comme si rien d’important ne s’était passé.
Pour moi, ce fut pourtant un moment d’exaltation intérieure, comme une parenthèse dans le vacarme de l’existence. Je suis partie ensuite sur la pointe des pieds, n’osant troubler le repos du vieil édifice, l’emprisonnant cependant dans ma boîte à images, en noir et blanc, comme pour lui dire que je respectais ainsi son très grand âge et que je ne voulais pas l'oublier.
Il y avait je ne sais quoi de solennel dans le vieux cloître, les colonnes et les voûtes chuchotant les prières des moines d’antan. Et dans ce dédale orchestré par les jeux d’ombre et de lumière, à déambuler ainsi dans le mystère du monument, j’ai senti comme un souffle, celui du temps passé qui voulait encore parler au présent, faire entendre sa voix et dire que dans bien des malheurs, la caresse du vent et du silence apaise. J’ai chanté peu à peu le printemps, mêlant ma voix aux litanies oubliées.
Le cloître a alors frétillé de toutes ses vieilles pierres et puis s’est rendormi doucement, comme si rien d’important ne s’était passé.
Pour moi, ce fut pourtant un moment d’exaltation intérieure, comme une parenthèse dans le vacarme de l’existence. Je suis partie ensuite sur la pointe des pieds, n’osant troubler le repos du vieil édifice, l’emprisonnant cependant dans ma boîte à images, en noir et blanc, comme pour lui dire que je respectais ainsi son très grand âge et que je ne voulais pas l'oublier.
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Mais ceci n'est pas le sujet du jour et le vieux cloître attend vos commentaires si le cœur vous en dit. Merci.
Mais ceci n'est pas le sujet du jour et le vieux cloître attend vos commentaires si le cœur vous en dit. Merci.
Dédé © Mars 2019