vendredi 24 mars 2017

Mon printemps




Un jour, à la fin de cet hiver, les flocons de neige sont devenus de plus en plus lourds, incertains quant à leur avenir sur terre. Sentant leur fin prochaine, ils se sont unis une dernière fois avant leur lente disparation. 

Les oiseaux ne s’y sont pas trompés. Attentifs sur leurs branches, ils ont écouté patiemment et après une longue concertation de pépiements, ont décidé de changer de partitions, cachant au fond des troncs la complainte monotone et triste du chant de l’hiver. Se transformant en notes de bonheur, les mélodies se sont envolées au-dessus des arbres de la forêt.  

La musique a envahi la grande vallée et s’est engouffrée, joyeuse, dans tous les vallons adjacents, réveillant les arbres endormis. La nature entière a frissonné sous la pluie de flocons qui se sont transformés lentement en gouttes étincelantes, tambourinant avec insistance sur la terre afin de réveiller tous les animaux engourdis. Dans l’air est montée une odeur âcre, celle du printemps, de la fonte des glaces, des bourgeons, des racines et des écorces.  

Les bonshommes de neige, patiemment façonnés par des enfants joyeux, ont pleuré toutes les larmes de leur corps rondouillet et ont fini par se liquéfier de tristesse, sentant leur proche disparition. Dévalant la pente, l’eau de leur désespoir a murmuré aux enfants inquiets que l’hiver devait laisser la place aux douces fleurs et aux herbes folles. 

Quelques jours après cette première averse, je suis entrée dans ce vallon encerclé de montagnes encore blanches, témoins d’un hiver sur le départ. Il régnait une grande douceur et la mélodie du bonheur retentissait entre les arbres à peine réveillés de leur long sommeil. Le chef d’orchestre des oiseaux dirigeait la symphonie du renouveau et les musiciens zélés suivaient leurs partitions avec application. Mon cœur a bondi dans ma poitrine, ragaillardi par le soleil printanier et ma main a serré très fort la tienne. 

Nul besoin d’échanger des paroles. Nos regards heureux suffisaient à faire passer entre nous cette douce quiétude après le long hiver. Aucun bruit ne montait de la civilisation trépidante en contrebas et seuls nos cœurs joyeux rythmaient nos pas. Le temps semblait s’être arrêté le long de ce chemin. 

Le temps. Je ne sais rien de lui. Dans la vie de tous les jours, il ne me pose pas de questions. Il devient une évidence, au fil des ans. Mais pas ce jour-là, comme une réminiscence d’une angoisse déjà vécue auparavant. 

En effet, je ne sais plus quand exactement, la foudre m’est tombée sur la tête : un jour viendrait où il me faudrait quitter tout cela, partir de cette terre vers un ailleurs inconnu, ne plus voir ces paysages admirés et ces visages tant aimés. 

Longtemps je n’ai pas été là. Après, je ne serai plus. Peut-être certains penseront à moi suite à ma disparition, riront ou pleureront en évoquant un souvenir. Et puis sans doute que je serai oubliée, comme tant d’autres avant moi. Mon souffle s’éteindra et ce sera comme l’écho d’une musique qui s’éloigne dans la nuit, comme les ondes qui s’effacent peu à peu à la surface d’un ruisseau ou d’un étang dans lequel une pierre aurait été jetée par un enfant joueur. 

Ce jour-là, en marchant avec toi sur cette route, alors que le soleil me réchauffait le corps et faisait fondre les restes de blancheur hivernale, j’ai ressenti pourtant comme un grand froid. Cette sensation de vide a réapparu comme par le passé, m’étreignant le cœur et me laissant un goût amer dans la bouche.

J’ai alors respiré profondément, puis écouté les bruits de la forêt et je t’ai observé, devant moi, marchant en silence, te retournant parfois en souriant pour t’assurer que je suivais toujours. Mon cœur s’est arrêté un court instant de battre. Puis cette sensation est repartie à pas feutrés. 

Je suis restée pantelante. Confusément, j’ai tourné mon regard vers ces montagnes et vers les arbres s’éveillant au doux printemps. Et mes yeux sont revenus te caresser. Chaque fibre de mon être a alors vibré d’un sentiment doux. Presque apaisée, j’ai repris ma marche silencieuse.

Ce qui va m’arriver ou nous arriver, dans quelques années ou peut-être demain, quand notre temps sur cette terre sera passé, m’est toujours aussi obscur. Mais l’instant présent est infiniment plus précieux à vivre que ces questionnements tourbillonnants au sujet d’une finitude que je ne peux guère apprivoiser à l’avance. 

Tu t’es arrêté pour m’attendre. Quand ton regard m’a enveloppée avec douceur et que ta main a saisi la mienne, j’ai senti des larmes de bonheur et de tristesse tout à la fois ruisseler au plus profond de moi. Et plus tard j’ai fondu sous tes tendres caresses. 

Tu es mon printemps.

Et à l’hiver de notre vie, dans les arabesques de nos ombres, fleurira encore et toujours notre amour.








Dédé © Mars 2017

vendredi 17 mars 2017

Nomination aux Liebster Awards 2017


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Quelle bonne surprise la semaine dernière lorsque j’ai appris que j’étais nominée aux Liebster Awards 2017. Je dois cette récompense à Solène du blog Le Monde de SOlène qui me l’annonce en ces mots : 
« Le blog de Dédé est magnifique. Je ne vous en dis pas plus, il faut le voir. Et je me réjouis de tout ce que j’ai encore à découvrir. »

Quand j’ai lu ces lignes, j’ai été très flattée et cela m’a fait plaisir. En effet, lorsqu’on ouvre un blog, c’est un peu un pari. On se demande si ce que l’on va raconter ou montrer va intéresser ou non. Finalement, après presque 6 mois d’existence avec « Impermanence », je me dis que le pari est réussi. J’aime la qualité des échanges que je trouve dans les commentaires et je prends toujours le temps de répondre à chacune et chacun qui vient déposer ses mots.

Quant à Solène qui m’a désignée, je ne peux que vous encourager à aller lui rendre visite. Son espace est tout en douceur. On s’y installe avec un thé chaud ou un café fumant, bien calée dans son fauteuil et on découvre de très beaux écrits, des billets d’humeur et surtout, on côtoie une férue de lectures et d’écritures qui nous emmène loin dans son monde de lettres et de découvertes littéraires. Un véritable plaisir ! Je vous le conseille vivement. Grâce à elle, je me réjouis d’agrandir mes horizons littéraires. 
Et pour celles et ceux qui ne savent pas ce que sont les Liebster Awards, je vous livre la petite histoire : 

Un beau jour, un Allemand (il paraît), désireux de se faire de la pub avec son blog, eut l’idée d’une chaîne d’amour et de reconnaissance entre blogueurs.  Puis l’idée des Liebster Awards très simple au départ, prit de l’ampleur partout dans le monde, et a depuis été transformée quelque peu, mais reste une belle plateforme de découvertes pour les nouveaux blogueurs qui se lancent dans l’aventure.

Et alors ? En quoi cela consiste véritablement ? C’est très simple et à la fois très compliqué et cela demande un peu de don de soi et de se raconter sans bien sûr tout dévoiler. 


Écrire 11 choses (« secrets ») sur soi
Répondre aux 11 questions de la personne qui nous a nominé
Nominer à notre tour 11 nouveaux blogueurs et leur poser 11 questions
Mettre des liens vers leurs blogs et les informer de leur nomination
Informer la personne qui nous a nominée que la mission est accomplie


Tout d'abord les 11 secrets: 

1. Sur mon lit trônent un ours brun, une souris rose, un mouton à tête noire et un veau des Highlands. Ce sont mes fidèles compagnons mais rassurez-vous, ils sont en peluche.
2. Mes fleurs préférées sont les tournesols car ils représentent le soleil et la lumière.
3. J’aime les masques du Löschental car ils sont les représentants du savoir-faire d’un beau coin de pays et sont porteurs d’une longue tradition de carnaval. Il y en a même un qui trône dans ma pièce principale. Il est affreux, a les dents de travers et les cheveux filasses mais je le trouve très beau. Pour la petite histoire, il m’a été offert par une personne chère à mon cœur lors d’une virée dans cette belle vallée. Le temps y était magnifique ce jour-là et notre balade avait été merveilleuse. En retournant au village, nous avons découvert la boutique dans laquelle le fabricant de masques se confondait avec ses créations. Il faisait lui aussi très peur. Il était vieux, ridé et des dents manquaient.
4. Je suis hyper sensible aux bruits et aspire de plus en plus au silence et à la tranquillité. Avez-vous remarqué comme notre quotidien est bruyant ?
5. J’aime la rhubarbe, les cornichons et j’adore le fromage. Les fondues que confectionne mon Papa sont les meilleures. Dès que le fumet se répand dans la pièce, cela annonce un très bon moment convivial. Sur les assiettes à fondue est d’ailleurs inscrite cette maxime : « La fondue crée la bonne humeur »
6. Il n'y a rien de plus beau qu'un coucher de soleil sur les montagnes.  Si en plus cet instant est agrémenté par un verre de fendant, du pain de seigle et de la viande séchée, ce n'est que du bonheur et en bonne compagnie, c'est le nirvana. N'oublions pas les cornichons dans un petit bol. Le tout dans un silence contemplatif.
7. Je suis une grande émotive. Parfois, cela me joue des tours. Ce n’est pas quelque chose de toujours facile à gérer, croyez-moi.
8. L’eau est mon amie. D’ailleurs prendre un bain fait partie de mes petits plaisirs. Je m’y enfonce avec délectation et je profite de ce moment de tranquillité pour lire. C’est un espace-temps que j’affectionne particulièrement à la fin d’une journée difficile. Etre au bord de la mer me procure aussi un sentiment de sérénité car le ressac permet de calmer mon sommeil et de le rendre plus doux.
9. Le magasin dans lequel j’aime me perdre est une librairie. L’odeur des livres, farfouiller dans les rayons, tomber sur une pépite que l’on nous a conseillée est un réel plaisir. J’achète beaucoup de livres alors que je pourrai les emprunter à la bibliothèque municipale mais c’est une passion. Alors je ne m’en prive pas. Les livres me permettent la réflexion, l’évasion, le rire ou les larmes. Ils sont mes fidèles compagnons depuis mon plus jeune âge. J’avais 8 ans. Mes grands-parents maternels m’avaient offert un livre merveilleux qui s’intitulait : « Les plus belles légendes du monde ». Je l’ai précieusement gardé. Gilgamesh y côtoyait Popocatepetl et le roi Arthur. 
10. Je bois volontiers de la Guinness. Cette bière noire coiffée d’une délicate mousse blanche ravit mon gosier. Mais par pitié ! Si on se rencontre une fois, offrez-moi une Guinness à la pression et non pas en canette ou en bouteille. Car le meilleur de la Guinness, c’est lorsque vos lèvres rencontrent la mousse blanche et se délectent de son goût crémeux. Le tirage à la pression permet d’obtenir cette mousse en y injectant de l’azote. 
11. Je suis une fan inconditionnelle du Capitaine Haddock. Il a traversé mon enfance et me fait rire aux éclats depuis très longtemps. Quelques répliques cultes: "Moi, faire le zouave??" (Objectif Lune), "Espèce de mérinos mal peignés!" (Le Temple du Soleil), "Mille millions de mille sabords! Si je tenais le bougre d'extrait d'hydrocarbure qui a pondu ces calembredaines!" (Les Bijoux de la Castafiore). Eh oui, bande de marins d'eau douce, n'est pas anacoluthe ou jus de réglisse qui veut!

Ensuite mes réponses aux questions de Solène:

1. Pourquoi ce blog ?

J’ai ouvert deux blogs avant celui-là (Impression et Dédédébat) et dans lesquels beaucoup de choses ont été échangées. J’ai rencontré, grâce à ces deux espaces, des gens extraordinaires et qui sont devenus pour certains des amis, même s’ils habitent loin de moi.

J’ai fermé mon premier blog pour des raisons personnelles. Il me rappelait trop de choses concernant une étape de ma vie que je préfère maintenant laisser derrière moi, sans rejeter les choses positives dont j’ai fait état plus haut. Le deuxième blog est toujours ouvert mais je n’y publie pas pour l’instant par manque de temps. (Dédé débat).

Impermanence a été une évidence, à un moment précis de ma vie. Quelques personnes regrettaient la fermeture du premier blog. Plusieurs fois, elles m’ont demandé de revenir dans la blogosphère.

Cela m’a pris du temps pour préparer ce retour mais aujourd’hui, je ne regrette rien. J’avais envie à nouveau de partager mes réflexions, mes tristesses et mes bonheurs. Je travaille aussi beaucoup avec le support des photos. J’en ai tellement en stock que personne ne voit, il me semble donc qu’il est intéressant de les partager (pour améliorer ma pratique photographique notamment). De plus, textes et photos sont intimement liés. En règle générale, je prends la photo et le texte suit. Mais ce n’est pas une règle immuable. Je sais que certains visiteurs sont plus sensibles aux photographies qu’aux textes. Pour d’autres, c’est l’inverse. Chacun prend ce qui lui fait plaisir.

Impermanence est une oasis de douceur pour moi. Ma vie professionnelle étant intense et difficile de par ma mission et mes responsabilités, j’aime m’entourer le soir venu de vos commentaires et j’ai beaucoup de plaisir à vous retrouver également dans vos espaces respectifs. Ce sont des lieux d’échanges qui apportent beaucoup et font grandir. Il y a de petites perles dans la blogosphère et c’est une découverte de tous les instants.  

2. Quel article recommanderiez-vous à une personne qui visite votre blog pour la première fois?

Le premier sans doute qui s’intitule « Retour » et qui a paru le 1er octobre. Il explique ma démarche et les commentaires qui m’ont accueillie ont été très sympathiques et inattendus. J’ai retrouvé des personnes connues dans le passé et cela m’a réchauffé le cœur. Pour les autres articles, je laisse les lecteurs découvrir par eux-mêmes. Il y a des contes, des réflexions sur notre société, des haïkus, des reportages voyages et toujours des photos.

3. Avez-vous un livre de chevet? Si oui, lequel?

Je n’ai pas véritablement de livre de chevet mais il y a des livres que je relis toujours avec bonheur. « Les nouvelles orientales » de Marguerite Yourcernar en fait partie. J’aime son écriture et les images qu’elle véhiculent avec ses mots. C’est de la beauté à l’état pur.

Et je cite encore « La vie obstinée » de Wallace Stegner qui m’a bouleversée à sa première lecture. C’est l’histoire d’une femme atteinte d’une maladie incurable, qui, jusqu’au bout, distille son amour de la vie. L’histoire est triste mais pleine d’espoir aussi. A côté de ces deux lectures, je lis de tout : poésie, philosophie, développement personnel, romans, essais, science-fiction et polars et j’en passe et des meilleurs.

Et je rajoute à ce tableau de chasse cette lecture qui, adolescente, m’a fait rêver et que je place comme un monument de la littérature fantastique : « Le Seigneur des Anneaux » de Tolkien. Il fait parler des elfes dans une langue magnifique, élève des petits hommes au rang de héros et fait parler les arbres, tout cela dans une histoire de lutte entre le bien et le mal. 

4. Si vous deviez passer une semaine seul (e) dans une maison isolée, quel livre, quel album (musique) et quel DVD emporteriez-vous?

Je prendrai certainement un des trois livres décrit précédemment en rajoutant « Pensées pour moi-même » de Marc-Aurèle, afin de rester « stoïque » en toutes circonstances. Je ne prendrai pas un seul album de musique mais plutôt mon lecteur MP3 qui regorge de pépites. Je passerai du classique au hard rock, avec une petite incursion dans le black métal, et un détour dans la musique électronique. Bon, j’admets que je prendrai quand même inévitablement un des tous premiers albums de Jean-Michel Jarre car cela me rappellera mon enfance et les films de montagnes de mon père dont la bande-sonore était toujours, soit du Vangelis, soit du Jean-Michel Jarre. Et puis un peu de cornemuse ou de cor des Alpes ? Quant au DVD : là, je sèche mais je me lance : « Le bon, la brute et le truand » pour la musique de Morricone, pour le jeu des acteurs, pour la technique de prises de vue. Ou alors « Il Postino » pour cette belle histoire d’amour et « Sur la route de Madison » parce que je suis secrètement amoureuse de Clint Eastwood et que j’adule Meryl Streep. 

5. Si vous étiez un personnage de fiction, ce serait lequel?

Aucune idée. Alf est moche et mange les chats. E.T. est affreux aussi et tout ridé. Shrek est vert et gros. Je n’ai pas la même grosse voiture que Michael Knight et je n’aime pas trop la poussière comme Indiana Jones. Et puis, non, mince, je vis dans la réalité et j’ai déjà assez à jouer ma partition et mon propre rôle. 

6. Quel personnage historique admirez-vous le plus?

Sans hésiter, Mahatma Gandhi. Un grand homme malgré ses 1 m 64. Quelle sagesse, quelle force, quel exemple. La non-violence devrait être un principe de vie pour chacun. On en est encore loin aujourd’hui. Et si on l’enseignait dans les écoles ? 

7. Si vous en aviez la possibilité, aimeriez-vous changer de vie « du tout au tout »?

Il y a plein de choses que j’aurai voulu ne jamais vivre. Mais je les ai vécues. Et cela fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Mais c’est un combat que j’ai dû mener pendant des années et qui n’a pas été facile. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir atteint une certaine forme de sérénité même si parfois, je bous intérieurement. On m’appelle d’ailleurs parfois le « petit volcan » : Stromboli, (mes origines lointaines siciliennes) ou Eyjafjallajökull (attention à votre prononciation s’il vous plaît) parce que j’aime l’Islande. 

8. Pour vous, quel est le meilleur endroit pour vous ressourcer?

Ceux qui viennent lire mon blog se sont rendus compte, forcément, que j’aime la montagne car j’ai grandi à l’ombre d’elle. Elles sont mes remparts, ma force. Je rêve de voir le K2 et le Cerro Torre. Et j’aimerais toucher à nouveau le Cervin. De près ou de loin, il me faut des montagnes, petites ou grandes. Je ne pourrai pas vivre dans un plat pays. Sentir la pierre sous mes doigts, marcher inlassablement, ce sont mes façons à moi de m’unir à la nature. 

9. Quelle est votre définition du bonheur?

Je n’ai pas de définition. Le bonheur, on sait qu’on l’a vécu quand il disparaît. 

10. Quelle citation d’auteur vous guide?

De Antonio Gramsci, intellectuel marxiste italien, citation sans doute empruntée à Romain Rolland: « Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté ».

Par pessimisme de l’intelligence, on entend le réalisme de l’homme qui serait peu tenté d’entreprendre des actions inéluctablement vouées à l’échec. Mais cette rationalité est parfois limitée par sa volonté, si forte, si irrationnelle, qu’elle l’incitera à tenter l’impossible pour satisfaire ses envies. Savoir jongler entre les deux remplit une vie. 

11. Complétez la phrase, pour vivre heureux… (exemple vivons cachés)

Pour vivre heureux, oubliez que parfois vous pouvez être malheureux. 

Les nominés sont : (Je tiens quand même à préciser que je déroge un peu à la règle car il ne s'agit pas forcément de nouveaux blogueurs. Mais chacune et chacun d'entre nous a besoin un jour de se redynamiser et de continuer à croire à cette belle aventure de découvertes des autres à travers la blogosphère )

- Au fil à Fifi: une inspiration, une respiration, des photos sublimes qui font rêver
- Les rêves d'Eugénie de Denise: une grande dame qui sait admirer la nature et qui aime les canards
- Magari de Dad: des réflexions au jour le jour, sur un ton toujours pudique allant directement à l'essentiel
- Images en ballade de Claude: les photos d'un amoureux de la nature, bon vivant, tendre avec un cœur gros comme ça
- Petits bonheurs de Elisa: un regard pétillant sur son coin de pays avec des artistes poilues en premier le: c'est beau. 
- Parler en silence de Pascal: un regard aimant sur la nature. Il a son coeur dans le capteur de son appareil photo.
- Bi-zakarium de Bizak: un poète qui chante le désert, l'océan, la lune et les étoiles (il hiberne parfois)
- Elf2mani de Elfi: elle a des doigts de fée et des créations de reine de la nature
- Au pays des C de Céline: de l'autre côté de l'Atlantique, elle y parle de plantes, d'arbres, de musique, de hockey et c'est une bouffée de bonne humeur
 - Des mots des pensées de Françoise: on y devise, on échange, on sourit et parfois on essuie une larme
- Cergipontin de Cergie: ma copine de blogs depuis si longtemps: elle saisit le fugace, les sourires d'enfants, les vieilles maisons, la France et tous ses trésors. En une photo, tout est dit.
 
Et les 11 questions que je leur pose:

1. Que t’apporte ton blog et pourquoi avoir décidé d’en ouvrir un ?
2. Quel est le principe directeur de ton existence ?
3. Quel événement de société t’a fortement marqué durant l’année 2016 ?
4. Quelle est la passion qui te fait vivre?
5. Qu’est-ce qui te rend heureux dans ta vie?
6. A l’inverse, qu’est-ce qui te rend triste ?
7. Si tu étais un paysage, comment serais-tu ?
8. Si on te donnait un appareil de photo pour une journée, que prendrais-tu en photo et pourquoi ?
9. Quel événement dans l’histoire de l’humanité aurais-tu aimé vivre ?
10. Quel monument souhaiterais-tu visiter une fois dans ta vie ?
11. Quel livre me recommandes-tu et pourquoi?

Et comme vous avez été sage de me lire jusqu'au bout, voici une petite photo pour vous reposer les yeux et l'esprit:  




Dédé © Mars 2017