Abbaye de Vezzolano, Italie
La petite abbaye reposait dans son écrin de verdure chatoyant. Paisible, endormie là depuis des siècles, elle ne se réveillait de sa torpeur que quand les chants des fidèles retentissaient entre ses quatre murs de pierres.
Nous nous sommes approchés doucement, conscients que les mots étaient inutiles face à la beauté de l’édifice et qu’un silence respectueux du poids des ans et de la solennité des lieux s’imposait de lui-même.
Les oiseaux chantaient dans les bosquets aux alentours et le jardinier susurrait des mots amoureux aux roses parfumant toute l’allée menant au cloître.
La douce quiétude qui m’envahit à ce moment-là, quand un groupe de pèlerins entonna à pleine voix un chant d’action de grâce, m’émeut encore aujourd’hui. Ce jour de l’Ascension, dans la campagne italienne, il n’y avait que ferveur et respect et même le merle qui psalmodiait quelques litanies dont lui seul connaissait la mélodie fut submergé par la ferveur du chant liturgique.
Là-bas, en arrière-fond de ce paysage baigné par la lumière du milieu du jour, les Alpes encore enneigées se sont mises en prière, mains jointes dans la blancheur tardive de ce printemps. Dans cet élan mystique, une cloche teinta et le souffle du vent emporta autour du monde des notes de paix. Jetant alors un dernier regard à la lourde porte qui retenait l’esprit des lieux, nous sommes repartis main dans la main, emplis d’une tendre harmonie.
Il y a des moments tel que celui-là où le mystère et la grâce jaillissent des pierres séculaires, gardiennes d’un joyau posé délicatement dans le sein protecteur de la terre.
Nous nous sommes approchés doucement, conscients que les mots étaient inutiles face à la beauté de l’édifice et qu’un silence respectueux du poids des ans et de la solennité des lieux s’imposait de lui-même.
Les oiseaux chantaient dans les bosquets aux alentours et le jardinier susurrait des mots amoureux aux roses parfumant toute l’allée menant au cloître.
La douce quiétude qui m’envahit à ce moment-là, quand un groupe de pèlerins entonna à pleine voix un chant d’action de grâce, m’émeut encore aujourd’hui. Ce jour de l’Ascension, dans la campagne italienne, il n’y avait que ferveur et respect et même le merle qui psalmodiait quelques litanies dont lui seul connaissait la mélodie fut submergé par la ferveur du chant liturgique.
Là-bas, en arrière-fond de ce paysage baigné par la lumière du milieu du jour, les Alpes encore enneigées se sont mises en prière, mains jointes dans la blancheur tardive de ce printemps. Dans cet élan mystique, une cloche teinta et le souffle du vent emporta autour du monde des notes de paix. Jetant alors un dernier regard à la lourde porte qui retenait l’esprit des lieux, nous sommes repartis main dans la main, emplis d’une tendre harmonie.
Il y a des moments tel que celui-là où le mystère et la grâce jaillissent des pierres séculaires, gardiennes d’un joyau posé délicatement dans le sein protecteur de la terre.
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C'est avec ce billet que je vous laisse pendant quelques temps. Une pause s'impose dans le rythme de mes publications mais je viendrai vous voir de temps en temps avant de revenir ici. Bel été à toutes et tous et prenez soin de vous.
Dédé © Juin 2019