Alors que le jour précédent, le foehn, descendu des montagnes environnantes, soulevait avec rage les vagues qui s’écrasaient sur la coque des navires, le bateau semblait glisser tranquillement ce matin, sans peine aucune, sur la nappe bleue. Pourtant, des orages étaient annoncés dès la fin de l’après-midi et le lac des Quatre-Cantons peut être traître, presque aussi fougueux qu’une mer déchaînée, lorsque les dieux sont en colère.
Rien n’annonçait ce déferlement de pluie et les nuages au loin ne semblaient guère menaçants. Quelques badauds déambulaient, goûtant avec bonheur à la liberté retrouvée. Une douce atmosphère régnait, baignant la scène d’une touche de légèreté enchanteresse.
Une question me taraudait pourtant l’esprit : comment un paysage peut-il être aussi bleu ? Est-ce que le peintre de la nature avait oublié une partie de sa palette dans un autre coin de l’univers, peut-être dans le désert du Namib où les dunes sont rouges, tellement rouges qu’on se croit en enfer ? Ici, même les montagnes environnantes se paraient d’azur et quand on fermait un instant les yeux, on avait l’impression de plonger dans un tableau monochrome. Seul le drapeau flottant fièrement à l’arrière du bateau tranchait avec le bleu céruléen de l’ensemble. Et toi, tu te fondais à merveille dans les teintes dominantes du décor avec tes yeux gris-bleu mais aussi verts parfois, étincelants comme les pépites d’eau jaillissant à la surface du lac après le passage du fin navire.
Tout était romantique, ta main dans la mienne, la danse gracieuse du cygne et le souffle léger du vent caressant la nappe d’eau. Et ce mariage unique entre la lumière, le temps, le lac et les montagnes laissait présager de tendres retrouvailles la nuit venue.
Rien n’annonçait ce déferlement de pluie et les nuages au loin ne semblaient guère menaçants. Quelques badauds déambulaient, goûtant avec bonheur à la liberté retrouvée. Une douce atmosphère régnait, baignant la scène d’une touche de légèreté enchanteresse.
Une question me taraudait pourtant l’esprit : comment un paysage peut-il être aussi bleu ? Est-ce que le peintre de la nature avait oublié une partie de sa palette dans un autre coin de l’univers, peut-être dans le désert du Namib où les dunes sont rouges, tellement rouges qu’on se croit en enfer ? Ici, même les montagnes environnantes se paraient d’azur et quand on fermait un instant les yeux, on avait l’impression de plonger dans un tableau monochrome. Seul le drapeau flottant fièrement à l’arrière du bateau tranchait avec le bleu céruléen de l’ensemble. Et toi, tu te fondais à merveille dans les teintes dominantes du décor avec tes yeux gris-bleu mais aussi verts parfois, étincelants comme les pépites d’eau jaillissant à la surface du lac après le passage du fin navire.
Tout était romantique, ta main dans la mienne, la danse gracieuse du cygne et le souffle léger du vent caressant la nappe d’eau. Et ce mariage unique entre la lumière, le temps, le lac et les montagnes laissait présager de tendres retrouvailles la nuit venue.
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C'est avec cette carte postale typique de la Suisse que je vous laisse pour un temps indéterminé. Une pause s'impose dans le rythme de mes publications mais je viendrai vous voir de temps en temps. Belle suite à vous et prenez bien soin de vous. Salutations également de Bluette.
Dédé © Juin 2020