Je l’ai vue arriver sur le petit chemin qui traversait l’esplanade. Menue dans ses habits élégants qu’elle avait pris soin de choisir avant de sortir, elle avançait lentement, ses vieilles jambes n’étant plus guère vaillantes. Elle regardait fixement devant elle, comme si tout ce qui l’entourait de part et d’autre ne l’intéressait pas, comme si seule sa destination comptait.
Son visage était traversé de mille rides, autant d’histoires qui avait ponctué sa vie, heureuses ou tristes. Dernièrement, une nouvelle ligne de vie s’était rajoutée lorsque son tendre l’avait quittée, emporté par la maladie dont tout le monde parlait. Elle n’avait pas voulu lire tout ce que les journaux racontaient sur ce fléau. Seuls importaient son chagrin et l’absence qui la tenaillaient au ventre depuis cette triste journée où elle l’avait embrassé sur le front pour la dernière fois.
Pourtant, depuis quelques jours, un doux baume avait apaisé quelque peu sa pénible solitude.
Il avait toujours aimé les roses, les rouges, les blanches, les jaunes, celles à courte tige, celles à longue tige. D’ailleurs, une rose blanche ornait sa boutonnière la première fois qu’il l’avait invitée à danser, au mois de mai il y a bien longtemps, alors qu’elle n’était alors qu’une toute jeune fille timide. Il disait qu’elles étaient comme des cadeaux célestes que Dieu avait laissé tomber sur terre. Et chaque année à leur floraison, près de ces massifs luxuriants, ils s’asseyaient sur le vieux banc pour contempler les pétales immaculés, alors que les merles chantaient l’amour au-dessus de leur tête dans le cèdre centenaire.
Ce jour-là, je l’ai croisée. Elle marchait lentement, avançant inexorablement vers son destin. Ce jour-là, elle s’est assise seule devant les fleurs interrogatives et je sus que ce serait pour elle la dernière floraison quand je vis les larmes envahir son doux visage de vieille dame, dans ce contre-jour du mois de mai.
Ce dont je suis sûre, c’est que quand on aime pour la vie, on ne peut que se retrouver à deux sur un doux parterre de fleurs parfumées et cela pour l’éternité.
Son visage était traversé de mille rides, autant d’histoires qui avait ponctué sa vie, heureuses ou tristes. Dernièrement, une nouvelle ligne de vie s’était rajoutée lorsque son tendre l’avait quittée, emporté par la maladie dont tout le monde parlait. Elle n’avait pas voulu lire tout ce que les journaux racontaient sur ce fléau. Seuls importaient son chagrin et l’absence qui la tenaillaient au ventre depuis cette triste journée où elle l’avait embrassé sur le front pour la dernière fois.
Pourtant, depuis quelques jours, un doux baume avait apaisé quelque peu sa pénible solitude.
Il avait toujours aimé les roses, les rouges, les blanches, les jaunes, celles à courte tige, celles à longue tige. D’ailleurs, une rose blanche ornait sa boutonnière la première fois qu’il l’avait invitée à danser, au mois de mai il y a bien longtemps, alors qu’elle n’était alors qu’une toute jeune fille timide. Il disait qu’elles étaient comme des cadeaux célestes que Dieu avait laissé tomber sur terre. Et chaque année à leur floraison, près de ces massifs luxuriants, ils s’asseyaient sur le vieux banc pour contempler les pétales immaculés, alors que les merles chantaient l’amour au-dessus de leur tête dans le cèdre centenaire.
Ce jour-là, je l’ai croisée. Elle marchait lentement, avançant inexorablement vers son destin. Ce jour-là, elle s’est assise seule devant les fleurs interrogatives et je sus que ce serait pour elle la dernière floraison quand je vis les larmes envahir son doux visage de vieille dame, dans ce contre-jour du mois de mai.
Ce dont je suis sûre, c’est que quand on aime pour la vie, on ne peut que se retrouver à deux sur un doux parterre de fleurs parfumées et cela pour l’éternité.
Nota Bene: Je ne connais pas cette vieille dame, je l'ai saisie sur le vif avec mon appareil durant une sortie de "street photography". Elle m'a inspirée cette histoire, en hommage à toutes celles et ceux qui ont perdu un être cher durant cette pandémie.
Bonjour Dédé
RépondreSupprimerLe texte est magnifique et ta photo en noir et blanc rajoute encore de l'émotion.
Merci et Félicitations !!!
Je photographie souvent en N&B, je le trouve noble pour traiter de certains sujets. Merci de ta visite mon troubadour. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerTu es bien nostalgique il me semble!!!
Las! Las! Las!
Pour vivre longtemps devons accepter de devenir vieux...
Bises à toi.
Bon weekend, A ++++
Et pour devenir vieux, il faut avoir été jeune. ;-) Nostalgique? Peut-être mais surtout consciente de tout ce que cette pandémie nous a fait vivre. Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerBien triste histoire, mais avec une tendresse profonde. Et, comme dit la chanson, en résumé de votre histoire: l'important, c'est la rose...
Merci pour ce bain d'émotions, Dame Dédé, et pour la photo qui contient tant de belles choses...
Comme vous le dites si bien mon cher monsieur aux grandes oreilles, il faut de la tendresse et de l'empathie pour comprendre ce que ces personnes âgées et leur famille ont vécu ces dernières semaines. Merci de la visite et belle fin de semaine.
SupprimerBonjour Dédé.
RépondreSupprimerQuel beau texte comme tu sais les écrire ! A le lire, j'ai la larme à l'œil car je vois bien la scène qui prend aux tripes ...
Bises savoyardes
Allez, un petit mouchoir mon cher Christian. ;-) Bises alpines.
SupprimerJe comprends que cette vue t'ai inspiré cette belle histoire, comme tu le dis si bien les événements que l'humanité vient de vivre ont créé des milliers de manques similaires à celui de cette vieille dame
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
On espère que ces manques pourront être comblés par un entourage aimant et compréhensif. Merci de ton passage et belle fin de semaine.
SupprimerTon texte est touchant et je vais me raccrocher à ta dernière phrase .......
RépondreSupprimerTa photo colle au texte , pleine de vie de solitude, d'attente, d'espérance m'évoque un très beau film où Suzanne Flon, dans la même posture que cette dame sur le banc, se lie d'amitié avec Gérard Depardieu. A voir ou à revoir : "La tête en friche"
Je suis allée voir la bande-annonce dudit film et je crois bien que je vais le regarder en entier. Merci pour cette suggestion.:-)
SupprimerPetite info sur ce magnifique film de Jean Becker (qui a réalisé aussi les trop beaux "les enfants du Marais" et "effroyables jardins" entre autres), c'est au départ un superbe livre de Marie Sabine Roger. Auteure à découvrir si tu aimes lire et que tu ne connais pas voir mon article ici sur l'un de ses livres http://chezlyne.canalblog.com/archives/2013/06/01/27305530.html
SupprimerBiz Lyne
Coucou Dédé,
RépondreSupprimerTu as fait un bel hommage au travers cette photo très touchante. Ton histoire est poignante.
Cette pandémie aura laisse beaucoup de souffrance et de chagrin et à présent beaucoup de désespoir parmi les commerçants. Les cicatrices resteront visibles très longtemps.
Bisous et bonne journée à toi
Il y a eu beaucoup de souffrance c'est vrai mais aussi l'émergence de solidarités qui ont fait chaud au coeur. N'empêche, que de chagrins de part le monde, dans nos familles, chez nos amis. Mais gardons espoir. J'ai entendu aujourd'hui qu'en France, l'épidémie est totalement sous contrôle. Les choses reviennent gentiment à la normal. Ouf. Bises alpines.
SupprimerTu sais donner des mots aux images, Dédé, avec talent. "Le contre-jour" qui la préserve et aussi une belle métaphore de ce qui nous arrive en ce printemps. Surtout à ceux qui ont perdu un être cher. Et d'autant plus à ceux qui sont partis. Reste le temps lumineux des roses symbole du beau vécu et qui restera pour signifier l'autre face de la pénombre et l'Espérance...
RépondreSupprimerBonne fin de semaine Dédé avec un schmoutz qui claque :-)
Coucou Fifi. Pas simple les photos en contre-jour. Et je n'ai pas une grande maîtrise de la street photography. Je me suis baladée un bon moment pour arriver à avoir quelques belles prises. Mais tu as raison, le contre-jour pourrait être une métaphore de ce que nous avons traversé durant ces dernières semaines. J'espère quand même que nous arriverons peu à peu en pleine lumière. Bises alpines clinquantes également. :-)
SupprimerJ'aimerais croire à l'ivresse de l'éternité qui prolongerait le regard le coeur et l'âme.
RépondreSupprimerTes mots sont très émouvants Dédé.
Merci à toi pour cet envol vers leurs portes pleines de vide, de rempli, et de soleil.
Douce journée.
Bisous.
Cela fait du bien d'y croire non? Pour celles et ceux qui y croient, cela atténue la douleur de l'absence de l'autre. Belle journée également.
SupprimerDu noir, du blanc et , comme un fantôme, le rouge .
RépondreSupprimerUne trilogie de couleurs pour un drame
SupprimerTrès bel hommage à la solitude de la vieillesse
RépondreSupprimerElle m'a touchée cette petite dame et les roses jaunes étaient magnifiques.
SupprimerMerci Dédé pour ton texte émouvant.
RépondreSupprimerBonne journée.
Merci de ta visite Philippe.
SupprimerTant de temps partagé
RépondreSupprimerpour un au-revoir précipité
son corps comme son cœur pleurent
assise près des roses
symbole de leur bonheur
Coucou Madame l'alphabet. Ces départs sont toujours trop abruptes pour celle ou celui qui reste seul. Il faut ensuite continuer le chemin avec les souvenirs. Heureusement les roses fleurissent toutes les fins de printemps.
SupprimerPerdre son conjoint est une épreuve difficile. Une partie de nous s'en va…….Je pense souvent à cette situation, moi qui vit avec ma femme depuis la nuit des temps. Ce temps arrivera forcément…..Qui partira le premier ?
RépondreSupprimerLa question n'est pas tant, à mon sens, de savoir qui va partir en premier mais de savoir comment celui qui reste va surmonter son chagrin.
Supprimerta tendre rêverie fait penser à la chanson de Brel :
RépondreSupprimer"ls se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer"
Tristes sont les mots de Brel et pourtant si vrais. Merci Emma de ta visite.
SupprimerBonjour chère Dédé,
RépondreSupprimerTu as écrit un texte très touchant sur cette vieille dame. Tu as une véritable empathie...
Bises,
Mo
Cette empathie, peut-être me vient-elle de mon travail? en effet, côtoyer des gens à longueur de journée pour les aider à trouver des solutions à leurs problèmes quotidiens éveille à la compréhension et à l'empathie. Bises alpines et belle semaine qui s'annonce.
SupprimerBeaucoup de souffrances cachées durant ce confinement. Finiront-elles par s'éteindre et disparaître avec le temps. Mon souhait le plus cher pour toutes ces personnes qui auront à vivre l'absence de leur cher être en espérant qu'il y en ait qu'un... Il y a l'ombre sur ta photo mais aussi la lumière, que serions-nous sans elle!
RépondreSupprimerOmbre et lumière: comme tu le dis si bien, elles vont toujours ensemble. Dans nos existences, les chagrins côtoient les bonheurs. Nous devons apprendre à vivre tout cela de la manière la plus sereine possible. Mais que c'est difficile parfois!
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerC'est un texte plein d'empathie et très émouvant. Oui, après tant d'années passées l'un à côté de l'autre le départ de l'être cher est une déchirure. Pouvoir continuer sa route est tout un challenge.
Ton texte est triste mais malheureusement c'est le destin des vieux couples.
Bonne fin de journée. Bises
C'est pour cela qu'il faut vivre le temps présent avec intensité car on ne sait ce que nous réserve demain. Je me rappelle de mon grand-père, devenu veuf, il avait perdu tout repère. Mais il avait réussi ensuite à surmonter son chagrin et l'absence de sa bien-aimée et se centrant sur des choses qu'il aimait faire. Bises alpines.
SupprimerC'est très touchant, et la photo illustre parfaitement... Oui, bien des absences à déplorer autour de ce virus qui a fait un arrêt sur images et sur vies...
RépondreSupprimerBises très venteuses!
Satané virus... J'ai encore entendu aujourd'hui qu'il n'était pas si terrible que cela... je n'ai rien répondu à cette phrase mais j'ai pensé à celles et ceux qui ont souffert dans leur coeur et dans leur corps pendant cette pandémie. Bises presque automnales.
Supprimerun bien joli texte mais bien triste aussi... bonne soirée Dédé à bientôt
RépondreSupprimerTriste mais avec de l'espoir. Bises et belle fin de dimanche.
SupprimerBonjour Damalpine
RépondreSupprimerCeci m'a aussi fait penser à la chanson de François Béranger:Le Vieux.
A bientôt
Bises atlantiques
Quand je serai vieille, j'espère aussi pouvoir compter quelques sous pour m'acheter des friandises, comme le vieux de François Béranger. Merci de me rapeller cette chanson. Bises alpines.
SupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerUne histoire touchante que t'a inspirée cette vieille dame , un double portrait plein de délicatesse , une incursion pleine d'empathie dans les pensées que peuvent être celles d'une vieille dame solitaire - c'est héroïque d'être vieux !Et c'est très symbolique , cette vieille dame qui tourne le dos au soleil sur les roses dont elle n'az plus que le parfum , et qui regarde l'ombre éparse à ses pieds ...Symbolique et secrètement tragique !
Bises .
Tragique, un peu oui. Mais elle a l'espoir de retrouver son amour un jour. Et on l'espère pour elle. Elle me fait penser à ma vieille amie de 92 ans qui attend, comme elle dit, que le Seigneur l'emporte là-haut pour retrouver son mari. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé !
RépondreSupprimerSur cette photo seuls la frêle silhouette et le banc ne sont pas transparents, auréolés de lumière qui les met en exergue et leur donne du poids. On peut tout imaginer mais il est sûr que la solitude est bien là. L'éveil de la nature est consolateur, bienheureuse celle qui peut en jouir sans pouvoir la partager car pour ce que j'en vois la dame a un large sourire, elle se détend et à la fois de tout son poids se repose.
J'ai souvent pensé à la solitude des personnes isolées, certaines ont partagé le confinement avec la famille de l'un de leurs enfants. Ce que n'a pas fait la grand mère maternelle de Monsieur O et Little Jo dont le fils a filé avec compagne et enfants dans leur maison de campagne. Elle a bien fait car il y a amené la Covid avec lui, dont il a heureusement été le seul à être atteint.
J'ai souvent pensé tout au long de ces jours à la douleur des personnes qui se sont trouvées seules avec leur deuil, souvent âgées, peut être pas ; mais devoir affronter la solitude sans pouvoir s'appuyer sur une épaule consolatrice a dû être inhumain.
Profite bien de la liberté de photographier retrouvée, Dédé !
Bises humides et très fraîches du Bassin Parisien !
Comme je suis d'accord avec toi. Se retrouver seul ou seule devant la mort, et sans personne autour pour partager le deuil a dû être pénible. Combien d'enterrements ou autres cérémonies ont été célébrés à la hâte! Et ne parlons même pas de ces personnes seules dans les maisons de retraite. Heureusement, de belles initiatives sont nées, ici et là. Une célébration filmée et retransmise, des visioconférences, du personnel soignant affectueux, etc. Bises alpines.
Supprimerbonsoir Dédé , oui superbe photo avec cette dame et ton texte est très beau à lire et belle histoire ! merci ++++ ,
RépondreSupprimerune pensée pour cette inconnue ! gros bisous beau weekend A+ +
Merci Bébert. J'espère que les roses sont encore belles pour qu'elle puisse encore les admirer quelques jours. Bises alpines et belle fin de dimanche.
SupprimerPas de doute,les femmes vivent plus longtemps. Si l'on parfume leur cœur, on peut partir en premier voir le paradis avant qu'elle nous rejoigne.
RépondreSupprimerBises
Et préparer le paradis avec des belles choses et de délicates attentions pour que les retrouvailles soient belles! Bises alpines grand amoureux des femmes.
SupprimerTa photo, si délicate dans l'intention, avec ses lumières, ses ombres, cette photo attentive et compatissante dit parfaitement combien la vie n'est pas idéale, combien l'irruption de ce virus nous a tous, toutes bousculé(e)s sans ménagement, et ce que nous en tirons, ou pas. Ton regard sur cette femme est très beau, et en même temps il nous dit la cruauté ordinaire de la vie, la douleur de la brisure, la solitude finale. En nous offrant ce drame très personnel, tu nous dis l'universel. Merci. Baiser tendre.
RépondreSupprimerCoucou ma belle. Photographier les gens, c'est en quelques sorte les aimer et être empathique avec eux, c'est ce que je crois. Je l'ai observée longtemps cette dame, dans son approche lorsqu'elle marchait et ensuite quand elle était assise sur son banc. Je ne regrette pas cette photo, un peu volée quand même. Elle m'a fait réfléchir à tout ce que tu décris de cette pandémie mais aussi à tout ce qui touche la solitude et l'absence dans une vie. Bises alpines affectueuses.
SupprimerBonjour, cette dame t'a inspirée; cette pandémie a fait des ravages, et pourtant il y en a encore beaucoup qui minimisent, moins de morts que ... sauf que en très peu de temps ce virus a tué, ou a laissé les gens comme des légumes.... bon week end, bisous
RépondreSupprimerCoucou Francine. Il y aura toujours des gens qui vont minimiser les souffrances des autres. Il ne faut pas les écouter mais se faire sa propre opinion, en son âme et conscience. Belle fin de dimanche et bises alpines.
SupprimerMerci chère Dédé au grand coeur pour tes mots accompagnant ta très belle photo. Ton histoire est belle et touchante. Cette pandémie aura fait beaucoup de dégâts. Je pense souvent à ces personnes qui se retrouvent seules après avoir vécu des années heureuses.
RépondreSupprimerBisous et bon week-end.
Coucou belle dame du bout du lac. En pensant à ces gens, cela nous renvoie à nos propres peurs et interrogations. Comment va se terminer notre existence et comment vivre après le départ de l'être aimé s'il part avant nous. Je ne sais si on peut préparer les choses mais ce que j'essaie de faire, c'est de vivre le moment présent intensément. Bises alpines et à bientôt.
SupprimerUne histoire touchante et émouvante!
RépondreSupprimerOn n'oubliera pas cette vieille femme et son buisson de roes
Elle ne sait pas qu'on pense à elle. Ou peut-être que si? ;-) J'ose l'imaginer.
SupprimerUne photo en noir et blanc est toujours plus parlante, et là elle a super bien parlé. Beaucoup d'émotion dans ce texte.
RépondreSupprimerUne photo, un texte, une carte postale ♫♫♫
Hello. J'aime le noir et blanc. J'ai l'impression que cette manière de photographier va plus rapidement à l'essentiel: ombre et lumière, joie et tristesse. Merci de ta visite.
SupprimerCette histoire est une belle histoire de vie, l'amour est tout, l'amour est un rendez-vous qu'il ne faut pas manquer, nous nous devons d'honorer cette chance, de l'initier... et les roses de toutes couleurs vibreront comme un cœur battant. Merci Dédé, ta photo est superbe et ton billet si plein de sensibilité. Doux dimanche à toi. brigitte
RépondreSupprimerC'est vrai que l'amour est un rendez-vous qu'il ne faut pas manquer. Que la vie serait triste s'il n'y avait pas cette petite flamme qui nous fait nous éclairer (amour et amitié). Merci de ta visite et belle suite de semaine.
Supprimerla photo est sublime, très poétique et tes mots très émouvants.
RépondreSupprimerBon lundi Dédé
Cette dame m'a touchée. C'est pour cela que la photo est pas mal. ;-)
SupprimerBonsoir Dédé, j'imagine que tu as fait le choix délibéré d'entourer la dame si petite et tassée de tant de nature. Les arbres comme un rideau, le parterre de roses en guise de meuble, et toute cette lumière éclaboussante ! Dans l'ombre, je vois bien le sourire esquissé, il n'est pas parti depuis mon dernier passage, je suis sûre qu'il y a autre chose au delà de l'image qui attire l'attention bienveillante. Un merle moqueur ? Un enfant avec son cerceau ? Il faudrait tirer l'image pour que l'on voit, à moins que l'on se charge simplement d'imaginer.
RépondreSupprimerBonne nouvelle semaine. Bises entre petite pluie et soleil !
Elle était perdue dans ses pensées. Il n'y avait rien de particulier au loin, je m'en suis assurée. Et je trouve que l'écrin de nature convient bien à cette petite vieille dame. D'ailleurs, l'endroit en lui-même est très beau et serein, près de la cathédrale et pourtant en pleine ville. Bises alpines bien pluvieuses et très fraîches. La neige n'est pas loin.
SupprimerUn portrait doux et tendre, et aimant. Beaucoup d'amour dans tes mots pour cette vieille dame et aussi pour les personnes dont tu parles à travers elle. Merci Dédé. Belle fin de journée à toi. Bises de ma campagne.
RépondreSupprimerJ'ai une vieille amie qui se plaint souvent de sa solitude. Elle s'ennuie de son mari qui est déjà parti et voudrait le rejoindre. Elle dit presque que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue quand on devient si vieux (92 ans), qu'on est perclus de douleurs et qu'on vit seul. Bises de mes montagnes.
SupprimerDédé, pour ma part je lui souhaite tout de même d'assister à d'autres floraisons, ainsi va la vie.
RépondreSupprimerBien sûr qu'on espère cela pour elle, mais à condition qu'elle ne soit pas toute seule à les admirer!
SupprimerUne photo bien saisie et le noir et blanc lui donne toute sa puissance.
RépondreSupprimerTon billet est émouvant et serre le cœur.
Mes larmes ne sont pas loin tant ton texte me touche dans mon intime par son actualité brûlante.
Un bel hommage, sans le savoir, à ceux qui m'ont quittés.
Merci pour tous.
Bises de ma Loire où le soleil revient.
Coucou poète de la Loire. J'espère que tu as trouvé du réconfort, d'une manière ou d'une autre, avec la poésie, la nature et les belles roses de ton jardin. Je t'embrasse affectueusement.
SupprimerTon texte bien senti appuie bien cette magnifique photo
RépondreSupprimerLa vieille dame te remercie. Et moi aussi.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta photo, déjà ce N&B et cette petit Dame âgée qui me rappelle ma Mémé.
Cet horrible virus aura fait bien des "dégâts" dans certaines familles.
Quand on est jeune on peut s'en remettre mais quand les années vous pèsent sur les épaules, la perte d'un être aimé
vous pèse sur le coeur et l'âme, surtout par cette cochonnerie venue d'ailleurs.
Merci pour ce beau texte !
Bonne journée et gros bisous !
Coucou. C'est vrai, elle a un petit air qui rappelle ta Mémé!
SupprimerOn dit que certaines personnes, même jeunes, gardent des séquelles pendant plusieurs semaines, notamment au niveau du système respiratoire. J'espère que ce virus va s'en aller mais il y a des foyers qui émergent ici et là. Nous ne sommes pas sortis de l'auberge apparemment, il faut rester vigilants. Alors soyons sur nos gardes tout en profitant de la vie. Bises alpines ma belle et prends soin de toi.
Bonjour Dédé, je te tire mon chapeau d'avoir su créer une histoire aussi émouvante et réaliste à partir de la photo de cette vieille dame songeuse assise un peu de coté sur ce banc . Son cher et tendre compagnon de vie a été emporté par ce fichu virus et ses jambes fatiguées lui font même moins mal que cette triste fin sans enterrement digne ... ainsi est notre monde ...
RépondreSupprimerC'est vrai que bien des familles sont souffert du départ d'un être cher mais en plus, les enterrements n'ont pas pu réunir tous les amis et la famille. C'est triste. Espérons que celles et ceux qui ont souffert puissent trouver du réconfort pour la suite. Merci de ta visite Jerry.
SupprimerC'est une très belle histoire qui rend secrètement hommage à tous les êtres qui ont perdu quelqu'un de cher sans pouvoir l'accompagner....Beau week end Dédé Bises venteuses
RépondreSupprimerIl y aurait tant de gens à qui on pourrait rendre hommage ces temps-ci: les soignants, mais aussi tous les métiers qui n'ont pas arrêté de travailler, les familles, les disparus. Belle semaine et bises alpines bien grises.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerCe printemps, pourtant si beau, si charmant, pleine de roses, d'oiseaux, de papillons, a été aussi et surtout le témoin d'une période douloureuse. Cette histoire résume bien la fragilité de la vie, mais en rappelle aussi ses beautés, bien sûr, ainsi que les bonheurs qu'elle apporte à travers les sourires de ceux qu'on aime.
Bon week-end à toi. Bises à distance depuis Paris sous la grisaille.
Fabrice
Coucou. C'est vrai, c'était le printemps, un printemps très beau cette année et pourtant, il y avait tant de drames qui se jouaient dans les familles, dans les hôpitaux. La vie ne tient qu'à un fil. Peut-être que cette crise aura au moins servi à cela: se rendre compte que tout peut disparaître très rapidement. Merci de la visite et bises alpines sous une couche nuageuse bien épaisse.
SupprimerBonjour chère Dédé, j'ai attachement pour ton image, tout d'abord par rapport à ton texte car cette charmante Dame tourne le dos aux fleurs, je ne fais pas de liaison car je dirai que cette personne est fatiguée, du moins je le suppose...
RépondreSupprimerEnsuite cet arbre (pardon j'y connais rien) qui donne l'impression de LA soutenir du mieux qu'il peut, enfin la prise de vue en noir&blanc donne de l'impact à la scène, un bravo pour les zones au soleil qui ne sont pas "brulées" (absence de détails. J'aime beaucoup cette photo et pour être franc l'idée de faire des photos de Seignors me trotte dans la tête depuis un bon moment...Je lis souvent qu'on ne peut pas tout raconter en une photo, là par contre je dirai pas pareil. Merci pour cette émotion à fleur de peau Dédé, porte toi bien avec des bises de l'Isère et un vent à m'arracher les derniers cheveux que j'ai sur le caillou !
Coucou JP. Je vais te répondre d'un point de vue photographique. Je pense qu'on peut raconter beaucoup de choses quand on prend une photo et le N&B donne une dimension supplémentaire pour moi. Mais c'est un point de vue purement subjectif. J'aime le N&B pour sa manière de suggérer, sans tout dévoiler. Et je le trouve très classe aussi. Je trouve que c'est une chouette idée de photographier une catégorie de personnes. Cela te donne un beau projet photographique. J'ai par exemple travaillé dernièrement sur des couples mère-fils ou père-fille et c'était très intéressant selon les classes d'âge de voir comment les gens se comportaient devant l'objectif. Je ne peux donc que t'encourager à suivre tes envies. Merci de ton commentaire et bises alpines bien trop fraîches pour la saison!
Supprimerj'aimais bien bluette (qui doit brouter l'herbe des montagnes) mais je suis ravie de te retrouver Dédé avec tes belles histoires autour d'une photo. Cela m'avait manqué. Biz Lyne
RépondreSupprimerBluette est un peu frileuse et vu les températures qu'il fait dans les alpages, elle préfère rester encore au chaud avec moi. :-) Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerSur le le banc du rien faire
RépondreSupprimereffeuiller les secondes
en pétale de rose
On peut faire beaucoup sur un banc. ;-) Même si on donne l'impression à la photographe de ne rien faire. Merci de ta visite.
Supprimerpetit coucou de fin de semaine... j espère que tu profite bien de ta montagne... bisous
RépondreSupprimerJe profite peu car il ne fait pas beau depuis plusieurs jours. J'espère que l'été va arriver quand même. Bises et belle semaine.
SupprimerBonjour Dédé, en effet, j'espère que celles et ceux qui ont souffert puissent trouver du réconfort par la suite et je le souhaite également à la vieille et digne dame que tu décris .
RépondreSupprimerOui. Nous espérons tellement de choses en cette période... alors... espérons. ;-)
SupprimerC'est beau et triste
RépondreSupprimerune drôle de période n'est-ce pas mon loulou?
SupprimerC'est triste et beau.
RépondreSupprimerCela pourrait être joyeux et laid.
SupprimerDédé c'est trop triste
RépondreSupprimerraconte nous une histoire de bluette après ce déconfinement
Trop triste? sans doute mais c'est la réalité de nombre de personnes. Quant à Bluette, elle fait la sieste. :-)
Supprimertu as trouvé les bons mots en plus de la photo , bravo.
RépondreSupprimerMerci Gérard. Mais j'avais un beau sujet.
SupprimerTrès beau texte, Dédé, plein d'empathie pour toutes celles (et ceux, mais les hommes ont été plus nombreux à être touchés à mort par le virus) toutes celles, disais-je, qui se sont retrouvées seules sans même pouvoir dire un dernier au revoir à leur cher et tendre compagnon de toute une vie.
RépondreSupprimerComme Cergie, en agrandissant ta photo je vois un fin sourire à la commissure des lèvres de cette dame âgée se reposant un instant sur un banc public. J'imagine que tout en ne le montrant pas, elle a conscience de l'intérêt que tu lui portes et que c'est ce qui l'amuse. Sa démarche, que tu décris lente et hésitante, est peut-être tout simplement celle d'une personne qui craint de trébucher, sachant bien qu'une chute pourrait la condamner à de longues semaines d'immobilité...
Cette dame me fait penser à la femme de mon frère, qui (passé la nonantaine) est partie doucement en février dernier pour rejoindre son époux après seize ans de séparation. Contrairement aux victimes du coronavirus décédées durant le confinement, ses funérailles se sont déroulées en présence de sa famille.
Je me souviens que, parvenu au seuil de la vieillesse, mon frère me disait « je vis désormais au jour le jour, ici et maintenant, afin d'apprécier chaque instant qui me reste à vivre. » Une philosophie que je m'efforce de partager, car nul ne sait de quoi demain sera fait.
Porte-toi bien, chère Dédé, je te souhaite un bel été dans la fraîcheur de tes montagnes chéries.
Coucou Tilia. C'est vrai qu'il faut vivre chaque jour comme il arrive. Mais cela ne doit pas être l'apanage des gens qui arrivent au seuil de la vieillesse. Cela devrait être pour tout le monde pareil, à tout âge. J'essaie tout comme toi et comme faisait ton frère de vivre selon ce précepte tous les jours, cela permet de vivre plus intensément tous les petites joies quotidiennes. Bises alpines.
SupprimerBelle image évocatrice.
RépondreSupprimerMerci Dom! 😊
Supprimeroh que j'aime ta photo et l'histoire qu'elle t'a inspirée ! Ton histoire, moi je ne la trouve pas triste; elle respire la vie plus forte que la mort. Cette personne âgée ne regarde pas les roses, leur parfum lui suffit. Un peu comme dans ton histoire où elle ne peut plus voir avec les yeux du corps celui qu'elle a tant aimé mais que l'odeur invisible des roses lui rappelle peut-être profondément.
RépondreSupprimerChaque passage sur ton blog est un régal. Merci !
Chaque lecteur lit le texte avec ses émotions du moment. Voilà bien la puissance des mots dans l'évocation. Merci de tes visites Anne. Comme des cadeaux échangés. Bises alpines
SupprimerLa photo comme tes mots me touchent Dédé, rester là avec sa peine et en même temps respirer le parfum des roses, c'est un moment rare, je le ressens très fort
RépondreSupprimerMerci Marine. La nature comme un baume sur nos blessures... Bises alpines.
SupprimerTrès joli texte tout en délicatesse avec cette photo pleine de tendresse. Très émouvant. Merci de votre visite sur mon blog.
RépondreSupprimerMerci de la visite également. Belle soirée.
Supprimer