Le merle entame son concerto alors que le soleil se prépare à disparaître. C’est une mélopée harmonieuse, enjouée, célébrant le printemps enfin installé. Les autres oiseaux se taisent car ils savent qu’ils ne peuvent rivaliser dans ces joutes musicales du crépuscule naissant. Il y a de l’émotion dans le chant du merle, de celle qui perle d’ailleurs au bord de mon cœur.
Mes yeux se perdent sur les montagnes en face, délicatement ourlées de dentelle dorées, prêtes à célébrer leur union prochaine avec la nuit. Et plus j’avance dans cette neige lointaine, persistante à haute altitude, plus je me rends compte que j’ai vécu entre parenthèse, toutes ces semaines. De l’hiver, il ne reste que ces plaques rebelles qui savent bien qu’elles n’ont plus très longtemps à vivre, si le ciel décide de lâcher les rayons impétueux du soleil.
Le bouquetin remontera bientôt dans le fond de la vallée, tranquillement mais sûrement. Et il y aura là-haut, dans quelques semaines, des fleurs odorantes dans lesquelles gambaderont les marmottes joueuses.
L’alpiniste chaussera à nouveau ses lourds souliers pour aller plus haut que le sommet, jusqu’à atteindre le ciel du bout de ses doigts impatients. Et quand il aura touché la voûte céleste, il saura que l’éternité pourra l’envelopper. Il y disparaîtra, dans ce rien qui est tout.
Ainsi se termine le chant du merle ce soir, comme un appel à l’espoir.
Mes yeux se perdent sur les montagnes en face, délicatement ourlées de dentelle dorées, prêtes à célébrer leur union prochaine avec la nuit. Et plus j’avance dans cette neige lointaine, persistante à haute altitude, plus je me rends compte que j’ai vécu entre parenthèse, toutes ces semaines. De l’hiver, il ne reste que ces plaques rebelles qui savent bien qu’elles n’ont plus très longtemps à vivre, si le ciel décide de lâcher les rayons impétueux du soleil.
Le bouquetin remontera bientôt dans le fond de la vallée, tranquillement mais sûrement. Et il y aura là-haut, dans quelques semaines, des fleurs odorantes dans lesquelles gambaderont les marmottes joueuses.
L’alpiniste chaussera à nouveau ses lourds souliers pour aller plus haut que le sommet, jusqu’à atteindre le ciel du bout de ses doigts impatients. Et quand il aura touché la voûte céleste, il saura que l’éternité pourra l’envelopper. Il y disparaîtra, dans ce rien qui est tout.
Ainsi se termine le chant du merle ce soir, comme un appel à l’espoir.
Dédé © Mai 2020
Merci Dédé pour ton texte qui me touche.
RépondreSupprimerBonne journée.
Merci à toi Philippe de venir me rendre visite et d'apprécier ce que j'écris. ;-) Bises alpines.
Supprimerquel joli texte plein d espoir et la photo d illustration est magnifique... gros bisous bonne journée
RépondreSupprimerOn a besoin d'espoir en ces temps troublés, n'est-ce pas? Bisous et bon WE.
SupprimerLa montagne fait toujours rêver, des plus intrépides qui veulent conquérir les plus hauts sommets aux plus timides qui usent des sentiers muletiers pour voir la vie qui s'épanouit avec douceur
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Il n'y a pas besoin d'aller sur un 8000 mètres pour être heureux. A 7999 mètres, c'est déjà pas mal. :-) Merci cher Claude de ta visite. Bises alpines et prends soin de toi.
SupprimerCoucou Dédé..
RépondreSupprimerIl y a de la poésie dans les hauteurs, je dirais même elle frise les sommets!
Bises à toi.
Passe un très bon weekend, A +
Coucou Daniel. Tu m'as fait rire avec ton commentaire. C'est de la poésie au sommet. ;-) Bises alpines et belle fin de semaine.
SupprimerTrès belle lumière dorée sur ces cimes.
RépondreSupprimerInstant éphémère qui ne dure pas. Il faut savoir le saisir. Merci de ta visite.
Supprimersymphonie pastorale, magnifique ode à la nature, où ensemble on s’élève et se noie
RépondreSupprimerJ'ai toujours aimé le chant du merle. Il est si mélodieux dans le soir qui s'éteint.
SupprimerAlors là, je reste sans voix, félicitations pour le texte et la photo, nous n'avons pas de paysages comme cela en Camargue...(sourire)
RépondreSupprimerMerci pour le partage, Bonne journée !!!
Coucou mon gitan. Non, tu n'as pas de montagnes. Mais tu as des flamants roses et des chevaux blancs. C'est bien aussi. :-) Bises alpines.
Supprimerespérons ensemble ...... bises
RépondreSupprimerA l'unisson. Bises.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerBon me revoilà hihihi.
J'aime autant ta photo que ton texte très touchant dans lequel je me suis plongée.
L'espoir, une chose qu'il ne faut pas perdre, c'est ce qui nous pousse à avancer. Quand l'espoir est perdu, plus rien n'est possible.
J'espère que Bluette, tout comme toi, vous portez bien.
Bisous et bonne journée
Ah, tu es de nouveau là. :-) Comme tu as raison, sans espoir, on n'est plus rien. Alors, on regarde avec confiance vers l'avenir, même s'il n'est pas aussi doré que sur la photo. Merci de ta visite. Bluette et moi, on va bien. Il a fait si beau ces derniers jours! Bises alpines et prends soin de toi.
SupprimerBonjour, très joli texte; les autres oiseaux ne peuvent rivaliser avec le chant du merle, reconnaissable entre tous; en cette période difficile on ne peut qu'espérer ! je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerCoucou ma belle. J'aime bien aussi le chant du pinson. Mais il est un peu timide par chez moi. Bon We à toi aussi! Bises alpines.
Supprimer"Dans ce rien qui est tout".... merci Dédé pour tes mots délicieux où la vie écorcée renaît ; j'entends jusqu'ici le concerto du merle qui flûte et dès demain matin son chant riche et mélodieux retentira pour le jour nouveau et son soleil qui réchauffe !
RépondreSupprimerdoux vendredi qui demande et espère.
Coucou. Je ne l'ai pas entendu ce matin et je doute que ce soir, il nous fasse un concert très long. Les sapins se balancent furieusement dans des bourrasques de vent très fortes. L'orage gronde. Le merle ira passer sa soirée au coin du feu avec sa dulcinée. :-) Bises alpines et bon dimanche.
SupprimerIl y a des choses immuables qui nous appelleront à nouveau. Nous aurons changé, et pas l'immuable. Nous aurons gagné et perdu des choses, je devrais dire "troqué", et nous pourrons être heureux.
RépondreSupprimerSi l'on part du principe que nous changeons mais que nos valeurs profondes restent immuables, nous pourrons être heureux. ;-)
SupprimerC'est vrai que le chant du merle, on l'écoute.
RépondreSupprimerJe crois qu'il le sait d'ailleurs. ;-)
SupprimerBonjour chère Dédé,
RépondreSupprimerSi le merle chante l'espoir, qu'il ne s'arrête surtout pas de chanter car nous en avons bien besoin en ce moment...
Gros bisous franciliens,
Mo
Je pense qu'il chante l'espoir mais ce n'est pas le seul à le chanter dans la forêt. Les mésanges, les pinsons, les grives chantent aussi mais moins fort et moins bien. Bises alpines dans l'orage grondant.
SupprimerCe printemps tant attendu... Et la symphonie des oiseaux, qui nous murmurent que nous ne sommes pas seuls... Et ces fleurs qui sont autant de baumes pour nos blessures... La nature est aussi notre consolatrice
RépondreSupprimerEt que vive Dédé :-)
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Etre accompagné des oiseaux, quelle belle idée! J'aime à m'imaginer que le merle chante pour moi tous les soirs. Et que toutes les fleurs s'offrent à moi dans la prairie. Quelle chance! Profitons-en au maximum car la nature est belle ces jours-ci. Bises alpines et que vive nous! ;-)
SupprimerCoucou Dédé, je ne me lasse pas de regarder ces splendides montagnes, que c'est beau. Alors toute cette belle nature nous donne l'espoir d'aller de l'avant, continuer toujours et toujours. Merci Dédé pour ton texte qui me touche. Ecoutons le chant du merle, ses notes sont si belles, le mien me ravit, il s'en donne à coeur joie toute la journée alors, je me dis, il y a de la vie.
RépondreSupprimerGros bisous tout en te souhaitant un beau week-end. Bisous aussi à Bluette ♥
Coucou ma chère dame du bout du lac. Je suis contente de savoir que tu as aussi un merle qui te donne des concerts à longueur de journées. C'est si beau de les entendre. Ils sont drôles quand ils apprennent à chanter à la fin de l'hiver, encore hésitants et pas très justes mais ils apprennent vite. D'ailleurs qui leur apprend cela? :-) Bises alpines et beau dimanche.
SupprimerEtait-ce une parenthèse enchantée ou désenchantée que tu as vécue?
RépondreSupprimerEn tous cas, comme le merle chanteur, le texte et la photo sont enchanteurs.
Coucou Miss. Je ne crois pas que c'était une parenthèse enchantée... Elle était à la fois enchantée par certains côtés mais aussi très désenchantée par d'autres côtés. J'essaie toujours de trouver un équilibre finalement. Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerQuel paysage devant tes yeux !
RépondreSupprimerEt ton texte qui nous redonne du coeur à l'ouvrage ♥
Merci Dédé. Tu sais dire et nous offrir cette beauté
qui fait tant de bien.
Bises pluvieuses
Coucou Fifi. "avoir le coeur à l'ouvrage", quelle belle expression quand même. J'essaie toujours de mettre du coeur dans ce que je fais, avec plus ou moins de succès. ;-) Bises alpines et aussi pluvieuses en ce moment-ci.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerUn très beau texte comme toujours où chaque mot est choisi , où chaque phrase éveille un écho chez le lecteur- et c'est si rare à l'heure actuelle Mise à part l'attirance pour la montagne que tu ressens pour la montagne et ses sortilèges , je retrouve en te lisant le plaisir que j'avais à découvrir Colette ...
J'écoute comme toi le chant réconfortant du merle et je m'amuse de voir que chacun a son style et son répertoire particulier quand ils se répondent d'une cime d'arbres à l'autre ...
Bises auvergnates - d'adoption (peut-être )!
Coucou! Merci pour ce compliment que tu me fais en me comparant à Colette. J'essaie toujours d'écrire ce que je ressens quand je regarde de tels paysages. J'aime bien l'écriture descriptive, c'est peut-être celle qui me correspond le mieux même si je m'essaie à d'autres styles mais beaucoup plus rarement, il faut bien le dire. C'est vrai que les merles ont des répertoires différents! Quel bonheur de pouvoir assister à leurs concerts gratuitement et régulièrement pendant le printemps. :-) Bises alpines et merci de ta visite.
SupprimerDédé pas besoin d'être alpiniste pour atteindre le bout du ciel. Ici, à chaque passage, tes mots, tes photos nous emmènent haut, très haut et c'est un véritable plaisir. Bon dimanche
RépondreSupprimerAttention pour la descente, cela peut faire mal aux genoux quand même. ;-) Bon dimanche également.
SupprimerLes chaussures des alpinistes sont beaucoup plus légères...
RépondreSupprimerC'est vrai mon filou. Si je compare celles que je mets pour faire de la haute montagne, elles sont beaucoup plus légères que mes anciennes que j'ai gardées pendant 10 ans environ. Comme quoi, les avancées technologiques existent aussi dans la conception de nos godillots. :-))
Supprimerbonsoir Dédé , magnifique photo de ces montagnes enneigées ! et un beau texte avec des phrases si belles ! un régal de te lire gros bisous beau weekend a+
RépondreSupprimerCoucou Bébert. La neige a beaucoup fondu en montagne ces derniers jours, on est bientôt prêts pour les randonnées en haute altitude. :-) Bises alpines.
Supprimereh oui l'été est là et en gironde la canicule ! + de 30 ° tous les jours ! merci Dédé gros bisous a++ on part bientôt pour ? hi hi +++
SupprimerDe l'espoir il en faut...
RépondreSupprimerComme je t'envie d'avoir ce superbe spectacle naturel au bout des yeux.
C'est beau de cette beauté simple qui devrait rendre l'humain raisonnable. là est tout le défi de notre devenir.
Ton texte résonne en moi comme une poésie chantée par un merle joyeux.
Merci pour ce cadeau.
Bises de ma Loire qui brûle déjà sous le soleil.
Coucou le poète de la Loire. C'est vrai que j'ai de la chance d'habiter dans un tel environnement. Cela n'a pas toujours été le cas, j'ai aussi habité en ville et puis les circonstances m'ont fait revenir à l'essentiel pour moi: un cadre naturel et tranquille. Et si le merle me fait des concerts tous les soirs, je suis encore plus heureuse. Garder l'espoir, se raccrocher à l'essentiel et avancer. Voilà ce qu'il nous faut faire maintenant. Et y croire! Bises alpines et bon dimanche.
SupprimerCette beauté, si évidente sur ta photo, splendide, éphémère (la lumière bouge si vite), et la beauté s'en trouve magnifiée, parce que déjà condamnée. C'est un magnifique symbole, ce mélange d'espérance et de désespérance, parce que tout ce qui vit va mourir, que seules durent les choses immuables, la roche, la montagne, même si les sommets s'érodent et se ravinent...
RépondreSupprimerMais Héraclite est là pour nous rappeler que "sans l'espérance, on ne rencontre jamais l'inespéré". Alors garder la ferveur, l'espérance, pour les lumières fugaces et somptueuses qui nous éblouissent de leur beauté et nous baignent d'un bonheur simple, immédiat.
Merci pour ce bienfaisant rappel.
Baiser tendre
Coucou. Ah, ce cher Héraclite qui me rappelle mes cours de philosophie. On se demandait pourquoi notre prof appréciait tellement les présocratiques. ;-) Il dit aussi: "Le soleil est nouveau tous les jours". C'est toujours le même astre qui brille mais différemment, chaque jour amène son lot de surprises, d'imprévus, de joie et de tristesse. A nous de cueillir les belles fleurs, d'en faire un beau bouquet et de jeter la mauvaise herbe. Les bonheurs simples, à mon humble avis, sont les plus beaux. Espérons et croyons en l'avenir. Même si tout n'est pas rose tous les jours. Bises alpines et merci de ta visite.
Supprimerpetit coucou de fin de semaine... gros bisous
RépondreSupprimerBon dimanche ma belle. Bisous.
SupprimerAh je connais mieux maintenant l'expression "chante beau merle"
RépondreSupprimerIl doit être sensible ton cœur au chant de l'oiseau. Dommage que tu habites loin. Je t'envois plein d'images de fleurs odorantes.
Laurent le séducteur :)
Loin? Mais non, c'est tout près! :-) La distance est une notion bien subjective, les grands coeurs se rencontrent toujours, d'une manière ou d'une autre. Je te remercie donc pour la brassée de belles fleurs. Elles ont un parfum délicat et le merle acquiesce sur haut de son arbre. Bises de Dédé la séduite. :-)
SupprimerC'est quand même pas un petit virus qui va perturber la nature…..Je la trouverais même plus belle qu'avant !! Tu as la chance d'habiter au milieu de celle-ci. Quel privilège !!
RépondreSupprimerC'est vrai. On a l'impression que le printemps a été plus généreux que les autres années. Le confinement ou semi-confinement a du bon. :-)
SupprimerChante, merle, chante !
RépondreSupprimerSe laisser envelopper par l'éternité, disparaître dans ce rien qui est tout ... Magnifique !
Merci pour ce beau texte qui m'a beaucoup touchée.
Il est merveilleux ce merle qui chante. Je me dis qu'il chante exclusivement pour moi, même si je ne suis pas une merlette. :-) Bises alpines et belle semaine.
SupprimerDans ces lointaines montagnes tu n'es allée que du regard ce qui est déjà cela. Le soleil aussi est très loin, trop loin et rop chaud pour qu'on y aille et pourtant sa chaleur et ses rayons nous profitent juste assez, différents tout au long du jour. Quant au merle... Il me fait sentir plus encore l'absence. Lorsque je reverrai mes petits romains il ne chantera plus, il se taira avec prudence car s'il chante au printemps c'est pour marquer triomphalement son territoire et sa belle lui répond, même si elle est moins belle que lui, elle l'est à ses yeux.
RépondreSupprimerAlors, tu peux enregistrer le chant du merle et tu le repasseras à tes petits Romains. Et puis, il y aura d'autres bruits délicieux de la nature à écouter: le vrombissement des abeilles, le chant des criquets, le vent dans les feuillages.
SupprimerLe vent dans les feuilles est toujours délicieux sauf en hiver. J'ai quelque part le bruit des oiseaux et du vent dans le jardin, comme celui que j'entends en ce moment où nous n'avons pas encore les avions dans le ciel mais où le boulevard a repris son vrombissement.
SupprimerBonne semaine, Dédé ! Bisous de la plaine !
Le merle chante le soir avant la nuit et je disais à Monsieur O qu'il lui disait "bonne nuit". Le merle chante le matin à partir de cinq heures et je disais à Little Jo qu'il disait bonjour le jour !
RépondreSupprimerHeureusement qu'il ne chante pas la nuit, il nous rendrait insomniaque. :-)
SupprimerOh mais la nuit tombe tard en ce moment et même encore de plus en plus tard. Et les petits garçons comme les petites filles ont tendance à vouloir veiller tant que la nuit n'est pas noire. Et le merle parfois chante dans le noir, mais surtout quand le jour n'est pas encore levé vers 5h00 ou 5h15 et les petits garçons et les petites filles aussi se lèvent tôt... Jusqu'à ce qu'ils deviennent grands alors là c'est une autre histoire
SupprimerJe me lève toujours tôt. :-)
SupprimerUn hymne au printemps spécial que nous vivons présentement et que dire de ta photo, superbe!
RépondreSupprimerC'est presque l'été chez nous ces derniers jours. Il arrivera aussi chez toi, l'été hein, pas le merle. :-)
Supprimerun bon moment à vivre mais le merle est moqueur....
RépondreSupprimerTu te moques du merle là? :-)
SupprimerQuel merveilleux endroit. Et vous vivez non loin de là, diantre, je vous envierais presque ;) !
RépondreSupprimerIl ne faut pas être envieux vis-à-vis des autres. :-)
SupprimerBonjour la Valaisanne :) hey oui la vie reprends c'est droit petit à petit dans les montagnes comme partout ailleurs , bientot le retour de la liberté :) , bonne journée à toi , amitiés d'Auvergne
RépondreSupprimerAh, la liberté des sommets! Belle journée à toi aussi et bises alpines.
SupprimerL'écouter chanter
RépondreSupprimeren écrivant les paroles
ses vocalises s'harmonisent
avec les soleil du jour
chacun entend les mots
qu’espère son cœur
serait t’il merlin l'enchanteur ???
:-) Merl-in l'enchanteur! Quelle belle trouvaille! Oui, il enchante sa merlette et moi aussi.
SupprimerCe qu'il y a de bien avec toi, ma douce frangine, c'est qu'on prend un bol d'air des montagnes chaque fois que l'on vient.
RépondreSupprimerEt ça, c'est une fortune.
Merci pour ce texte simple et profond, tout ce que j'aime.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Si la canicule s'installe par chez toi cet été, reviens ici pour le bol d'air frais. ;-) Bises alpines.
SupprimerDédié, veux tu gentiment demander à Bluette d'accompagner notre alpiniste ?
RépondreSupprimerIl sera obligé de retourner avec elle dans la vallée...
Beau texte un brin triste à la fin, merci Dédé.
Bonne journée. Bise.
Tu sais, Buette est très indépendante. Je peux lui demander mais je ne sais pas si elle va accepter. Elle a peut-être une autre idée de destination de vacances. ;-)
SupprimerPas de tristesse à la fin ma belle, juste un peu de vague à l'âme. Bises alpines et merci de ta visite.
Dédé, espoir ! mais que penser de savoir que dans des années la moitié des glaciers des Alpes auront disparus. Belle journée
RépondreSupprimerCoucou. Je préfère garder de l'espoir et si les glaciers fondent, la montagne nous offrira un autre visage. Belle journée également.
SupprimerCoucou Dédé, il est beau ton message d'Espoir, l'image amplifie ce sentiment.
RépondreSupprimerJe te remercie pour cette belle éclaircie, des bises en t'écrivant à une prochaine !
Coucou JP. Espérons que cette éclaircie débouche sur un soleil radieux! Bises alpines
SupprimerCes "dentelles dorées" sont superbes! Vivre entre parenthèses entourés d'un beau paysage, un endroit où on peu respirer et s'émerveiller, ce n'est pas plus qu'une mini étape de nos vies, tu ne penses pas?
RépondreSupprimerMerci pour ce beau texte.
Coucou. Tu as un peu raison... non... tu as tout à fait raison! :-) Bises alpines et merci de la visite.
Supprimerun bel endroit où le virus n'a surement pas accès.
RépondreSupprimerAvec des chaussures de randonnée, il peut monter très haut. :-)
SupprimerTa photo est très belle.
RépondreSupprimerUn hymne d'espoir .... Il le faut bien pour garder son équilibre.
Belle fin de semaine Bises
Coucou. Toujours garder l'espoir, en toutes circonstances, même les plus difficiles. Le COVID n'est pas la fin du monde, il nous a malmenés mais nous nous en sortirons. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé. Le "délicat" pt'it coquelicot te remercie pour ton regard attentif,
RépondreSupprimeret te félicite pour tous tes autres talents.
Bonne après-midi à toi !
Coucou Fifi. Merci pour ta délicate attention. Je suis contente d'être citée chez toi. :-) Bises alpines et bon dimanche.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerQue je suis en retard ici ! Je n'avance plus à rien !
Ici le merle siffle le matin et le soir. C'est chouette le sifflement harmonieux du merle.
Le matin, on entend aussi le petit troglodyte mignon qui, bien que tout petit oiseau, pousse fort sa chansonnette
très mélodieuse également.
Ici, alors que nous sommes encore au printemps, c'est l'été qui s'est déjà installé.
Grand ciel bleu, chaud soleil, mais alors, du vent, du vent, du vent tous les jours
depuis plus d'une semaine, et pas une goutte de pluie depuis déjà un bon moment.
Ta photo est très belle.
Moi ici, comme horizon j'ai la peupleraie de la voisine et le chant de maïs d'un cultivateur
qui n'est pas celui des autres années.
Nous sommes déconfinés et j'espère que ce maudit virus va nous foutre la paix un moment, car l'espoir fait vivre.
Gros becs sarthois ma Dédé !
Coucou ma belle. Un troglodyte? Je connaissais celui qui vit sous terre ou dans une grotte. Mais pas ce petit oiseau ma foi effectivement fort mignon. Je suis allée regarder sur le net à quoi il ressemblait.
SupprimerL'été est venu déjà nous dire bonjour en plaine il y a quelques jours. Mais à mon altitude, il fait encore frais le matin, pas plus de 4 à 5 degrés le matin cette semaine et il y a aussi passablement de vent qui souffle dès la mi-journée. On espère quand même pouvoir manger la fondue au fromage demain à midi sur le balcon! Bises alpines et oui, espérons!
comment va la montagne en ce moment ? ce doit être plein de fleurs partout avec cette douceur... gros bisous
RépondreSupprimerCoucou. La montagne va bien, et oui, il y a plein de fleurs. Le printemps dans toute sa splendeur. Belle semaine.
SupprimerMagnifique texte ...oui en haut des montagnes on touche la voute céleste et l'on goûte alors à l'éternité !
RépondreSupprimerSommes-nous chanceux mon cher de côtoyer les sommets! Belle semaine et merci de ta visite.
SupprimerJ'aime bien les matins, lorsqu'ils sont clairs c'est bien, mais le soir est le moment de la journée que je préfère, là je me sens vivante, les yeux se ferment peu à peu et les oreilles s'ouvrent...
RépondreSupprimerTu dis que tu sens le ciel au bout des doigts, c'est une impression que j'ai parfois et je me souviens en particuliers d'une fois lorsque dans les Vosges, sur une colline (à Épinal ce ne sont pas des montagnes même vieilles), j'ai eu la sensation en voyant les gros nuages qui nous survolaient qu'ils faisaient du rase motte et qu'en levant le bras je pourrais les caresser. Je ne l'ai pas fait et je reste donc sur mon impression du possible.
Coucou. Ce sont les matins que je préfère. Le soir, je suis souvent très fatiguée et je vais au lit en même temps que les poules. Même quand je suis en vacances, j'ai de la peine à tenir les yeux ouverts au-delà de 22h00. Souvent en vacances, je fais de la randonnée, donc il m'arrive d'aller au lit très tôt pour pouvoir partir le lendemain matin très tôt. :-)
SupprimerIl faut que tu essaies de toucher les nuages, d'une manière ou d'une autre!
"Bouillée", Dédé, et non bouillie. C'est un terme régional emprunté à Claude et qui me plait bien.
RépondreSupprimerBises d'en bas !
Damned! J'ai mal lu. Excuse! :-)
SupprimerQuelle céleste vue, avec le chant du merle... Quelle poésie, merci à toi ! Bises maritimes. brigitte
RépondreSupprimerC'est le merle qui chante la poésie, pas moi. ;-) Bises alpines.
Supprimermerci pour ces mots d'espoir et photo merveilleuse.
RépondreSupprimerBon lundi
Espoir toujours! Belle semaine.
SupprimerBonjour Dédé, je savoure tout comme toi le chant du merle à la tombée de la nuit comme un espoir . Ce texte est beau et limpide et cette mélopée harmonieuse fait corps avec la belle nature que tu décris avec justesse et poésie .
RépondreSupprimerCoucou Jerry. Te revoilà sur la blogosphère. J'espère que tout va bien pour toi. Il y a un merle qui chante à l'instant. 17h12? C'est un peu tôt! Il doit draguer. :-)
SupprimerBonjour chère valaisanne
RépondreSupprimerLe confinement a surement accentué cette impression qu'on retrouve chaque printemps, lorsque la neige se retire et que les montagnards retrouvent le chemin de l'Alpe fleurie et à mesure que la saison avance, celui des hauts sommets.
Bises savoyardes
Tu as raison, complètement raison. Ce drôle de printemps n'a pas été facile, surtout pour toi en France mais on va se rattraper. On va aller tutoyer le bouquetin! Bises alpines et belle suite de semaine.
SupprimerLe chant du merle - indissociable des moments calmes de l'aube et du crépuscule... Tu as bien su résumer ce printemps, avec des mots émouvants. Merci et bonne semaine!
RépondreSupprimerCoucou. Et hier soir, j'ai eu le chant du merle et le petit trot de la biche. Je suis gâtée. Merci de la visite et belle semaine également.
SupprimerVive les merles, vive les marmottes, vive la haute montagne. Allons respirer l'air frais et oublions les grandes misères pour un temps. Quelle douce lumière sur ta photo!
RépondreSupprimerPas encore vu de marmottes cette année mais cela ne saurait tarder. Bises alpines bien fraîches.
SupprimerLa liberté c'est là...
RépondreSupprimerComme c'est beau et quel jeu de découvertes pour toi, pour l'alpiniste, pour le merle et pour les marmottes, c'est si extraordinaire la montagne !