Un jour, à la
fin de cet hiver, les flocons de neige sont devenus de plus en plus lourds, incertains
quant à leur avenir sur terre. Sentant leur fin prochaine, ils se sont unis une
dernière fois avant leur lente disparation.
Les oiseaux ne
s’y sont pas trompés. Attentifs sur leurs branches, ils ont écouté patiemment
et après une longue concertation de pépiements, ont décidé de changer de
partitions, cachant au fond des troncs la complainte monotone et triste du
chant de l’hiver. Se transformant en notes de bonheur, les mélodies se sont
envolées au-dessus des arbres de la forêt.
La musique a
envahi la grande vallée et s’est engouffrée, joyeuse, dans tous les vallons
adjacents, réveillant les arbres endormis. La nature entière a frissonné sous
la pluie de flocons qui se sont transformés lentement en gouttes étincelantes, tambourinant
avec insistance sur la terre afin de réveiller tous les animaux engourdis. Dans
l’air est montée une odeur âcre, celle du printemps, de la fonte des glaces,
des bourgeons, des racines et des écorces.
Les bonshommes
de neige, patiemment façonnés par des enfants joyeux, ont pleuré toutes les
larmes de leur corps rondouillet et ont fini par se liquéfier de tristesse,
sentant leur proche disparition. Dévalant la pente, l’eau de leur désespoir a murmuré
aux enfants inquiets que l’hiver devait laisser la place aux douces fleurs et
aux herbes folles.
Quelques jours
après cette première averse, je suis entrée dans ce vallon encerclé de
montagnes encore blanches, témoins d’un hiver sur le départ. Il régnait une
grande douceur et la mélodie du bonheur retentissait entre les arbres à peine réveillés
de leur long sommeil. Le chef d’orchestre des oiseaux dirigeait la symphonie du
renouveau et les musiciens zélés suivaient leurs partitions avec application. Mon
cœur a bondi dans ma poitrine, ragaillardi par le soleil printanier et ma main
a serré très fort la tienne.
Nul besoin
d’échanger des paroles. Nos regards heureux suffisaient à faire passer entre
nous cette douce quiétude après le long hiver. Aucun bruit ne montait de la
civilisation trépidante en contrebas et seuls nos cœurs joyeux rythmaient nos
pas. Le temps semblait s’être arrêté le long de ce chemin.
Le temps. Je
ne sais rien de lui. Dans la vie de tous les jours, il ne me pose pas de
questions. Il devient une évidence, au fil des ans. Mais pas ce jour-là, comme
une réminiscence d’une angoisse déjà vécue auparavant.
En effet, je
ne sais plus quand exactement, la foudre m’est tombée sur la tête : un
jour viendrait où il me faudrait quitter tout cela, partir de cette terre vers
un ailleurs inconnu, ne plus voir ces paysages admirés et ces visages tant
aimés.
Longtemps je
n’ai pas été là. Après, je ne serai plus. Peut-être certains penseront à moi suite
à ma disparition, riront ou pleureront en évoquant un souvenir. Et puis sans
doute que je serai oubliée, comme tant d’autres avant moi. Mon souffle
s’éteindra et ce sera comme l’écho d’une musique qui s’éloigne dans la nuit,
comme les ondes qui s’effacent peu à peu à la surface d’un ruisseau ou d’un
étang dans lequel une pierre aurait été jetée par un enfant joueur.
Ce jour-là, en
marchant avec toi sur cette route, alors que le soleil me réchauffait le corps
et faisait fondre les restes de blancheur hivernale, j’ai ressenti pourtant comme
un grand froid. Cette sensation de vide a réapparu comme par le passé,
m’étreignant le cœur et me laissant un goût amer dans la bouche.
J’ai alors respiré
profondément, puis écouté les bruits de la forêt et je t’ai observé, devant
moi, marchant en silence, te retournant parfois en souriant pour t’assurer que
je suivais toujours. Mon cœur s’est arrêté un court instant de battre. Puis cette
sensation est repartie à pas feutrés.
Je suis restée
pantelante. Confusément, j’ai tourné mon regard vers ces montagnes et vers les
arbres s’éveillant au doux printemps. Et mes yeux sont revenus te caresser. Chaque
fibre de mon être a alors vibré d’un sentiment doux. Presque apaisée, j’ai
repris ma marche silencieuse.
Ce qui va
m’arriver ou nous arriver, dans quelques années ou peut-être demain, quand
notre temps sur cette terre sera passé, m’est toujours aussi obscur. Mais l’instant
présent est infiniment plus précieux à vivre que ces questionnements tourbillonnants
au sujet d’une finitude que je ne peux guère apprivoiser à l’avance.
Tu t’es arrêté
pour m’attendre. Quand ton regard m’a enveloppée avec douceur et que ta main a
saisi la mienne, j’ai senti des larmes de bonheur et de tristesse tout à la
fois ruisseler au plus profond de moi. Et plus tard j’ai fondu sous tes tendres
caresses.
Tu es mon
printemps.
Et à l’hiver de
notre vie, dans les arabesques de nos ombres, fleurira encore et toujours notre
amour.
Dédé © Mars 2017
C'est un sentiment que l'on peut ressentir très fort, avec la crainte aussi d'une séparation... Que sera notre avenir, parfois bien proche...
RépondreSupprimerLes Pyrénées sont encore très enneigées mais le printemps est là, dans les vallées !
Merci pour ce beau texte Dédé
Coucou Marine! Il n'y a ps eu beaucoup de neige sur les sommets cet hiver. Et pour moi, c'est donc un hiver en demi-teinte. J'aurais bien voulu pouvoir m'ébattre plus dans la neige. ;-)
SupprimerQuant au fameux sentiment, oui, on peut le ressentir très fort, par vagues. Et il laisse une impression de fragilité et d'incertitude. Pas toujours simple à gérer. Merci Marine de ton passage et belle fin de semaine.
Bon jour Dédé,
RépondreSupprimerD'abord merci pour tes visites, j'en suis vraiment touchée.
Très jolies ces photos qui illustre la fin de cette saison, et j'ai vraiment aimé te lire, c'est très joliment raconté, c'est plein d'émotions.
Pour te répondre, il est vrai que je suis souvent avec mon APN, quasi tout le temps dès que je sors de chez moi.
Il est le prolongement de mes mains et de mon regard.
Pour en arriver au fait que grâce à mes APN (et aussi avec la pratique de la méditation), je suis essentiellement dans l'instant présent. La passé et le futur n'occupent que très rarement mon esprit, et c'est vraiment une chose que j'apprécie car j'ai le sentiment de vivre cette existence éphémère de la meilleure façon possible.
Toutefois, je ne suis pas épargnés, comme tu le dis, une vague peut aussi arriver sans crier gare.
Bises bien trempée en Occitanie. Bonne journée
Coucou Pascale. Je viens rendre visite aux blogs qui me plaisent et ton regard sur les animaux est magnifique. Je ne rencontre pas forcément de cerfs le matin moi. ;-)
SupprimerCe que tu dis concernant ta pratique photographique me parle. J'ai déjà lu quelque chose de semblable ailleurs mais je ne sais plus où: le lien entre la photo et la méditation. S'inscrire dans le moment présent, voir ce qui nous entoure et ne penser qu'à cela. J'essaie de le faire quand je fais quelques photos mais parfois, voilà, il y a des choses qui passent dans la tête, qui traversent l'esprit et le coeur et qui repartent ensuite: la fameuse vague.
Merci de ton passage et bises alpines (un peu grises aujourd'hui, pas de soleil). ;-)
Magnifique texte, magnifiques photos. Merci pour ce moment de beauté.
RépondreSupprimerMerci Alphonsine! Un peu de beauté dans ce monde de brutes ne fait pas de mal. ;-)
SupprimerJe ne dirais qu'un mot Amen ! (humour blanc)...
RépondreSupprimer:-))) Toujours très laconique mais c'est de bonne guerre après mon humour noir chez toi. Merci de ton passage et à bientôt.
SupprimerBravo Dame Dédé,
RépondreSupprimerVos émotions sont comme des flocons, qui nous touchent affectueusement, comme autant de caresses. Les printemps que vous décrivez, celui de la nature et le vôtre, brillent d'un feu intérieur, profond et puissant. On dirait qu'au-delà du cycle des morts et des renaissances, demeure une force vitale, une sève inextinguible...
Bon week-end de printemps, Dédé :-)
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Votre commentaire est très poétique, lui aussi animé d'un feu qui ne s'éteindra jamais.
SupprimerChaque année, la sève redonne vie aux plantes et aux arbres et force aux humains. C'est le cycle de la nature. Il est ainsi temps pour vous de sortir de votre terrier et d'arrêter l'hibernation. ;-) Belle fin de semaine Monsieur aux grandes oreilles.
Tellement beau et touchant, ça me va droit aux coeur et les larmes coulent... Tu sais, depuis 9 ans, mon grand amour m'a quitté pour ce voyage vers l'au-delà, vers sa nouvelle vie, sa nouvelle mission, nous étions si bien ensemble, le grand amour existe vraiment, il me manque tellement... Il faut profiter au maximum de ces merveilleux moments ensemble car on ne sait jamais ce que la vie nous réserve... Bise, bon vendredi dans la joie et la tendresse!
RépondreSupprimerCoucou ma belle. Merci pour ton commentaire qui révèle un peu de toi ici. Tu as raison, le présent est le plus important à vivre. Et quand il s'en va, restent les doux souvenirs. La vie révèle tellement de surprises, des bonnes et des mauvaises, et elle n'est pas toujours facile. Tu en sais quelque chose. Je suis aussi émue en te lisant et je t'envoie mes meilleures pensées, j'espère qu'elles arriveront à bon port de l'autre côté de l'Atlantique. Bises alpines et réconfortantes.
SupprimerTon billet me rappelle un des miens que j'avais écrit sur une randonnée amoureuse et silencieuse...
RépondreSupprimerIl s'appelait là-haut , et j'ai retrouvé dans ton billet toute la douceur et l'émerveillement de ces instants de communication avec la nature...
Merci pour ce très beau texte.
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Célestine. Je n'étais pas aussi haut que le massif des Ecrins mais ta façon de décrire la marche en nature rejoint sans nul doute la mienne. Partager ces moments de plénitude est précieux. Mais dans le silence. Car c'est lui qui permet la meilleure communion avec la nature qui nous entoure. Merci de ta visite ici toujours très appréciée, tu le sais. Bises alpines.
SupprimerMerci Dédé
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quel grand texte. Il commence comme une odelette au printemps, avec les bonshommes de neige qui partent goutte à goutte, et puis nous voilà retournant dans l'hiver de la vie, et la percutante sensation du sablier qui se vide... mais combien reste-t-il? Moi aussi bien sûr je pense à ça. Comme tout le monde. J'ai parfois un peu peur, parfois, les fois "folles", je me dis "je saurai enfin ce qu'il y a après, je reverrai papa, mammy, bon-papa et je comprendrai plein de choses"... De là à me réjouir, pas vraiment :)
RépondreSupprimerEn attendant, n'écoutons pas le son des grains de sable qui tombent en bas, parfois un audacieux plus gros retient le temps... le temps de s'aimer beaucoup...
Merci Edmée. Ton commentaire me plaît. Tu as raison, j'avais envie de commencer doucement avec l'arrivée du printemps. Et c'est le retour de l'hiver qui nous laisse un peu pantelant, craintif quant à l'avenir. Toute notre vie, c'est ainsi: la valse des saisons et aussi pour les sentiments: la rencontre un peu comme un printemps, la passion comme le chaud de l'été, puis la vie quotidienne dans l'automne, douceur et brume et l'hiver comme la fin. A chacun de faire en sorte que durent les sentiments.
SupprimerMerci de ton passage et de ton commentaire si juste. Bises alpines.
Quel texte saisissant débordant de tant d'émotions différentes, tu mêles l'espoir et l'incertitude de la vie, le temps qui passe (tu comprendras ma sensibilité sur ce thème) bref un moment exquis pour moi ce matin. Tu sais, on meurt deux fois, la première physiquement, la deuxième lorsque les vivants ne pensent plus à nous...
RépondreSupprimerCoucou Robert. Merci de ta visite. Espoir et désespoir entremêlés? Est-ce le destin de l'être humain? Le temps qui passe est une réflexion que je me fais souvent ces temps-ci. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Mais j'ai l'impression que tout va très vite...trop sans doute et cela me fait un peu peur. J'avoue. Bises alpines.
SupprimerUn texte émouvant, plein de vie... Étonnant.
RépondreSupprimerRien en se perd, tout se transforme... Ne peut-on pas considérer le "départ" vers une destination absolue : celle de fusionner avec l'univers ?...
Je ne m'attarde pas à l'endroit de mon corps, puérile île dans l'océan de la vie...
mais tes mots sont, je le répète, d'une sublime splendeur.
Coucou mon ami. L'idée du grand départ comme une fusion avec l'univers me plaît beaucoup. Ainsi on resterait un peu partout et nulle part. Merci de tes mots et de ta visite. Bises!
Supprimerle printemps n'a pas repris ces marques ,vendredissime
RépondreSupprimerPas encore la griffe mais bientôt. Bises-issimes. 😊
SupprimerBonjour Dédé, c'est remplie d'émotion que je viens de lire ton merveilleux texte où fin d'hiver et printemps se rencontrent. J'aime tes mots qui décrivent cette sensation du renouveau avec la nature, les oiseaux, la neige qui fond et tous ces sentiments qui battent dans ton coeur. Cette jolie promenade me plaît beaucoup. Comme beaucoup de tes visiteurs, oui, profitons du moment présent, c'est tellement important, c'est source de vie qui nous permet d'aller de l'avant. Pour ma part, mon APN m'aide aussi à vivre dans l'instant, chaque promenade est un bonheur.
RépondreSupprimerTes photos sont superbes et il me semble reconnaître Bonavau, peut-être que je me trompe!
Merci encore Dédé pour tes mots magnifique.
Mes bisous ♥
Coucou Denise. Comme tu le sais, je tends toujours l'oreille aux bruits de la nature. Cela me permet de m’imprégner de l'atmosphère du moment. Quelque chose que j'affectionne beaucoup au printemps c'est quand j'entends pour la première fois le chant du merle. Magnifique.
SupprimerQuant à l'endroit photographié pour ce texte, c'est le vallon qui mène à Derborence. Il n'y avait personne ce jour-là. Splendide. Bises alpines et merci de ta visite ma chère Denise du bout du lac.
Oups... tes mots magnifiqueS.
RépondreSupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJ'aime te lire, tu as beaucoup de sensibilité et tout est un hymne à la nature et à la vie.
Tes photos aussi sont très belles. Le tout fait un magnifique billet.
Ton écrit est émouvant je vais revenir pour encore mieux l'apprécier.
Tu habites les Alpes mais où ? Ce n'est pas une indiscrétion mais c'est pour mieux te situer.
Je te souhaite une belle fin de journée .... ici dans les Alpes du Sud c'est tout gris !
Coucou Elisa. Aimer la nature, c'est savoir la regarder et l'écouter. Les oiseaux avaient l'air si heureux ce jour-là. 😊 Quant aux Alpes de mon coeur elles se situent dans le canton du Valais. Mais je n'y habite pas vraiment, pas tout à fait. Je partage mon temps entre trois endroits. Ce qui n'est pas toujours facile...les aléas de la vie professionnelle. Mais un jour viendra où je m'installerai définitivement en face d'une belle montagne. Merci ma belle de ta visite aujourd'hui. Il fait aussi tout gris ici. Mais on a du soleil dans le coeur! Bises alpines.
SupprimerLes Alpes Valaisannes sont très belles, je comprends ton affection pour cet endroit.
SupprimerJ'espère que tu pourras vite retrouver ton petit coin de paradis.
Je sais parfois il faut attendre mais avec persévérance tu vas arriver à concrétiser ton rêve.
Je te souhaite une belle fin de journée. Bises des Alpes du Sud (sous la pluie)
PS/Je n'ai pas validé ton commentaire car en fait il n'y avait que ton nom mais aucun texte.
C'est vrai, en regard de la vie de l'univers, notre passage terrestre dure un laps minuscule, à peine le temps d'un soupir, quand on y pense. Et ce sentiment de finitude peut nous étreindre de tristesse, par moments. Mais, il s'agit d'autant plus de profiter de la vie, d'être là, présent, quand on est là. Ce que j'aime dans tes textes (je me répète) c'est qu'ils s'achèvent toujours par cet amour que tu exprimes, cette présence "tu" à tes côtés, ce "nous" qui palpite à l'unisson. Aimer, n'est-ce pas la plus belle façon de faire usage du temps à disposition? Bises Dad
RépondreSupprimerCoucou ma douce amie. Le présent a parfois la fâcheuse tendance à accélérer pour rattraper le futur. Ou se rapprocher du passé aussi. C'est un filou.
SupprimerTu as raison. Mes conclusions tentent souvent d'apporter une note d'espoir au texte parfois un peu sombre. Aimer, c'est vrai: c'est le plus beau sentiment dans lequel s'ancrer dans le présent. Bises alpines ma belle.
superbe coin même si le printemps est moins avancé que chez moi... bonne soirée
RépondreSupprimerLa montagne est lente à s'éveiller. Belle fin de semaine.
SupprimerÀ te lire, Dédé, on dirait que l'esprit du Printemps t'a prise sous son aile et qu'il a guidé ta plume pour que tu racontes son histoire. Ce que tu as si joliment fait, ton texte est admirablement bien tourné. Quand tu seras moins prise par ton occupation actuelle, tu pourras facilement te recycler dans l'écriture de contes.
RépondreSupprimerPour moi, cette année, il s'agit de ramener l'agilité printanière sur ma main engourdie par l'hiver de l'immobilisation sous attelle, bande et force sparadrap. Un miracle qui n'est pas encore pleinement réalisé, mais je ne désespère pas d'y parvenir.
Que l'esprit du Printemps ne t'abandonne jamais, chère Dédé, bises (légères et parfumées comme un souffle printanier ;-))
Merci Tilia. Je réfléchis en effet à écrire "sérieusement". Mais pour l'instant si je fais plaisir à mes amis blogueurs c'est déjà bien. J'espère que ta main va aller mieux et rapidement! Bises alpines.
SupprimerQuel bonheur ! D'être le printemps! Près de toi !
RépondreSupprimerCoucou l'artiste. Oui! Le printemps est content et moi aussi. Bises et belle fin de semaine.
SupprimerMerci Dédé... à la lecture éveillée et au ressenti de tes mots dont toi seule as le sublime secret... chacun de tes billets est rempli d'une plénitude communicative... ici les saisons se mélangent et les instants offerts parce que partagés. Nul besoin de dire l'Amour, il est tout simplement présent dans la douceur de votre silence, et c'est beau !
RépondreSupprimerQuel plaisir tôt ce matin de lire ta plume et tes photos ravissantes.
Den
Coucou Den! Un blog c'est un espace de partage et c'est ce que je tente de faire. Si mes visiteurs sont heureux, le pari est gagné! Merci de tes mots et de ta douce visite. Passe un beau samedi dans la sérénité et le printemps. Bises
SupprimerTrès belle ton ode au temps présent, où la tendresse pour la nature s'entremêle à l'amour humain, tout comme dans tes photos ici se sont mêlés l'automne l'hiver et le printemps.
RépondreSupprimerCoucou! Tu as raison. Tout est mêlé. Tu as bien décrypté les photos. C'est exactement ce que je voulais montrer: les 3 saisons que tu cites. Bises et belle fin de semaine.
SupprimerNous sommes tous de passages, pèlerins des vies qui se succèdent les unes aux autres. La vie est à la fois fragile et précieuse. Ayons la sagesse de bien vivre le présent. Belle journée, Chère Dédé.
RépondreSupprimerBonjour Daniel. Oui. Il faut bien vivre le présent. C'est sage en effet. Bon dimanche!
SupprimerVivre
RépondreSupprimerles caresses du printemps
comme un Amour
En peu de mots tu dis tout. Merci Pascal. Bises alpines.
SupprimerCoucou bonjour
RépondreSupprimerTout d'abord, je viens de comprendre pourquoi je n'étais plus prévenue de tes publications dans mon reader... pfff
Ensuite que j'ai aimé mettre mes pas dans tes traces mais comme tu étais avec Monsieur Printemps, je me suis faite discrète, c'est pour ça que j'arrive seulement maintenant en fait ☺
Je suis toujours admirative de la façon où tu parviens à nous raconter moults et moults détails la nature et tes émotions face à cete dernière... quant aux angoisses que cet état d'être se termine trop tôt, qui ne les a jamais ressenties ?
Je te souhaite une belle fin de journée et un très beau dimanche ��
Mes bisous �� ❤ ��
J'espère que tu as pu régler ces problèmes informatiques.
SupprimerTu sais ce qui serait le comble pour monsieur Printemps? C'est qu'il ait le rhume des foins. 😁
Merci de m'avoir accompagnée dans cette petite promenade. Et à bientôt dame Michèle. Bises alpines
Très beau texte sur le temps qui passe, l'angoisse face à notre fin , la chaleur de l'amour ...
RépondreSupprimerMerci Ulysse. Toi qui marches beaucoup, tu sais le bénéfice qu'on retire de cette communion avec la nature. Merci d'avoir marché dans les pas de mes réflexions et bises!
SupprimerBonjour Dédé, c'est vrai que l'instant présent est précieux, quand on est conscient il est vital, te lire est un plaisir. Bonne fin de week-end et je t'embrasse!!
RépondreSupprimerCoucou Jean-Pierre et bienvenue ici. Enfin tu peux mettre des commentaires! Vivre l'instant présent comme s'il était le dernier. Oui. C'est vital. Merci beaucoup de ton passage ici et bises aussi.
SupprimerUn superbe récit empreint de sensibilité et d'émotion....
RépondreSupprimersavourons pleinement tous les petits bonheurs que la vie nous offre, et laissons nous bercer par la douceur printanière ;))
Bises de la côte bleue
Coucou Lise. Douceur toute relative aujourd'hui. La journée est grise et froide. Je n'aime pas trop cet entre-deux en montagne. Pas encore le vrai printemps et plus vraiment l'hiver. Bises et merci d'être passée.
Supprimerquel beau texte ! Et nous ressentons tous, plus ou moins confusément, cette disparition inéluctable. Reste à savoir comment on l'appréhende, avec ou sans croyances, avec ou sans vie future et ailleurs. Me concernant, c'est simplement FIN, sans ailleurs et sans futur. Et ça n'est pas effrayant pour ma part. Le pire serait l'éternité... ça c'est effrayant ! Bizzz des Caphys
RépondreSupprimerUne éternité à écrire un blog et rigoler ensemble en écoutant du rock? Non? 😁 bises!
Supprimer" Et à l’hiver de notre vie, dans les arabesques de nos ombres, fleurira encore et toujours notre amour." Ben voilà, t'as tout dit,c'est l'amour qui le sens de toutes choses. C'est lui qui l'ingrédient essentiel de la vie et à toutes les étapes de celle-ci. Alors il n'y a qu'à suivre cette logique là, elle est vitale. Mais cela est loin d'être toujours facile ! Alors tendre vers, résolument.
RépondreSupprimerJe ressens toujours une belle émotion en découvrant tes photos, tes cadrages, qui attrapent des contrastes qui vibrent ensemble et offrent un moment de bonheur et de beauté au spectateur. L'amour est là aussi à travers ton regard qui chérit cette nature et qui la contemple. Merci pour cela Dédé. Pour moi, les partages entre blogs c'est cela, attraper quelques pépites dans l'ordinaire des jours et les partager et me réjouir des pépites que m'offre l'autre. Malheureusement les blogs sont chronophages, je n'arrive plus vraiment mais n'abandonne pas complétement comme tu peux voir :-)
PS
"Un livre à recommander" dans ton questionnaire : le dernier que je viens de relire :"De l'âme" de François Cheng qui traite d'une question fascinante :"qu'est ce que la beauté?", "pourquoi sommes nous émus par elle ?"....
Je t'embrasse ! Belle continuation !
Coucou Fifi. Merci pour ta suggestion de lecture. Je me réjouis de découvrir cela. C'est vrai que la notion de beauté est très subjective. Par exemple, tu dis apprécier mes photos sur ce post et quelqu'un (me l'a dit en live mais pas dans les commentaires ici) me disait: "mais ce sont des photos d'arbres secs!". J'ai tenté d'expliquer que j'avais choisi ces photos justement parce qu'elles faisaient le lien avec mon texte qui parle d'hiver mais aussi de renouveau (le vert, le brun, le blanc et le bleu). Tout une symbolique. ;-) Donc ce que tu me dit concernant mes photos me fait très plaisir.
SupprimerTu as raison Fifi. Avoir un blog, c'est partager un peu de soi et de son quotidien. Mais c'est vrai que cela demande aussi beaucoup d'investissement et de temps. Pas toujours simple lorsqu'on a déjà tellement à faire dans la journée. Et j'apprécie donc d'autant plus ta visite ici ce soir.
J'espère que tu publieras bientôt une nouvelle photo chez toi et je t'embrasse. Merci et bises de bon début de semaine.
Profiter du moment présent, plutôt que de "perdre" son temps à réfléchir sur l'après. C'est ce que j'essaie de faire, Dédé. Et puisque je suis là, j'en profite pour te dire que tu écris magnifiquement bien, et qu'à chaque fois tes mots me touchent. Tu es une personne d'une grande sensibilité et cela se sent dans tes mots. Merci à toi pour ces partages qui m'apportent beaucoup.
RépondreSupprimerBonne soirée à toi, et de gros bisous.
Coucou Françoise! Tu sais, parfois l'esprit vagabonde et veut aller plus vite que la musique. Il est difficile alors de le cadrer. Mais tu as raison, l'instant présent est le plus important. Quant au reste, je suis sur mon blog, comme je suis dans la réalité. :-)) Merci de ta visite et belle semaine!
SupprimerBelle journée Dédé et merci !
RépondreSupprimerMerci Marine. Bises!
Supprimerbonjour et merciiiiiiiii
RépondreSupprimerCoucou Amandine. Je te souhaite aussi une belle semaine. A bientôt. Bises
Supprimerc'est beau ce que tu écris ma Dédé
RépondreSupprimerj'attends toujours le livre pour venir te le faire dédicacé
Coucou mon barbu. Depuis le temps qu'on parle de ce bouquin, faudrait que je m'y mette hein. Merci pour ton compliment en tosu les cas. Et belle continuation de semaine. Bises.
Supprimerpour commencer doucement
Supprimermalgré le rideau d'arbres on devine le paysage magnifique montagneux.
RépondreSupprimerJ'aime bien les rideaux d'arbres. Cela donne un petit air mystérieux à la photo. Merci de ton passage. Belle semaine.
Supprimerun texte superbe illustré par de jolies photos! amitiés
RépondreSupprimerMerci Jean-Pierre. Ici on a le nez dans la montagne et chez toi, on navigue sur les canaux de Venise. C'est la magie des blogs. On voyage tranquille dans son fauteuils. Merci de ta petite visite et à bientôt! Belle semaine.
SupprimerIl a raison Bergson, il te faudrait écrire un livre, tu pourrais l'intituler "les quatre saisons" si tant est qu'il y ait 4 sasions par chez toi, du moins qu'elels soient d'égale longuer car il semble que l'hiver dure bien longtemps, si longtemps que le printemps éclate alors qu'il n'est pas encore terminé. Tu commence ainsi :
RépondreSupprimer"Un jour, à la fin de cet hiver, les flocons de neige sont devenus de plus en plus lourds, incertains quant à leur avenir sur terre. Sentant leur fin prochaine, ils se sont unis une dernière fois avant leur lente disparation."
Et tout est à l'avenant, tu écris ce que tu ressens à l'instant présent que tu as peut-être un peu oublié lorsque l'année avance ou que la neige a tout recouvert et étouffé les bruits. Tout est si bien décrit que tu puises à la fois dans tes souvenirs et dans le moment présent....
Sur le chemin de la vie il y a des renoncements bien entendu, car nos poches ne sont pas assez grandes pour tout emmener ; mais il faut savoir que nous ne renonçons à rien, nous mettons juste de coté et le printemps revient toujours et parfois même à la demande lorsqu'on le convoque
Coucou Cergie. Il faut donc vraiment que je franchisse le pas et que je m'y mette alors. Le seul problème, c'est le manque de temps... Mais ton idée est à creuser. Je vais creuser. Envoie-moi une pelle (celle que tu utilises pour faire ton jardin) et je m'y attelle. :-)
RépondreSupprimerQuant au reste, oui, on n'a pas de poches assez grandes pour tout mettre et c'est tant mieux. Alors on met de côté et on fait des monticules. Tiens, on pourrait aplanir tout cela avec une pelle?
:-))
Je te fais un gros bisou ma belle et belle semaine printanière.
coucou bises dans les Alpes
RépondreSupprimerMerci Amandine. 😊
SupprimerQu'il est beau ton printemps, Dédé, en mots et en photos.
RépondreSupprimerIl fait du bien au corps et à l'esprit, nous sommes heureux de son retour comme les fleurs et les petits oiseaux qui chantent le renouveau. Ce week-end, nous avons mis je jardin en propreté et en ordre, c'est bien agréable.
Bises printanières !
Coucou Claude. Oui il fait du bien ce printemps et les oiseaux qui chantent au matin mettent de bonne humeur. 🌸 bisous!!
SupprimerVraiment beau, ce renouveau de la nature, du corps et de l'esprit, tel que tu le décris, tel que tu le montres, que tu le chantes ...sous la baguette du " chef d’orchestre des oiseaux"
RépondreSupprimerJe ne chante pas trop faux j'espère. J'avais mis la partition à l'envers. 😁😁 bises!
SupprimerJ'ai noté une réponse sur mon blog, suite à ta question, mais la réponse sera développée, comme tu le disais, dans un autre billet.
RépondreSupprimerhello et merci aussi pour tes mots puis bisous
RépondreSupprimerCe texte est d'une grande beauté et d'une belle profondeur des sentiments.
RépondreSupprimerDe cette belle description d'un printemps renaissant, tu nous conduis au cœur de ton existence, comme si tout cela devait finalement être entremêlé, comme par nature.
"Longtemps je n’ai pas été là. Après, je ne serai plus."
ces deux petites phrases m'ont profondément interpellé.
Chaque être humain a beaucoup d'importance, mais n'est cependant que de passage. Et en même temps nos vies auront tissé le tissu invisible de l'humanité, autant celle qui nous précède que celle qui viendra. En ce sens, l'unique ne peut que toucher à l'universel.
Merci pour ce très beau texte.
Merci Alain car ton commentaire est très beau aussi. L'unique qui se mêle à l'universel. L'être unique qui se confond avec l'histoire de l'humanité. Bises et à bientôt.
Supprimerbonjour ma suissesse j'espère que tu vas aussi bien que ton joueur de tennis préféré : il pète le feu (l'air des montagnes ?)
RépondreSupprimerbon week end
Il est magnifique de ténacité. Bon il gagne trop bien sa vie. Il pourrait nous en donner un peu. Bises.
Supprimer
RépondreSupprimerUn printemps, qui en toi fait son apparition, dont chaque feuille constitue un des petits paragraphes de ce texte tout en sensibilité.
Bienvenue ici! Oui le printemps embellit la nature et l'être humain qui la contemple. Merci de ton passage ici. Et à bientôt.
SupprimerJ'adore, photos et texte... comme d'hab. Encore un beau moment passé ici :)
RépondreSupprimerMerci Olivier!
Supprimer