Quelque part en Suisse
Notre condition d’êtres de chair
fait que nous sommes sensibles à la douleur, doués de conscience et poursuivis
par la conscience de cette conscience, condamnés à mourir et ne le sachant que
trop. Et nous sommes souvent impuissants face aux événements qui nous
entourent, dans l’impossibilité de les endiguer. Combien de fois la beauté, la
fragilité et la grâce se trouvent étouffées par la noirceur et les mauvaises
herbes. Songeons ainsi à comme est interminable et incertaine l’évolution qui
donnera la fleur.
Pendant longtemps, j’ai eu toutes
les peines du monde à me persuader d’ignorer ou de simplement regarder comme
des plaisirs âpres la rugosité de l’humanité. Si certains me disaient de songer
à la force de la vie, j’y voyais aussi et peut-être avant tout la part de
ténèbres qui s’y louvoie avec suffisance.
Mais après tout ce temps à chercher
à comprendre, analyser et dépasser ces craintes, je suis arrivée à la
conclusion que même si notre condition fait de nous des êtres mortels, je ne
peux rien changer à cette flagrante évidence. Et mon choix passé d’un sommeil
crépusculaire qui m’a fait somnoler plus d’une fois pour ne plus trop souffrir s’est
peu à peu estompé lorsque j’ai réussi à faire jaillir la lumière dans toute
cette obscurité.
Ainsi, même si plus d’une fois
dans ma vie, j’ai atteint des abysses de tristesse et d’incompréhension, je me
sens à présent plus riche des chagrins vécus.
S’ouvrir à la beauté des choses,
même si cela est parfois long et douloureux, vaut mieux que de laisser trop de
place aux pensées négatives. Avancer à découvert, apprivoiser le mal et la
douleur, quels qu’ils soient, permet donc de vivre et d’assumer entièrement
notre condition humaine. Finalement, ce que nous nommons le mal n’est peut-être
qu’un long et fastidieux tâtonnement vers le bien. En effet, il fait partie de
notre marche tout en approximations successives vers une conscience parfaite et
un bonheur paisible.
Même si l’hiver est long dans mes
contrées, que les chênes sont dénudés et que les mélèzes souffrent de leur
nudité dans le vent glacé, même si les marronniers sont en peine et que tous
les autres arbres courbent la tête dans la dernière neige tombée, les cerisiers
fleuriront un jour en abondance et le cycle de la nature remplacera ensuite les
délicates fleurs blanches par des fruits rouges éclatants qui feront le bonheur
des enfants.
C’est une période nouvelle qui
s’ouvre, vaste, pleine de possibles et cette parenthèse dans laquelle je me
suis lovée si longtemps par le passé disparaît peu à peu.
Aujourd’hui, j’ai envie de te dire
que les mots d’amour que tu me susurreras à l’oreille, je les croirai.
Tous les jours que nous vivrons
ensemble, nous nous souviendrons avec bonheur de ces montagnes que nous avons
gravies et des contrées que nous avons traversées, notamment cette Italie si
proche que nous aimons tant : celle des peintres, des musiciens, des
villages accrochés aux collines se jetant dans la mer si bleue, celle des vins
capiteux et décorée de ces paysages parsemés de vignes, cyprès et pins
maritimes majestueux.
Mais pour te rappeler que j’aime
aussi le froid, je t’emmènerai encore dans ce Nord épuré, si sauvage, où les
ciels sombres sont le théâtre de combats grandioses entre des nuages souvent orgueilleux
et un pâle et timide astre du jour.
Ainsi, tu te souviendras longtemps
de la tempête qui balayait avec force les pierres du vieux château au bord du
loch, de ces moutons paisibles qui paissaient au bord des routes étroites et des
biches gambadant dans la forêt profonde.
Nous rirons aux éclats de nos
bêtises passées pour éloigner le sérieux trop pesant de cette humanité,
entrelaçant nos doigts afin de peindre nos existences de couleurs vives. Et les
années passées ensemble, nous continuerons à les décompter en mois, comme si
nous venions de nous rencontrer.
Quelque part en Italie
Dédé © Mars 2017
Ah... Un excellent texte relatant la lumière et l'obscurité de l'être. indissociable... Cela rejoins un de mes textes, en décalé... Seule la partie plus intimiste d'un sentiment amoureux, d'une émotion intime interfère entre nous. Sourire. Mais c'est tant mieux, puisque cela ne m'est pas adressé...
RépondreSupprimerBelle journée à toi et aux tiens.
L'existence humaine n'est pas toujours facile à comprendre, tu en conviendras. Certains jours, on est au 36ème sous-sol et le lendemain on chantonne sous la douche. Je me dis que c'est mieux de prendre les choses avec plus de philosophie et de se réjouir des petites choses qui nous sont données de vivre. Même si elles paraissent parfois un peu "superficielles". Merci de ton passage et j'espère que tu vas mieux, l'ami. Bises et belle fin de semaine.
Supprimertu mets les mots en harmonie... le lac de joux , vernazza? j'aime les devinettes...bises
RépondreSupprimerBonjour Elfi. Tu as tout juste. Bravo! Tu as vu, le soleil brille. Cela va nous faire du bien après cette semaine bien mouvementée. Bises et bonne fin de semaine.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerBelle progression que celle qui mène de l'obscurité vers la lumière, de la tristesse à la joie, d'un froid glacial vers une douce chaleur. Une fois parvenu dans ces contrées plus confortables, encore faut-il y demeurer, éviter les chemins de traverse qui nous conduiraient au ravin, s'éloigner des pièges immondes dont nous sommes bien souvent les constructeurs, rechercher toujours la clarté et la chaleur d'un soleil parfois fugace.
Merci pour vos confidences, et que votre week-end soit tout de chaleur et de joie printanière.
Bonjour monsieur aux grandes oreilles. Vous avez raison, le chemin est semé d'embûches, tout au long de l'existence. Mais il n'en reste pas moins beau, même si parfois le soleil est fugace.
SupprimerBon week-end aussi pour vous. Cela sent le printemps. Vos grandes oreilles vont se dresser pour écouter le chant des oiseaux et le fourmillement des petits insectes. Après toute cette neige, cela vous fera du bien. ;-)
Ce sont les contrastes qui sont beaux, le printemps après l'hiver. Nous ne pouvons non plus rester dans l'exaltation perpétuelles, il faut des moments plus apaisés pour apprécier ceux plus pleins. Et l'absence rend plus forte la présence. Je me souviens d'une photo semblable à celle du dessus qui exprimait la peine et l'espoir en même temps... Je me souviens qu'elle m'avait fait penser à ce que nous pouvons ressentir en songeant à ceux que nous avons aimés et qui sont partis dans la vieillesse ou la souffrance, au delà de la vie... Le souvenir des moments heureux peuvent nous aider, ne pas les regretter, puisque nous avons eu la chance de les avoir vécus ; les garder près de nous et penser que d'autres moment viendront. La tristesse est notre lot à tous mais il suffit de peu pour adoucir l'après tempête et nous aider à avancer
RépondreSupprimerJe viens de remarquer ce matin comme le jardin est beau : il y a eu un véritable hiver, les jonquilles sont nombreuses et les camélias prometteurs
SupprimerBon appétit ma Dédé !
Bisous !
Bonjour. Les contrastes sont beaux mais ne sont pas toujours faciles à vivre, n'est-ce pas? En ce moment, j'aspire au calme et à la sérénité, car la vie professionnelle est trop intense.
SupprimerLes souvenirs heureux doivent être gardés au plus profond de soi et personne ne peut les enlever. Et tu as raison, il ne faut rien regretter car cela ne permet pas d'avancer. Plutôt construire du positif sur les choses plus difficiles.
Merci de ton passage et bises!
Ici, il a neigé et plu toute la semaine, un festival de tous les temps. Aujourd'hui, le soleil brille et je pense que la nature va se réveiller un peu après toutes ces averses qui lui ont fait du bien. Mais à mon avis, il y aura encore des giboulées. C'est le propre du mois de mars, n'est-ce pas? :-)
SupprimerQue c'est beau, superbe! Ta photo d'Italie me fait beaucoup penser au Cinque Terre! Bise, bon vendredi dans la joie!
RépondreSupprimerOui, ce sont les Cinque Terre. Un endroit absolument sublime que j'ai eu plaisir à visiter. La mer était si bleue et elle faisait un contraste merveilleux avec les maisons colorées des petits villages. Bises et belle fin de semaine.
SupprimerLes Cinque terres...Un paradis sur terre, je vais souvent à Noli en Ligurie aussi...
RépondreSupprimerIci c'est le printemps...
Salut loulou! Noli, j'ai dû y passer toute petite. Je n'en ai donc pas beaucoup de souvenirs mais en allant regarder les photos sur le net, cela donne envie. A bientôt!
SupprimerAvant cela m'étonnait cette concordance de pensée, cette synchronicité d'émotions. Je suis de moins en moins surprise que les chemins des gens intelligents et sensibles â l'universel se rejoignent toujours plus ou moins au même point: ainsi des gens que j'ai connus très différents de moi il y a 30 ans sont maintenant dans cette démarche de vie, de recherche de la lumière, d'acceptation de ce que l'on ne peut changer, d'émerveillement devant la beauté et de soif d'interiorité et de spiritualité. Comme si finalement l'énergie coulait de source...
RépondreSupprimerEt ce que tu écris aujourd'hui correspond à mon ressenti et à mon art de vivre.
Très beau texte Dédé.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est peut-être la sagesse universelle qui nous réunit. Plus les années passent et plus on devient philosophe et heureux de ce que l'on a. Sans avoir toujours besoin de courir partout pour chercher ce qui finalement n'existe peut-être pas. Bisous dame célestine. 😊
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerTa photo du lac de Joux est magnifique et lumineuse, j'aime énormément cet endroit. J'y vais assez souvent et je me ressource dans cette nature. La deuxième photo est aussi très belle mais je ne connais pas.
Merci pour ton magnifique texte. Parfois les mauvais moments nous aident après bien des hauts et des bas à voir le bout du tunnel, à se sentir mieux et en goûtant à la sérénité. C'est ce que j'ai vécu, il y a bien des années. J'ai toujours su en moi qu'un jour, je verrai le bout du tunnel, il fut long mais j'y suis arrivée. La nature nous aide à trouver la paix dans notre coeur.
Bel après-midi chère Dédé avec toute mon amitié et de gros bisous ♥
Tu as raison Denise. La nature est un allié précieux dans cette vie. J'ai appris, grâce à mon père, à l'apprécier et à y retourner quand tout ailleurs devient difficile. J'aime aussi beaucoup le lac de Joux. Un petit joyau encore préservé des masses de touristes. Bisous et belle fin de semaine.
SupprimerHeureux sommes nous quand nous acceptons que ce qui est soit. Que nous cessons de nous acharner sur ce qui "cloche", gêne, embarrasse, n'est pas comme on voulait. Alors tout d'un coup ça fait moins mal, tout d'un coup on ouvre les yeux sur ce qui va bien, même si au premier regard ça semble plus éloigné que ce qui ne va pas. Mais ça marche! La lumière s'étend, la beauté explose, et tamise le reste. Et l'amour dans tout ça... il sait que, comme dit dans les 1001 nuits, seul l'amour subsiste dans l'angle du tombeau....
RépondreSupprimerAvec les années on se déleste et tu as raison. Cela fait un bien fou même si ce n'est pas toujours évident. Et avec l'amour...c'est encore mieux. Bises dame Edmée
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerPfff cela fait deux fois déjà que je ne reçois pas les notifications... ça vient de mon reader wordpress... heureusement que j'ai Netvibes ☺
Nous apprenons, avec l'expérience, à aller à l'essentiel, à ne se contenter de ce que nous avons.
Nos priorités changent parce que nous savons ce qui nous fait vraiment du bien et nous savons choisir mieux les personnes à qui on peut ouvrir son coeur...
Je ne vais pas paraphraser les intervenants précédents qui ont su bien mieux que moi noter ces ressentis.
Je te souhaite une belle soirée et un excellent week-end
Mes bisous
Coucou Michèle. Je ne sais pas pourquoi tu ne reçois pas les notifications. Je n'ai rien changé à quoi que ce soit pourtant dans la configuration du blog. Cela reste donc un mystère.
SupprimerTu as raison: plus on avance et plus on sait ce qui nous fait du bien ou du mal. A croire que prendre de l'âge fait de nous des êtres plus posés et plus réfléchis.
Merci de ta petite visite toujours fort appréciée et beau samedi. Bises.
Tout est une question de regard
RépondreSupprimerObserver le monde
à la lueur de notre lumière intérieure
Coucou Pascal. J'aime cette image de notre lumière intérieure qui éclaire le monde. Très poétique. Merci!
SupprimerUn tout petit commentaire, pour ce beau texte dense : c'est à propos de ta dernière phrase. "... comme si nous venions de nous rencontrer". Je te rejoins dans cette vision de l'amour. L'amour, c'est ça, c'est considérer tous les matins comme les premiers matins, toutes les nuits comme les premières nuits, toujours un regard neuf sur l'autre, toujours une découverte, un nouvel angle de vue, ne jamais devenir blasé, ne jamais se faire avoir par l'habitude, ne jamais considérer la relation comme acquise. Je te souhaite un très beau très long chemin d'amour, chère Dédé, sur le très beau chemin de vie que tu écris.
RépondreSupprimerCoucou. Ton commentaire m'a beaucoup touchée. Il est tellement difficile de faire fructifier ce sentiment amoureux au quotidien. Mais comme tu le décris, il est primordial de l'entretenir. Merci chère Dad de tes mots! Et bises chaleureuses.
Supprimerfroid et chaud, 2 contrastes bien captés
RépondreSupprimerbon wk
Je souffle le chaud et le froid. 😀 merci de ta visite. Bises
SupprimerDouces paroles, bon conseils, et sages règles de vie. Ainsi, on est paré pour toutes circonstances.
RépondreSupprimerMerci !
Merci à toi. Ton commentaire fait chaud au coeur. Bises
SupprimerDe sages paroles, en effet!
RépondreSupprimerMerci Anne. 😊
SupprimerUn très beau texte. La vie est une alchimie qui nous transforme, nous patine....Les livres, c'est bien mais rien ne vaut l'expérience acquise au fil du temps. Les plus grandes évolutions naissent toujours des prises de conscience.
RépondreSupprimerC'est comme le vin. Avec les années, on se bonifie. 😊 Merci de ta visite.
Supprimerjoliiiiiiiiiii
RépondreSupprimerMerciiiiii. 😊
SupprimerUn beau texte tout en pudeur dans lequel les sentiments ne savent tricher! Tout dépend finalement du regard que l'on sait porter avec envie et curiosité sur tout ce qui nous entoure.
RépondreSupprimerCoucou. Le point de vue crée l'objet. A bientôt.
SupprimerAprès la pluie, le beau temps.
RépondreSupprimerAinsi vont nos vies, au rythme des saisons du cœur.
« Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être l'organisateur. » (aparté du photographe dans "Les Mariés de la Tour Eiffel" pièce satirique de Jean Cocteau).
Ta photo du port de Vernazza me plaît beaucoup, merci pour sa découverte et celle des Cinque Terre.
Après l'Italie des "villages accrochés aux collines se jetant dans la mer" ta déclaration évoque l'Écosse avec un "vieux château au bord du loch" et des "moutons paisibles qui paissaient au bord des routes étroites". Voila qui me fait penser à deux symphonies de Mendelssohn, l'Italienne et l'Écossaise, que tu connais (et apprécies) sans doute...
Bises et bon dimanche, Dédé
(concernant Mère-Nature, voir ma réponse au grenier)
Bonjour Tilia. Je n'ai pas lu cette pièce de Jean Cocteau. Mais la citation que tu nous sers est très explicite. Merci.
SupprimerQuant aux Cinque Terre, je ne peux que te conseiller d'y aller une fois si tu ne connais pas. Mais pas pendant la haute saison car ce sont de tous petits villages et la foule des touristes est vite très dense. En plus de cela, ils ne sont pas vraiment accessibles en voiture mais plutôt en train. Et les train italiens ne sont pas toujours à l'heure. ;-)
Quant à Mendelssohn, je connais sa symphonie italienne mais je vais m'atteler à son écossaise.
Vais-je y entendre de la cornemuse? :-) (un instrument que j'affectionne particulièrement).
Merci pour ton passage ma chère Tilia et belle semaine qui arrive déjà. Le WE a été beau, la semaine le sera aussi, je l'espère. Bises!
Magnifique texte Dédé, où se glissent subrepticement l'ombre et la lumière... texte rempli de pudeur à bien le lire.... merci beaucoup.
RépondreSupprimerUne douce ambiance ressentie à la lecture de tes mots qui te découvrent si bien, au rythme de ton corps et de ton âme.
Tu vas me permettre de m'endormir, heureuse de ne trouver sur cette page que de la joliesse, de la beauté .
Merci de même pour ta fidélité déposée chaque jour dans mes allées.
Une bonne nuit à toi.
Den
Coucou Den. Contente que tu dormes bien grâce à moi. :-)J'ai aimé écrire ce texte car il est contrasté et se termine sur un note positive. Merci de tes compliments et tes encouragements. C'est précieux de savoir que ce j'écris plaît. Et j'aime aussi venir chez toi. Bisous et à tout bientôt ma chère.
Supprimertrès très beau texte agrémenté de 2 superbes photos ce qui ne gâche rien ! Beau dimanche
RépondreSupprimerMerci les Caphys cafardeux. :-)
SupprimerUn texte émouvant qui rejoint mon vécu et les sensations et émotions que j'ai pu éprouver dans ma vie.J'ai aujourd'hui pris du recul et accepte de me laisser porter par le courant de la vie sans me poser de question. La vie, notre vie, est dans l'instant présent.
RépondreSupprimerMerci Ulysse. Je pense que ce j'ai écris, beaucoup de gens le ressentent à un moment donné ou à un autre. Tu as aussi raison de dire que la vie est à vivre au présent, j'ai parfois tendance à m'emballer et voir trop en avant. ;-) Merci de ton passage et belle semaine avec plein de randonnées et de découvertes.
SupprimerUn billet bien mené et parfaitement illustré, merci pour ce joli moment...
RépondreSupprimerBienvenue ici. Votre commentaire était dans les spams. Je viens de le récupérer. A bientôt!
SupprimerQue tu énonces bien les choses de la vie : ses douleurs, ses paradoxes, ses chagrins mais aussi ses bonheurs.
RépondreSupprimerCultivons du mieux possible les petits bonheurs à la lumière d'un regard sans cesse renouvelé.
Bisous Dédé.
Merci Leeloo. Même si ce sont de petits bonheurs, ils n'en sont que plus grands. Merci et à bientôt. Bisous!
SupprimerBonsoir Dédé,
RépondreSupprimerÉmerger de l'ombre pour faire jaillir la lumière.......quelle merveilleuse déclaration !!!
Savourer ces petits instants de bonheur, s'émerveiller encore et toujours.
J'ai arpenté les cinque terre (sac à dos et chaussures de rando,loin de la foule)....un pur bonheur!!!
http://la-cle-des-champs.eklablog.com/buongiorno-manarola-a127264014
Merci pour ce superbe partage
Bises
Bonsoir Lise. Oui, je me rappelle de ton billet sur Manarola, lui aussi charmant petit village des Cinq Terres. L'Italie regorge de ces petits villages typiques dans lesquels on aimerait se perdre inlassablement.
SupprimerJe suis d'accord, s'émerveiller toujours et encore de ce qu nous est donné de vivre permet de supporter bien mieux les chagrins quand ils arrivent. Merci de ta visite et à bientôt! Bises!
Tout ce que tu dis dans la première partie de ton billet, je le ressens exactement comme toi. C'est ainsi que je vois les choses au fur et à mesure que le temps passe. Serait-ce que nous devenons sages, Dédé ? :-)
RépondreSupprimerTes photos sont très belles. Merci à toi. Belle fin de dimanche, bisous.
Sage Françoise. Je crois que nous sommes sur le bon chemin. 😊 Je te souhaite une belle nuit sous une belle lune. Bisous.
SupprimerTon texte est très beau !
RépondreSupprimerBonne semaine Dédé.
Merci Philippe. A toi aussi une belle semaine avec le soleil!
SupprimerCoucou Dédé
RépondreSupprimerCarpe diem.
Tes deux images illustrent une belle allégorie....
Bise, Passe une agréable semaine.
A + 🌅 🌄
Coucou Daniel! Merci pour ton commentaire. Le froid sur la première image, l'hiver. Et la deuxième avec des tons plus chauds. Merci de ton passage et à bientôt. Profite bien du soleil et du printemps qui arrive! Bises!
SupprimerFabuleux ton coeur quand il se livre sans entrave; Tu as trouvé les mots pour dire tes ressentis, ta vie, ta joie, ton amour, ton présent, tes souvenirs. Chaque mot écrit l'un derrière l'autre, construit, conte, s'invite à donner tous tes pourquoi, tous tes comment et tous tes pas faits dans la vie;Et tu te découvres au fil des jours, des mois, des saisons que tu as vécu éperdument amoureuse de la vie, de ton homme, de ton être et de tout ce qui t'entoure. En te lisant, la poésie accompagne tous tes mots et je découvre en toi une femme de grand coeur, qu'il m'est agréable de croiser même si c'est seulement au travers de nos écrits, mais c'est tout un bonheur et un enchantement.Merci. Bisous Dédé
RépondreSupprimerBonjour Bizak. Merci de ton commentaire. On rencontre des gens formidables sur la blogosphère et tu en fais partie. Je suis contente d'avoir croisé ton chemin et qui sait ce que l'avenir nous réserve. Je t'envoie mes meilleures pensées et mes bisous!
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJ'ai lu avec beaucoup d'attention ton texte. Ce ne sont pas des mots vides mais une grande réflexion. On voit la personne que tu es avec ses chagrins et ses joies. Tu es sensible et tu aimes la vie. Tu es vraie.
Tes photos sont très belles. Magnifique billet. Merci
Coucou Petits bonheurs. Le titre de ton blog est révélateur de tellement de choses. Les petits bonheurs sont souvent les plus grands, n'est-ce pas? Oui, je crois bien que je suis sensible, parfois un peu trop mais on ne se change pas facilement. Merci pour ton commentaire et tes compliments. Passe une belle semaine dans ce printemps renaissant et petites caresses à tes demoiselles blanches.
SupprimerCe qui est vraiment important, c’est de e libérer de la peur de vivre ! S’interroger sur les obstacles qui nous empêchent de vivre pleinement est donc essentiel. Nous avons tous en nous les ressources nécessaires pour mourir à nos angoisses existentielles afin d’accueillir le mystère du devenir de la vie. Pour cela, il suffit juste de pousser un peu la porte de nos certitudes…
RépondreSupprimerTu as raison. Faire un retour en arrière et comprendre ce par quoi on est passé. Améliorer ce qui peut l'être, laisser de côté ce qui fait mal. Tout un programme. Merci de ton passage. Belle semaine.
Supprimersi tu traduis tes post en anglais , tu vas devoir être brillante
RépondreSupprimeren plus l'Angleterre ferme ses frontières donc adieu les stages
Pas besoin de stage. Je suis brillante naturellement. 😁
Supprimerjoli petit port ,mardissime
RépondreSupprimerMerci la griffe.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la dernière photo, elle sent le soleil et le beau temps.
Je repasse ce tantôt, plus assez le temps ce matin pour lire, car je veux lire lentement pour apprécier
tes mots.
Bises ensoleillées !
Coucou ma Claude. Eh oui, elle sent le soleil et l'Italie. A bientôt et profite bien de cette belle journée. Bises
RépondreSupprimerBONJOUR ET MERCI
RépondreSupprimerDeux jolies photos et un texte poignant.
RépondreSupprimerQui n'a connu ces choses dont tu parles si bien ? La passé et le futur sons souvent nos "ennemis" et nous projettent dans la peur de cette mort dont personne n'échappe, mais finalement le voudrais-je vraiment ? Non, alors juste je vis dans le présent, ou en tous cas, faute de parvenir à y être à chaque instant, je m'y efforce afin de n'avoir que le moins de regrets possibles.
Bonne fin de journée
Bienvenue ici. Vivre au présent, sans top s'angoisser pour ce qui va arriver et sur lequel de toutes façons on n'a pas de prise. Et ne pas regretter le passé, même s'il a été difficile.
SupprimerMerci de ton passage.
c'est un très beau texte et des photos extraordinaires.
RépondreSupprimerDès que j'ai un moment, je reviens te lire, j'ai des billets de retard !
Bonjour Alphonsine. Bienvenue ici! Merci pour le compliment et prends ton temps pour les autres billets. ;-) A bientôt.
SupprimerParfois, le bonheur est à portée de mains et il faut savoir le saisir où alors il y a un temps pour cela.
RépondreSupprimerSuis contente que tu te sentes bien à l'aube de ce printemps qui enjolivent nos vie et nous fait le coeur heureux.
Bises printanières.
Oui. J'avoue ma Claude que ça va pas mal. Ce printemps me fait du bien même si je pense que nous aurons encore un peu de froid. Tu as raison: il faut saisir le bonheur quand il arrive. Car il peut être fugace. Mille bises.
SupprimerDéfaire et refaire, revisiter et retricoter nos pensées, apercevoir un petit bout de renouveau, accueillir le sourire d’un inconnu ou offrir un rayon de soleil et, quand l'amour s'en mêle, on ne peut plus alors que parler du miracle qu'est la vie.
RépondreSupprimerLa lumière fait place à l'ombre chez Dédé.
Tu as raison Thérèse. La vie est un miracle, quoi qu'il en soit. Jeu de lumière, jeu d'ombre, c'est ainsi. Merci de ton passage. Bises.
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