vendredi 31 janvier 2020

Le géant

El Teide, Tenerife, Canaries

Il y avait l’océan, d’un bleu azur, les pins verts majestueux, les fleurs de janvier, les petits villages accrochés aux coulées de lave pétrifiées, les routes sinueuses, les villes coloniales pleines d’un charme désuet qui ne se laissaient découvrir qu’à condition de se perdre dans les ruelles où le temps semblait s’être arrêté. 

Le soleil dardait ses généreux rayons et pourtant c’était le règne de l’hiver et le vent soufflait souvent en rafales tempétueuses. Les chemins de randonnée ne se laissaient dompter qu’à condition d’avoir les genoux solides, les cuisses entraînées et l’envie de grimper, encore et encore pour atteindre des crêtes effilées alors que la descente nous faisait côtoyer des ravins profonds. La laurisylve du Nord dont les arbres se courbaient au-dessus des chemins comme pour nous saluer contrastait avec le climat aride du Sud où seuls les cactus poussaient de manière désordonnée ou avec les immenses champs magmatiques du centre de l’île. 

Les bananes, cultivées sur toutes les pentes, laissaient dans la bouche un goût très sucré, comme si elles étaient imbibées naturellement d’un rhum succulent dans lequel le soleil s’était noyé. 

Mais, même si mes yeux s’émerveillaient de toutes ces belles choses, ils revenaient toujours vers lui, majestueux, régnant tel un géant sur tout l’archipel. Trônant au milieu d’une vaste plaine composée de centaines de cônes, de coulées ou de grottes pétrifiées, il observait, presque imperturbable jusqu’à son prochain éclat, ceux qui s’aventuraient sur la caldera. 

Ce jour-là, le ciel était d’un bleu intense et au bout de la plaine, des masses de brouillard s’écoulaient sans pouvoir envahir totalement le vaste plateau. Irascible, le vent ne faisait qu’accroître une impression profonde de désolation. La température à cette altitude de 2400 mètres ne dépassait guère les cinq degrés et il a fallu s’accrocher pour parcourir les premiers mètres dans cette atmosphère hostile. 

Cela fait longtemps que les volcans me fascinent, peut-être à cause de mon tempérament. Terres inhospitalières, destructrices, ils sont les vecteurs qui relient le centre de la terre à la surface du monde. J’en ai gravi, certains en activité et d’autres assoupis. Mais lui a exercé sur moi une fascination particulière, altier sur son plateau désertique. Et le silence de la caldera, perturbé seulement par le souffle colérique du vent, m’a emportée au plus profond de moi-même. Figure de l’amant, symbolisant la virilité du feu et des masses en fusion, le géant met l’homme qui ose pénétrer dans son espace statufié face à la petitesse de sa condition presque écrasée par la toute-puissance d’une nature personnifiée. 

Le colosse dormait mais on ne sait quand il va se réveiller et cette incertitude n’est pas étrangère au fantastique. Et pourtant, je suis sûre que pendant que je luttais contre les bourrasques sur ce plateau, quand je grimpais à l’assaut des crêtes, quand je contemplais l’océan, il me faisait sans cesse des clins d’œil, m’appelant irrésistiblement, comme s’il voulait te rendre jaloux. 

Peut-on tomber amoureuse d’un cracheur de feu ?



Dédé © Janvier 2020

105 commentaires:

  1. Coucou Dédé.
    Il est de part le monde plein de montages pas toujours semblables...
    Bises, Très bon weekend, A +

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    1. Et peu importe leur hauteur, elles sont de toutes façons bien plus grandes et imposantes que nous, petits humains. Merci de ta visite mon cher Daniel et belle bon de semaine à toi aussi.

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  2. Je n'ai jamais visité de tels lieux, chauds, désertiques, pelés par la chaleur, et cachant, de surcroit, le coeur enflammé d'un vieux volcan prêt à s'énamourer encore... Mais je peux bien comprendre ton émotion :)

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    1. Le vieux volcan a un tempérament de feu... Comment lui résister? :-) J'avais le coeur qui battait très fort, les mains moites. Comme une adolescente qui découvre l'amour.:-)) Bises alpines

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  3. Celui ci est tellement beau que oui, on peut tomber amoureuse d'un cracheur de feu. Si tu n'as pas la possibilité d'un nouveau speed dating avec lui, tu peux toujours essayer un de ceux qui opèrent devant l'espace Pompidou , quartier des Halles ;-)

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    1. Coucou. Tu crois que si je ne vais pas le voir régulièrement, il risque de faire chavirer le coeur d'une autre dame? Est-il fidèle, m'aime-t-il vraiment? Toutes ces questions sans réponse... :-)) Bon, allez hop, je prends le train pour aller à Paris. :-)

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  4. Celui-ci n'est pas un géant de papier !

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  5. Coucou chère Valaisanne
    Je comprends que les volcans te fascinent, ils sont une traduction des forces de la nature. Ils sommeillent longuement pour la plupart et un jour ils se réveillent en manifestant leur humeur. Souhaitons alors qu'ils ne fassent pas payer trop cher aux humains leur présence sur leurs pentes.
    Bises savoyardes

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    1. Coucou Christian. Et pourtant je fustige les agences de voyage et (les autorités qui leur donnent les autorisations) qui veulent vendre du rêve et des sensations fortes à certains touristes avides de vivre des expériences hors du commun. On a vu le résultat dernièrement en Nouvelle-Zélande. Quand je suis montée sur le Stromboli, il y a quelques années en arrière, il était en activité. Les guides avaient des chemins bien précis pour nous mener au sommet mais pas trop près quand même des cratères. Arrivés au sommet après 3 heures d'ascension, nous n'avons pas vraiment eu le temps de nous arrêter car les guides nous ont dit que cela devenait dangereux. Alors hop, descente. Heureusement que j'avais un casque car dans le cas contraire, j'aurai eu le sommet de la tête un peu grillé. En arrivant en bas, je me suis dit que cela avait été la meilleure décision que les guides pouvaient prendre pour la sécurité de tout le monde. Bises alpines.

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  6. Je n'ai jamais eu ce plaisir de gravir les pentes d'un volcan, mais j'imagine que ça doit être fascinant, sentir la montagne vivante et bouillonnante sous ses pieds, je comprends que l'on puisse tomber amoureux de tels endroits
    Amicalement
    Claude

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    1. Coucou Claude. Si la terre bouillonne sous nos pieds, c'est le signe qu'il faut fuir très vite. ;-) Bises alpines.

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  7. Je suis touchée par ton beau texte qui rend si bien les émotions ressenties à côtoyer ce géant. Pendant les quelques jours passés sur l'île, en hiver aussi, nous y revenions sans cesse... J'aimais particulièrement parvenir au plateau par le sud, entre amandiers en fleurs et figuiers de barbarie. Pour autant, je n'avais pas le coeur volcan!

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    1. Coucou Gine. Oui, il avait presque l'effet d'un aimant sur moi. Dans tous les coins de l'île, j'essayais d'apercevoir sa silhouette. Je n'ai malheureusement pas vu les amandiers en pleine floraison, c'était à peine le début. Par contre, j'ai pu goûter des figues de barbarie.

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  8. Coucou Dédé,
    Très beaux ces paysages volcaniques que, tout comme toi, j'aime beaucoup.
    Avec tes mots, on a tout. Le goût, les odeurs, on ressent l'ambiance... Bref, moi j'y suis ;-)
    Et les photos sont superbes.
    Merci pour ce très beau moment que j'apprécie toujours.
    Bises et bonne journée

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    1. Coucou Pascale. J'aime beaucoup ces paysages mais je crois que si j'habitais à l'année là-bas, je crois que j'en lasserais au bout d'un moment. Les 4 saisons dans les Alpes sont tellement contrastées. ;-) Bises alpines.

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  9. J'aime la sauvagerie des lieux des volcans, qu'ils soient en France, comme l'Auvergne ou si haut, à 6000 m comme en Amérique du Sud. Ils sont fascinants, peut-être aussi parce qu'ils sont mystérieux.

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    1. Avec la présentation sur ton blog de ton voyage en Amérique du Sud, et aussi celui de Christian, j'ai bien envie d'aller y faire un tour un jour. ;-)

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  10. bonjour Dédé , ah oui superbes photos et paysages , j'espère y aller un jour aux Canaries , et ton texte est un beau conte avec ce géant et ...
    merci gros bisous beau weekend A+

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    1. Coucou Bébert. Je n'ai pas vu beaucoup de camping-car là-bas. Je crois même que je n'en ai pas vu un seul. Sur certaines îles, les routes sont vraiment sinueuses. Il va falloir que tu y ailles en trottinette. :-)Bises alpines et belle fin de semaine.

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  11. Quelle force dans ce lieu, quelle énergie, je comprends que tu puisses tomber en amour !
    Je n'ai pas eu la chance d'approcher de près un volcan en activité, lorsque j'étais jeune j'en avais très peur, et puis ayant vu les films magnifiques tournés par Katia et Maurice Krafft, j'ai compris l'attirance et la fascination. Merci Dédé pour cette splendide image, flamboyante journée à toi. brigitte

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    1. Coucou Brigitte. Oui mais les Krafft ont mal fini. A force de côtoyer les monstres de feu, on risque de se brûler les ailes. Bises alpines.

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  12. Un amoureux qui, là-haut, attend... quoi de plus exaltant? Avec les années qui passent, les impressions fortes se font plus rares. N'ayant aucune expérience de volcans assoupis, seulement de volcans éteints dans notre cher Arizona, je ne peux que m'imaginer, grace à ton enivrante description, tes impressions sur ce don Juan, cracheur de feu.
    On devine une terre fertile avec ces couleurs châtaigne.

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    1. Coucou Thérèse. Le Teide est en sommeil pour l'instant mais il est surveillé, comme tous les siens, de près. Quant à la caldera à ses pieds, elle n'est pas fertilisée. C'est un immense champ de lave séché où rien ne pousse, ou presque rien. C'est désertique et balayé par les vent. Mais sur les flancs de l'île, il y a plus de cultures. Bises alpines.

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    2. Comme quoi... j'aurais bien gratté pour y planter des graines genre orchidées, asters...

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  13. Je te comprends et te suis ô combien, tant est vif en moi le souvenir de la découverte de l'Etna, il y a maintenant... presque 30 ans! L'ascension raide sur un sol lunaire et cendré, chaud sous les pieds par endroits, le voile soufré qui nous faisait tousser mais pas le guide sicilien, les grognements sourds de la montagne... Spectacle grandiose, fascinant, hallucinant, et sur le chemin du retour, la vision inoubliable d'un coucher de soleil vertigineux, au-dessus du vide gazeux... Sans oublier les pistaches incroyablement parfumées et le vin réglissé, cadeaux de "Mamma Etna" dégustés au refuge le soir...
    Oui, on peut tomber raide amoureuse de ces cracheurs de feu, et les porter à jamais dans son cœur.
    Merci d'avoir ravivé la flamme! Ce que je donnerais pour goûter les bananes du Teide!
    Bisous de mer calme ♥

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    1. Coucou. Oh oui! Le fameux vin réglissé! J'en salive rien qu'à son évocation. Je me rappelle que quand je suis arrivée au sommet de l'Etna, je me suis mise à pleurer d'émotion. C'était grandiose et j'étais si émue. Bon, même si je suis amoureuse secrètement (ah non, maintenant tout le monde le sait...), j'ai encore de la place pour mon petit bonhomme bleu à moi et rien qu'à moi. :-) Bises alpines.

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  14. Bonjour Dame Dédé,

    Merci pour ce témoignage ardent, aux images brûlantes, et aux descriptions vives.

    La montagne et la mer au même endroit, comme si l'on pouvait ne pas choisir... Le paradis, non ?

    Si l'on peut s'ennamourer d'un cracheur de feu, ne peut-on pas adorer ce qui fait coincider le bleu de l'azur à celui de l'océan ?

    Bon week-end, Dame voyageuse

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    1. Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Quand on aime, on s'enflamme. :-) N'est-ce pas? Quant au bleu de l'océan et le bleu du ciel, oui, c'était magique sur cette île. Mais presque parfois... lassant pour la photographe: pas assez de contraste. Enfin, quand il fera gris chez moi à la montagne, je regarderai mes photos de vacances. Bises alpines Monsieur aux grandes oreilles. Couvrez-les bien cette fin de semaine, on nous annonce beaucoup de vent et de pluie.

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  15. La nature à l'état brut, sauvage et envoutante. Dédé , tu es l'aventurière des volcans !! J'ai eu l'occasion de voir l'Etna de près. C'était assez impressionnant avec les fumeroles qui sortaient de la terre un peu partout !

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    1. Coucou mon cher Daniel et sa petite voix. Parfois, moi j'ai aussi de la fumée qui sort de mes oreilles quand je suis très énervée... j'ai un tempérament un peu volcanique. :-)) L'Etna? un grand moment d'émotion tout là-haut.

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  16. Je suis allée en vacances il y a pas mal d'années à Tenerife Et on nous a fait visiter ce volcan y compris l'intérieur. Ça sentait bien le soufre! Je m'en souviens encore... J'avais ramené deux ou 3 cailloux en souvenir.
    Bisous,
    Mo

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    1. Coucou. Un volcan qui ne sent pas le souffre n'est pas un vrai volcan. ;-) Par contre, je suis sûre que le volcan a été très triste que tu lui voles... une partie de lui-même. :-)) Bises alpines.

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  17. Beau texte et belles photographies, comme tu sais nous en ramener de tes voyages riches en inspirations. Je comprends l'intensité de ton expérience : l'approche d'un volcan a quelque chose d'émouvant et d'exaltant tout à la fois. Je garde un souvenir fulgurant de l'Etna incandescent dans un paysage lunaire, c'était en octobre...1998, ou 1999. Impossible d'oublier.
    Pour répondre à ta question (ou bien n'était-elle que rhétorique ?), je dirais qu'on peut tomber amoureux de tout ce qui nous élève, nous emporte vers des découvertes, élargit notre horizon. Homme, femme, montagne, maison, terre étrangère, animal, tout ce qui nous fait nous sentir plus vivants et nous porte à nous dépasser. Beau WE.

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    1. Coucou Dad. Oui, on peut tomber amoureux de tellement de choses et de personnes. Toi, je pense que tu es amoureuse des yeux de ton P. ;-) et moi peut-être aussi du regard espiègle de Maître Zen. Quant à l'Etna, j'aimerais aussi y retourner un jour. Mais peut-être qu'avant, j'irai rendre visite à un volcan islandais dont le nom est... imprononçable. :-)) Bises alpines et belle fin de WE.

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  18. il est vrai que ces "géants" sont fascinants... cette force de la nature nous ramène à la conscience de notre condition et c est un bien je pense

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    1. Oui, en face de ces géants, on se sent tout petit. L'homme devrait se souvenir que la nature est bien plus grande que lui.

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  19. Bonjour,
    J'aime beaucoup le talent que tu as pour exprimer l'emprise que certains sites naturels et grandioses dont la vision et l'histoire nous plongent dans la nuit des temps , exercent sur nous si infimes .Tu le fais avec une force et une poésie irrésistibles .Tous les éléments sont présents dans leur pureté originelle et grâce à la puissance évocatrice de tes mots tous les sens sont en éveil pour les percevoir .C'est magique .
    Bon week-end !

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    1. Merci pour tous ces compliments. Je ne fais que retranscrire les émotions que j'ai ressenties à ce moment-là de mon voyage. Quand je fais de la randonnée, cela me permet de mieux saisir tout ce qui m'entoure. La marche et sa lenteur nous permettent de mieux voir, de mieux percevoir. Belle suite de WE.

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  20. Avant de voir se dévoiler le géant, j'ai vu tout ce ciel bleu se dérouler , le BLEU qui est en vedette chez Thérèse !

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    1. Ah oui... tout ce bleu mais pour les photographes, il peut faire parfois mal aux yeux. J'aime bien les ciels avec quelques nuages qui donnent du relief. :-)

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  21. Une magnifique description ! On s'y croirait !
    Je n'ai jamais vu de volcans. J'aimerais en découvrir...

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    1. Merci Philippe. Approcher un volcan est toujours merveilleux. J'aimerais connaître ceux d'Auvergne. Ils sont plus près de chez moi quand même.

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  22. Chère Dédé bonjour ou bonsoir, les volcans j'en ai une peur terrible surtout quand ils se mettent en rogne, en Auvergne pour l'instant ils se laissent approcher donc on en profite. Par contre question images il est passionnant de voir l'après colère, quand la Nature "dessine" les reliefs, donnant une impression de sols lunaire. Ton texte nous plonge dans ce Monde à part et c'est toujours un régal ! Très belle continuation en t'écrivant à très bientôt en te faisant des bises !

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    1. Bonjour JP. Pour les commentaires, je dois les valider avant qu'ils n'apparaissent ici. Je ne le fais pas tout le temps et donc il faut parfois attendre un peu. Tu sauras pour une prochaine fois. Ils ne sont en tous les cas jamais perdus. ;-)

      Approcher un volcan de près quand il est en activité demande beaucoup de prudence et je pense qu'il vaut mieux avoir un guide dans ces conditions. Le Teide dort tranquillement pour l'instant, il n'est donc pas dangereux mais il pourrait le redevenir et là, plus questions de marcher dans la caldera comme je l'ai fait dans ce voyage. Bises alpines et merci de la visite.

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  23. Bonjour, superbe endroit; c'est vrai que les volcans sont fascinants, et nous attirent irrésistiblement; tu aimerais t'aventurer sur la caldera du Piton de la Fournaise, je te souhaite un bon week end, bisous

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    1. Coucou Francine. C'est effectivement un volcan que j'aimerais bien mettre à mon palmarès un jour. Belle fin de semaine et bises alpines.

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  24. j'ai essayé de grimper sur l'etna et le vesuve... sans succès... le brouillard était plus fort! ...heureusement !!!! le ciel en bleu de 'klein' me donne envie...
    bises :)))

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    1. Coucou Elfi. Quand j'ai grimpé sur l'Etna, le temps était vraiment incertain. Et le brouillard régnait en maître en haut et finalement, arrivée au sommet, j'ai eu de belles éclaircies et c'était fameux. Quant au ciel bleu... il est intense, c'est vrai. Bises alpines.

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  25. Bonjour Dédé,
    Ta description de l'endroit est captivante et ton géant me plait beaucoup.
    J'aime ces endroits désertiques qui ont beaucoup de caractère.
    Je ne suis jamais allée dans un tel lieu mais tes mots savent me donner cette ambiance si particulière.
    Bises des Alpes du Sud.

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    1. Hello Elisa. J'aime également les endroits désertiques, où l'homme ne fait qu'un avec la nature. Mais même sur cette caldera, quand on retourne sur les sentiers battus, il y a une route qui passe avec des cars entiers de touristes qui sont déversés dans l'unique restaurant et magasin de souvenirs de l'endroit et c'est...insupportable. Nous nous y sommes arrêtés pour boire un café après notre randonnée car on avait froid et le café était tout simplement imbuvable. :-)) Bises alpines.

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  26. Il est dangereux, ton amoureux. Mais le risque fait partie du charme aussi. Tu racontes bien, on s'y croirait.
    Mais je ne te ferai pas de concurrence, je ne suis pas attirée, c'est un peu trop minéral pour moi. Par contre les bananes je veux bien ! :)

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    1. Coucou. C'est vrai que c'est très minéral et parfois, on se surprends à vouloir rencontrer des arbres dans ce fouillis magmatique.
      Quant aux bananes, ce sont les meilleures bananes que j'ai mangées de ma vie!

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  27. « Peut-on tomber amoureuse d’un cracheur de feu ? » Oui, je crois qu'à moi aussi ce géant m'aurait donné l'envie de goûter aux feux de la passion ! :-)
    Très joli texte et photos magnifiques ! Merci Dédé. Bises altiligériennes.

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    1. Coucou Françoise. Attention quand même à ne pas avoir le feu... au derrière. :-)) Bises alpines et merci de ta visite.

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  28. Un cracheur de feu vieillissant, qui ne se réveille pas souvent...
    Beau panorama et, comme Pastelle, tes bananes embaumant le rhum m'ont mis l'eau à la bouche !
    Bonne fête de Chandeleur, Dédé, bises franciliennes

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    1. Bonsoir Tilia. Je vois que tu es une grande gourmande et tu as raison, les fameuses bananes étaient délicieuses. J'ai hésité à acheter du rhum à la banane à mon retour et finalement, j'ai opté pour du rhum au miel, très bon également. Bises alpines et belle fête à toi aussi. Nous avons bien besoin de chandelles aujourd'hui tellement le temps est gris et humide.

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  29. J'aime bien ta première photo et les trucs qu'on voit sur la gauche me font penser à ceux
    qu'on a pu voir dans les Montagnes Rouges de l'Utah. C'est incroyable ce que la nature peut nous offrir à voir.
    Il faut faire attention au cracheur de feu qui dort.
    Bises campagnardes et grises.

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    1. Coucou Claude. La nature est généreuse. Il faut savoir l'admirer. Pour prendre cette photo, j'ai dû bien choisir l'endroit pour me placer et avoir justement les rochers sur la droite. Mais il faisait un froid de canard! Bises alpines.

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  30. Tu m'as rappelé la Soufrière à la Guadeloupe, où nous marchions au milieu des fumerolles, sentant gronder la bête dans un sourd vacarme d'enfer...
    C'était étrange et envoûtant, mais un peu trop minéral.
    Tu en parles bien de ce cracheur de feu. Il a la splendeur de tes Alpes, sans la glace qui les rend si cristallines...
    Bises ma chère frangine.
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. Hello. C'est vrai que c'est un paysage très minéral. On pourrait d'ailleurs s'en lasser très vite car cela donne l'impression qu'il n'y a pas de vie, d'ailleurs j'étais contente de revoir de la verdure après avoir crapahuter des heures dans cette sorte de désert magmatique. Tu sais que le Teide avait de la neige sur son sommet Nord? Mais on ne la voit pas sur cette photo. Bises alpines.

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    2. Ce n'est pas de la neige que l'on voit ?

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    3. Les nuances blanches et jaunes sont celles de la pierre ponce, les tons rouges et noirs sont caractéristiques de l’oxydation naturelle qui sculpte les pierres basaltiques du malpaís et on trouve aussi de l'obsidienne noire. :-) et la neige se trouvait à ce moment-là sur la face Nord, plus à l'ombre et donc plus froide.

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  31. Ce paysage est vraiment incroyable et surtout la première photo le rend surréaliste avec les ombres dures qui, venant de coté, mettent bien en relief le premier plan qui ne fait qu'accentuer la grandeur du sommet en arrière plan. C'est comme si tu avais ajouté une quatrième dimension et d'ailleurs, le ciel ne serait pas bleu mais rouge ou orange ou d'une autre couleur on se croirait sur une autre planète que notre terre

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    1. Tu as raison ma chère. J'avais presque l'impression d'être sur la planète rouge avec ces couleurs ocres. Mais le ciel bleu nous remet d'emblée dans la bonne dimension.

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  32. Sur la première photo le sommet nous hypnotise et nous appelle, sur la deuxième apparaît la difficulté du chemin à parcourir, alors il faudra avoir de bonnes chaussures qui tiennent bien les chevilles

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    1. Il fallait effectivement de bonnes chaussures. J'en avais des bonnes mais elles étaient déjà bien usées par tant d'autres randonnées. Quand je suis rentrée, je me suis dit que j'allais les jeter. Mais elles trônent toujours dans l'entrée, elles ont tant de choses à raconter. :-)

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  33. Lorsque je lis ton texte je découvre le cheminement du bonheur que tu as ressenti, plein d'odeur de saveurs et de sensations. Ah j'imagine les bananes qui ne sont pas cueillies vertes et ensuite transportées en avion pour atterrir sur nos étals occidentaux et ces fleurs exotiques généreuses ! Il ne m'étonne pas que tu aimes la conquête et les géants justement à conquérir, au caractère ombrageux ; car dans la difficulté réside le plaisir.

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    1. Les bananes sont cueillies et arrivent dans l'heure dans les étals. Elles sont vraiment succulentes et j'en mangeais régulièrement à midi pendant les randonnées. Elles donnaient beaucoup d'énergie sans être trop sucrées. Et tu as raison, j'aime les challenges et les grands géants. ;-)

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  34. Les volcans sont les multiples coeurs de la Terre : quand ils battent trop fort mieux vaut s'en éloigner ! Très beau texte Dédé. Chez moi il y a de nombreux volcans qui dorment peut être d'un oeil !

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    1. Attention mon cher cascadeur, ils peuvent se réveiller et faire très peur. ;-)

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    2. Dédé pour le moment cela ne m'empêche pas de cavaler dessus !

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  35. deux belles photos et un texte qui donne envie de fouler ce géant.
    bonne soirée

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    1. Il faut le fouler sans trop taper des pieds pour ne pas l'embêter. :-) Merci de la visite.

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  36. Si tu as besoin de te réapprovisionner, va faire un tour dans mon grenier, actuellement les chandelles n'y manquent pas ;-)
    Ce soir c'est pluies et vent en rafales dans mon coin, la nuit va être agitée !

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    1. Coucou. Oui, je vais aller faire un tour dans ton grenier. J'y suis déjà passée dimanche mais sans laisser de commentaires. Ici aussi la nuit a été agitée et maintenant la neige a fait son retour. Bises alpines.

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  37. Monter à l'assaut
    de sa grâce et de son mystère
    fourmi au pied du géant
    affronter la pente
    crainte et courage mêlées
    pas à pas s'approcher
    conquête de lui-même
    ou conquête de soi
    ne pas résister
    à l'appel du géant
    il magnétise !

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    1. Oh que oui! Un vrai magnétiseur. Je me suis retrouvée ensorcelée et totalement attirée. :-) Merci de tes mots et bises alpines.

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  38. J'adore les volcans, et le Teide est surement l'un des plus majestueux que j'aie vue!

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  39. Les couleurs sont fascinantes et savoir que les humeurs du vieux géant cracheur de feu pourraient se réveiller rajoute à la magie de ce territoire, belle grimpette sûrement un peu périlleuse sur la caldera !
    Belle journée Dédé, il fait très beau et j'ai cueilli des camélias blancs et des narcisses parfumés... Le mimosa est couronné de pompons...
    Je t'embrasse

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    1. Coucou Marine. Il faut effectivement de bonnes jambes pour randonner à Tenerife mais la caldera au pied du Teide est plutôt assez plate. Quant aux fleurs, j'ai de la peine à imaginer que tu puisses déjà en ramasser. Ici, la neige est de nouveau annoncée. Bises alpines.

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  40. Tu es une aventurière.Je suis sûr qu'aucun détail dans la nature ne t'échappe mais partir dans les Canaries pour voir un volcan c'est pas commun moi je préférerai boire un cocktail et me la couler douce.
    Bises du samedi soir.

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    1. Oh! Mais tu sais, j'ai aussi bu des cocktails en bord de mer, au soleil couchant. Il y a un temps pour tout. 😊 bises alpines.

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  41. petit coucou pour te faire un gros bisous et te souhaiter un bon dimanche

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  42. je passais juste prendre un peu de ciel bleu
    bises humides de l'ouest

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    1. Tu m'en laisses un peu quand même! :-) Bises venteuses de l'est.

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  43. Dans le silence endormi
    du cracheur de feu
    écouter le chant du ciel et des rochers
    :-)

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    1. Coucou Pascal. La voix des rochers est un peu... rocailleuse. :-)

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  44. je connais cet endroit , où çà grimpe et où il fait souvent chaud

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    1. Attention à ne pas se griller les poils des oreilles. ;-)

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  45. Bonjour Dédé, merci pour ce délice d'écriture et de rêve d'amour à réaliser . A la dernière question, je dis oui ! la métaphore du volcan semblable au mâle viril dont le tempérament peut s'avérer volcanique en éruption de vie et d'amour est un beau message .

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    1. Merci mon cher Jerry. Alors c'est confirmé, je suis amoureuse d'un mâle de volcan. J'espère que cet amour va perdurer malgré la distance qui nous sépare maintenant. :-)

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  46. Me voici de retour et je m'aperçois que ton géant dort encore. Comment ressent-il le passage du temps, se rend il même compte que des petits êtres insignifiants lui chatouillent les côtes ou le contemplent ?
    Une bonne fin de semaine à toi sur ta haute montagne !
    Bises ensoleillées et sans vent, de la plaine

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    1. Malheureuse. Ne t'avise pas de le réveiller! Je tiens à mon écran d'ordinateur. Je n'aimerais pas qu'il termine en fumée et mon salon avec! :-)) Bises alpines un peu venteuses mais beaucoup moins que hier et surtout avant-hier.

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  47. Coucou Dédé, je suis en admiration devant l'Aventurière et la Sportive que tu es. Je n'ose même pas imaginer de telles expéditions (Etna) dans une prochaine vie. La seule ascension que je pourrais m'autoriser ce serait le Grand Ballon et encore en m'arrêtant à mi-chemin dans une ferme auberge.
    Mille bravo aussi pour ce bleu si éclatant qui me fait rêver au retour du beau temps en Alsace, altitude moyenne, et sans cracheur de feu (je préfère).
    Bonne soirée au coin du feu dans tes hauteurs plus familières et peut être blanches ? Bisesss

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    1. Coucou ma belle. Sportive un peu, aventurière... il faut que je sois bien accompagnée pour que je dépasse certaines peurs et notamment celle du vertige qui me prendre... ce qui est handicapant parfois en montagne. J'aimerais bien aller au Grand Ballon une fois, d'autant plus que ce n'est pas si loin que cela de chez moi. Et puis une petite halte dans une ferme, c'est toujours agréable pour se réchauffer et rencontrer d'autres personnes!

      Quant au bleu qui régnait dans les Canaries, je l'ai apprécié un moment et ensuite, je me disais que j'aurais bien voulu un peu plus de nuages pour donner du relief aux photos. Mais on fait avec ce qu'on a et on apprécie ce que Dame Nature nous offre! Bises alpines dans mes hauteurs certes blanches mais l'hiver est quand même très doux, même à mon altitude élevée.

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    2. Fais moi signe si tu décides de découvrir le Grand Ballon :-)

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  48. tes photos me rappellent de jolis souvenirs...
    Ton texte est magnifique chargé d'émotions et de beauté

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    1. Merci Marie. Quand il fait moche dehors ces temps-ci, je contemple mes photos et me rappelle ce beau ciel bleu!

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