La vie est imprédictible. Tout bascule parfois en un instant, celui d’un regard, le contact d’une main, un sourire de la part d’un visage intercepté dans la foule des anonymes, repéré dans un espace-temps infinitésimal. Il y a de ces rencontres que l’on fait au hasard d’un chemin ou dans d’autres endroits dans lesquels on n’aurait jamais imaginé que le hasard de nos vies écrive une nouvelle page. Il s’échange des paroles débouchant par la suite sur des relations sincères d’amour ou d’amitié. Puis, la connaissance de l’autre semble peu à peu tout acquise et l’effet de la surprise s’estompe avec le temps car souvent nous rejetons la complexité de l’être aimé pour nous protéger d’une angoisse incommensurable si tout venait à basculer dans l’imprévisibilité de l’existence humaine.
Pourtant, la connaissance intime de l’autre n’existe pas. Elle n’est qu’une illusion forgée par l’être humain pour l’apaiser et lui faire miroiter l’espace d’un temps que les échanges avec ses semblables sont simples à appréhender, comme si tout était écrit d’avance.
Afin de tenter de comprendre et de capter la profondeur de l’autre, nos yeux glissent sur les ridules de son visage, sur les ombres laissées par les larmes ou la lumière transcendée par un sourire, croyant dessiner avec un pinceau la toile inachevée de sa présence et de sa consistance. Remplis de nos suppositions, nous croyons percevoir de lui ce qu’il nous montre mais cela n’est-il pas qu’un leurre, pensées imaginaires et soupçons fragmentés d’une vie qu’on imagine ? Finalement nos rencontres ne sont-elles pas que des images furtives, un scénario déjà imaginé que nous cherchons sans cesse à remettre au centre de nos existences quand nous comprenons que la réalité s’effrite dans nos espoirs déçus ?
Ainsi, les hommes et les femmes que nous abordons et croyons ensuite connaître ne représentent peut-être que des ombres projetées par notre propre imagination, ce que nous voulons croire d’eux alors qu’ils sont possiblement à cent lieues d’être ce que nous pensons. L’existence humaine devient alors un flou, un imbroglio d’émotions difficilement gérables, un noir et blanc tortueux où les formes de nos semblables se transforment en êtres fantomatiques.
Vraiment ? Cela serait si déroutant !
C’est pourquoi, chaque jour, il nous est donné d’approfondir, en gardant un esprit bienveillant et conscient de soi, notre connaissance des autres, afin de construire entre nous quelque chose de plus solide qu’un château de cartes éphémère qui s’écroulerait à la moindre contrariété, au moindre échange mal interprété.
Pourtant, la connaissance intime de l’autre n’existe pas. Elle n’est qu’une illusion forgée par l’être humain pour l’apaiser et lui faire miroiter l’espace d’un temps que les échanges avec ses semblables sont simples à appréhender, comme si tout était écrit d’avance.
Afin de tenter de comprendre et de capter la profondeur de l’autre, nos yeux glissent sur les ridules de son visage, sur les ombres laissées par les larmes ou la lumière transcendée par un sourire, croyant dessiner avec un pinceau la toile inachevée de sa présence et de sa consistance. Remplis de nos suppositions, nous croyons percevoir de lui ce qu’il nous montre mais cela n’est-il pas qu’un leurre, pensées imaginaires et soupçons fragmentés d’une vie qu’on imagine ? Finalement nos rencontres ne sont-elles pas que des images furtives, un scénario déjà imaginé que nous cherchons sans cesse à remettre au centre de nos existences quand nous comprenons que la réalité s’effrite dans nos espoirs déçus ?
Ainsi, les hommes et les femmes que nous abordons et croyons ensuite connaître ne représentent peut-être que des ombres projetées par notre propre imagination, ce que nous voulons croire d’eux alors qu’ils sont possiblement à cent lieues d’être ce que nous pensons. L’existence humaine devient alors un flou, un imbroglio d’émotions difficilement gérables, un noir et blanc tortueux où les formes de nos semblables se transforment en êtres fantomatiques.
Vraiment ? Cela serait si déroutant !
C’est pourquoi, chaque jour, il nous est donné d’approfondir, en gardant un esprit bienveillant et conscient de soi, notre connaissance des autres, afin de construire entre nous quelque chose de plus solide qu’un château de cartes éphémère qui s’écroulerait à la moindre contrariété, au moindre échange mal interprété.
Dédé © Février 2020