La vie est imprédictible. Tout bascule parfois en un instant, celui d’un regard, le contact d’une main, un sourire de la part d’un visage intercepté dans la foule des anonymes, repéré dans un espace-temps infinitésimal. Il y a de ces rencontres que l’on fait au hasard d’un chemin ou dans d’autres endroits dans lesquels on n’aurait jamais imaginé que le hasard de nos vies écrive une nouvelle page. Il s’échange des paroles débouchant par la suite sur des relations sincères d’amour ou d’amitié. Puis, la connaissance de l’autre semble peu à peu tout acquise et l’effet de la surprise s’estompe avec le temps car souvent nous rejetons la complexité de l’être aimé pour nous protéger d’une angoisse incommensurable si tout venait à basculer dans l’imprévisibilité de l’existence humaine.
Pourtant, la connaissance intime de l’autre n’existe pas. Elle n’est qu’une illusion forgée par l’être humain pour l’apaiser et lui faire miroiter l’espace d’un temps que les échanges avec ses semblables sont simples à appréhender, comme si tout était écrit d’avance.
Afin de tenter de comprendre et de capter la profondeur de l’autre, nos yeux glissent sur les ridules de son visage, sur les ombres laissées par les larmes ou la lumière transcendée par un sourire, croyant dessiner avec un pinceau la toile inachevée de sa présence et de sa consistance. Remplis de nos suppositions, nous croyons percevoir de lui ce qu’il nous montre mais cela n’est-il pas qu’un leurre, pensées imaginaires et soupçons fragmentés d’une vie qu’on imagine ? Finalement nos rencontres ne sont-elles pas que des images furtives, un scénario déjà imaginé que nous cherchons sans cesse à remettre au centre de nos existences quand nous comprenons que la réalité s’effrite dans nos espoirs déçus ?
Ainsi, les hommes et les femmes que nous abordons et croyons ensuite connaître ne représentent peut-être que des ombres projetées par notre propre imagination, ce que nous voulons croire d’eux alors qu’ils sont possiblement à cent lieues d’être ce que nous pensons. L’existence humaine devient alors un flou, un imbroglio d’émotions difficilement gérables, un noir et blanc tortueux où les formes de nos semblables se transforment en êtres fantomatiques.
Vraiment ? Cela serait si déroutant !
C’est pourquoi, chaque jour, il nous est donné d’approfondir, en gardant un esprit bienveillant et conscient de soi, notre connaissance des autres, afin de construire entre nous quelque chose de plus solide qu’un château de cartes éphémère qui s’écroulerait à la moindre contrariété, au moindre échange mal interprété.
Pourtant, la connaissance intime de l’autre n’existe pas. Elle n’est qu’une illusion forgée par l’être humain pour l’apaiser et lui faire miroiter l’espace d’un temps que les échanges avec ses semblables sont simples à appréhender, comme si tout était écrit d’avance.
Afin de tenter de comprendre et de capter la profondeur de l’autre, nos yeux glissent sur les ridules de son visage, sur les ombres laissées par les larmes ou la lumière transcendée par un sourire, croyant dessiner avec un pinceau la toile inachevée de sa présence et de sa consistance. Remplis de nos suppositions, nous croyons percevoir de lui ce qu’il nous montre mais cela n’est-il pas qu’un leurre, pensées imaginaires et soupçons fragmentés d’une vie qu’on imagine ? Finalement nos rencontres ne sont-elles pas que des images furtives, un scénario déjà imaginé que nous cherchons sans cesse à remettre au centre de nos existences quand nous comprenons que la réalité s’effrite dans nos espoirs déçus ?
Ainsi, les hommes et les femmes que nous abordons et croyons ensuite connaître ne représentent peut-être que des ombres projetées par notre propre imagination, ce que nous voulons croire d’eux alors qu’ils sont possiblement à cent lieues d’être ce que nous pensons. L’existence humaine devient alors un flou, un imbroglio d’émotions difficilement gérables, un noir et blanc tortueux où les formes de nos semblables se transforment en êtres fantomatiques.
Vraiment ? Cela serait si déroutant !
C’est pourquoi, chaque jour, il nous est donné d’approfondir, en gardant un esprit bienveillant et conscient de soi, notre connaissance des autres, afin de construire entre nous quelque chose de plus solide qu’un château de cartes éphémère qui s’écroulerait à la moindre contrariété, au moindre échange mal interprété.
Dédé © Février 2020
Coucou Dédé.
RépondreSupprimerEn pleine philosophie !!!
Bises.
Passe un très bon weekend, A +
Coucou Daniel. En réflexion constante sur la nature des relations humaines... ;-) C'est d'ailleurs en se posant des questions qu'on avance dans la réflexion. Bises alpines.
SupprimerEtre à l'écoute, ouvert à l'autre, suppose d'avoir travaillé sur mes propres fragilités qui font si souvent un écran à la rencontre véritable.
RépondreSupprimerJoli programme.
Belle journée, belles rencontres à toi, Dédé.
C'est vrai, se connaître bien soi-même avant de croire tout savoir des autres. C'est un joli programme, c'est le programme de tout être humain qui se pose des questions sur ses relations aux autres et au monde. Merci Anne de ton passage et bises alpines.
SupprimerUn endroit propice à la méditation !
RépondreSupprimer... et à la rencontre aussi apparemment. :-)
SupprimerJe suis tout à fait d'accord avec ton texte. Les rencontres peuvent être une illusion mais pourtant parfois, chez l'autre on distingue quelque chose de différent qui nous attire, peut-être sommes nous incomplets et cherchons nous ce qui nous manque, ce qui nous rassurera. Il faut toujours reconstruire son amour ou son affection, c'est un travail de tous les jours au risque de tomber dans l'indifférence puis l'oubli. On entend souvent cette phrase: mais comment faites-vous pour être encore ensemble?
RépondreSupprimerUne vraie relation d'amour et d'amitié se construit effectivement sur le long terme et implique de dépasser les préjugés, les croyances toutes faites, les hypothèses, les suppositions. Et cela implique aussi de ne jamais s'asseoir sur nos acquis.
SupprimerMerci de ta visite Martine.
La rencontre est toujours un instant particulièrement riche, c'est l'instant de la découverte
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
La rencontre oui, mais ensuite la relation qui s'instaure est aussi découverte, de tous les instants, de tous les jours. Bises alpines.
Supprimerbonjour Dédé , waouh mais ou va tu chercher tous ces mots et phrases que moi certains mots je découvre !!! merci pour la belle photo et je me suis assis à coté des femmes ... pour réfléchir à ton texte !! merci gros bisous A+ beau weekend
RépondreSupprimerCoucou mon cher baroudeur. Tu as vu, elles t'avaient laissé une petite place juste pour toi. Et pour parler avec toi des relations entre êtres humains. Tu as sans doute beaucoup de choses à leur apprendre toi aussi. Bises alpines.
Supprimerah oui Dédé hi hi merci encore pour ce beau texte et +++ gros bisous belle semaine a + amicalement
SupprimerJe me souviens d'une amie qui adorait les médiums, tarots, horoscopes, etc. J'aimais ça aussi mais avec plus de détachement, plus comme une curiosité, un intérêt sans fanatisme. Au bout de 20 ans d'amitié, celle-ci est morte d'un coup quand j'ai mis le holà, pour son bien d'ailleurs, en lui disant qu'elle accordait, selon moi, trop de crédit à tout ça (ça conditionnait tout à fait ses décisions, et ça m'inquiétait...). Elle n'a plus voulu être amie avec moi, disant qu'elle avait toujours cru que je partageis cet intérêt pour l'occulte avec la même intensité qu'elle. Elle a été trop déçue pour prolonger la relation....
RépondreSupprimerCoucou Edmée. On croit souvent que les amitiés sont éternelles, qu'elles vont survivre à tous les obstacles. Ce n'est, hélas, pas vrai. La vie évolue et nous avec. Et ce qu'on pensait pouvoir partager toute notre vie avec un amie ou une amie, change. C'est pareil dans les couples. La vie m'a appris qu'il ne servait à rien de s'accrocher à quelque chose de vain. Cela fait encore plus mal. Merci de ta visite.
SupprimerParfois, j'aimerais ne pas me souvenir ce que je sais de l'autre ou juste un peu pour mieux reconstruire notre histoire, emprunter d'autres voies. Mais pour cela, il faudrait que je m'oublie aussi...
RépondreSupprimerPlus sérieusement, un ami, fort de l'idée qu'il se faisait d'elle, a détruit notre amitié. Je n'ai pas compris. Mais il a permis que j'ouvre les yeux sur des êtres prêts à faire un bout de chemin à mes cotés...
Bonne journée Dédé.
Coucou Philippe. Oui, parfois, on regrette d'avoir posé des questions et d'avoir eu un bout de vérité qu'on voulait connaître et qui finalement nous blesse plus qu'autre chose. Chacun d'entre nous cultive son petit jardin secret et peut-être que c'est aussi ce qui fait la solidité des relations? Car tout connaître de l'autre nous permet de connaître toutes ses qualités mais alors aussi tous ses défauts, tous ses travers, tous ces faux-pas. Il faut alors être très ouvert d'esprit pour dépasser tout cela et aller de l'avant. Les amitiés parfois ne survivent pas à ces approfondissements, à ces remises en question. Sans doute qu'elles n'étaient finalement pas si solides que cela et que d'autres, comme tu le dis, ne demandent qu'à exister. Bonne soirée Philippe.
Supprimerje ne me connais pas moi même...un casse-tête...! ...ces deux belles blondes sont complices.. bises lémaniques
RépondreSupprimerVous êtes qui Madame Elfi? :-)) Oui, elles étaient en train de parler à bâtons rompus, devant un merveilleux paysage. J'aurais préféré, je crois, qu'elles se taisent un peu pour pouvoir apprécier le paysage en silence. :-)) Bises alpines.
SupprimerDes déceptions, parfois, mais aussi une certaine fatalité : nous ne pouvons pas tout savoir de l'autre, même s'il vit à nos côtés! Et peut être que ce côté mystérieux que nous ne voudrions pas vraiment connaître mais qui se découvre brutalement ajoute-t-il à la séduction! Car n'est-ce pas de cela qu'il s'agit? J'aime à être surprise par mes amis, même par leurs imperfections qui me les rendent plus attachants!
RépondreSupprimerMerci de cette réflexion!
Coucou Gine. Peut-être que oui, peut-être que non. Je pense que les relations humaines sont un savant mélange de tout cela: un peu de découverte mais aussi des zones mystères qui restent dans l'ombre et c'est peut-être mieux ainsi. On ne peut jamais tout savoir de quelqu'un. Et avant de prétendre bien connaître les autres, il faut d'abord se connaître soi-même. Mais il est vrai que la découverte constante donne du piment dans nos relations. Bises alpines.
SupprimerTout est éphémère ! L'amitié, l'amour, la vie tout bêtement...
RépondreSupprimerTout est impermanence mon cher Christian. ;-)
SupprimerConnaître l'autre est bien risque car déjà il faudrait se connaître soi même parfaitement ! Mais c'est tout le charme des relations humaines... En tout cas j'aime toujours autant lire tes beaux articles ! Au prochain biz Lyne
RépondreSupprimerConnaître l'autre est un risque à prendre et il faut en assumer les conséquences. Mais que seraient nos relations humaines si tout était écrit d'avance? Merci de tes visites et bises alpines.
SupprimerBonsoir chère Dédé,
RépondreSupprimerJe te trouve un peu pessimiste de penser qu'on ne peut jamais vraiment connaitre les autres... Je suis d'accord, pas tous peut-être mais quelques uns tout de même...
Gros bisous franciliens bien frais!
Mo
Coucou Mo. C'est avant-tout un exercice de style dans ce billet. Je dis quelque chose et ensuite je le contre pour arriver à une conclusion somme toute positive non? Bises alpines et beau dimanche, ici sous de la belle neige fraîche. ;-) tes fleurs ne tiendraient pas le coup à mon altitude.
SupprimerL'autre différent de soi
RépondreSupprimerà redécouvrir à chaque instant
Un choix, une envie, une acceptation
éprouver la différence
approfondir la connaissance
accepter les écarts de vue
prendre le temps de la découverte
comprendre les changements
ne pas chercher la transparence
en respectant le jardin secret
beauté d'un parcours
D'un sentier journalier
avec des hauts et des bas
une cordée montagnarde
Quelle aventure !
L'autre ne va pas sans risque
le risque en vaut la chandelle
rien ne se joue d'avance
l'amitié comme l'amour
au risque des bleus à l'âme
et d'un bonheur profond !
Au bord du rivage de l'autre
il y a des cimes à atteindre !!!
Coucou Madame l'alphabet. Quelle belle réponse as-tu fait à mon petit billet. C'est vrai que les relations humaines sont un peu comme des montagnes qu'il faut gravir: rien n'est donné à l'avance, on peut être surpris par le mauvaise temps, par la mésentente et puis parfois, il faut savoir renoncer car il n'y a pas de partage possible. Mais tout cela dans le respect de la différence, comme tu le dis. On ne peut pas s'entendre avec tout le monde, on ne peut pas être ami avec tout le monde. Par contre, nous nous devons de respecter toujours notre prochain. Merci de ta visite!
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerUn texte philosophique avec des mots peu employés dans le langage commun.
l'Humain est complexe et la vie pas facile.Il faut déjà se connaître soi-même pour entrevoir connaître l'autre.
Souvent c'est l'éphémère surtout dans le monde d'aujourd'hui.
Mais bon l'important est d'y croire avec sincérité et simplicité. Bises Dédé
Coucou. C'est pour cela que les relations sont amenées à évoluer dans le temps. Aujourd'hui, je ne suis pas pareille qu'il y a 10 ans. Il y a des gens que je côtoyais et que je ne vois plus, car nos vies ont pris des chemins différents. Tout est impermanence et les choses évoluent. A nous de savoir mettre le bon dosage dans nos relations sociales. Et comme tu le dis, être toujours sincère et ne pas blesser l'autre, même si parfois, il faut être vrai et franc. Bises alpines et beau dimanche, ici sous la neige fraîche.
Supprimereh oui, Dédé, comment pourrions nous connaitre, les autres et nous même, alors que nous sommes pris dans les rets d'une vie sociale de paraitre, et d'une vie quotidienne de consensus, compromis, et mensonges nécessaires ? n'est il pas terrible de ne savoir combien on aime réellement quelqu'un que lorsqu'on le perd ? ou de savoir ce que l'on vaut que confronté à des circonstances extrêmes ? le corps, lui, ne ment pas, (les besoins et émotions basiques : faim , soif, peur... , et lui seul peut dire la sincérité du désir )
RépondreSupprimerCoucou Emma. Notre monde est bien complexe, il est vrai et quand je vois tout ce qui se passe autour de nous dans la vraie vie mais également sur les réseaux sociaux, je me demande parfois où placer le curseur. Mais j'aime ce que tu dis sur le corps. Quand des gens me font du mal et que je le ressens au plus profond de moi, je me dis que mettre de la distance devient nécessaire et qu'il faut arrêter de vivre dans une espèce de leurre (tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil). A nous de prendre soin de soi, de savoir ce qui nous fait du bien, ce qui nous fait du mal, prendre du recul, ne pas foncer tête baissée et toujours analyser en mêlant pragmatisme et sincérité.
SupprimerBonjour Dédé, qu'il est bon de te lire. Pour rien te cacher je lis de temps en temps "Krishnamurti", pour lui de connaître totalement la personne en face de soi est important, sans lui donner une "image" que l'on peut avoir généralement.
RépondreSupprimerMais ton texte me rappelle tout ceci et me donne à réfléchir mais agir c'est mieux !
La Vie est pleine de surprises (bonnes ou mauvaises) mais ça reste la Vie. Ton texte me donne le sourire, l'envie de Vivre, en écrivant que la Vie est belle, très belle malgré un temps à ne pas mettre mon nez dehors !
Très bon Dimanche Dédé, et dès que je vais cocher "Publier" tu aura pleins de bises ;)
Coucou JP. Tiens, tu me donnes l'envie de le lire également. Tu as raison, la vie est belle. Même si les obstacles que nous rencontrons sont nombreux. Et plus j'avance et plus je me dis qu'il est urgent de se délester des choses qui font mal, des relations toxiques, des relations qui n'apportent rien, des gens qui manipulent, qui mentent et savoir s'entourer des personnes qui nous font du bien et avec qui l'échange (parfois douloureux quand il faut mettre les choses à plat) est fructueux et constructif. Bises alpines et quand j'appuierai sur "publier", tu auras plein de bises fraîches qui sentent bon la neige.
SupprimerAller vers l'autre est le plus beau des voyages.
RépondreSupprimerLa rencontre est riche et le partage qui suit est un instant magique.
C'est par la force des autres que nous restons debout.
C'est par ce qu'ils nous donnent que nous grandissons.
Un texte tout en profondeur. Merci pour ce message.
Bises de la Loire.
Coucou. Tu as raison, les autres nous soutiennent et nous maintiennent debout dans certains moments difficiles. Mais les autres peuvent aussi nous faire du mal( et nous pouvons aussi leur faire du mal). Les relations humaines sont donc un savant mélange pour faire tenir tout ce petit monde ensemble: avoir la bonne distance avec les autres, donner mais sans se perdre, et savoir dire non quand les choses nous font du mal. Bises alpines et belle semaine.
Supprimeroh mais aurais je loupé une news ? bon pas grave car je suis passée pour découvrir ce si joli texte... merci Madame... bon dimanche
RépondreSupprimerHello. Ah bon? Pas de news? Bizarre. Bises alpines et merci de ta visite.
SupprimerPrendre soin de soi, oui c'est bien nécessaire avant de se pencher sur les autres. Se pencher sur les autres c'est aussi se pencher sur soi-même pour mieux se comprendre il me semble. Prendre de l'autre, donner à l'autre et lorsque tout semble marcher continuer ensemble ou pas ensemble sur les chemins multiples. Un programme de toute une vie. Je me demande bien quelle vie peut bien exister sur ce petit îlot, seul point où porter ses yeux?
RépondreSupprimerCoucou Thérèse. Concernant la petit îlot, il faut que je fasse une petite recherche pour te répondre. Mais cela se situe dans le sud-ouest de l'Angleterre mais je ne me rappelle plus le nom exact de cet endroit. (ma mémoire me joue des tours). Quant à nos relations avec nos semblables, oui, il est primordial de bien se connaître soi-même pour comprendre les autres. Et c'est en comprenant les autres qu'on se comprend aussi parfois. Plus j'avance dans ma vie, et plus je deviens sage à ce niveau-là. Quand j'étais plus jeune, j'étais un peu une tête brûlée des relations sociales. Et je me suis brûlée le bout des ailes à plusieurs reprises. Aujourd'hui, je sais mieux qui je suis, et j'ai l'impression (mais je peux me tromper) que je sais donc mieux qui sont les gens avec qui j'ai envie d'être. Et j'ai trouvé un équilibre dans ma vie plus grand qu'il fût un temps. Comme tu le dis si bien, c'est le programme de toute une vie. Merci de ta visite et je reviendrai te parler du petit îlot. ;-)
SupprimerGarder une part du mystère est également un beau programme, l'aventure n'en est que plus intéressante.
SupprimerPas trop de mystère quand même. ;-)
SupprimerConcernant la photo, il s'agit bien du cap Cornwall dans le Sud-ouest de l'Angleterre. Les deux îlots s'appellent The Brisons. Ils ne sont pas habités et restent donc mystérieux. ;-)
https://en.wikipedia.org/wiki/Brisons
Superbe ce coin de la péninsule! Rêvons. Merci pour les détails.
Supprimerje m'arreterais à la beauté du paysage
RépondreSupprimerOui, oui... mais j'ai passé tellement de temps... à écrire le texte. :-))
Supprimer"La vie est imprédictible" c'est ce qui en fait le charme. Bien malheureux ceux qui voudraient tout contrôler et tout prévoir. Pour ma part je suis une fidèle adepte de la sérendipité. Car nous ne pouvons aussi tout tenir dans nos mains et nous nous satisfaire de ce que nous avons. Des rencontres nous pourrions en faire des millions alors qu'il suffit de quelques unes pour nous remplir de bonheur, d'un seul être dont l'absence nous manquerait.
RépondreSupprimerComme on dit: "le hasard fait bien les choses". Mais quand même, le hasard a bon dos. Je me dis que nous sommes très souvent au début du mouvement qui crée le hasard. Mais cela, on ne l'apprend qu'avec la sagesse. ;-)
SupprimerCes deux jeunes femmes font échos à ces deux îlots. Elles regardent, elles conversent et peut être se sépareront pour se retrouver ensuite. La présence, l'absence, plus ou moins intenses, la rencontre, la disparition sont le sel de l'existence...
RépondreSupprimerBonne semaine, Dédé ! Bises de là où je suis, où il ne neige pas mais d'où je puis voir les points culminants enneigés du Vercors
Merci d'avoir vu les deux femmes et les deux îlots, c'est exactement pour cela que j'ai pris cette photo. ;-) Bonne semaine à toi aussi, ici, il neige de gros flocons. L'hiver n'a pas dit son dernier mot.
SupprimerJe comprends tellement ce que tu dis...Les pensées se bousculent dans ma tête au moment où une amie que j'aimais beaucoup est en train de prendre un virage qui nous éloigne... L'impermanence n'est-elle pas le mot qui préside chacun de nos pas ? Tu ne t'y es pas trompée en intitulant ainsi ton blog, ma frangine de coeur
RépondreSupprimerJe te souhaite des matins apaisés et des soleils radieux.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou. Peut-être faut-il laisser le temps à cette amie de prendre ce fameux virage et voir si vous pouvez vous retrouver à un autre endroit de votre route commune. Peut-être que oui, peut-être que non. J'ai perdu une amie chère il y a de cela quelques années. Nos chemins de vie se sont séparés et il est arrivé un moment où nous n'avions plus rien à nous dire, plus rien à partager. Nous ne nous comprenions tout simplement plus. La sagesse, à ce moment-là, est de tourner la page sur une belle amitié et de la laisser partir pour n'en laisser que les souvenirs. Se battre ne sert souvent à rien. Bises alpines ma douce.
Supprimeret bien tu as gagné un gros bisou... hi hi...
RépondreSupprimerBonjour Dame Dédé,
RépondreSupprimerVotre message, tout en nuances, et dont la lecture est ardue, nous ouvre au mystère de la rencontre, de l'autre, du différent...
Merci de l'illustrer d'une photo qui elle est la simplicité même, l'évidence, beauté limpide...
A très bientôt 😊
Ardue la lecture? Allons donc, mon bon monsieur aux grandes oreilles, vous avez été habitué à plus difficile que cela, j'en suis sûre. Ce qui est ardu, ce sont plutôt les relations humaines. L'autre peut faire peur, s'il est trop différent et si on ne se donne pas les moyens de le comprendre et de le respecter. Quant à la photo, merci de la complimenter car le texte ne va pas sans la photo. Merci et à bientôt également.
SupprimerMoment propice à la confidence.
RépondreSupprimerTout à fait et qui plus est dans la communion totale avec un beau paysage. Peut-être même que le beau paysage aide à la confidence. :-) Merci de ta visite.
SupprimerTout n'est qu'illusion, tout n'est qu'expérience... Il n'y a que nous il me semble qui pouvons aimer et construire, il ne faut compter que sur nous pour dessiner le monde tel qu'on l'aimerait. L'autre est libre, on le rejoint parfois et parfois on s'en éloigne, ainsi va la vie et c'est bien. Lumineuse journée à toi, merci pour cette belle réflexion. brigitte
RépondreSupprimerBonjour Brigitte. C'est vrai, nous sommes les décideurs de nos vies. Mais pas que, car parfois, nous évoluons dans des contextes où notre marge de manœuvre peut être réduite et où nous ne sommes plus tout à fait seuls maîtres à bord. Il s'agit alors d'évaluer la situation, de voir ce qu'on peut changer, de voir ce qui ne peut l'être et de ne pas s'évertuer à dépenser de l'énergie si cela ne sert à rien. Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerIl est déjà difficile de se connaître soi même alors les autres........Beau texte !
RépondreSupprimerIl y a des gens qui m'entourent et auxquels je ne comprends rien. ;-) Mais peut-être qu'ils disent la même chose de moi. Merci de la visite.
SupprimerTon beau texte, fort et profond, ainsi que ta réponse à Thérèse me parlent beaucoup. Apprendre à dire Je pour pouvoir dire Je t'aime, se sentir libre d'être ce qu'on est, savoir laisser l'autre libre d'être ce qu'elle ou il est. Accepter qu'il ou elle nous déçoive parfois pour rester vrai envers lui-même, et s'autoriser à faire de même (hors de toute blessure infligée volontairement, à l'autre ou aux autres, évidemment).
RépondreSupprimerJ'ai déjà dû le dire ailleurs, mais j'y crois totalement, la confiance qu'on peut avoir en quelqu'un ne se mesure pas à son aptitude à nous être fidèle, mais à son aptitude à être fidèle à lui-même. Comment penser que celui (ou celle) qui se trahit ne vous trahira pas un jour?
Et savoir que tout ceci est un long chemin, jamais achevé.
Bises de mer sous un soleil froid ♥
Coucou. "apprendre à dire je". C'est quelque chose qu'on n'apprend pas souvent aux enfants, en tous les cas, à moi, on ne l'a pas appris. Du coup, on doit apprendre tout seul et il faut bien des déboires pour savoir dire Je et s'imposer, toutefois sans faire de mal bien sûr. Et tout comme toi, je pense qu'avant d'être fidèle aux autres, on doit être fidèle à soi-même. Tout un programme qui se travaille sur la durée. Et un programme qui, je pense, ne finira jamais. Car on en apprend tous les jours, sur soi-même et sur les autres, c'est d'ailleurs ce qui fait la richesse de nos vies. Etre toujours en découverte de quelque chose. Merci de ta visite et bises alpines un peu fraîches mais ensoleillées.
SupprimerJe ne me connais pas moi même...
RépondreSupprimerBonjour Monsieur. J'aimerais savoir qui vous êtes... :-)
SupprimerTu dis tout haut ce que je pensais tout bas; non, en fait tu écris et traduis si bien tout ce qui m'habite, que j'ai dans l'esprit et dans mon coeur sans pouvoir le matérialiser par des mots. A chacun sa façon de s'exprimer, la tienne me transporte.
RépondreSupprimerMerci ma belle. J'essaie d'exprimer mon ressenti sur certaines choses. Ce texte m'a été inspiré par quelques événements survenus dernièrement dans ma petite vie. ;-)
Supprimer.
RépondreSupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerIl est déjà impossible de se connaître soi-même, alors comment connaitre vraiment qui que ce soit d'autre ?
Qui aurions nous été dans d'autres circonstances, comment aurions nous réagi ?
Et puis même, avec le temps, parfois les gens changent, et pas forcément en se bonifiant.
Pour moi, l'essentiel c'est mon autre.
J'ai aimé te lire, et je partage ta vision sur le moyen de construire une relation solides et profonde.
Bises et belle fin de soirée
Hello Pascale. Impossible de se connaître soi-même, dis-tu? Je ne suis pas tout à fait d'accord. Je pense qu'avec l'expérience de la vie, les obstacles que nous surmontons, les épreuves que nous traversons, tout cela nous donne des éléments de réponse à la connaissance de soi. Par exemple, je pense mieux me connaître maintenant qu'il y a 10 ans en arrière. Je pense mieux savoir ce qui me fait du bien, ce qui me fait du mal. Mais il est clair qu'on ne se connaît jamais entièrement, à 100% et que nos comportements évoluent aussi en fonction du contexte et ne sont pas toujours semblables d'une fois à l'autre. C'est donc ce qui fait la richesse de nos existences. Il en est de même des autres. Nous pensons les connaître et parfois, d'un seul coup, nos certitudes s'effondrent. Il faut alors tout reconstruire, en bonne intelligence, dans le respect. Ce n'est pas facile tous les jours, mais je pense que c'est cela qui fait l'intérêt de nos relations humaines. Et savoir que la connaissance absolue n'existe pas. Bises alpines et merci de la visite.
SupprimerSe rencontrer et échanger
RépondreSupprimerPartager
C'est la clef de toute relation humaine
Mais aussi savoir se protéger quand l'échange n'est plus sain. ;-)
SupprimerConstruire des ponts entre nous, des ponts solides,
RépondreSupprimerdes ponts d'amitié, de bienveillance et d'amour...
Hello Anne. Oui, il faut construire des ponts mais parfois, les couper est aussi nécessaire sans que cela soit forcément un acte de méchanceté ou de malveillance. Cela peut être simplement un acte de sagesse, savoir mettre à distance quelque chose ou quelqu'un qui nous fait du mal.
SupprimerLes rencontres
RépondreSupprimerse croisent et se décroisent
tissant ainsi la Vie
:-)
Une vie comme une grande toile. Rien n'est immuable, tout est impermanence, aussi dans nos relations. ;-)
SupprimerOn sent parfois que le courant passe très fort avec certaines personnes, c'est pour moi l'intelligence du coeur qui parle en nous, je crois aussi que ces sensations peuvent être vraiment sincères, chaleureuses, alors on passe un bon moment d'échange.
RépondreSupprimerOui, bien sûr, il y a des relations intenses qui font appel à notre cœur. Et heureusement. Et tout cela dans la plus totale sincérité mais je crois, au plus profond de moi, que l'ouvrage doit chaque fois être remis sur le métier et que nos relations les plus sincères doivent sans cesse être soignées, choyées.
SupprimerLa vie ! ses incertitudes ! ses rencontres ! à chaque fois un peu de voile se lève.
RépondreSupprimerUn voile positif, un voile négatif. ;-)
SupprimerLes échanges peuvent être vrais et bien réels mais, il ne s'agit pas toujours de fondations immuables destinées pour soutenir tous nos rêves ou nos fantasmes.
RépondreSupprimerC'est bien là le propos: ne pas rester sur ses acquis, ne pas croire qu'on sait tout de l'autre, rester vigilant à faire fructifier la relation ou alors la cesser si elle ne nous convient pas, en toute intelligence et dans le respect.
SupprimerTout à fait d'accord avec toi Dédé, il faut initier le mouvement mais on ne peut prendre tous les chemins et toutefois il faut bien avancer, à droite à gauche, revenir sur ses pas parfois et lorsqu'on arrive, on n'est pas au bout, il y a toujours de la route devant à faire sans se décourager...
RépondreSupprimerEn tout cas, toutes les rencontres que j'ai pu faire notamment grâce au blog je ne les regrette pas même si elles sont pour beaucoup du domaine du passé, elles m'ont changée, bonifiée je l'espère, endurcie peut-être aussi un peu
Bises virtuelles ma très chère Dédé ! Te souviens tu de ces mots qui concluaient autrefois tes interventions du temps où ne nous connaissions pas encore très bien ? Ils sont tout à fait d'actualité aujourd'hui où moins de proximité est recommandée
Nos rencontres via les blogs sont importantes car oui, je pense qu'elles nous bonifient. Et on apprend tellement les uns des autres. Mais par contre, je ne me rappelle plus de mes mots? Peux-tu me rafraîchir la mémoire? Merci et...bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJe ferai référence à ton premier § car j'ai fait une rencontre un jour qui a fait que j'ai commencé une autre vie dans laquelle je suis bien.
Je ne me triture pas trop les méninges à savoir ci ou ça, à me poser des question sur qui ou encore sur qui d'autres.
J'ai fait de belles rencontres comme Lucie via les blogs, qui sont devenues très amicales bien que restées virtuelles et d'autres bien concrètes que j'ai fort appréciées même si cela ne s'est produit qu'une seule fois et d'autres que je revois surtout quand je vais à Paris.
La fonction Messenger permet des échanges en direct et ça c'est chouette .
Gros bisous trempés de ma cambrousse largement encore ventée aujourd'hui.
Coucou ma Claude. Je crois savoir de quelles rencontres tu parles.:-) Rencontrer qqn, c'est une chose mais approfondir la connaissance de la personne qui est en face est encore autre chose. Savoir ce qui nous fait du bien est primordial dans les rencontres. On peut en effet tomber sur des gens qui ne sont pas dignes de confiance et se faire avoir sur toute la ligne. On peut aussi tomber sur des gens dignes d'intérêt et la rencontre débouche sur quelque chose de plus intime, de plus vrai. Parfois, dans une seule rencontre, il y a déjà beaucoup de choses qui se passent. D'autres fois, il faut user de patience pour connaître celui qui est en face. Tout cela est un savant dosage, n'est-ce pas? Bises alpines.
SupprimerTout à fait ma Dédé !
SupprimerIl y a un peu plus de 3 ans maintenant, j'ai fait la connaissance de quelqu'un uniquement par l'intermédiaire de la télé, je ne le sentais pas bien le gars, tu vois et comme j'avais raison !
Enfin ça c'est une autre histoire !
Bises campagnardes !
la conoscenza intima dell'altro non esiste e questo credo che sia essenziale per arricchire lo stare insieme.
RépondreSupprimerIl primo mondo da conoscere è quello umano, il nostro figuriamoci degli altri anche se amico intimo
La foto sembra prese sulla scogliera dell'Ardenza a Livorno, grazie della condivisione
Bienvenue ici. Cela va être un peu astreignant pour moi d'écrire en italien alors excusez mes fautes. :-) Penso anche che la conoscenza intima dell’altro non esista. Ma ci si può avvicinare. Si può stare vicino a qualcuno per anni e non sapere tutto di lui, il che mette un po' di pepe nell’esistenza. Per quanto riguarda la foto, è stata scattata in Cornovaglia in Inghilterra. E non in Italia. :-)
SupprimerUne conclusion résolument optimiste et constructive à partir d'un constat qui m'angoissait terriblement quand j'étais jeune et que j'ai esquivé autant que possible par la suite !
RépondreSupprimerAmicalement .
Coucou. Avec les années, on dépasse certaines craintes et on devient sage. ;-) Enfin, on tente de l'être. Bises alpines.
SupprimerBonjour, connait-on vraiment l'autre ? je ne crois pas; je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerCoucou Francine. Je pense qu'on commence à le connaître quand on le laisse s'ouvrir à nous, petit à petit, sans attente particulière. Mais il est clair qu'une connaissance absolue de l'autre est impossible et c'est tant mieux car autrement, il n'y aurait plus de surprise. Bises alpines.
SupprimerLa femme, davantage que l'homme, supporte mal la solitude. Les femmes sont souvent plus douées que les hommes pour interpréter les impressions que tout individu dégage avant même qu'il ait dit un mot. Mais comme toute personne n'est pas faite d'une seule pièce, il est évident que les échanges de l'une à l'autre se font en naviguant à vue ! Et comment bien connaître l'autre quand on a déjà du mal à se bien connaître soi-même ?!...
RépondreSupprimerUn très beau texte, Dédé (comme toujours) et si bien illustré, bravo.
Bises des Yvelines sous la pluie
Coucou ma belle. Je ne sais pas si le femme supporte moins la solitude que l'homme. De mon côté, j'ai appris à vivre avec, par le passé. A l'apprivoiser, à m'en contenter, à ne pas chercher la rencontre à tous prix. Car cela m'aurait mené à des déboires sans nom, je le sais, car je me cherchais. Si on se cherche soi-même, on ne peut appréhender l'autre en toute quiétude. Car on risque de reporter sur l'autre ses propres interrogations et la rencontre est ainsi faussée. Bises alpines un peu ensoleillées mais toujours enneigées. Même si une mésange chante au loin.
SupprimerUn texte si intéressant, qui permet de réfléchir...tu vois que j'ai mis du temps à laisser un mot:-))
RépondreSupprimerCe qu'il y a de passionnant dans toutes les rencontres, c'est que les découvertes sont incessantes. Quand le courant passe, on met souvent une vie entière à se dire qu'en fait il y a encore tant à découvrir de/sur l'autre. Sinon ce serait si ennuyeux, non?
J'aime énormément la photo. Un beso Dédé
Hello ma belle amie des mots. Tu as raison, les découvertes sont sans fin et c'est tant mieux, elles nous nourrissent sans cesse et font de nos vies un parcours de quête toujours renouvelée. On ne s'ennuie jamais! Et merci pour la photo. Je trouvais que les deux îles et ces deux demoiselles devant étaient comme un écho de l'une à l'autre. Bises alpines.
SupprimerJe suis marié depuis longtemps mais est ce que je connais vraiment ma femme ? En fait on est souvent seul face à soi-même. Mais ne rejetons pas les autres. Ils sont souvent notre miroir et moi je les aime bien les autres !
RépondreSupprimerEt elle, sur un autre blog, dit: "je suis mariée depuis longtemps à Daniel mais est-ce que je le connais vraiment?" :-) Les autres, je les aime bien aussi quand la relation est belle et enrichissante. Mais quand les obstacles arrivent, je pèse le pour et le contre et j'essaie de comprendre ce qui ne va pas. Si je ne le comprends pas, au bout d'un moment, je prends la décision de m'éloigner. Rien ne sert de rester avec des gens qui ne nous conviennent pas et à qui on ne convient pas. Merci de ta visite!
SupprimerJe suis marié depuis longtemps mais est ce que je connais vraiment ma femme ? En fait on est souvent seul face à soi-même. Mais ne rejetons pas les autres. Ils sont souvent notre miroir et moi je les aime bien les autres !
RépondreSupprimerC'est déjà si difficile de se connaître bien soi-même!!!
RépondreSupprimerC'est bien vrai, on en apprend tous les jours sur soi. :-) Et c'est tant mieux, autrement ce serait bien monotone!
Supprimerbonjour petite fée des neiges... remarque heureusement qu il y en a encore un peu pour les stations... gros bisous
RépondreSupprimerles stations en haute altitude... Bécots
SupprimerAh bah tu sais Dédé, la course passait sous les fenêtres de Miss Zouzou aussi suis je tout de même sortie un peu pour la voir de plus près d'autant qu'à ce moment là il ne pleuvait pas. Il y a deux ans il gelait à pierre fendre, nous étions sortis et étions monté au milieu du "mur" avec Miss Zouzou emmitouflée dans son landau ça lui a fait une sortie et à nous aussi mais je suis tombée en rade de batterie pour mon APN. Il faut dire que cette course tombe toujours en même temps que la Bourse de Pièces VW Aircooled à Valence. J'y suis allée deux fois mais cette fois ci je suis restée chez Zouzou. Pat a acheté des essuies glaces, une jauge à essence et des tapis de sol pour sa coccinelle
RépondreSupprimerCoucou. Nous avons eu un drôle d'hiver cette année, il n'a de loin pas gelé à pierre fendre. Ce sera peut-être pour l'hiver prochain mais l'hiver prochain, tu iras peut-être à la Bourse de Pièces. Il faut alterner les loisirs. :-))
SupprimerSinon j'ai cherché sur tes premières interventions, je ne pense pas avoir rêvé mais tu nous faisais toujours des "bises virtuelles". Soit elles se sont envolées soit je n'ai pas assez bien cherché mais je m'en souviens encore
RépondreSupprimerBises !
Ah, j'écrivais cela. C'est possible, je me souviens pas très bien de ce temps si lointain. :-)) Nous sommes de "vieilles" des blogs... donc ça date. ;-)
SupprimerJ'aime bien les rencontres amoureuses car l'amitié est secondaire.
RépondreSupprimerCoucou. Je ne pense pas que l'amitié soit secondaire. J'ai des amis pour la vie, je ne peux dire que toutes mes rencontres amoureuses ont duré. ;-)
SupprimerTu as raison Dédé, nous devons cultiver nos amitiés, peu nombreuses mais si riches, si importantes...
RépondreSupprimerCoucou Marine, oui, cultivons, surtout que le printemps pointe le bout de son nez. C'est le moment des travaux de jardinage. :-)
Supprimer"Pourtant la connaissance intime de l'autre n'existe pas" même avec les personnes que nous côtoyons depuis de longues années.
RépondreSupprimerMême si nous avons fait le tour des qualités et des défauts d'une personne, nous n'aurons jamais accès aux déterminismes qui l'ont forgé. Le plus souvent il ne les a pas lui même. Alors une bienveillance de base serait de mise quant à notre approche de l'autre. Mais bien-sûr, s'il devient nuisible il est recommandé de s'éloigner. Ton analyse remarque toutes les projections qui sont à l'oeuvre dans nos rencontres et "l'esprit bienveillant" nécessaire à notre approche.
Ton talent d'écriture permet de lire à chaque fois avec le même plaisir la réflexion que tu nous offres à partir de ton image.
J'aime beaucoup ces deux là, en écho aux deux petites îles au loin. Un instantané où la nature semble dialoguer avec les êtres.
Bises ensoleillés chère Dédé. Va falloir profiter de la bienveillance de la météo :-)
Sans esprit bienveillant pour tenter de comprendre ce qui parfois fait obstacle dans nos relations, nous n'irions pas très loin. ;-)
SupprimerJ'ai effectivement trouvé sympa cette symétrie entre les filles et les deux îlots.
Bises alpines... de loin.
Je pense que tu as raison, Dédé. Nous ne connaîtrons jamais entièrement l'autre, pire nous l'imaginerons à notre idée, soit en l'idéalisant, soit en le dénigrant. Bonne soirée à toi, et de gros bisous ! :-)
RépondreSupprimer"imaginer l'autre". Ce n'est pas un mal en soi mais il faut toujours savoir raison garder. Poser des questions quand on ne comprend pas, abolir les malentendus, être bienveillant et patient. Bises alpines... de loin.
SupprimerJ'adore ton texte, j'ai toujours dit qu'on aime les autres pour ce qu'elles nous font nous sentir.
RépondreSupprimerCoucou Robert. Tu as pu mettre un commentaire. J'en suis contente! Oui, les autres nous font nous sentir nous-mêmes. Quand on est avec des gens qui nous conviennent, on se sent pousser des ailes. Mais il ne faut pas non plus avoir peur d'être seul car dans la solitude, on apprend aussi beaucoup de soi-même. Merci de ta visite.
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