vendredi 5 juillet 2024

Le temps d'un été


J'aurais pu choisir le ciel, ou le lac. Finalement, j'ai plongé avec délectation dans ce mélange des deux, sans trop savoir où cela me mènerait. 

Il suffit de peu parfois: un lac, des montagnes saupoudrées de neige alors que c'est l'été, des mélèzes d'un candide vert tendre et des nuages capricieux après un déluge de pluie. Mais dans ce presque rien, sur ce petit chemin au-dessus de la vallée, il y avait pourtant l'infini : une brise légère chassant doucement l'averse capricieuse et qui promettait, peut-être, un lendemain ensoleillé. Même les chevreuils l'espéraient.

Ce jour-là, la vie, à travers cette infime trouée de ciel bleu, a pointé du doigt la minuscule voile blanche sur le lac enfin endormi. Elle a insisté pour nous dire de continuer à naviguer, vers d'autres possibles, d'autres rivages.  Le message était clair et limpide, il fallait s'obstiner à chercher ce qu'on ne trouverait peut-être jamais. Mais qu'importe car l'éclaircie, quoi qu'il se passe, arriverait et s'installerait, le temps d'un été ou alors pour l'éternité. 

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P.S. C'est avec ces mots que je vous laisse. Il est temps pour moi de regarder les nuages et de compter les fleurs. Je ne sais quand je reviendrai. Je me demande en effet si ce blog va perdurer sous cette forme et/ou s'il n'y a pas des choses à changer. Prenez soin de vous.


Dédé@Juillet 2024