Ces dernières semaines, il fallait juste des lieux calmes, des sons doux et des teintes printanières. Et puis des choses simples après les événements si compliqués.
Alors j'ai arpenté cette campagne autrichienne, m'imprégnant du chant des oiseaux et écoutant les fleurs pousser, sur les arbres et dans les prés. Et dans ce paysage bucolique, à peine dérangé par quelques tracteurs, il y a eu une respiration, celle du gai printemps.
Les cloches de la grande église blanche ont sonné et les mésanges ont répondu, accompagnées dans leurs vocalises par un rouge-gorge. L'abeille a amorcé une descente gracieuse sur le pré paré de mille bouquets pendant qu'au loin, quelques vaches paissaient déjà.
Dans ce tableau si tranquille, un nouveau champ de possibles se dessinait, celui de la lumière et de la Vie.
Et des fleurs, mes douces amies.
Dédé@Avril 2025