Pendant des jours et des jours,
j’ai attendu, enfouie sous la terre, un peu timide et surtout craintive de
sortir au grand air. Et si le vent m’emportait d’un coup ? Et si la pluie
me terrassait de ses gouttes parfois un peu lourdes ? Et si le soleil me
brûlait les pétales de ses rayons trop impatients ?
Et puis un jour, j’ai entendu que
là-haut, à la surface, le temps était magnifique et que tout était prêt à
m’accueillir. Mes camarades de printemps m’ont conté le chant joyeux des
oiseaux espiègles, les arbres prêts à me protéger des bourrasques du vent
printanier et les insectes amoureux dansant dans les airs.
Prenant alors une grande
respiration, j’ai poussé de toutes mes forces pour sortir de terre. Il m’a
fallu ensuite quelques jours pour oser respirer à plein poumons et j’ai déployé
enfin mes pétales colorés. Lissant ma robe toute neuve, j’ai regardé autour de
moi et j’ai contemplé, un peu effrayée, le grand monde. Il faisait déjà chaud
et j’ai éclaté de mille feux dans les doux rayons de l’astre du jour, s’étirant
au-dessus de moi.
Regardant de tous côtés, j’ai vu
des êtres humains pressés qui ne m’ont pas jeté un seul coup d’œil. Alors j’ai
tenté de les amadouer, lustrant encore plus la corolle de ma robe et prenant
différentes poses aguicheuses. Et, lorsque plusieurs enfants se sont penchés
au-dessus de moi et que j’ai entendu leurs exclamations de ravissement, je me
suis sentie belle, tout simplement. J’avoue que j’ai eu peur qu’ils m’arrachent
de ma terre nourricière mais ils n’en ont rien fait, leurs mamans les tirant
par la main pour les emmener plus loin.
J’ai craint aussi les animaux
poilus, comme ces chiens un peu orgueilleux qui ont la fâcheuse tendance à
lever la patte un peu partout. Alors
j’ai hurlé pour les effrayer et ils sont repartis, la truffe à terre, cherchant
un autre endroit plus tranquille.
Un jour, un journal, balloté par
le vent, est venu se poser quelques minutes à la hauteur de mes yeux et les
titres que j’y ai lus ont fait frissonner mes feuilles et m’ont rendue très
triste pour de longues heures.
Comment l’être humain peut-il être
aussi sauvage alors que la terre est si belle ? Je n’ai rien compris à ce
que j’ai déchiffré et les gouttes de rosée du matin se sont mêlées à mes larmes
de désespoir.
Puis, réfléchissant intensément,
j’ai tendu mon pistil et je me suis mise à chanter une douce mélopée. Mes
amies, non loin de là, ont alors repris en bouquet cette mélodie. Et les
oiseaux perchés dans les arbres ont entendu notre petit concert et nous ont
accompagnées de tout leur coeur. C’est ainsi que l’air du bonheur est sorti des
entrailles de la terre pour se poser délicatement sur les nuages et parcourir
la totalité de l’univers, poussé par le vent.
Bien loin de là, dans les
décombres d’une maison détruite par des combats incessants, une petite fille a
relevé la tête et a écouté de longues minutes ce doux chant qu’elle n’avait
jamais entendu auparavant. Concentrée, elle a séché ses larmes du revers de la
main et a soulevé un lourd caillou pour y découvrir une minuscule fleurette.
C’était elle qui chantonnait, se balançant à droite puis à gauche, comme si
elle dansait dans le vent. Cela a duré longtemps et les paroles de la ritournelle
racontaient la valse de fleurs magiques et l’espoir fougueux faisant vaciller
les armes des humains.
Le lendemain matin, l’enfant,
après une nuit peuplée de cauchemars, a ouvert les yeux. Sortant dans la rue,
elle a découvert, étonnée, un parterre fleuri, embaumant l’atmosphère de mille
parfums enivrants. Se baissant lentement, elle a cueilli délicatement une fleur
timide qui a rosi de plaisir d’être ainsi choisie.
La petite fleur, arrachée de
terre tout là-bas sous les bombes, n’a jamais cessé de fleurir, durant toutes
ces années et elle psalmodie encore aujourd’hui la mélodie du bonheur. Quant à
la fillette, elle a grandi et s’est installée avec les membres de sa famille
dans un pays paisible, après un parcours migratoire éprouvant. Devenue femme,
elle crée à présent des bouquets de bonheur dans sa petite échoppe.
L’Amour est fragile, comme une
fleur qui sort de terre. Ne l’oubliez jamais.
Dédé © Avril 2017
Coucou Dédé et merci pour ce très joli texte. Comme toi j'aime faire parler les fleurs, les arbres, les coquillages, les galets, etc.. et tu as une belle écriture que j'apprécie, ce n'est pas si fréquent. Un régal que le récit de cette tulipe sortant de terre et découvrant les horreurs du monde et la futilité des passants. Merci.
RépondreSupprimerP.S. via Blogtrott j'ai peu me créer un abonnement à ton site comme si tu avais une newsletter et comme ça je ne manquerai rien. Bonne journée Dédé, sous le soleil bien sûr.
Coucou Marie. Je suis persuadée que la nature nous parle et qu'il faut savoir l'écouter si nous voulons continuer à vivre en bonne harmonie avec elle. Elle nous livre un message intemporel mais parfois l'être humain reste sourd à ses appels. Merci de ta visite et bises. Bon WE pascal.
SupprimerUne bien jolie histoire, et deux belles photos en 50 nuances de rose...
RépondreSupprimerCoucou. Merci. Si tu vois une tulipe, tends l'oreille. Elle va peut-être chanter. ;-) Bises
SupprimerUn très beau texte qui me rappelle mon pouvoir de destruction...
RépondreSupprimer:-(
Coucou. Après la destruction, peut-être la reconstruction? ;-)
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJ'ai pris le temps de lire ton histoire, et je ne regrette pas. Cette histoire est superbe, tout comme ces fleurs de la deuxième photo, dont je trouve la floraison bien trop courte. Merci pour le tuyau, je me suis abonnée. :-)
Bise et bonne journée.
Coucou Caroline. Pas facile de s'abonner à blogger. Je n'ai eu qu'une vague réponse du forum concernant le gadget des abonnés. Marie, plus haut, m'a fourni ce tuyau ce matin. Contente que tu aies donc pu faire le nécessaire. Te voilà embarquée pour un voyage "dédéesque". Attache ta ceinture. ;-) J'adore aussi les fleurs de la 2ème photo, il faut vite saisir son appareil photo et les photographier les quelques jours où elles nous font l'honneur d'éclore. Bon WE et bises!
SupprimerBonjour Dame Dédé,
RépondreSupprimerMerci pour cette fable qui nous amène dans le pays du bonheur, après avoir traversé les affres de la guerre. Votre texte s'harmonise à merveille avec le printemps qui nous entoure de ses mille fleurs éclatantes, ainsi qu'avec les événements de l'actualité internationale...
Je souhaite que votre talent éclose encore et toujours, dans vos textes au parfum si printanier. Bon week-end pascal
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Un monde bipolaire, où la beauté côtoie les choses les plus horribles. Il faut savoir naviguer là au milieu, quoique nos pays sont bien plus tranquilles que d'autres tout là-bas. Merci de votre visite et beau WE aussi.
SupprimerJ'aime toujours autant te lire. Merci pour ce magnifique texte.
RépondreSupprimerMerci Alphonsine. Passe un beau WE entourée de toute ta famille. Bises!
SupprimerMerci Dédé pour tes mots merveilleux, dont toi seule as le secret... J'en ai les larmes aux yeux !
RépondreSupprimerJe te souhaite de douces fêtes de Pâques en ce week-end prolongé, sous un beau sOleil, j'espère.
Bises.
Den
Coucou Den. Sèche vite tes larmes. Et respire le bon air de ce vendredi. Je te fais un gros bisou de bon WE de Pâques et je t'envoie mes meilleures pensées.
SupprimerQuel joli billet, Dédé, et comme il m'a émue ! J'aime décidément beaucoup ton écriture, et aussi, et surtout la personne que tu es. Je t'embrasse fort, Dédé. Passe un très beau week-end de Pâques.
RépondreSupprimerEt j'oubliais, tes photos sont très belles ! :-)
SupprimerCoucou Françoise. Si tu savais la peine que j'ai eu à écrire ce billet cette semaine, trop de soucis dans la vie professionnelle qui me prennent la tête. Lâcher prise n'est pas toujours facile quand on est entourée de personnes malsaines. Heureusement, j'ai trouvé un peu d'inspiration et je suis contente du résultat et de ce que cela génère chez mes lectrices et lecteurs. Je te fais un gros bisou et te souhaite également une belle fin de semaine avec toute ta famille. Beaucoup de soleil dans les coeurs et dans le ciel.
SupprimerLorsqu'on est entouré de personnes malsaines, lorsqu'on n'arrive pas à lâcher prise, rien de mieux que de parler de la nature, de sa beauté et du bien qu'elle peut nous apporter, rien de mieux que d'écrire des textes plein d'amour comme tu le fais, c'est ainsi qu'on arrive à lâcher prise et à retrouver un peu de sérénité.
SupprimerGros bisous, Dédé.
Merci Françoise, cela me touche. Bisous
SupprimerC'est beau, c'est doux, c'est parfumé, j'en ai les larmes aux pétales...
RépondreSupprimerBonnes fêtes de Pâques...
Coucou le filou. Un bon rayon de soleil sur les larmes et tout disparaît. Bonnes fêtes à toi aussi! Bises printanières.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerTu es toute fleurie ce jour !
Une jeune fille en fleur en quelque sorte.
Bises, Passe un très bon weekend A + 💐
Coucou Daniel. Je me suis fait belle pour Pâques. 😊 Bises alpines et beau we à toi et ta famille.
Supprimerque c'est beau ma Dédé !
RépondreSupprimerle monde devrait plutôt se lancer dans la guerre avec des bombes à fleurs sur tout ce qui est moche et il y a du boulot
Si tu veux la recette
Coucou mon barbu. J'adore l'idée de la bombe de graines. C'est génial! Mettons nous au boulot. Bisous mon barbu jardinier
SupprimerTon histoire est très belle comme ces fleurs du magnolia, si pures et ravissantes, Dédé, elles ont les couleurs de la fête de Pâques que je te souhaite très agréable aussi, en famille sans doute, merci pour ta gentillesse !
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Merci Marine. J'adore aussi le magnolia. Si pur et magnifique. Passe une belle fête de pâques. Bisous et bonjour aux Pyrénées.
SupprimerCoucou chère Dédé, ton texte est magnifique, doux et touchant. Je me régale de te lire.
RépondreSupprimerJ'espère que ces quelques jours de congé te fera oublier un peu les ennuis au travail.
Tes photos sont superbes et délicates. La nature est si belle en ce moment qu'il faut en profiter pleinement. Ce matin, mon plaisir a été de voir un petit verger, du lilas, de la glycine et des champs de colza... un pur bonheur que je partagerai.
Tout est beau, ta tulipe, le magnolia et bien entendu tes mots qui me font du bien.
De tout coeur, je te souhaite de belles fêtes de Pâques, profite pleinement.
Je t'embrasse fort avec toute mon amitié ♥
Coucou. Je me réjouis de voir tes prochaines photos. C'est vrai que ce printemps est particulièrement magnifique. Il tient toutes ses promesses. Bisous et belle fête de pâques
SupprimerOn voudrait y croire, on voudrait espérer et tes mots sont si prenants et sincères qu'on va y arriver ! Le printemps nous rappelle chaque année les forces de la nature mais aussi la fragilité de ses créatures. En regardant bien, on trouvera, au creux des branches quelque nid douillet pour accueillir les oeufs des oiseaux qui se joindront bientôt au concert des fleurs pour nous rappeler la paix et la joie de vivre. La deuxième photo superbe et si pure !
RépondreSupprimerUne symphonie chantée par les fleurs et les oiseaux. Quel bel espoir non? Bisous et merci de ta visite.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerTu nous as proposé une très belle histoire, les fleurs sont fragiles comme l'amour, ou l'amitié, tu as bien raison. Il est magnifique ce magnolia, j'adore cette fleur, elle respire la grâce.
Je te souhaite un beau week-end pascale entouré d'amour!
Coucou Anne. Contente de te voir ici. A nous de faire fleurir l'amour et l'amitié. J'espère que tu auras aussi une belle floraison de magnolias chez toi. Bises alpines!
SupprimerBoa tarde, começo por tirar o chapéu à beleza que foto transmite, é fantastica, assim como, ao texto que compara a fragilidade do amor com a bela flor.
RépondreSupprimerVotos de Páscoa repleta de alegria! Feliz Páscoa!
AG
Bienvenue ici. Malheureusement je ne parle pas ta langue mais j'ai compris que tu appréciais la comparaison entre la fragile fleur et l'amour. Merci et belles fêtes de pâques.
Supprimerc est magnifique... merci beaucoup... bizzz
RépondreSupprimerMerci et bises alpines.
SupprimerMerci Dédé
RépondreSupprimerde nous rappeler avec tant de douceur et de tendresse
que nous faisons parti de ce grand Tout
et qu'au fond il ne tient qu'à nous
de le faire chanter aux couleurs
du bonheur
Bonjour Pascal. Alors chantons. Ton commentaire dit tout. Merci et bises alpines
SupprimerDoux et joli conte!
RépondreSupprimerMais il n'y a plus que les enfants qui savent jouer avec les fleurs !
Ou va le monde ? Une bombe de 10 000 tonnes, c'est à dire 10 millions de kg, a été larguée hier !
Et il faut pourtant que ta fleur, ton texte, continuent à nous faire vivre, à nous faire rêver ! Il le faut, Dédé !
Coucou l'artiste. Les nouvelles internationales ne sont effectivement pas très réjouissantes. Mais tendons l'oreille aux chants des oiseaux et des fleurs en ce printemps qui nous ravit et semons des graines de bonheur autour de nous. Beau we mon ami à toi et toute ta famille. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé !
RépondreSupprimerJe viens te remercier de ta gentille visite chez moi.
La nature, les fleurs, la montagne, de la douceur et beaucoup de sensibilité, ce que j'ai vu ici me plaît beaucoup. Je reviendrai te rendre visite !
Bienvenue Loulou. J'espère que ce que tu vas découvrir ici te plaira. Beau we de pâques.
Supprimerlove is beautiful !
RépondreSupprimerYeaaaaaaahhhhh. 😁
SupprimerTrès belle histoire pleine d'empathie et de merveilleux.
RépondreSupprimerMerci Madame l'arbre de ton passage ici. Bises
SupprimerEn survolant ton nid qui dégageait une fragrance venant de tes délicates fleurs et m’avait envahi en plein vol, j’ai piqué droit, absorbant les mélopées de ton beau texte, je m’en suis régalé et reparti comme un oiseau planeur expédié vers d’autres horizons lointains avec comme seul viatique, un seau plein de rêves que j’ai éparpillé dans l’espace ; Mes bises éparpillées.
RépondreSupprimerNB :Ne t’ayant pas visitée depuis belle lurette Dédé, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, j’ai fait une halte momentanée avant de reprendre mon bâton de pèlerin.
Coucou mon poète. Je souhaite que ton chemin soit parsemé de belles fleurs et de doux chants d'oiseaux. Reviens-nous quand ta mission sera terminée. Je t'envoie mes bises alpines et merci de ta visite.
Supprimermagnifiques ces fleurs!! amitiés
RépondreSupprimerMerci JP. Bises!
SupprimerMerci pour cette ode à la paix à travers de douces images de fleurs (qui est la petite fille? existe-t-elle? la connais-tu?). Récemment, je me suis retrouvée sous un magnolia, appuyée contre son tronc immense, tête renversée, j’ai basculé dans un monde haut en couleurs, le rose intense contrastait avec le bleu du ciel dense. C'était miraculeux! Il m'a semblé pénétrer dans une autre dimension.Bon week-end pascal, chère Dédé!
RépondreSupprimerCoucou. Cette petite fille est sortie de mon imagination. Mais tout cela m'est venu à l'esprit quand j'ai vu des images de Syrie. Les enfants souffrent tellement là-bas. J'espère qu'ils peuvent encore rêver un peu... Bisous et beau we.
SupprimerCoucou la montagnarde.
RépondreSupprimerTrès bon weekend Pascal.
🐤 🐣 🐥
Merci l'homme de la basse plaine. Bises!
SupprimerMerci Dédé pour ce petit conte ou fable je ne saurais dire, ton magnola est superbe, dommage que cette fleur ne dure pas longtemps, je te souhaite de joyeuses Pâques
RépondreSupprimerCoucou Robert. Tout le monde aime le magnolia. Il remporte tous les suffrages. Bises alpines.
Supprimerau lieu de te moquer de mon google glish tu ferais mieux de commencer à chercher les oeufs en chocolat et ne détruis aucune fleur (y en a derrière l'arbre à droite)
RépondreSupprimerYes Sir. Of course. Thank you for the tuyau.
SupprimerBelle leçon de jardinage...où plutôt de vie.
RépondreSupprimer🌈🏝🌳à partir d'une photo magnifique.
Tu exprimes avec lyrisme ce qu'a écrit très simplement - et illustré joliment Anna Crausaz dans un livre "pour enfants ": j'ai grandi ici" aux éditons MeMo
Coucou miss-yves. Je ne connais pas mais je vais aller regarder tout ça. Merci de ta visite et belle fête de Pâques.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerQuel talent! merci pour l'émotion...
Merci Jacques. Et bises alpines.
SupprimerC'est un joli conte plein d'espoir. Quand l'homme deviendra-t-il plus sage ?
RépondreSupprimerIl ne sera peut être jamais plus sage...mais gardons espoir. Bises alpines.
Supprimerpetit coucou pour te souhaiter de joyeuses fêtes... à +
RépondreSupprimerCoucou. Merci à toi et bises.
SupprimerQuel joli conte au parfum d'espoir et beauté... On a bien besoin de soulever des cailloux et laisser les fleurs s'élever au-dessus des gravats, même si bien des larmes les arrosent leur beauté parle de vie et d'amour!
RépondreSupprimerJoyeuses Pâques Dédé!
Heureusement que la nature est là pour nous rappeler la beauté. Bises et belle fête à toi aussi.
SupprimerJuste un petit coucou ce jour de Pâques pour te dire que je ne t'oublie pas.
RépondreSupprimerUn bon dimanche pour toi et ceux qui t'entourent.
Une bise de haute Provence
Il fait froid à la montagne. Il a neigé sur les sommets. J'espère qu'il fait meilleur chez toi. Bises et belle fête à toi et à toute la famille.
SupprimerJ'ai toujours aimé et respecté la nature, les arbres,les fleurs mais après avoir lu tes lignes, je ne regarderai plus les fleurs de la même façon. Magnolia ou Tulipier.....je ne sais pas toujours faire la différence mais ta photo est superbe. Bon week end.
RépondreSupprimerChinou
Il faudra tendre l'oreille quand tu regarderas les fleurs. 😊 Elles parlent et chantent. Merci de ta visite et bises.
SupprimerTa tulipe, tour à tour hurlant après le chien et chef de chœur avec ses consœurs, m'a fait rire et m'a littéralement enchantée.
RépondreSupprimerCoïncidence, je viens juste de déposer chez Fifi un poème de Théophile Gautier qui, lui aussi, fait parler une tulipe.
Comme tu l'as bien deviné, chère Dédé, j'ai tendu l'oreille ce matin en pensant à toi, inoubliable carillonneuse !
Beau temps sur ta contrée pour la suite de ce week-end pascal.
Bises de printemps (toujours aussi hésitant dans mon coin)
Coucou Tilia. Les fleurs ont peur des chiens qui viennent faire leurs besoins tout près. 😁 Quant au carillon...il faisait bien froid dans le clocher. Brrr. Mais j'espère que les mélodies ont réchauffé les coeurs. Bises et prends bien soin de toi.
SupprimerUne belle et émouvante histoire qu'aurait aimé Fanfan la Tulipe !
RépondreSupprimerPour sûr qu'il aurait aimé. Merci de ta visite et belle semaine.
SupprimerMais oui les fleurs parlent et d'amour, elles ont le langage qu'on leur donne selon leur faciès et leur comportement >
RépondreSupprimerhttp://www.gerbeaud.com/jardin/decouverte/langage-fleurs-symbole.php
La tulipe ? Il n'est rien dit pour celle qui est rose mais la rouge : déclaration d'amour...
Le myosotis (je crois que ce sont des myosotis rose en fond de ta première photo) : "ne m'oubliez pas", amitié sincère, amour véritable
Et SURTOUT la marguerite (ma fleur fétiche tu le sais bien) : amour timide, "m'aimez-vous ?"
;-)
Tout à fait ! Je me demande toujours si on m'aime
Admire mon pouvoir de déduction : de ces deux photos je déduis que tu es plus grande qu'une tulipe et plus petite que le magnolia. Elles sont vraiment fortes les fleurs, elles racontent le temps qu'il a fait, si l'hiver a été rude, si le printemps est sec, elles savent aussi que les jours rallongent et les nuits raccourcissent avant le changement d'heure. Cependant elles ne sont pas tributaires de l'homme pour être belles et exister par contre l'homme les a triturées pour obtenir de nouvelles variétés en allant les chercher dans leur pays d'origine, en Chine, en Turquie (pour la tulipe), aux Amériques. Ce sont souvent des immigrées en quelques sortes
SupprimerMa mère qui était très pragmatiques pour ne pas dire terre à terre cultivait surtout des légumes mais cela ne l'empêchait pas d'aimer les fleurs. Pour elle c'était le plus, peut-être le superflu ? Elle disait qu'apprécier les fleurs, c'était "jouer avec les fleurs" ("Chơi Hoa")
Supprimer(Tu serais peut-être frustrée si tu avais à jouer des cloches qui sont sur mon blog aujourd'hui : les percussionnistes ont moins de temps de jeu dans le répertoire classique que les violonistes mais toutefois leur interventions sont toujours percutantes)
SupprimerBonne fin de WEnd de Pâques à toi !
Bises
La liste n'est pas exhaustive, il manque la fleur de dédé. On doir trouver cela quelque part, je ne crois pas que le dédé soit muet...
SupprimerAH ! Le dédé >
Supprimer"Est le symbole de la nostalgie ou de la tendresse, selon sa couleur.
Le nombre de fleurs offertes reflétera l’intensité de la nostalgie..."
Le dédé bleu >
"Sera offert soit à la personne aimée, soit à une maman.
Il dira : « je t’aime tendrement » à la personne aimée.
A une mère, il pourrait porter le message suivant : « Merci maman de ta tendresse »"
Le blanc : "Exprimera la nostalgie de l’innocence amoureuse."
Le mauve : "Sera l’expression d’une nostalgie romantique."
Le rouge : "Servira à exprimer à la personne aimée la nostalgie des années de passion."
Je te vois très bien en bleu...
Coucou Dame Marguerite. Malheureusement je n'arrive pas à ouvrir le lien que tu m'as donné mais je pense bien que les fleurs ont un langage bien à elles.
SupprimerEt puis, ne te fais pas de soucis! Oui, on t'aime. :-)
Tu sais que ma fleur préférée est le tournesol car il se tourne vers la lumière, il n'est pas altier comme d'autres, bien franc et coloré. Mais ce n'est pas encore la saison, il va falloir encore attendre un peu.
Je me vois aussi bien en bleu même si c'est une couleur qui ne me va pas au teint, mais son message me correspond tout à fait.
Tu étais très en verve sur ce message, il t'a bien inspirée. Mais je sais que tu comprends le langage des fleurs, depuis le temps que tu les fais pousser dans ton jardin et que tu les photographies et les montres dans tes allées.
Ma grand-mère aimait les fleurs, elle s'en occupait avec amour, pendant que mon grand-père plantait des légumes et des arbres fruitiers. ;-)
Je t'embrasse ma belle et te souhaite une belle suite de semaine, même si le temps est de nouveau bien froid. A bientôt.
oh tu galèges... de la neige ? pas possible... bonne journée
RépondreSupprimerOui des flocons virevoltant. Le printemps est parti en vacances.
SupprimerMerci pour ce conte plein de sensibilité et d'empathie pour ces enfants, ce peuple martyrisé ! Je suis sûre que ces enfants, ces hommes, ces femmes survivent grâce à des petits signes que la vie, que la nature, que la beauté, que la générosité humaine, réussissent à leur faire malgré les conditions terribles de leur vie.
RépondreSupprimerMerci pour tes images en plongée et contre-plongée que tu nous offres sur la beauté de ton printemps.
Bisessss pour une bonne semaine !
Coucou Fifi. J'espère effectivement que dans le quotidien de toutes ces personnes qui souffrent de la guerre, il y a des petits moments d'espoir et de bonheur, même s'ils sont furtifs. Merci pour ta visite et pour ton commentaire concernant les photos. Au moins, comme cela, je m'étire le dos, une fois en bas, une fois en haut. :-) Bises alpines et belle suite de semaine.
SupprimerContinuação de feliz semana,
RépondreSupprimerAG
Belle semaine aussi.
Supprimerla patience paie ,mardissime
RépondreSupprimerCe n'est pas ma qualité première mais je m'y emploie. Merci de ta petite visite. Bises
SupprimerTulipe la une je suppose, en tout cas c'est ma préférée elle est splendide.
RépondreSupprimerElle m'a dit qu'elle était contente que tu la trouves si belle. Elle en rosit de plaisir. Bises.
Supprimerah oui mais pour les voir il faudrait quitter tes chères montagnes... bisoussss
RépondreSupprimerJe crois qu'il fait froid un peu partout non? Bises!
SupprimerTon texte est superbe, empreint d'émotion et de profondeur.
RépondreSupprimerLes photos complètent admirablement l'ensemble.
Et je le prends comme un cadeau, puisque tu l'as écrit le jour de mon anniversaire.
Bises chère poètesse du temps et des fleurs.
¸¸.•*¨*• ☆
Merci de ton passage ma belle et contente d'avoir pu faire ce cadeau d'anniversaire (le hasard fait-il bien les choses?).
SupprimerBises alpines.
bisous de Paques
RépondreSupprimerBisous d'après Pâques. :-)
Supprimerle printemps est de retour
RépondreSupprimerOui. Il était revenu mais il fait de nouveau froid.
SupprimerComme c'est beau!
RépondreSupprimerMerci Anne. A bientôt.
Supprimerlol biz DD
RépondreSupprimerAh!!!......le pouvoir des fleurs !!!!
RépondreSupprimerUn magnifique message d'amour et d'espoir !
Un jour peut être nous réussirons a semer tellement de petites graines d'amour,qu'il n'y aura plus aucune place pour la mauvaise herbe!!!!
j'adore ton texte et tes photos......merci pour ce bel instant!
Je t'embrasse
On pourrait tous devenirs des jardiniers de l'Amour. Merci Lise de ton passage sur ce texte. Je t'envoie mes bises.
SupprimerBonjour Dédé. Je crois que je savoure encore mieux ce très beau texte qu'à sa première lecture en avril dernier. Encore une fois, même si je l'ai déjà dit, te lire est UN REGAL. Merci
RépondreSupprimerCoucou Marie. Figure-toi que je n'ai rien retouché à ce texte depuis le mois d'avril mais c'est la plateforme blogger qui coince aujourd'hui. Elle a envoyé une newsletter qui n'a pas lieu d'être. Enfin, si cela t'a permis de relire ce texte, c'est tant mieux! Bises alpines.
SupprimerQuel beau conte............
RépondreSupprimerMerci Madame l'arbre... Je te laisse lire le commentaire que je viens de faire plus haut à Marie. Tu comprendras mieux pourquoi tu as reçu cette newsletter ce matin. Je t'embrasse et merci de la visite.
SupprimerTu écris, colores, chantes le renouveau sur un billet qui n'a pas pris une ride mais qui nous fait prendre conscience que dans a ronde des saisons nous avons déjà vieilli de 6 mois.
RépondreSupprimerCependant, ne souhaitais tu pas à cette époque là d'être plus agée de quelques mois ?