Notre existence n'est que formations fugitives de sable mouvant, nées d'un coup de vent et disparues à jamais dans le prochain souffle. Et il ne restera peut-être après nous que ce que nous aurons bien voulu laisser : des mots écrits ici et là, l'empreinte de quelques doux baisers échangés, une ou deux paroles prononcées qui subisteront en suspension dans l'atmosphère et puis s'anéantiront elles aussi dans le fracas de l'univers.
Alors, devant cette certitude de disparaître un jour, pourquoi vouloir tant être immortel? Car ce doit être terriblement ennuyeux et déprimant de savoir que ce qui se passe aujourd'hui ou demain ne joue finalement aucun rôle. En effet, d'autres jours viendront encore et toujours, d'autres mois, d'autres années et ainsi, qu'est-ce qui pourrait avoir encore tant d'importance dans cette valse du temps infinie?
Eternels, nous n'aurions plus à courir après le temps, nous en disposerions sans limite et sans nous presser et il serait totalement indifférent d'accomplir quelque chose dans l'instant présent ou le lendemain. Et les regrets n'auraient plus aucun sens car il resterait toujours du temps pour rattraper ce que nous aurions éventuellement perdu.
Alors même si nous ne sommes en réalité qu'un grain de sable dans cette immensité, même si nos traces de pas s'effaceront inéluctablement après notre passage, il n'est pas encore trop tard pour se mettre en marche, le coeur ouvert sur le monde. En héritage, nous laisserons possiblement quelques particules infinitésimales de joie qui, en s'amoncellant, vaincront la lente agonie du sablier du temps.
Et il ne serait pas déraisonnable d'espérer que ces minuscules poussières fleuriront afin de vaincre tous les déserts et toutes les guerres du monde.
Dédé@Mars 2025
Dédé:
RépondreSupprimerje crois que le désert fait peur parce qu'il nous montre la grandeur du silence, la puissance de la mort, l'importance de la vie, notre fragilité humaine.
Beau cliché, comme tous les vôtres!
Salu2.
Et pourtant, je l'apprécie! Merci de la visite et belle fin de semaine.
Supprimer"L'éternité c'est long, surtout vers la fin...." citation généralement attribuée à Woody Allen....
RépondreSupprimerQue restera-t-il de mon passage sur cette terre ??? Peu de choses qui seront vite oubliée je pense....
Merci Dédé, bon week-end, Bises savoyardes !!!
Coucou. La citation de Allen est drôle mais veut tout dire. Quant à notre passage ici bas, je crois qu'il vaut mieux ne pas réfléchir à ce que nous laisserons. Certains sont tellement obnubilés par ces pensées qu'ils en oublient de vivre...l'instant présent. Bises alpines mon gitan.
SupprimerLe désert est fait de creux et de dunes comme la vie. Rien n'est immuable ni éternel. Ta photo est belle et ton texte aussi
RépondreSupprimerCoucou petit écureuil. Et quand le vent s'en mêle, tout évolue très vite: en quelques secondes, ce qui existait n'est plus. Peut-être devrait-on se dire la même chose concernant nos existencs et profiter de chaque instant. Merci de la visite et belle fin de semaine.
SupprimerMagnifique !
RépondreSupprimerMerci! :-)
Supprimerbonjour Dédé , ah oui rien ne sert de courir il faut partir à point ... ! mais la vie est bizarre , et à deux ! je ne voyais pas les choses comme maintenant
RépondreSupprimerqui sont devenues dérisoires ! , merci pour ce beau texte sur la vie et la mort et ++++ ! gros bisous belle fin de semaine a +
Coucou Bébert. Vivre à deux ou être contraint de vivre seul: il est clair que les choses s'appréhendent différemment selon ces deux états mais je crois qu'il y a toujours quelque chose de bon à prendre, même si on est seul. Tu continues à voyager tout en pensant à Danièle, elle t'accompagne partout même si elle n'est plus physiquement là. Rien n'est donc dérisoire. Bises alpines affectueuses.
Supprimerheu superbe ta photo du désert ! gros bisous a+
RépondreSupprimerMerci. Cela change des montagnes. Enfin, disons que là ce sont de petites montagnes de sable. ;-)
SupprimerJe n'ai pas grand chose à laisser sur cette terre si ce n'est la volonté d'un monde meilleur, tolérant, et bienveillant. "Si tous les gars du monde pouvaient....."
RépondreSupprimerEt bien cette volonté restera après toi, après nous. Bises alpines.
SupprimerVoila une règle de vie très réaliste, orientée sur le présent, le possible, sans culpabiliser exagérément sur le passé, ni trop s'interroger sur l'avenir. De quoi envisager sereinement l'avenir, sans crainte de rester...sur le sable !
RépondreSupprimerÀ bientôt, Dédé
Retenons ceci: il n'est pas souhaitable de s'enliser. ;-) Bises alpines et merci de la visite.
SupprimerLa métaphore du sable, qui s'écoule, s'écroule, et passe, jusqu'à la disparition... Vous laissez de belles photos pour la postérité, c'est certain, Dame Dédé. Ces dunes dorées sont charmantes, et forment un contrepoint à votre méditation sur le néant.
RépondreSupprimerBon week-end
Bonjour. Je vous ai reconnu Monsieur aux grandes oreilles. ;-) Je ne suis pas sûre qu'on se souviendra de moi grâce à mes photos. Et je ne peux dire que qui vivra verra. :-) Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerCe désert me ramène à la réalité : je ne suis qu'un grain de sable dans l'univers. Indispensable inutile ou quelque chose comme ça...
Mon patron dirait: "nul n'est irremplaçable"... et en même temps, il compte sur ses collaborateurs. :-)
SupprimerTrès belle image, merci.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais rêvé d'éternité (ni d'être richissime d'ailleurs), et encore moins maintenant avec cet avenir angoissant pour les jeunes générations. J'avoue que je n'ai aucune envie de voir arriver ce qui se profile dangereusement tant dans les relations planétaires que dans le changement climatiques qui s'accélère.
Merci pour cette magnifique conclusion, puisse cela devenir une réalité.
Bisous et bonne journée Dédé.
Coucou. Il est vrai que l'avenir paraît bien sombre, encore plus en 2025 qu'en 2024, et il me semble que ce n'est pas étranger à l'arrivée au pouvoir d'un certain canard... Mais que pouvons-nous faire face à la marche inéluctable du temps? faire le bien autour de nous, ou en tous cas, ne pas faire de mal. C'est déjà bien comme programme. Bises alpines.
SupprimerJe ne sais plus qui a dit :" La seule chose qui ne nous sera pas enlevée, sera celle que nous aurons donnée."
RépondreSupprimerTa dernière phrase laisse supputer que "les minuscules poussières" que nous aurons laissées "fleuriront"...pour resemer d'autres minuscules poussières qui refleuriront...Comment ne pas y voir une trace d'éternité :-)
Cela vaut le coup de semer des graines d'amour, d'affection, de tendresse, de bienveillance, de compassion...aussi souvent que cela est possible.
Belle harmonie entre les dégradés ciel-mer et dune de sable de ton image !
Ton image me rappelle un court poème d'Amichel :
"Entre le ciel et la mer
une cicatrice
une terre à vivre"
Bonne fin de semaine, Dédé !
Bises printanières
Coucou. Je crois que tu as raison. Même si une grande partie du monde nous échappe, il n'est pas vain de semer quelques graindes ici et là, pour contrer les temps obscurs. Quant à la photo, j'ai aimé ce désert en bord de mer et même si le temps n'était pas très beau ce jour-là, les contrastes entre le sable et la mer étaient magnifiques. Merci et bises alpines.
SupprimerBonjour chère Dédé,
RépondreSupprimerc'est ce qui nous attend avec le réchauffement climatique?
Bises.
Bon après-midi.
Mo
Réchauffement climatique, 3ème guerre mondiale, menace nucléaire? J'ose espérer quelque chose de mieux ou de différent. Et l'être humain est résilient. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé, une bien jolie et touchante métaphore de l'existence, nous ne sommes que des grains de sable dans un désert incertain avec parfois quelques Oasis sans mirage.
RépondreSupprimerEt parfois des oasis avec mirages... ce qui complexifie quand même les choses. ;-) Bises alpines.
SupprimerTrès beau texte. Photo superbe.
RépondreSupprimerUn billet qui donne du sens au sens.
Merci chère Âmie Dédé.
Douce réflexion. Tentons l'optimisme !
Den
Coucou ma belle. Tu me fais trop d'honneur en disant que je donne du sens au sens. Parfois, j'ai le cerveau qui va dans tous les sens et ce n'est pas toujours évident de le faire revenir dans le bon sens. ;-) Bises alpines et comme tu le dis, soyons optimistes!
SupprimerCes déserts, ces guerres il faut les vivre... Ils sont beaux mais ils nous ramènent en effet à notre condition de grain de sable !
RépondreSupprimerJe ne pense pas que toutes ces guerres, les grandes comme les petites, les collectives et les individuelles soient belles. Mais elles ont certainement le mérite de nous faire réfléchir et parfois de nous grandir. Bises alpines.
SupprimerBien sûr ce sont les déserts qui sont beaux , avec leur immensité couleur de soleil. Ce serait si difficile de vivre si nous n'espérions pas revoir ceux que l'on a tant aimé, même si cette idée semble déraisonnable... La guerre est toujours horrible, je me suis mal exprimée Dédé !
SupprimerBises
Je comprends mieux maintenant. Bises alpines.
Supprimerc'est ce qui me semble tellement paradoxal, ce déni de la finitude chez certains, et en particulier chez ceux qui ne pensent qu'à amasser des richesses, à s'approprier des choses... alors que chacun sait, pourtant, ce que ma grand-mère savait, qu'on n'emporte rien de tout cela dans la tombe ;-)
RépondreSupprimerjoli billet et belle photo, comme toujours!
Ta grand-mère était une grande sage. On devrait en avoir plus sur cette planète! Bises alpines.
Supprimerc est vrai que nous ne sommes que poussière... mais comment diable la poussière peut elle faire tant de dégâts ? surtout surtout pas immortels... soit on a assez d une vie pour voir toutes ces horreur, soit on assez d une vie pour les commettre... enfin bref... pas éternellement par pitié...
RépondreSupprimerprofiter au jour le jour, aider du mieux que l on peut... être un bon grain de sable quoi c est suffisant... gros bisous
J'aime bien cette idée d'être un bon grain de sable. Je vais y réfléchir! Bises alpines et merci de tes visites.
SupprimerAprès la houle, des vagues de sable, dans l'immensité.
RépondreSupprimerUne belle photo et des pensées justes et profondes.
Miss Yves
Il faut juste que je n'attrape pas de vague... à l'âme. :-) Bises alpines.
SupprimerOui, vivons l'instant présent, et laissons le plus possible de graines, ou poussières, de joie capables de fleurir et d'enrayer la folie et la vanité de ceux qui nous gouvernent, afin que ceux qui viendront après nous, connaissent le sens du mot bienveillance et amour, et légèreté aussi.
RépondreSupprimerUn bien joli texte, Dédé, merci. Un doux week-end à toi, bises bassoises.
Oui! Mais il est vrai que celles et ceux qui nous gouvernent (à l'échelle mondiale) semblent avoir quelques grains de sable dans les rouages du cerveau-... et du coeur. Soyons donc les semeurs de bonnes graines. Bises alpines!
SupprimerCoucou Dédé 😊
RépondreSupprimerMerci pour cet excellent billet hautement philosophique ! Pour ma part, la vie commence lorsque on accepte sa propre mort...
En te souhaitant une douce soirée, je t'embrasse.
Julie
Parfois, je philosophe... cela me prends de temps en temps. Mais je n'atteindrai jamais le niveau de Confucius: "« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu’on en a qu’une. » – Confucius. :-) Bises alpines. P.S.Je ne retrouve pas le lien de ton blog.
SupprimerWaouh, je suis Confu... se par l'analogie de nos pensées 😀
SupprimerBon dimanche Dédé, quant à mon lien je ne publie point 🫢
Non, pitié, pas d'éternité... Je suis relativement pessimiste sur l'avenir et aucune envie de le vivre. Il restera de moi quelque chose tant que quelqu'un pensera à moi, et puis plus rien sur la terre du moins.
RépondreSupprimerAlors si nous pouvons être pessimistes face à l'avenir, gardons un peu d'optimisme pour le temps présent. Bises alpines.
SupprimerBon je me suis encore fait avoir avec l'anonymat!!!
RépondreSupprimerIl faut lui tordre le coup à cet anonymat! :-))
SupprimerHola Dédé, il est au contraire très raisonnable de penser que nous laisserons, pouvons laisser, de petites traces dont certaines fleuriront. C'est notre finitude en effet qui donne un sens à ce que nous semons: amour, joie, fraternité/sororité.
RépondreSupprimerDésert, mer, ces deux immensités qui semblent vides sont peupleés de vies.
Merci pour la photo, pour tes mots.
Un beso mediterraneo
Heureusement que nous pouvons encore penser ainsi. Car dans le cas contraire, ce serait trop triste. Et il n'y a pas besoin de faire des choses énormes pour changer un tout petit peu les choses, à notre échelle. Bises alpines.
SupprimerBravo Dédé, pour le cadrage de ces étonnantes vagues de sable en bordure de l'océan, très différentes de notre Dune du Pilat, véritable "montagne" de sable !
RépondreSupprimerDans quelques milliers d'années, quand l'humanité aura disparu (ou même avant, personne ne peut prévoir !) notre soleil s'éteindra et tout le système solaire sera plongé dans la nuit pour l'éternité.
Rien, ni personne, n'est éternel... sauf la nuit. La nuit, les gens qui dorment font des rêves magiques. La nuit c'est l'Autre Côté du Miroir, c'est le pays des Mille et une Nuits, où le Songe d'une Nuit d'Été rejoint le Pays des Merveilles d'Alice. Un vrai Paradis à la mesure des rêves de tout un chacun.
Que le rêve ne te quitte jamais, chère Dédé, bises franciliennes
Coucou. Et pourtant, mes nuits ces temps-ci sont agitées, pleines de rêves étranges et je ne me repose guère. Comme j'aimerais des nuits tranquilles, douces et sereines. J'en rêve! ;-) Bises alpines.
Supprimersublime photo et gardons espoir
RépondreSupprimerbon wk
Sans espoir, il ne reste rien. Merci de la visite.
SupprimerÊtre immortel ? Bigre voilà qui ne plairait guère s'il nous était donné de choisir. Mais ça serait vite compliqué car à quel âge, le compteur s'immobiliserait ? Toutefois pour qui est avide de découvrir le monde, de grimper sur les montagnes, de traverser des océans, de s'arrêter un long moment dans des déserts, une unique vie ne suffit pas. Alors profitons du peu de temps qui nous reste. Bises savoyardes
RépondreSupprimerCoucou. Il y a encore tellement de choses à découvrir. Et pourtant, parfois, je me dis que rien ne sert de courir de par le monde, ce qui j'ai à portée de main est très beau. Bises alpines.
SupprimerImpermanence c'est le titre de ton blog,
RépondreSupprimerOui il faut s'enivrer.
Chic Planète dansons dessus
Pas trop s'enivrer quand même car bonjour le mal de tête. Juste un petit peu pour ne pas avoir la tête qui tourne et pouvoir danser. :-)
SupprimerBonjour très chère Dédé,
RépondreSupprimerDans ces mots qui vibrent en moi ne sont que le réel, rien de déprimant mais juste l'instant présent qui à Lui seul est l'éternité.
C'est une courte réponse mais je peux te garantir que tes mots font du bien à lire. Merci de tout cœur Dédé et bon dimanche.
Coucou mon cher Jean-Pierre. Considérer l'instant présent comme l'éternité: voilà une idée qui me plaît! Bises alpines.
SupprimerJoli texte Dédé sur notre finitude et nos rêves d'éternité. les atomes qui nous composent font partie du grand bal qu'est l'univers qui nous conduit à adopter au fil de temps mille formes : fleur, arbre, animal, pierre, eau, feu Bises occitanes fort ventées
RépondreSupprimerCoucou. Faire partie du grand bal de l'univers, c'est bien, à condition de ne pas oublier de danser de temps en temps pour oublier les turpitudes terrestres. Bises alpines.
SupprimerDédé je ne suis pas un danseur de salon mais je danse sur les chemins ! Bises occitanes
SupprimerJ'espère que t'as les bonnes chaussures pour ne pas avoir de cloques. :-)
SupprimerBonne fin de dimanche !
RépondreSupprimerMerci. ;-) Manquerait-il un bout de commentaire?
SupprimerMais oui... J'aime beaucoup cette réflexion sur le désert qui peut être en nous et contre lequel il faut combattre. Ce n'est pas pareil que la jachère : on peut rester un moment dans notre vie en jachère avant de repartir.
SupprimerBonne journée !!!!!
Coucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJe rejoins le com de Miss Yves.
Je finis par ne plus rien penser.
L' avenir nous dira ce que l'on doit devenir.
Je suis blasée par tous ces politiciens qui ne voient, tout d'abord, leur place, et qui par leur folie ont envie de
déstabiliser le monde et ses habitants. Cela m'énerve à un point.
Le monde a changé, la société aussi et c'est assez déprimant.
Je me demande quel avenir vont avoir enfants et petits enfants.
Bises campagnardes !
Claude
Coucou ma Claude. Prendre du recul par rapport aux nouvelles du monde, faire le bien autour de nous, à notre échelle. Voilà une manière de ne pas trop déprimer... Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédén
RépondreSupprimerCe sont des paroles profondes qui ne peuvent laisser insensibles. Le temps passe inexorablement et lorsque l'on arrive à un certain âge on se demande qu'elle empreinte on a pu laisser. On le voit avec nos aînés partis. Effectivement peut-être des mots, des souvenirs, des images. Nous ne sommes que de minuscules grains de sable dans ce monde.
Un monde préoccupant, l'avenir semble si sombre.
Alors sachons profiter de chaque petits moments.
Ta photo est magnifique. Belle semaine Dédé. Bises
Coucou. J'ose espérer que quelques personnes se souviendront de nous à notre départ. Mais quand ces personnes partiront elles-aussi, il ne restera peut-être plus rien de nous. Est-ce grave? Non, je ne pense pas. Tout passe. Dans le cadre de mon travail, je sais que certaines des personnes que j'accompagne me remercient des années après si je les rencontre. Cela me fait penser que même dans les toutes petites choses, il y a des parcelles de gratitude et de joie. Bises alpines.
SupprimerTout est éphémère et se transforme constamment. Les vies passent, les âmes s'en vont. Je pense souvent à la vacuité des choses et je prends la vie comme une expérience.
RépondreSupprimerLa vacuité des choses...certes. moi c'est plutôt la vacuité de certaines personnes qui m'interpellent!
SupprimerVagues ou montagne de sable?
RépondreSupprimerTa photo inspire une zénitude certaine.
Alors, il est bon de s'interroger sur le sens de la vie.
Être qui, pourquoi... être quoi pour qui? Dans ces temps bousculés la question me tourmente. J'aurai bien besoin de la mer, de la montagne pour m'imprégner d'une vraie sérénité, et retrouver le sommeil. Ton post fait du bien. Merci.
Bises de ma Loire au parfum de printemps.
Il est clair que le sommeil aide à se sentir plus serein. J'espère que tu vas retrouver de douces nuits et un calme là, ici où ailleurs. Bises alpines.
SupprimerCette dune, foultitude de grains de sables, vu de loin, ça a de la gueule.
RépondreSupprimerUn coup de vent, et la dune est remodelée. Moi, petit grain de sable, est il important que je fasse partie du décor ? Cela changerait il quelque chose que je ne sois pas là.
Sables mouvants, sables émouvants.
J'aime bien aussi ton idée d'être éternels. Tu omets une chose à faire, et bien la semaine prochaine il sera bien encore temps.
Merci pour ta visite aux sommets enneigés des Écrins. Laissons la montagne tranquille, jouissons d'elle de la manière la moins intrusive.
Faisons que l'argent ne soit pas le seul moteur de l'univers.
Tu as vu ma photo il y a 45 ans?
Figures toi que les glaciers ont aussi 45 ans de plus. Réchauffement.
Amicalement. ✓ Yann
Je pense que chaque grain de sable est important. Il est important pour les autres grains de sable qui sont tout près de lui (les amis, la famille). Il l'est certes moins pour les grains de sable plus éloignés. Mais chaque grain de sable a sa place . Bises alpines.
SupprimerMagnifique photo !!! Heureusement que la vie sur terre n'est pas éternelle, cela m’ennuierait terriblement. Je crois en une éternité autre, dans laquelle justement les gouttes positives laissent une trace, si minuscule soit-elle, celle-ci est lumineuse, elle nous enrichit et enrichit le monde au sens noble du terme. Belle semaine Dédé, bises maritimes. brigitte
RépondreSupprimerCoucou Brigitte. Je ne sais pas si je crois vraiment en l'au-delà mais je crois en la vie présente qui vaut la peine d'être vécue même si elle n'est pas toujours belle. Bises alpines.
SupprimerTa photo a elle seule nous invite à méditer sur la vie!
RépondreSupprimerPaysage à parcourir si on aime le silence et le mystère des grands espaces...
Quant à ton texte, il est à lire et relire pour s'en imprégner...
Je pense qu'il faut ivre l'instant présent et qu'il faut espérer que les petits grains de sable d'amour, de tolérance, de respect que nous aurons semés serviront à construire de jolies dunes de paix et de sérénité pour nos petits enfants...
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C'est peut-être parce qu'on a au fond de soi
de longues étendues de solitude
qu'on est si proche
de l'immensité du désert...
Marie
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"Le désert est beau, ajouta-t-il...
Et c’était vrai. J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...
- Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part...
Je fus surpris de comprendre soudain ce mystérieux rayonnement du sable. "
St Exupéry
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On aime aussi se rappeler cette citation de Théodore Monod :
" On éprouve du respect pour ces paysages intacts
qui ne nous ont rien demandé,
qui peuvent se passer de notre présence
et qui sont simplement majestueux..."
Coucou. Tu as complètement raison. La chose la plus sage à faire c'est de vivre le moment présent et d''espérer que finalement, cette envie de vivre serve à quelque chose ou à quelqu'un. Quant à tes deux extraits, je retiens particulièrement celui de Théodore Monod qui m'émeut particulièrement. Merci et bises alpines.
SupprimerDeux immensités, le désert et l'océan, réunies si joliment par toi sur cette photo ! Bravo !
RépondreSupprimerNous laissons obligatoirement une trace, même si elle n'est pas dans les mémoires au bout de quelques générations, elle reste dans la matière, et le génome. Alors autant laisser la plus belle trace, douce , fraternelle, qui peut à sa façon embellir le monde.
Coucou. C'est intéressant cette idée de rester dans la matière, je n'y avais pas pensé. Comme quoi, chacun sa sa manière a son idée sur la notion d'éternité. Bises alpines et continuons à notre manière à embellir un peu ce monde.
SupprimerLe temps ! Une denrée qu'il faut savoir savourer à chaque instant.
RépondreSupprimerVivre l'instant présent, c'est si important et parfois si difficile.
SupprimerBonjour, on peut toujours rêver ! quand on voit que notre président ne veut surtout pas la paix ! je te souhaite un bon dimanche, bisous
RépondreSupprimerJe crois qu'il y a plusieurs présidents qui ne veulent pas la paix... Bises alpines.
Supprimerpetit coucou d amitié... gros bisous
RépondreSupprimerBonchouuuuur. :-)
SupprimerBelle photo vibrante de vie.
RépondreSupprimerNe soyons pas éternels, c'est plus sûr.
Bises atlantiques.
Restons sages tout en étant fous. ;-) bises alpines
SupprimerTon commentaire au billet sur nos objets en bois, me permet de revenir voir ta dune.
RépondreSupprimerEt tant de si petit grains de sable, mis ensemble, ça forme une grande vague dunaire.
J'ai en souvenir celle du Pyla, Pilat, ne sais pas vraiment l'écrire.
Et point de départ pour le banc d'Arguin. Traversée de qqs minutes.
Amic@lement. > Yann
La d'une du Pilat en Gironde. Je ne suis jamais allée la oir mais cela me tente bien. La France est belle. Bises alpines.
SupprimerMagnifique jeu de lignes et de couleurs.
RépondreSupprimerMerci Dom!
Supprimerc est normal que les chardonnerets ne soient pas chez toi... ils sont ici... je pense qu ils préparent les valises... gros bisous
RépondreSupprimerJe les attends de pied ferme.
SupprimerDe retour de voyage, je fais le tour de mes blogamis, et j'avoue te décerner une mention particulière pour ce texte fondateur. En harmonie totale avec ta photo, il va à l'essentiel de notre nature mortelle : tout est contenu dans ce mot. Nos aspirations, nos rêves, nos désirs, nos regrets, nos envies, nos sentiments, nos aversions... Tout ce qui nous rend humain réside dans le fait que tout est appelé à disparaître. Sans la mort, pas de vie. Ton blog n'a jamais aussi bien porté son nom.
RépondreSupprimerBisous de mon sud
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou frangine du Sud qui est partie encore plus au Sud pendant quelques temps. Accepter sa condition d'être humain et faire sienne cette vie parfois bien tumultueuse: un vaste programme pas toujours facile à suivre mais ô combien passionnant! Bises alpines.
SupprimerÀ présent le Printemps est là. Souhaitons qu'il chasse tous les miasmes assombrissant le ciel planétaire (il va avoir fort à faire, hélas).
RépondreSupprimerCarpe diem !
Bises de beau temps et merci pour ton écho dans mon grenier
Mais le printemps est fort. On y croit! Bises alpines.
Supprimerbonjour, Dédé
RépondreSupprimeron peut rêver à tout, magnifique photo aux courbes sensuelles et douces qui apaisent.
Puisse cette douceur inspirer le monde actuel à rêver dans la paix et l'harmonie.
à bientot
Coucou. Nous avons tant besoin de douceur. S'il faut aller la chercher dans le désert ou au sommet d'une montagne, je suis partante. Bises alpines.
SupprimerTu as raison, divaguons et soufflons bien fort sur ces grains de sable pour qu'ils ne viennent pas bloquer nos engrenages intimes et que nous puissions rouler au faîtes de ces sables mouvants. Un jour pour nous le roulement s'arrêtera et rejoindrons l'impensable.
RépondreSupprimer