Au-delà de l'au-delà, derrière cette ligne où tout disparaît et où le monde se noie, un mouvement inextinguible remue les flot. De cette énergie formidable naissent des vagues turquoises qui viennent, après une longue traversée, mourir lentement sur nos rivages.
Au loin, minuscule esquif, le voilier vogue, indifférent aux obscures turpitudes de la terre, complétant tout en légèreté ce tableau océanique qui irrésistiblement m'attire aux creux de ses murmures.
Il est temps de lever l'ancre.
Dans toutes ces nuances de bleu s'inscrit déjà ma route maritime. Il y aura des orages et des tempêtes mais aussi des levers de soleil éclatants, des îles inconnues ne figurant sur aucune carte et des pays dont les frontières n'existent que dans le coeur des fous.
Et derrière cet horizon lointain, j'écrirai une nouvelle page d'azurs et de camaïeus qui ne s'effaceront jamais.
Dédé@Février 2025
Coucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJoli texte et belle photo !
Je voudrais bien un peu de la couleur azur, elle est manquante depuis un certain temps déjà.
J'aime bien la partie remuante de l'océan avec ses vagues couleur turquoise,
et ce voilier qui coupe l'horizon.
Belle journée et bises campagnardes !
Une question, vais-je voir le soleil aujourd'hui ?
Claude
Coucou. Le soleil n'est pas toujours dans le ciel, il se trouve aussi dans notre coeur. ;-) Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerJoli paysage et joli texte aussi.
Cela dit, j'avoue que je préfère tes montagnes, les montagnes en général d'ailleurs, ou tout est toujours si différent où que nos yeux se posent ;-)
Bises et bonne journée.
Coucou. Je suis ouverte à tous les paysages et la mer m'apaise souvent. Et dans toutes ces nuances, on se met à rêver. Bises alpines.
SupprimerSerais tu prête pour affronter cet élément au cours d'un Vendée Globe ? Je doute fort que tu lâches tes sommets alpins même si l'écume des vagues prend parfois la couleur bleutée de la neige.
RépondreSupprimerCoucou. Je souris en lisant ton commentaire et tu n'es pas la seule à avoir cru au fait que j'allais prendre la mer. Mais non, je n'ai fais que rêver devant l'océan que je contemplais lors de mon périple dans les Canaries. ;-) Bises alpines.
SupprimerComme d'habitude, texte et photo magnifique.....
RépondreSupprimerLà-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent, sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là-bas
(Jean Jacques Goldman)
Et quand tu seras là-bas, n'oublie pas de revenir ou alors écris-nous, tu vas nous manquer.....
Bises savoyardes !!!
Coucou. Ah! le Grand Jean-Jacques, le seul, l'unique! Merci de nous remettre en tête sa très belle chanson. Quant à mon départ maritime, ce n'était qu'un rêve. Bises alpines.
SupprimerDédé:
RépondreSupprimeron a envie de regarder la mer pendant des heures, sans se lasser de ces azurs, de ces bleus, de ces turquoises qui restent fixés dans la mémoire.
Merci pour la photo et pour ces belles paroles.
Salu2.
Coucou. Devenir contemplatif devant chaque paysage, se mettre à rêver, écouter le silence, voici le programme pour devenir sage. ;-) Belle fin de semaine.
SupprimerAccord parfait entre les mots et le paysage... Enchantement. Belle journée Dédé !! Ecris-nous encore de nouvelles pages d'azurs et de camaIeus...
RépondreSupprimerCoucou Leeloo. Comme la Suisse n'a pas de mer, j'en profite quand je voyage. Bises alpines.
SupprimerIl faut parfois aller chercher ces azurs un peu plus loin, se mettre en mouvement, user de la voiture, du train, de l'avion... Mais, au retour, le coeur reste en partie dans ces contrées exotiques, et nous aide a reprendre notre quotidien d'homme pressé...
RépondreSupprimerBon week-end, Dame Dédé
Coucou. Cette comtemplation de l'océan était sereine. Et parfois, quand tout va mal sur la terre, on a juste envie de prendre le large. Merci pour vos mots. Bises alpines Monsieur aux grandes oreilles.
SupprimerBelle marine !
RépondreSupprimerMerci! :-)
SupprimerCe qui me frappe c'est l'incroyable couleur de ces vagues avant qu'elles ne se brisent. Quand j'étais enfant, je ne comprenais pas que le même élément puisse à la fois être parfaitement incolore et transparent dans mon verre, et prendre de splendides couleurs, changeantes et irisées.
RépondreSupprimerTon billet est un hommage au monde liquide. Ce mystérieux élément qui est à la fois la mort et la vie.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quand Célestine était petite, elle se posait plein de questions. Aujourd'hui, Célestine est plus grande mais elle garde son âme d'enfant. Elle a cependant compris qu'un même élément peut se teinter de différentes manières. C'est la magie de la nature. :-) Bises alpines
SupprimerLes bleus de ces deux mondes se rejoignent à l'infini. L' immensité de l'océan donne le vertige, les esquifs qui y voguent sont peu de choses, et cependant, comme le dit le poète : "Homme libre, toujours tu chériras la mer ! "
RépondreSupprimerBonne fin de semaine, Dédé
Hello. Le ciel plonge dans la mer. Ou la mer plonge dans le ciel. On ne sait plus trop...Mais ce dont on est sûr, c'est que c'est beau. Bises alpines.
SupprimerAzurs, au pluriel: quel beau programme!
RépondreSupprimerMiss Yves
Pourquoi se contenter d'un seul quand il y en a plusieurs? :-) Bises alpines.
SupprimerUne merveilleuse image , un camaïeu de bleus soulignés d'écume , d'où ton texte s'envole et nous entraine et nous déleste de nos semelles de plomb !
RépondreSupprimerJe vais acheter des palmes, tu en veux une paire aussi? On se sentira plus légères. :-)
SupprimerQuand j'habitais sur la côte d'Azur, j'avais presque une impression de prison. Je regardais la mer, désirable mais j'étais arrêtée au bord sans pouvoir avancer ce qui entraînait de la frustration.
RépondreSupprimerCoucou. Il fallait te construire un petit bateau... :-)
SupprimerCe tableau océanique... oui, ce ne pouvait être que l'océan pour offrir de telles vagues et cette palette de camaïeu bleu.
RépondreSupprimerL'océan m'appelle, et lorsque je le vois ainsi sur la photo, je me dis que je dois absolument retourner le voir...
Il est temps de lever l'ancre ? Où pars-tu ma belle ?
A bientôt, Dédé. Bises de ma plaine bassoise.
Coucou. La Suisse n'ayant pas de mer, je suis toujours très heureuse quand je peux la rencontrer ici et là, au cours de mes pérégrinations. Mais je reste, indubitablement, une montagnarde. Je n'ai pas le pied marin et souvent le mal de mer. :-)) Je ne vais pas partir, je suis déjà partie. (voir mon avant-dernier billet). Celui-ci est juste une rêverie que j'ai faite devant l'océan, dans les Canaries. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerIl faut donc te souhaiter un bon voyage?
Bon après-midi en attendant,
Bises.
Mo
Non, non. Je ne faisais que rêver devant l'océan, lors de mon dernier voyage dans les Canaries. :-) Bises alpines.
Supprimerquelle merveille, ce bleu!
RépondreSupprimer(ah comme j'aime la mer :-) mer ou montagne, je ne choisis pas, je prends les deux :-))
tu pars en voyage?
Je voyage toujours... intérieurement. Ce texte m'est venu quand je contemplais l'océan lors de mon périple dans les Canaries. Et puis franchement, quand je vois le monde qui m'entoure sur la terre ferme, j'ai parfois envie de voguer... ;-) Bises alpines.
SupprimerUne nouvelle vie qui commence? Un nouveau voyage? On aimerait en savoir plus !
RépondreSupprimerCoucou Daniel. Non, non. Je suis déjà partie en janvier. Je ne pars pas tous les mois. :-)) Ce n'était juste qu'une rêverie devant l'océan.
SupprimerBonjour chère Valaisanne. J'aime bien ta photo avec ce voilier qui part pour aller voir comment c'est derrière la ligne d'horizon. Ton charmant texte est-il pris au premier degré et serais-tu sur le départ d'une longue traversée. Bises savoyardes
RépondreSupprimerCoucou mon cher navigateur. Je savais que tu serais sensible au petit voilier. Non, non, je ne vais pas repartir pour l'instant. J'ai simplement écrit ce texte en me souvenant de mes émotions face à ce paysage lors de mon dernier périple dans les Canaries. Et puis, on n'est pas obligé de partir pour rêver de mer et de montagne. N'est-ce pas? :-) Bises alpines.
SupprimerDans notre imaginaire la mer prend une place particulière...
RépondreSupprimerTa photo est superbe et me rappelle tant l'Atlantique où enfants et dans notre jeunesse, nous avons vécu longtemps, elle reste dans notre chant, dans nos comptines, dans nos rêves, comme une entité incroyable, qui nous dépasse...
Bises DD
Coucou. C'est bien ce que j'éprouvais devant cette immensité, lorsque j'ai pris cette photo: quelque chose qui me dépassait totalement. Bises alpines.
SupprimerUn jour, une fois encore avec mes deux fils nous sommes restés longtemps à regarder cette ligne d'horizon...
SupprimerA la fin, nous retrouverons nous au bout de cette immensité, on voudrait le croire...
Merci Dédé
J'y crois. Vous vous retrouverez au-delà des montagnes, au-delà des mers, au-delà de l'au-delà. Bises alpines affectueuses.
Supprimerbonjour ,
RépondreSupprimerun appel à la rêverie cette photo, regarder l'ocean apaise paraît il..
j'aime bien la mer , mais quand elle est torturée, avec ses rivages découpés.
mais celle ci avec le voilier minimaliste a du charme.
bon week end
à bientot
Coucou. Le calme, presque plat, fait aussi du bien à l'âme. J'aime aussi les ciels torturés, les océans et les mers déchaînés mais là, c'était tranquille. Il nous faut de la tranquillité dans ce monde si chahuté. Bises alpines et merci de la visite.
Supprimerbien joli texte mais dis moi... comment le prendre ? tu vas nous abandonner une fois encore ?bon on peut comprendre mais... tu quitterais tes chères montagnes ? du mal à le croire... en tous cas très bel article... gros bisous
RépondreSupprimerCoucou. Je quitte régulièrement mes chères montagnes mais c'est pour mieux y revenir! Non, rassure-toi, je ne vais pas repartir maintenant. C'est juste un texte, une rêverie, un effet de style. Et apparemment, ça marche. Tu n'es pas la seule à avoir cru à mon départ en croisière. :-)) Bises alpines.
SupprimerBonjour chère Dédé, une fois encore et avec une seule image tu me plonges dans un ressenti palpable en prenant le temps d'observer ton image, le calme est loin là-bas en imaginant que ce voilier savoure l'instant loin du chaos… Loin de toi les orages et que le soleil brille, très bon weekend sans oublier les bises !
RépondreSupprimerCoucou mon cher JP. Quand on voit ce qui se passe sur la terre ferme, on a parfois envie de prendre le large et de se noyer dans un océan... de bonheur. Bises alpines et merci de ta visite!
SupprimerRêve d’enfant
RépondreSupprimerEnfant, j’ai longtemps rêvé d’un grand puzzle sur la mer. En bleu et blanc, j’ai dessiné son contour, et, minutieusement, construit les plans du radeau qui m’emporterait pour le long voyage de la vie. Appliquée, passionnée, je revenais, souvent, l’été, au bord de l’océan, déposer mes désirs, mes envies, mes ambitions même. Crayon à la main, je scrutais l’horizon me concentrant sur le projet s’élaborant dans ma tête et, sur le papier, prenant corps...
La vie a fait le reste, avec ses brumes, ses éclaircies, ses rayons de soleil et de violents orages. Parfois, mon radeau a pris l’eau, sans jamais faire naufrage. J’ai tenu les rêves, le crayon et la barre, sans oublier l’enfant dessinant sur la plage. J’ai ri, pleuré, souri, grimacé, sans jamais abandonner la ligne d’horizon qui chaque jour, de marée en marée, se rapprochait pour mieux s’éloigner... À l’heure du bilan, me revoilà sur le rivage, mes croquis à la main, mes rêves évanouis et l’espoir de l’aujourd’hui plus beau qu’hier, moins beau que demain...
Quand il faudra franchir le dernier pas, en nageant vers l’ailleurs, mon puzzle résistera-t-il à l’air du temps ? S’échouera-t-il lamentablement ? Quelqu’un d’autre prendra-t-il la barre ?
Peu importe, tant que renaîtra la beauté du rêve d’un enfant.