vendredi 6 juin 2025

La grande peur dans la montagne



Préambule: Ce texte est émaillé d'expressions typiques du vocabulaire valaisan - valaisan francophone je précise car le haut-valaisan, c'est incompréhensible. Pour la signification des expressions, regardez le lexique en fin de texte.

Cliquez aussi sur les liens, écoutez la chanson. C'est un tout. 


******La grande peur dans la montagne. C'est le titre d'un livre de Charles-Ferdinand Ramuz, paru en 1926. Mais ce jour-là, mercredi 28 mai 2025, la peur s'est à nouveau invitée. À 15h25. De manière terrible et particulièrement traumatisante. 

Auparavant, tout semblait figé, comme si la montagne retenait son souffle. D'abord une fissure. Minuscule, insignifiante. Puis un grondement, sourd, montant du cœur de la roche. Enfin, l’effondrement. Brutal. Irréversible. La montagne s'est écroulée, puis le glacier et un amas de pierre et de glace a dévalé la pente pour recouvrir les habitations en contrebas. 

-"Le glacier, il est parti à botson!

- "Quoi? Ça va l'chalet ou quoi? T'as choppé la foudre ou bien?!"

- "Mais si, tu vois comment!"

- "T'avais où les vaches ??"

- "Parties l'autre jour, héliportées grâce à Air Glacier! Mais t'as vu en haut-dessus? pis en bas-dessous??"

- "Tcheuuuuuu...!"

Stupeur...puis silence assourdissant. 

Le glacier de Birch. Birch? Pas un prénom! Un tas de glace et de cailloux! Mais en-dessous du Birch et de son petit nom graveleux, il y avait Blatten. Un village croquignolet, fier de ses traditions, accroché à son fond de vallée, une carte postale, connue dans le monde entier pour ses Tschäggättä, créatures effrayantes du Carnaval. Mais aujourd'hui Blatten n'est plus, rayé de la carte. Une seule victime toutefois. Les autorités avaient décidé d'évacuer les habitants et tous les animaux depuis plusieurs jours déjà. On ne peut que féliciter le sang-froid du géologue cantonal et de toute son équipe. Sans leur expertise, la catastrophe aurait été encore bien pire. 

La montagne, en Valais, on la respire, on la vénère, on vit avec. Les vaches aussi. En face, à côté, dessous, dessus. Elle dicte la météo, elle façonne les villages, elle décide de ce qu’on peut ou ne peut pas faire. Ici, elle n'est pas qu'un simple décor pour les skieurs ou les randonneurs du dimanche. Elle impose son rythme, elle donne le ton, elle prend parfois, sans prévenir. La montagne, en Valais, on ne la contemple pas seulement, elle passe à travers nous. Dès le printemps revenu, tout bon Valaisan chausse ses godillots et va marcher le long des bisses, grimper sur des talus, voir la plaine du Rhône depuis en haut et se dire avec une fierté non dissimulée et avec un accent à couper au couteau: "le Valais, de Djeu, c'est beau. C'est l'plus beau canton, y en n'a pas comme nous". En hiver, le même gaillard chausse les planches et file le long des pistes, transi de froid  au sommet ("Tcheu, la cramine!") puis réchauffé devant la raclette et le coup de blanc quelques centaines de mètres plus bas. D'ailleurs, il y en a qui prennent "de ces toquées de douze" après la journée de ski et se retrouvent "en bas les tzasses au carnotzet à 6 heures du mat". 

Mais le lendemain du 28 mai, on s'est levé avec la gueule de bois sans même avoir descendu un seul coup de Fendant, les feuilles en bas. Sidéré, hébété, muet devant l'inimaginable. Blatten, disparu, devenu pourtant le centre du Valais en quelques jours, en quelques heures, en quelques infinitésimales secondes. Et devant les images effarantes, repassées en boucle sur tous les médias, on a chialé intérieurement, certains laissant même échapper quelques larmes même si on est des "vrais, pas des lopettes, de Djeu!" 

La séquence avec cet énorme nuage de poussière envahissant même l'autre versant de la vallée, "ença, enlà, outre-ença", je l'ai regardée. Encore et encore. Mille fois. Le coeur trituré, me souvenant de cette vallée riante dans laquelle j'avais acheté mon masque du Löschental, celui qui me regarde avec sa gueule de travers accroché maintenant au-dessus des escaliers. Maintenant, la balafre dans la pente et dans le fond du val est là, terrible, sans pardon. 

Ces montagnes valaisannes, je les ai aimées, depuis toute petite, clopin-clopant derrière mon père et ses longues enjambées trop rapides pour mes petites pattes. Mais jeudi dernier, j'ai regardé tous les sommets environnants avec d'autres yeux, un mélange de peur et de colère sourde. 

D'ailleurs, les 4000 mètres du Val d'Anniviers, ne vont-ils pas un jour s'effronder et dévaler la "dérupe" à Zinal? Et les Dents-du-Midi, ne vont-elles pas tomber sur le clocher de Rémy et de Dédé? Et l'Aiguille de la Tsa, obélisque suspendu, dégringoler dans un petit nuage de poussière sur les cornes d'une vache d'Hérens? Et puis ce Cervin, cet olibrius de Toblerone, ce pic, ce machin glorieux que tout le monde connaît, quand va-t-il déguiller et nous rejouer la grande peur dans la montagne? Mercredi, avant l'énorme chambardement, je trouvais ces sommets majestueux. Hier encore, ils inspiraient le respect. Aujourd’hui, ils ne sont plus magiques. Juste menaçants. Immenses. Prêts à engloutir. Traîtres. Comme ces vieilles connaissances que vous croyiez connaître et qui tout d'un coup, vous font un sale coup par derrière. 

Aujourd'hui, les habitants de Blatten sont dévastés et les Valaisans meurtris. Permafrost, érosion, réchauffement climatique, laves torentielles, ("de bleu, c'est quoi toute c'tte roille") les mots ne veulent pour l'heure pas dire grand-chose. Mais l'homme devra en tirer les leçons, tôt ou tard. Pour l'heure, on ne peut que rester immobiles, devant ce qu'il reste. Il faut laisser résonner ce silence de désolation. 

L'histoire est amère, cruelle, terrible. La montagne, elle est méchante. Pourtant, samedi 30 mai, j'y suis retournée, j'ai remonté à pied une partie du Val d'Hérens (quelques vallées plus loin que Blatten) pour contempler le Mont Collon (photo de ce billet) et malgré tout, malgré ses glaces suspendues, malgré ses couloirs à avalanches, je l'ai trouvé beau, presque trop. Salaud!

La montagne peut trahir. La montagne peut tout prendre. Les maisons, les souvenirs, les certitudes, les hommes aussi. Elle peut frapper sans prévenir, sans remords. Ici mais aussi ailleurs. Hommes de peu de foi, vous en êtes avertis.

Aujourd’hui, nous sommes Blatten. Et Blatten ne s’effacera jamais même si on ne voit plus son clocher. Me reviennent alors en tête ces paroles de "Le Vieux Chalet" de l'Abbé Bovet, qui résonnent étrangement dans cette nature dévastée: 

 

"Là-haut sur la montagne l'était un vieux chaletMurs blancs toit de bardeauxDevant la porte un vieux bouleauLà-haut sur la montagne l'était un vieux chalet

Là-haut sur la montagne croula le vieux chaletLa neige et les rochersS'étaient unis pour l'arracherLà-haut sur la montagne croula le vieux chalet

Là-haut sur la montagne quand Jean vint au chaletPleura de tout son coeurSur les débris de son bonheurLà-haut sur la montagne quand Jean vint au chalet

Là-haut sur la montagne l'est un nouveau chaletCar Jean d'un coeur vaillantL'a reconstruit plus beau qu'avantLà-haut sur la montagne l'est un nouveau chalet"


Ben oui, comme le Jean de la chanson, on va quand même pas se laisser "mettre une dérouillée" par quelques tas de cailloux! "Ou bien?!"

"Blatten, Adjeu don!"******


P.S. Petit lexique des expressions utilisées: 

- Il est parti à botson  = il est tombé

- Ça va l'chalet ou quoi? = signification :  T’es fou ?  Le "ou quoi" (ou "ou bien") à la fin de la phrase est typique et intervient dans 90 % des constructions de phrases valaisanes pour demander l’avis de l’interlocuteur

en haut-dessus = locution pléonasmique utilisée pour souligner la hauteur, contrée par "en bas-dessous" qui renforce le contraste

- Tcheuuuuuu = abréviation familière du nom de Dieu, utilisée ici comme interjection pour marquer l’étonnement

- Tcheu, la cramine = expression qui traduit le froid intense

de ces toquées de douze = signifie boire beaucoup (avoir "bientôt un coup d’ivresse complet")

en bas les tzasses au carnotzet à 6 heures du mat = se référant au moment où, après une soirée arrosée, certains descendent "les pantalons" (c’est-à-dire se comportent de manière irrévérencieuse ou font les malins)

- ença, enlà, outre-ença = utilisé pour indiquer un lieu, soulignant de façon imagée l’étendue ou l’emplacement

- dérupe = terme désignant une pente abrupte

- roille = désigne une pluie soutenue, capable de déclencher des laves torentielles

mettre une dérouillée = donner une correction brutale et violente à quelqu'un

- Adjeu = salut

- don = n'est-ce-pas


Dédé@Juin 2025

88 commentaires:

  1. Bonjour Dédé,
    Comment ne pas être touché par ton beau texte et ces événements tristes et tragiques ? Merci.

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  2. Magnifique texte, merci Dédé. Malheureusement ce n'est ni la première fois, ni la dernière que des choses similaires se passent. On n'est rien face aux éléments mais n'est-on pas aussi un peu responsables pour diverses raisons (constructions inopportunes, changement climatique...)? La chanson est tout à fait de circonstance, merci aussi pour elle. Tu as raison, il faut retourner en montagne, parce que, même si elle est rude et violente, elle n'en est pas moins belle.

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    1. Coucou. En l'occurence, ce village avait été construit des siècles en arrière. Les gens n'avaient sans doute jamais imaginé que la montagne pouvait une fois les ensevelir. Mais tu as raison, ce genre d'événements se répètent et surtout se multiplient et la responsabilitéd de l'homme est engagée, bien sûr. Retournons quand même en montagne, mais j'avoue que je choisis mes itinéraires avec grand soin maintenant car nous entendons aussi beaucoup d'histoires de cailloux qui roulent sur les chemins de randonnée, ici et là. Bises alpines.

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  3. Bonjour Dédé
    Alors là........
    Comme tout le monde j'ai entendu parler de Blatten, j'ai vu ses images apocalyptiques, bien sûr j'ai pensé à toi, mais je n'ai pas fait le rapprochement avec les "Tschäggättä".....
    C'est toi qui me les a fait découvrir à travers ton blog et j'en avais fait un billet :
    https://revesderoulottes.eklablog.com/tschaggatta-a184726380
    Ta photo d'illustration est impressionnante et parle d'elle même.......
    Je connais la chanson "Le vieux chalet", elle existe en version orgue de barbarie, désormais je l'écouterai différemment.
    Merci Dédé pour ce billet très émouvant, une fois de plus la nature nous envois un avertissement mais l'être humain est trop orgueilleux pour en tirer des leçons.....
    Bises savoyardes !!!

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    1. Eh oui, j'habited dans ce beau canton du Valais qui devient si fragile. Juste après la catastrophe de Blatten, il y a eu une lave torrentielle dans le Bas-Valais, heureusement sans victimes, mais avec des gros dégâts également. La montagne devient vraiment instable et cela questionne sur l'avenir de beaucoup de villages valaisans. Quant aux Tschäggättä, je me demande si ces créatures seront de sortie au Carnaval prochain. Et puis pour la chanson, elle m'émeut toujours beaucoup, même avant Blatten. Bises alpines.

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  4. bonjour Dédé , ah oui pour moi c'est un beau texte ... ! une belle histoire dans tes montagnes ... , mais compliqué pour ma petite tête hi hi , par contre la chanson je la connais bien !!! merci gros bisous beau weekend a+

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    1. Coucou Bébert. L'histoire n'est pas si compliquée, la montagne est tombée... voilà. Bises alpines. ;-)

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  5. J'ai été bouleversée par cette catastrophe et ce village englouti, fracassé... La montagne est belle mais dangereuse et elle nous rend dent pour dent !
    Ma maman nous chantait cette chanson, si belle.
    Adjeu, c'est drôle, en gascon on dit adiù , en appuyant sur le u qui se dit ou, ou alors Adiou ou adichats.
    Bises Dédé

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    1. Adichats? Je m'en souviendrai si une fois je viens dans ta région. Oui, la montagne est dangereuse et de plus en plus. On ne compte plus les chutes de pierres durant la saison des randonnées mais là, c'était vraiment une incroyable tragédie. Bises alpines.

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  6. Bonjour chère Valaisanne. Puisque tu me suis sur mon blog, tu auras lu l'article illustré avec un diaporama que j'ai consacré au Lötschental, il m'a semblé que je pouvais a

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  7. Bonjour chère Valaisanne
    Puisque tu me suis sur mon blog, tu as pu lire il y a peu l’article illustré par une vidéo, que j’ai consacré au Lötschental. Il m’a semblé manifester ainsi ma solidarité avec le Valais meurtri.
    Bises savoyardes

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    1. Coucou. Oui Christian, je l'ai même commenté mais je n'avais pas vraiment le coeur pour le faire, encore trop émotionnée. Mais je sais que tu connais bien les montagnes valaisannes et que tout cela t'a aussi beaucoup touché. Merci et bises alpines.

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  8. Un très beau texte qui vous serre le coeur , pour décrire un cataclysme qu'on n'aurait jamais imaginé jusqu'alors dans ces montagnes du Valais -et la sérénité de la chanson vient en souligner le caractère apocalyptique .
    Quand j'ai lu La Grande Peur dans la Montagne , je n'aurais jamais imaginé que l'effondrement puisse en être le sujet un jour .
    Je comprends le désarroi et le chagrin que tu as dû ressentir .
    Je n'ose pas trop penser à ce que nous réserve encore l'avenir .
    Amicalement .
    Sophie .

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    1. Face à l'urgence des défis climatiques, on ne peut qu'être inquiets des décisions politiques prises ici et là... et ne parlons même pas de ce que fait Trump aux Etats-Unis.... C'est inquiétant. En Suisse, dans les Alpes, nous subissons de plein fouet les changements dans les montagnes. Faire de la simple randonnée peut devenir très vite dangeureux si on ne prend pas les bons itinéraires et même ceux-ci ne sont pas toujours exempts de chutes de pierre. Mais ce sont les populations les plus démunies dans le monde qui vont en pâtir le plus car contrairement en Suisse, il n'y a pas de détecteurs installés dans les montagnes pour détecter leurs mouvements. S'il n'y avait pas eu ces appareils au-dessus de Blatten, la catastrophe aurait été encore bien pire avec beaucoup plus de pertes humaines. Bises alpines.

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  9. Hélas, bien triste sort que celui de cette pauvre contrée isolée... C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu votre texte, Dédé, au son de cette espèce d'hymne national suisse que constitue le "Vieux Chalet"... Pauvre nature humaine, puisque la nature peut parfois l'anéantir. Puissions-nous y échapper...

    Merci.

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    1. Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Je savais que vous seriez ému... Soyons solidaires. Bises alpines.

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  10. Bonjour Dédé
    J’ai lu ce livre, qui fait ressentir au lecteur cette grande peur qui va crescendo, jusqu’à l’anéantissement.
    J’avais vu aussi une adaptation télévisée, très percutante.
    j’ai vu les effroyables images télévisées, comment ne pas être bouleversé?
    Merci pour ton texte et pour le lexique
    qui nous rend proches de ceux qui ont vécu cette catastrophe.
    De tout ❤️ avec toi , avec eux .
    Miss yves

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    1. Coucou. J'ai mis beaucoup de temps à écrire ce texte et tu as bien compris mon envie d'utiliser le vocabulaire usité ici en Valais pour rendre la chose encore plus palpable. Merci pour ton commentaire et bises alpines.

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  11. Bonjour Dédé,
    J'étais au courant de ce drame et je comprends les inquiétudes des montagnards habitant des endroits potentiellement dangereux...
    Heureusement que tu as mis un lexique pour certaines expressions!
    Bisous.
    Bon après-midi,
    Mo

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    1. Inquiétudes malheureusement de plus en plus grandissantes. J'avoue que je ne regarde plus les montagnes de la même manière et que suivant sur quel chemin ou route je me trouve, j'ai des appréhensions. Bises alpines.

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  12. un article poignant...bien sûr j ai vu aux info... mais on ne se rend pas compte... on est loin... on pense aux gens qui ont perdu leur maison mais voilà... tu en parles avec tant d amour... je suis toute retournée... gros bisous d amitié

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    1. C'est comme quand on voit les images des dégâts liés aux orages en France, on est ému mais on ne se rend pas compte. Les images ne remplacent pas le ressenti direct des habitants et de leurs voisins. Merci. Bises alpines.

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  13. On reste sans voix devant cette horreur et en rage contre tous ces puissants qui ne veulent rien changer.

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    1. Je suis d'accord avec toi Dom... "les puissants en veulent rien changer". Car ce serait trop compliqué de se mettre à réfléchir.

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  14. c'est une chanson que j'ai apprise toute petite, je la connais encore par coeur.
    et oui, même ici où on n'a pas de montagnes, on a le coeur qui saigne pour les gens qui ont perdu leur maison et leur joli village... c'est une tristesse infinie.
    les glaciers qui fondent, ce n'est pas méchanceté de leur part, tout ça est la faute des hommes. Hélas. Et ça me fait plus peur que les dangers inhérents à la nature.

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    1. Ah! Les glaciers qui fondent... je regardais encore l'autre jour un reportage sur les cabanes dans les Alpes. Certaines avaient dans le passé de superbes points de vue sur les glaciers. Aujourd'hui, il faut chercher... le petit bout de glacier qui reste. C'est déchirant. Certes, il y a eu de tout temps des périodes de glaciation et des périodes de réchauffement mais là, les choses s'accélèrent et on ne peut que se dire que l'homme y est pour beaucoup. Bises alpines.

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  15. Oui, j'ai vu les images de l'effondrement aux infos. Par contre je ne savais pas qu'il parlait du village de Blatten dont tu évoquais les us et coutumes aux consonnances allemandes concernant les masques.
    Maintenant reconstruire le village où des chalets dataient à l'époque de la renaissance française ce ne sera plus Blatten. C'est tout un pan d'histoire qui part en fumée sauf les traditions qui persisteront.
    La grande peur de ma vie, c'est d'être réveillé en pleine nuit en sursaut où une femme pourrait te toucher en te regardant avec le masque suisse.C'est le gag à faire.
    C'est quand même mieux une bonne raclette valaisanne avec un bon coup de blanc au fond d'une vallée dans un chalet authentique les yeux dans les yeux avec sa mousmé.

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    1. Sauf qu'être dans un chalet authentique dans un fond de vallée deviendra de plus en plus compliqué...

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  16. Un récit haut en couleur qui peut nous évoquer les évènements récents. Ce texte aurait il une autre saveur dans un autre vocabulaire que le valaison ?

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    1. Le récit est peut-être haut en couleurs parce que c'est la réalité...

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  17. On sent que tu aimes ta région. J'ai vu les images à la télévision. C'était impressionnant. Où vont aller tous les habitants de Blatten? .....Tout reconstruire ailleurs !! Toute une vie à refaire !!

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    1. Coucou. Pour l'instant, il y a un immense élan de solidarité, les gens logent chez des connaissances, des amis, plus bas dans la vallée. Mais se pose véritablement la question de reconstruire ou pas? La montagne, malgré cet immense éboulement, n'est toujours pas stable et reste pour l'heure très dangeureuse. Jusqu'à quand?

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  18. J'ai lu plusieurs articles sur cette catastrophe (dont le vôtre). C'est terrible. J'aime la montagne et la voir ainsi atteinte en son coeur à cause du réchauffement climatique me fait mal.

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    1. Oui, ça fait très mal. Mais ce qui fait encore plus, c'est de lire le déni de certains faces aux défis posés par la nature...

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  19. La montagne est tombée et on reste sans voix, sans paroles, le choc pour toi, pour les malheureux habitants, terrible.
    Même ici on l'a vu à la TV.
    Je t'embrasse Dédé.

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    1. Le choc pour nous tous. Avant la catastrophe, les Anglais riaient un peu de ces vaches suspendues dans les airs, héliportées vers des endroits plus sûrs. Heureusement que tout avait été évacué plusieurs jours auparavant. Mais dans chaque région du monde, il y a des catastrophes, tous les jours, peut-être moins médiatisées. Mais quand elles touchent tout près, des amis, on se sent alors encore plus impuissants et en colère. Bises alpines.

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  20. Un beau texte, tragique mais beau - comme la montagne! Des expressions que je connais bien et que j'utilise encore, malgré mon "exil". Le coeur serré pour les habitants qui ont tout perdu, alors qu'ils sont chevillés à ce pays tant aimé! Merci pour ce billet!

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    1. Tu as la bonne expression: "chevillés à ce pays tant aimé"... que va-t-il se passer maintenant!?

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  21. La Montagne à sont langage propre, merci pour le partage de ce très beaux texte.
    Belle et dangereuse à la fois.
    Belle séquence émotions tragique aussi.
    Bises et bonne journée Dédé.

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    1. Coucou Pascale. Oui, belle et dangereuse. Et quand on voit de plus en plus de gens inexpérimentés qui la parcourent en tous sens, cela fait souci. Bises alpines.

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  22. Certains jours je me dis que la Nature en a assez du comportement des êtres humains, de leur arrogance, de leur éternelle envie de tuer leurs frères humains... elle tente de leur faire comprendre qu'il faut grandir spirituellement, que faire de l'argent et faire la guerre ne sont pas des finalités... Pauvre village de Blatten, si beau, pauvre population qui a tout perdu, même ses racines, que d'épreuves à traverser. Belle semaine Dédé, à bientôt. brigitte

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    1. Coucou Brigitte. Je crois qu'on ne perd jamais ses racines. Blatten reste vivant dans le coeur meurtri de ses habitants. Et ses traditions,, je l'espère survivront également à cette tragédie. Quant à la nature, elle nous parle mais nous ne savons pas écouter... Bises alpines.

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  23. Très émue par ce désastre... Je n'ai pas de mots, juste un silence devant ton texte et cette chanson que mon papa jouait à l'accordéon... "Là-haut sur la montagne..."

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    1. Coucou Marie. Je me rends compte que ce chant composé par un abbé suisse est très connu de l'autre côté de la frontière. En tous les cas, chaque fois que je le chante, ou l'écoute, j'ai le coeur qui se serre, encore plus après tous ces événements. Bises alpines.

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  24. Ton article est brillant. Émouvant. Le mont Collon y sera t'il sensible ? Moi je me pose au refuge des bouquetins. A-t-il été épargné ?
    Me reste en tête ce mot de " permafrost " si facile à traduire. S'il n'y a plus de glace toute l'année entre les couches strates de la montagne, l'équilibre est rompu.
    On semble nous dire que ça pourrait être contagieux.
    Miracle que ce glissement ait été prévenu. Sûr que des détecteurs vont être multipliés. Mais le construit, on ne pourra pas le déplacer.
    Merci à toi, reporter sur place.
    Amicalement. ✓ Yann

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    1. Oui, on ne peut que féliciter les autorités d'avoir eu le bon réflexe et d'avoir installé des capteurs dans les Alpes car ce genre d'événements va être de plus en plus récurrent, semble-t-il. Dans l'Himalaya, les mêmes problèmes se posent mais il y a moins d'argent qu'en Suisse et donc moins d'appareils de mesure. Les catastrophes y seraient terribles, si elles surviennent. Bises alpines.

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  25. Bonjour Dédé,
    Un bel hommage à tes montagnes ! Elles sont belles et attirantes mais ne pardonnent pas. Le réchauffement climatique provoque effondrements, éboulis et encore pire comme par chez-toi. Tout est fragile ..... Ici, sur les routes ce n'est que circulation alternée. On rafistole à fur et à mesure mais pour combien de temps. Merci pour ton bel hommage. Bises réconfortantes

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    1. Coucou. Tu dis quelque chose de très juste. "on rafistole". Le rafistolage n'est pas une option, il faut dépenser de l'argent et il faut sensibiliser la population aux changements. Ce n'est pas une chose facile mais quand même... on devrait pouvoir y arriver non? à condition que nos autorités fassent les bons choix et parfois, on peut en douter... Bises alpines.

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  26. Oui Dédé la montagne est belle mais elle est aussi meurtrière et les humains n'arrangent pas les choses. Mais que l'on accélère ou non les phénomènes ils se produisent inéluctablement Mes montagnes qui grimpent aujourd'hui à Mille mètres culminaient autrefois à 6000mètres mais les processus étaient longs aujourd'hui les montagnes s'effondrent sans crier gare ! mais les montagnards ont une âme capable d'affronter de tels défis Bises occitanes

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    1. Coucou. Je suis d'accord. Les montagnards sont résilients mais jusqu'à quand? les autorités doivent agir, les consciences doivent changer... mais cela ne se fait pas aussi rapidement qu'on le souhaite. Et pendant ce temps-là, elles tombent... Bises alpines.

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  27. Nous, pauvres humains, n'oublions pas que la nature, même si elle est belle, elle est toujours la plus puissante. C'est toujours avec une immense tristesse que l'on ne peut que constater les dégâts matériels, mais surtout et avant tout, les traumatismes humains.

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    1. Coucou. Je lisais un article qui concernait le Japon. Dans certaines régions, les anciens ne construisaient pas aussi près des côtes car ils avaient compris les dégâts que pouvaient faire les tsunamis. Mais voilà, les gens changent, les mentalités changent et ce n'es qu'après... qu'on se rend compte des choses. J'ose espérer que les autorités valaisannes fassent les bons choix pour la reconstruction et que les habitants seront sages également dans leurs décisions, malgré leur envie de retourner là où ils habitaient avant.

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  28. Bonjour Dédé,
    En voyant le nom du village de Blatten j'ai tapé ce dernier sur le net et j'ai vu la vidéo extrêmement impressionnante, comme beaucoup nous étions au courant que Blatten était rayé de la carte. Maintenant le traumatisme est présent en n'osant pas imaginer les fractures dans les esprits, comme tu l'écrivais je retiens ce mot de certitude de la montagne, cette catastrophe comme tu le signales très bien peut arriver partout et encore une fois comme tu l'indiques les vraies questions devront se posées un moment ou un autre. La réalité et les faits sont là mais je pense à toutes ces personnes qui ont subit de près ou de loin ce traumatisme, je pense aussi qu'il ne faut pas se mettre à la place de ceux qui ont tout perdu mais vraiment vivre leur désarroi…
    Avec ce billet je ne regarderai plus la montagne comme avant, Elle sera toujours belle mais beaucoup plus imprévisible.
    Je ne vais pas te remercier pour ce billet mais il était utile que l'on touche du doigt cette tragédie et ce grâce à toi. Très grosses bises Dédé.
    PS: j'ai écouté la très belle chanson des chœurs des Armaillis, c'est un chant prenant, émouvant et envoutant.

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    1. Tu as raison JP. On ne regardera plus jamais la montagne comme avant. Elle change, elle bouge, elle détruit. Et nous, humains, nous devons nous adapter...ou partir. Bises alpines et merci de ta visite.

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  29. Bonsoir Dédé. Tu rends un bel hommage à ce petit village qu'était Blatten, disparu à jamais. Le voir disparaître ainsi, était glaçant. Oui, la montagne est belle, mais elle ne fait pas de cadeau, mais à qui la faute, si nous prenions mieux soin de la terre, peut-être que de telles tragédies n'arriveraient pas ? Le réchauffement de la planète, nous y sommes bien pour quelque chose...
    Bonne fin de journée, Dédé. Bises réconfortantes.

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    1. Coucou Françoise. Pour la tragédie de Blatten, les experts parlent de causes multifactorielles. Sans nul doute, l'être humain est responsable de beaucoup de choses mais l'érosion a de tout temps existé. Il faudra beaucoup de courage pour affronter les vérités, si tant est qu'elles puissent advenir... et sortir de l'émotionnel. Bises alpines.

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  30. Bonjour Dédé, complètement déconnectée de l'actualité, ton poste m'apprend la terrible catastrophe et tragédie pour ces gens qui ont tout perdu.... Pas facile de vivre en montagne....

    Ellinda

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    1. Non pas facile...mais d'autres régions sont également aux prises avec des catastrophes naturels. L'être humain doit s'adapter. Merci de ta visite.

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  31. bonjour,
    une sacré catastrophe cet eboulement, ce qui rappelle que la montagne a toujours sa part d'incertitude quand à ses réactions imprévisibles et encore plus maintenant avec ces changements climatiques qui aux yeux des énarques de ce monde n'existent pas ou ne veulent pas en entendre parler.
    les alpes suisse sont magnifiques et j'ai eu la chance de les arpenter en 2019, j'en ai un souvenir fabuleux..souhaitons que de tel evènement ne se reproduisent pas.
    bravo pour ton article..

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    1. Bonjour l'anonyme... il faudrait penser à signer la prochaine fois car je ne sais pas à qui je m'adresse. Concernant les énarques, malheureusement, certains ont vraiment la tête dure et réfléchir au développement durable semble leur être impossible. On pense à l'autre blondinet là-bas, tout là-bas. Mais il n'y a pas que les tous grands, il y a aussi les tous petits qui devront s'adapter. Et malheureusement, ce genre d'événements va se multiplier.

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  32. Bonjour Dédé, bien entendu cette chanson je la connaissais mais je n'aurais pas fait le rapprochement. La montagne tombe toujours c'est son lot mais les catastrophes étaient plutôt individuelles, les anciens choisissant l'emplacement le plus sûr pour s'implanter (ma belle soeur a découvert qu'au dessus de leur bastide il y a des rigoles pour dériver les eaux de pluie dont elle ignorait l'existence). Les dangers progressent, heureusement que les moyens de prévention aussi, ce qui n'empêche que perdre ses biens est une tragédie

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    1. Coucou. Les moyens de prévention ont évité une catastrophe encore bien plus grande. Et c'est tant mieux mais ils ne peuvent pas tout faire et il y a bien des régions dans le monde où ce genre d'appareillage n'existe pas encore ou est totalement embryonnaire. On a entendu parler de l'Himalaya qui subit de plein fouet des changements. Là-bas tout est à faire...

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  33. Sur ta photo, ce lit de pierre n'augure pas les lots tumultueux qui peuvent s'y déverser. Il faut se méfier de l'eau qui dort dit le proverbe....
    Je te bise, Dédé !

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    1. Il faut se méfier de tous les cours d'eau. D'ailleurs lorsque j'ai pris cette photo, il y avait une avalanche un peu plus haut sur la droite de la photo qui s'est déclenchée. Gare aux randonneurs trop imprudents. Bises alpines et merci de ta visite.

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  34. Coucou ma Dédé !
    J'ai vu les images à la télé mais ta "séquence" est très impressionnante. C'est triste de voir disparaître tout un village, quel traumatisme pour les habitants. Bien en a pris aux spécialiste d'avoir fait évacuer les habitants et les animaux. L'homme ne peut dominer la nature, c'est bien connu.
    Oui j'ai chanté aussi cette chanson quand j'étais gamine.
    Jean Ferrat chantait "que la montagne est belle", oui elle l'est mais dangereuse parfois, et meurtrière.
    Ici, il fait très chaud depuis quatre jours, c'est tout juste si on peut rester dehors. Aujourd'hui 32° à l'ombre cet après midi.
    Claude
    Belle journée ma Dédé et bises campagnardes !

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    1. Coucou ma Claude. La montagne est devenue très imprévisible. Avant cette catastrophe, quelques heures avant, on disait que le sommet de la montagne était stabilisé et ensuite, on s'est ravisé. Heureusement, il n'y a eu qu'une seule victime mais le bilan aurait été bien plus lourd si les autorités avaient agi dans la précipitation... il fait aussi très chaud ici, et l'été est venu d'un coup, comme souvent. Il est difficile pour les organismes de s'habituer à de tels changements si rapides. Espérons que l'été sera beau mais pas trop chaud... bises alpines.

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  35. J'ai vu évidemment cette catastrophe à la télévision. Effroyable... et j'ai immédiatement pensé à toi.
    La montagne est belle mais également meurtrière.
    merci pour ce billet Dédé et ton hommage à Blatten.
    Gros bisous de l'autre côté des Alpes.
    Douce journée cependant.

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    1. Coucou ma poétesse du Sud. Merci de ta visite. J'aurais voulu faire un autre billet mais je me devais d'écrire ce que je ressentais et de rendre hommage à mes concitoyens. Bises alpines.

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  36. petit coucou à ma montagnarde... gros bisous

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  37. Bonjour Dédé. J'ai entendu parler de cette catastrophe de Blatten, village englouti par le glacier. J'imagine la peur de tous les proches

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    1. Une grande peur. Et une grande inquiétude pour l'avenir dans les montagnes. Merci de ta visite.

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  38. Dédé :
    merci pour ce texte si inspiré, si émouvant, si descriptif de ce qui s'est passé.
    Les inondations, les éboulements, les éruptions, nous rappellent que la nature ne peut pas être domptée et qu'il faut s'y adapter.
    Il y a des vidéos qu'on ne peut pas voir hors la Suisse. La chanson, très douce.
    Et pour les masque, il y a seulement quelques années que j'en ai entendu parler grâce à une série policière autrichienne et allemande sur un meutre commis juste au fil de la frontière. Je crois que c'est le même *monstre" carnavalesque.
    Merci, Dédé.
    Salu2.

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    1. Coucou. Merci pour ta visite. Désolée pour les vidéos, je n'ai pas pensé qu'effectivement elles ne passent pas à l'étranger. Mais je crois que mes mots valent autant que les images. L'être humain ne peut que s'adapter, heureusement ou malheureusement. Bises alpines

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  39. j espère que tu vas bien... je pense que tu as moins chaud que nous les "gens de la plaine"... bonne soirée

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    1. Moins chaud mais quand même chaud. Bises alpines. Belle semaine.

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  40. Tristesse et désolation en une montagne qui depuis l'enfance me parle à cœur, que deviendront-elles ses majestueuses et leurs aiguilles qui se dressent fièrement vers le ciel quand touts les glaces auront fondues et qu'elles n'auront plus les liens nécessaires pour les tenir debout. Je verse une larme, sans honte, devant de tels désastres. J'ai passé mes vacances d'enfance et d'adolescence à Argentières et à Chamonix et allais bien souvent randonner en Suisse.

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    1. Verser des larmes, c'est montrer notre douleur et le fait que nous ne sommes pas insensibles à ce qui se passe dans la nature et pour tous les sinistrés. C'est être tout simplement humain. Merci!

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  41. Bonsoir Dédé. Nous avons vu les images de cette tragédie ! Heureusement que les vies ont été sauvées. Sauf une personne.
    Que faut-il aux humains pour comprendre, aux riches, aux puissants de ce monde pour investir dans le bon sens et non à continuer à ruiner la planète et la vie qui s'y déroule.
    Chanson très émouvante que nous chantions enfants. Elle prend un sens prophétique ainsi. La fin redonne foi en l'humain, en sa créativité pour "refaire" un monde habitable pour tous.

    Un vécu qu'il fallait mettre en mots. Merci !!!

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    1. Coucou Fifi. Ce texte a été difficile à mettre en mot... et il est même difficile à relire. Quant au bon sens, je ne sais pas si nous pouvons encore y croire. Merci pour ton message et bises alpines.

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  42. Merci d'être venue t'exprimer à mon rêve de voyage. Une vision à la télé, une publicité, un téléfilm, de suite envie de situer. Parfois j'y arrive avec l'aide d'internet.
    On me conseille la Corse à moto 🏍️.
    Avec le permis voiture, je peux conduire une 125 cm cubes.
    Et une remorque pour les bagages.
    Fin du mois, ce sera les hautes Alpes. La tête de chat 🐱.
    À plus. ✓ Yann

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    1. Ce serait super de faire la course à moto. Moi, j'aimerais la faire à pieds. La tête du chat, tu en avais parlé sur ton blog si je me souviens bien. J'espère que ce sera tip top et que le soleil sera au rendez-vous. Bises alpines et bel été.

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  43. The Tetons are the vues outside my windows.When the helicopter goes by is not always good news .
    Beautiful mountains .Despite the danger they are magnets for the experience.
    Last year the mountain pass that separates Wyoming -Idaho became impassable when an avalanche of rocks came down the mountain.
    It took a lot of engineering to repair this disaster.It was national news.Today a year later the final fix .

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    1. Hello, it’s a shame I can’t know who you are since you didn’t sign your comment. As for disasters caused by climate change, they’re not only very real in the Alps but in every mountainous region on the planet. We must stay vigilant, appreciate what we have, and hope things don’t get worse… although one might doubt it. Have a great day.

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  44. Bonjour, on a vu les images à la télé, il faut s'attendre à d'autres catastrophes de ce genre, les glaciers fondent, des pans de montagne s'effondrent, ... je te souhaite une bonne journée, j'espère que tu es au frais dans tes montagnes ! bisous

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    1. Je pense que tu as raison mais il est difficile de se dire qu'on risque de plus en plus en habitant en montagne. Quant au frais, il est très relatif, d'ailleurs c'est une catastrophe pour les glaciers! Bises alpines et bel été.

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  45. Terriblement traumatisant, cet écroulement. Et ce n'est malheureusement pas le premier :-(
    Il y a en a eu bien d'autres dans les Alpes, depuis le mémorable éboulement du Granier en 1248
    suivi de plusieurs autres au fil du temps, dont un en 2016 :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Granier#%C3%89croulement_du_24_au_25_novembre_1248

    https://www.brut.media/fr/articles/avant-blatten-les-grands-eboulements-de-lhistoire-recente-des-alpes

    La montagne est belle, mais elle est vivante et, comme tout organisme vivant, elle est sujette à des accidents.
    Heureusement qu'à notre époque il existent des médecins pour prendre sa température et prévoir la catastrophe qui a anéanti Blatten.
    Bises compatissantes, je comprends ton émoi Dédé, et je te souhaite de retrouver très bientôt ta sérénité malgré tout

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