vendredi 11 novembre 2016

Visions du monde

Œuvre de Giacometti, avec pour décor des toiles de Mark Rothko, Barnett Newman et Clyfford Still, Kunstmuseum de Bâle, Suisse

Cette photo a été prise à travers le verre de protection enserrant les personnages sculptés de Giacometti. J'ai trouvé que les reflets à travers le verre et jouant sur les oeuvres picturales en arrière-fond étaient une bonne illustration pour mon texte: une allégorie de l'humanité souvent perdue dans un monde incompris.  




Pendant des années, le chemin se déroule sans virage brusque et presque rectiligne. Nos choix paraissent les meilleurs et aucune crainte ne nous assaille. Et puis soudain, un sentiment de vide bouleverse un jour ce bel équilibre qui nous paraissait pourtant si évident à peine quelques heures plus tôt. Cette sensation de ne plus nous connaître ouvre un gouffre de questions existentielles.

Et si j’étais en train de passer à côté de ma vie ? Quel sens a-t-elle jusque-là et qu’est-ce que je vais laisser comme héritage et comme souvenir ? Mon existence n’est-elle pas trop banale au regard de ce que j’espérais bien des années auparavant, fringuant et joyeux de construire mes projets ?

L’angoisse monte alors, incommensurable.

Et nous devenons, à nous-mêmes, un ami inconnu, dont le nom même nous échappe et dont l’existence nous paraît lointaine, indéchiffrable. On se croise alors devant un miroir et on se sourit timidement et furtivement, de peur de scruter celui qui est en face et de ne pas comprendre ce qu’il fait là à nous observer.

L’impression de passer à côté de l’essentiel et de ne pas vivre exactement ce que l’on attendait conduit certains à se lancer dans la quête de la perfection, du toujours mieux et du toujours plus, en oubliant alors ce qu’ils ont ici et maintenant.

Mais vivre l’instant présent pleinement et sans toujours rechercher ce qui est bien souvent inaccessible est primordial. Si nous ne sommes jamais satisfaits de l’instantané, nous risquons d’oublier ce que nous sommes en train de vivre en imaginant que ce qui viendra après ne peut être que meilleur.

Le réel est irrationnel parfois, hasardeux et toujours complexe, parfois triste et d’autres fois allègre. La meilleure posture pourrait être d’accepter avec joie cette irrationalité : être au milieu de sa vie, centré sur le présent et ne pas poursuivre des images vaines qui nous emporteront au-delà des vraies joies du quotidien, si simples soient-elles.

On a le choix de sa vision du monde et de vivre en s’émerveillant encore et toujours de ce qui est à notre portée et qui nous comble. Et de veiller, comme Marc-Aurèle le stoïcien le suggérait, à ne pas passer sa vie à se lamenter sur le passé enfui et sur un avenir toujours incertain. C’est une posture difficile mais pas impossible : vivre dignement dans le présent en se rendant utile au bien commun.





Dédé © Novembre 2016

44 commentaires:

  1. Quelle magnifique illustration ! Tu as raison, elle est étrange grâce aux reflets, irréelle. Une oeuvre en elle-même. Tu sais qu'il y a une expo en ce moment au musée Picasso qui montre le parallèle entre ces deux artistes amis ?

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    1. Se rendre utile au bien commun dis tu ? Surtout ne pas s'oublier, ne pas espérer vivre le paradis (cela est valable aujourd'hui pour certains, comme cela l'était hier pour beaucoup). Etre indulgent avec soi-même lorsque l'on fait ce que l'on fait au mieux...
      (Je repasserai car aujourd'hui nous devons filer, invités par une charmante consoeur du père Noël et son adorable second mari. Je te fais un bisou)

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    2. PS : il est vrai que le 11 novembre n'est pas férié en Suisse...

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    3. A Genève ils ont "La fête de l’Escalade" c'est en décembre je crois...

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    4. oui à la mi-décembre et ce n'est férié qu'à Genève et pas dans les autres cantons, du 9 au 11 décembre prochain.

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  2. >cergie: Nous avions déjà visité le musée Picasso, j'en avais attrapé une grosse migraine à la sortie, comme si mon cerveau souffrait de cubisme. J'en avais la tête à l'envers. :-)(tu te souviens?) J'aime bien Picasso. Il y a actuellement une exposition dédié au bonhomme à la Fondation Gianadda à Martigny en Suisse: "L’œuvre ultime Hommage à Jacqueline". Une exposition étrange qui nous montre les dernières oeuvres du peintre, cloitré chez lui et refusant de voir ses amis pour se consacrer à son art, comme une fuite en avant avant la toute fin.
    A Bâle, il y a quelques tableaux de Picasso, et quelques oeuvres également de Giacometti (que j'aime moins). Les salles consacrées à l'art moderne sont surprenantes et déroutantes. Les peintures de Mark Rothko, Barnett Newman et Clyfford Still n'ont pas déclenché chez moi une émotion particulière mais plutôt des interrogations...

    J'aime ton commentaire: il est vrai qu'être indulgent avec soi-même permet de se pardonner des erreurs et d'avancer avec plus de sérénité. Je te souhaite une belle journée avec ta famille. Becs!

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    1. Bien entendu je me souviens de cette fameuse visite et de ton mal de tête que j'avais un peu oublié mais à présent cela me revient. Je nous vois encore prenat un pot, déambulant dans les rues après avoir été méchamment expulsés trop tôt du musée
      Si tu ne raffoles pas du musée Picasso, tu as encore remis le couvert avec l'expo de l'année dernière ! Il a une oeuvre tellement immenses qu'il y a de quoi faire selon le regard que l'on veut lui porter.
      Et l'année dernière tu te souviens bien de ce qui en a été. Il y a eu un grand bruit sur les blogs mais cette année plus rien...
      Ce dont je t'ai parlé / Giacometti est un accrochage temporaire. J'irai peut être à la fin de ce mois avec ma copine du sud-ouest qui passe à Paris

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    2. >cergie: Picasso est peut-être mon dada. :-))

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  3. Oui un tour d'horizon de la triste actualité nous conforte plus que jamais dans cette position de saisir l'instant et de ne pas miner sa vie.
    Les choses toxiques existent et existeront toujours. A quoi bon s'empoisonner l'esprit avec un sentiment d'impuissance ? Non, on ne peut pas changer le monde, mais on peut constamment réajuster notre vision du monde, et à défaut de tomber dans le délire mégalo et démago de rendre heureux les multitudes, faisons local : rendons heureux les gens autour de nous.
    Bises célestes
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. >célestine: Merci du passage. L'idée de rendre les gens heureux autour de soi est une très belle option. Et elle a un effet boule de neige...ça peut commencer dès maintenant.

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  5. Coucou Dédé.
    Te voici te voila de retour, j'espere que tu as bien profité de ta vacance ! Et aussi de tes vacances.

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  6. Tu es en pleine philosophie...
    Que dire de ceux qui s'imaginent que de vénérer les riches va suffire à les enrichir !!! Ha! Ha! Ha!

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  7. >daniel: oui, le vendredi c'est le jour du poisson mais parfois c'est le jour de Dédé et sa philosophie (à deux balles?). :-))

    Tu crois que les Américains qui ont voté un milliardaire vont sortir de leur modeste quotidien? Si jamais, je t'informe que chez bergson, on peut aller boire l'apéro aujourd'hui, il organise une visite de vignes et ensuite une visite de caves.

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    1. C'est l'époque des bacchanales sans doute ?
      C'est bien connu tous les milliardaires distribuent toute leur fortune avec le locdus enfin les "homeless" comme y disent chez eux...

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  8. Ta photo est superbe! Il est tellement important de vivre dans le moment présent... Bise, bon vendredi dans la joie et la tendresse!

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  9. Bonjour Dédé, j'aime beaucoup ta photo qui va à merveille avec ton très beau texte... je me permets de te dire tu :-)
    Nous avons tous des "avant" bons et moins bons souvenirs et des "après" que nous ne connaissons pas alors chaque jour, je me dis de vivre le moment présent et de continuer ainsi avec dans le coeur une brassée d'optimisme ce qui aide à partager avec ceux qui nous entourent.
    Bel après-midi et mes amitiés ♥

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  10. Je trouve que ta conclusion est déjà une très bonne réponse à ton questionnement au début de ton texte, Dédé. Vivre dans le présent, c'est une façon de ne pas s'éparpiller, dans le sens de ne pas dépenser son énergie inutilement en faisant appel à des pensées toxiques, de celles qui restent sans lendemain. La citation De Marc Aurèle est très pertinente à ce propos, lui qui était vraiment pétri de sagesse. Prendre conscience de cet état intérieur, est déjà en soi une belle victoire. Belle soirée Dédé

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  11. Ne pas se lamenter sur son sort, c'est un maître mot, je suis d'accord.
    J'aime ces personnages qui passent, se croisent, sont seuls sans doute en ce monde difficile mais qui est le nôtre, à nous d'en profiter malgré tout !
    Bonne journée

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  12. Oui, il est difficile d'aller à la rencontre de cet autre en nous, cet inconnu qui marche...Superbe photo!

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  13. J'aime cette image.....ces fragiles personnages avançant vers leurs destins...à chacun son chemin !

    Vivre pleinement l'instant présent, une belle philosophie de vie.

    Bonne journée Dédé

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  14. Parfois il devient même dur de se situer dans l'aujourd'hui, la tête me tourne à chercher ce qui se cache derrière tous ces allers et venues dans les nouvelles proches ou lointaines. Seuls les gestes au jour le jour me raccrochent à la réalité, il me semble qu'en interrogeant nos enfants ils agissent de même.
    Merveilleuse illustration qui renvoient ombres et lumières, à nous donc de les attraper au vol et de les faire vivre pleinement. A bientôt.

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  15. >maria-lina: oui c'est important mais ce n'est pas facile tous les jours. Merci du passage.

    >amandine: bonjour. ;-)

    >denise: une brassée d'optimisme pour en faire des réserves pour les jours où c'est plus difficile, merci de ton passage ici et bon début de semaine.

    >bizak: Marc-Aurèle était un grand empereur et un grand penseur, j'aime relire de temps à autre ses pensées qui renferment de petits bijoux de sagesse. Cela aide parfois à affronter les journées difficiles. Merci du passage ici!

    >marine D: Le monde est difficile et nous en avons tous les jours la preuve. Mais comme vous le dites si bien, nous devons faire avec et tenter, à notre niveau, d'en améliorer la marche mais sans espérer faire des révolutions planétaires. J'ai aussi aimer ces personnes de Giacometti, qui errent sans se croiser.

    >alezandro: Merci pour le compliment concernant la photo. Difficile de se comprendre parfois soi-même, d'autant plus difficile donc de comprendre deux qui nous entourent.

    >lise: Vivre l'instant présent et ne pas courir toujours après le bonheur qui bien souvent est déjà présent, sans qu'on le perçoive très bien.

    >thérèse: Comme je disais à Daniel plus haut, le vendredi est parfois jour de philosophie pour Dédé. :-)Parfois, je me dis qu'il faut savoir être égoïste et se recentrer sur ce qui est à nous, sans chercher à tout comprendre. Et si déjà on se sent bien dans sa propre vie, cela rejaillit sur les proches, qui ressentent l'optimisme et la joie de vivre. Et cela fait boule de neige. Merci du passage.

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  16. Le pluriel du mot "vision" dans le titre du billet correspond à l'impression que j'ai eu en comparant texte et photo.
    D'une part, une vision du monde extérieur avec ces personnages déambulant vers un drapeau tricolore. À leur attitude, on les devine rongés par les conflits armés qu'ils ont fui et qui ont marqué leur âme et leur esprit, si ce n'est leur chair.
    D'autre part, le texte nous invite à une vision subjective, celle de notre sphère intérieure et de notre manière de voir le monde autour de nous.
    Par ailleurs, ta philosophie du "vivre l'instant présent" concorde avec celle que j'ai fini par adopter. J'en parlais justement ces jours-ci chez Nadezda.
    De toutes façons, vu le contexte actuel nous n'avons plus guère d'autre choix !

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  17. J’aime bien cette idée des sculptures de Giocometti perdues dans les reflets des vitres comem quelque chose d’évanescent... Il y a beaucoup de sagesse dans ce texte, ne pas regarder derrière, assumer le présent et se réjouir de demain qui arrive. Ce n'est pas impossible comme tu le dis mais c'est loin d'être simple tant nous sommes englués parfois dans notre parcours, notre vécu et les émotions qui les accompagnent. Mots et photo font ici un bien joli duo. Bonne semaine.

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  18. >tilia: Il est vrai que ces personnages sont plutôt hagards et ne respirent pas la joie de vivre. Je trouve comme vous que la philosophie de l'instant présent est, je trouve, une des meilleures. Certains, qui traversent des moments difficiles (rupture,chômage,deuil) diront sans doute que le présent n'est pas facile à vivre et qu'ils attendent des jours meilleurs. Quand j'ai traversé des épreuves très difficiles, je me souviens que j'attendais les jours meilleurs mais que j'essayais, malgré tout, de trouver des toutes petites choses dans la journée qui me faisaient du bien. Et finalement la somme des petites choses est devenue de plus en plus importante, et c'est allé beaucoup mieux. Merci de votre passage et du lien de blog.

    >olivier: Je suis d'accord, il est parfois difficile de se réjouir de l'instant présent, mais pas impossible. Merci de ton passage ici.

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  19. je préfère les statues aux tableaux à l'arrière

    L'Homme est sans cesse tiraillé entre son passé raté et un futur de merde.
    il vaut mieux vivre l'instant

    Il n'est pas nécessaire de prendre l'instant en photo sans arrêt

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  20. Bonsoir Dédé. Tout d'abord, merci de ta visite chez moi.
    Ensuite, j'adore la citation qui est sous le titre de ton blog.
    Et aussi, ton billet me fait penser au livre de Dominique Fabre que je viens de terminer : "Photos volées". Cet homme se pose les mêmes questions existentielles, que nous nous posons tous d'ailleurs un jour ou l'autre de notre vie.
    Très belle photo également.
    Je reviendrai. :-)

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  21. >bergson: Salut barbu! Je préfère aussi les petits bonshommes aux tableaux à l'arrière. J'avoue ne pas avoir tout compris aux peintres que j'ai cités et suis restée très dubitative devant leurs oeuvres. Giacometti me convainc plus. J'aime bien ta façon de résumer mon propos, très juste! Par contre, pas compris ta dernière phrase. C'est sans doute parce que je sors de l'apéro? :-)

    >françoise: Merci et bienvenue ici. Merci également pour la suggestion de lectures, je m'empresse d'aller y jeter un oeil. A tout bientôt alors!

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  22. si tu vis l'instant tu ne fais pas comme les jeunes qui ont l'iphone à bout de bras : je vais pas tarder à leur couper les bars durant les concert s

    la bergsonette ne marche pas souvent mais lorsqu'elle est partie elle ne s'arrête jamais sur les bancs : une dure

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  23. On déambule, ombres sombres sans ombre, dans la vie... Certains ont moins d'ombre que d'autres et une enfance, une jeunesse bien triste avec un lourd passé et un futur incertain. Leur aujourd'hui est plein d'espoir mais il rappelle des temps bien noirs...

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  24. >bergson: Coupe les bras et pique leur iphone que tu revends ensuite. Je suis d'accord, les jeunes photographient souvent tout et n'importe comment et tout est exposé ensuite sur Facebook, de manière souvent désordonnée et sans filtre. Ce sont les nouvelles technologies et une nouvelle façon de faire. Elles diffèrent de ce que nous faisons mais peut-on leur en vouloir?
    Quant à dame bergsonnette (voir blog de bergson pour ceux qui ne suivent pas), j'espère qu'elle a bien pu profiter de la petite balade dans les belles couleurs d'automne.

    >cergie: tu écris joliment ce matin (les autres jours aussi). Il est vrai que nous ne partons pas tous avec les mêmes chances dans la vie mais quand j'entends des gens à longueur de journée (mon boulot) se plaindre de tout ce qui leur arrive, j'ai l'envie de crier parfois qu'ils sont aussi responsables de certaines choses et qu'ils ne doivent pas toujours rejeter la faute sur des éléments extérieurs.

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  25. Une photo magistrale,tant pour l'illustration de ta méditation que pour ses qualités artistiques.
    J'y vois aussi le mythe platonicien de la caverne.

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  26. Si tu aimes Giacometti:

    http://photograff.blogspot.fr/2013/12/chemins-et-labyrinthes-33.html

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  27. >miss-yves: Merci pour le lien à votre ancien post. La cour Giacometti me plaît beaucoup: épurée et mystérieuse avec ces personnages uniques, reconnaissables entre tous.
    J'aime aussi beaucoup l'illusion à Platon et au mythe de la caverne: il est vrai que les personnage de Giacometti errent, comme s'il n'y avait pas de but, dans leur ombre, sans accéder à la lumière. Merci de votre apport pour la réflexion liées à cette photo.

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  28. "Une femme comme un arbre", "une tête comme une pierre".
    Debout, de face, les bras tout au long du corps, un visage sans expression, ou si peu, c'est du Giacometti...
    des figures sur socle, isolées du sol, ou dans des habitacles fermés, dessinent également un espace virtuel ou parallèle au nôtre.
    Silhouettes allusives, composées parfois d'un trait, parviennent jusqu'à nous et nous interrogent.
    Aperçu fugitif, des sculptures en mouvement.... vision fragmentée comme évocation du tout.
    "je ne peux pas simultanément voir les yeux, les mains, les pieds d'une femme qui se tient à deux ou trois mètres devant moi, mais la seule partie que je regarde entraîne la sensation de l'existence du tout". (Giacometti)

    Ses personnages, comme ton texte Dédé, se questionnent sur le sens de la vie, déambulent, isolés, perdus dans un monde déshumanisé, incompréhensible, angoissant, violent.
    L'ici et maintenant, sont essence-ciel et espèrent croiser dans le miroir celui ou celle qui nous ressemble, pas si éloigné de nous, satisfait par ce est là... "au milieu de sa vie, centré sur le présent"...

    Merci Dédé pour ton billet qui rajoute du sens au sens.
    Un doux dimanche à toi.
    Den

    ps : j'adore ta photo de cette belle oeuvre de Giacometti exposée au Musée Picasso en Suisse jusqu'en février 2017.

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    1. ... par ce qui est là..tu auras corrigé... excuses....
      Den

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  29. > Den: Merci pour ce long commentaire. La citation de Giacometti donne la pleine mesure de son art et de ce qu'il cherchait à montrer. J'aime ce concept de "silhouettes allusives" que l'on retrouve dans ses oeuvres. Elles laissent une vision de l'humanité inquiétante mais à nous de saisir ce qui peut nous remplir et nous combler afin d'affronter ce monde si souvent agressif. Bonne semaine!

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  30. le texte est très approprié à la photo. Carpe Diem mais pas toujours facile à appliquer
    bonne soirée

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  31. >eki eder: oui, pas toujours facile mais à force d'entraînement, cela devient de plus en plus aisé. Et puis avec l'âge c'est aussi plus facile. A bientôt!

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  32. Tout est dans la pensée : "l'instant est maintenant ; maintenant est l'instant"
    On retrouve cette dernière dans le "Bushido" ("La voie du guerrier"...
    Sourire

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