vendredi 16 décembre 2016

Partir (2)

Marina de Gênes, Italie



Cette petite réflexion fait suite à un commentaire de Cergie sur mon précédent post : « Mais dis-moi, tu es tout le temps partie, toi ? ». Ce à quoi j’ai répondu : « Je suis tout le temps partie mais tout le temps revenue. ;-) C'est magique non? » En y réfléchissant, j’ai décidé d’écrire ce qui suit :
 

« Partir pour découvrir d’autres cultures, d’autres gens, d’autres valeurs. Partir pour sortir de soi et délaisser toutes les habitudes. Oublier un instant le paysage connu et découvrir des étendues inattendues, s’arracher de ses racines et rejoindre l’Autre, voilà ce qui motive nombre de voyageurs.

Il n’y a pas de vérité absolue et intemporelle appartenant à un seul peuple mais tout varie en fonction des époques et des sociétés, des espaces et du temps. Le voyageur, en franchissant des frontières, en sillonnant des paysages variés, constate que le monde est multiple et que les vérités se déclinent à l’infini. Voilà en quoi le voyage est une expérience philosophique : il s’agit de se décentrer de soi-même et de ce qui fait son quotidien pour découvrir l’Autre et sa façon d’appréhender le monde et la société. Embrasser la différence, rencontrer des gens véritables vecteurs d’expériences et de cultures devient la quête de chaque voyageur curieux. Observer et comprendre la diversité sans la juger rend alors l’individu plus ouvert et plus à même de saisir la complexité de l’humanité.

Voyager peut permettre ainsi de bousculer l’ordinaire. La plupart du temps, nous nous sommes habitués à une vie routinière où tout est calculé, planifié et où il n’y a que peu de place à l’improvisation, à l’inattendu et à l’imagination. Les contraintes s’accroissent et nous empêchent souvent de respirer et de se retrouver soi-même.

Physiquement ou en rêve, on se doit pourtant de se laisser aller parfois à des bouffées d’air génératrices de changement et de réflexion intérieure sur ce qui nous habite et sur ce qui nous permet d’évoluer.

C’est là que nous sommes face à une contradiction car c’est souvent quand on se complaît dans ce que l’on connaît que l’on devient peu à peu étranger à soi, comme si on vivait une vie que l’on a choisie à un moment précis mais qu’on commence à subir imperceptiblement au fil de l’existence.

C’est alors loin de chez soi, à l’étranger ou dans un voyage intérieur que l’on peut réfléchir à la découverte ou redécouverte de l’inconnu, libéré de toute entrave de temps et d’espace. Voyager dans sa tête, rêver à l’ailleurs, parcourir des terres inexplorées, c’est ainsi faire l’expérience de sa liberté, bien souvent oubliée dans les contraintes du quotidien.

Mais c’est là où sont nos racines que l’on revient toujours lorsque les vents contraires soufflent sur nos vies. En effet, c’est auprès des siens que l’on trouve de la force pour vaincre les obstacles.

Il s’agit donc de faire la part des choses entre le « chez-soi » confortable qui annihile souvent le désir de changement et l’ailleurs qui bouscule le train-train quotidien. Cet amour du nid douillet doit aller de pair avec toutes les passions éphémères que nous vouons à ces terres vers lesquelles nous sommes partis ou que nous allons rejoindre.

Et lorsque nous arriverons au seuil de notre départ définitif, nous pourrons nous retourner avec émotion vers ces ailleurs que nous avons foulés et sans lesquels nous n’aurions pas eu la sagesse de revenir là où notre identité s’est constituée de prime abord.

Partir, oui, mais revenir toujours pour ne pas tomber dans l’illusion qu’ailleurs, c’est toujours mieux : voilà le défi de chaque voyageur. »




Dents-du-Midi, Suisse (Photo dédicacée pour Denise)



Dédé © Décembre 2016

45 commentaires:

  1. Bonjour Dédé
    Sortir de soi, sortir de chez soi pour se découvrir et découvrir tout ce qui n'est pas nous, qui n'est pas chez nous... Voilà toute la richesse de l'homme qui partage, qui se partage pour revenir plus riche encore, riche de cet perceptible et imperceptible qui le nourrit encore et toujours... Qui le construit au fil de ses voyages dans et autour de tente.
    Et puis revenir, là où les racines sont les solides...
    Quelques mots en partage de ce "pain matinal" que tu as su m'offrir ☺😊😀
    Je te souhaite une belle journée

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  2. >scrub eye: J'aime bien l'expression "sortir de soi". Il n'y a pas besoin de voyager très loin pour partir à la découverte de l'inconnu. Merci pour ta contribution matinale également et une belle journée pour toi aussi.

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  3. A nous, il nous est égal de quitter notre petit nid douillet et confortable pour nous retrouver dans un appart de plein pied nettement moins chouette que notre maison, mais on s'en tape. Nous sommes ailleurs, là où nous aimons être, là où tout ce qu'on voit n'est pas chez nous, là où on mange et boit différemment, là où les gens vous regardent avec leurs grands yeux blanc et avec un sourire magnifique sur de belles dents blanches. Partir dans un pays où nous avons mal nulle part où la vie s'écoule au rythme de là-bas.
    Bien évidemment, nous sommes contents de rentrer à la maison, retrouver nos habitudes qui ne sont pas les mêmes qu'au soleil. Et puis il faut bien gagner de l'argent pour pouvoir repartir.
    Bises

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  4. Coucou Dédé.
    Edmond Haraucourt a écrit:
    "Partir, c'est mourir un peu,
    C'est mourir à ce qu'on aime :
    On laisse un peu de soi-même
    En toute heure et dans tout lieu."
    Tu semble en forme ce jour...
    Bises, Bon weekend, A + ☼

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  5. Je bois du petit lait: partir, oui, s'ouvrir au monde, et revenir vers la douceur angevine tel un Du Bellay...
    Un juste équilibre entre le vol aventureux du bourdon et le retour à la ruche nourricière.
    J'aime ce juste milieu-là.
    Ta photo de montagne me coupe le souffle !
    Bisous chère Dédé
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Que c'est beau, superbe! Bise, bon vendredi tout doux!

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  7. >claude: Tu es très pragmatique. C'est vrai que l'argent permet de partir plus loin mais si nous n'en avons pas beaucoup, nous pouvons aussi faire des découvertes près de chez soi. Je suis toujours effarée de voir combien de Suisses ne connaissent pas la Suisse mais sont déjà allés partout dans le monde. Il y a là une contradiction qui me fait sourire.

    Tes récits de voyage sur ton blog nous permettent déjà de nous évader rien qu'en restant devant l'écran d'ordinateur. C'est super non? Allez ma Claude, soigne-toi bien et remets-toi sur pattes! Bises!

    >daniel: Je suis en forme quand le WE arrive. C'est cool non? Très belle citation que tu nous livres ce matin. On laisse un peu de soi en découvrant les autres mais les autres nous donnent aussi d'eux-même, c'est un partage. Merci Daniel toujours fidèle (ça rime) et bonne fin de semaine! Bises

    >célestine: Le bourdon fait du bruit en volant, on dirait un B52. :-) Oui, le juste milieu est possible. Et les ailleurs construisent notre chez-soi intérieur. Merci de ton passage dame Célestine et bises!

    >maria-lina: Merci et bon WE à toi aussi!

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  8. Mon coeur bat très fort en voyant la magnifique photo des Dents-du-Midi enneigées dédicacées pour moi :-) Un tout gros merci de ta gentille attention. Si tu savais le plaisir que cela me fait. Tous mes souvenirs d'enfance en vacances à Champéry reviennent puisque depuis le chalet, elles étaient juste en face. C'est trop beau! Je connaissais leur nom par coeur.
    Bon, je redescends de mon nuage pour te dire que ton texte est une merveille. Tes mots sont comme un bonbon au miel qu'on laisse doucement fondre dans la bouche.
    Partir, c'est magique et revenir fait chaud au coeur.
    Ta photo est de toute beauté.
    Je te souhaite un doux week-end.
    Bisous chère Dédé ♥

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  9. On ne se connait vraiment que grâce à l’autre. Le « rien » n’aurait aucun sens si les choses n’existaient pas. C’est par la diversité des choses, des idées, des lieux, des saisons, que l’homme grandit, devient lumineux, riche et s’accepte comme il est. Pour apprendre qu’il n’y a pas que notre vérité à nous, mais aussi d’autres vérités qui sont, non contraires, ni ne s’opposent mais complémentaires entre elles.
    C’est un très beau texte Dédé, comme tu sais toujours bien les broder. Et puis le sujet est hautement philosophique, enrichissant, un beau voyage spirituel. Époustouflante, la montagne.
    Merci Dédé . Bon weekend

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  10. >denise: Et bien je suis très contente d'avoir pu te faire plaisir. J'ai pensé d'ailleurs à toi en prenant cette photo il y a quelques semaines déjà lors des premières neiges du mois de novembre. Je pense qu'aujourd'hui, elles ne doivent plus être aussi enneigées. Merci aussi pour les compliments concernant le texte. J'avais envie d'écrire tout cela pour répondre à ma chère cergie. Et puis pour dire que l'ailleurs peut aussi être tout près. Merci de ton passage et mille bises.

    >bizak: C'est vrai que l'homme grandit au contact des autres, lorsqu'il y a respect et partage entre eux. Et c'est cela qui fait avancer l'humanité finalement. L'Europe n'aurait peut-être pas été celle qu'elle est aujourd'hui sans l'influence de la culture arabe (dans l'Espagne médiévale) que beaucoup rejettent maintenant. Merci pour ton commentaire et à tout bientôt. Bon WE!

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  11. Bonsoir Dédé, merci pour votre partage de ce jour, autant philosophique que poétique. Et partir, c'est parfois rejoindre un lieu que l'on aime, ou qui est habité par des gens que l'on aime. C'est ce que je vous souhaite, de tout coeur, en ce vendredi soir de décembre...

    A bientôt...

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  12. J'aime beaucoup ton billet. En particulier ce que tu exprimes de la complaisance où l'on devient peu à peu étranger à soi-même. Alors que le voyage enrichit et renouvelle notre personne par le biais des complémentarités, de l'altérité et des différences.
    C'est peut-être là le plus fort regret de ma condition physique qui ne me permet guère de voyager loin et certainement pas de courir le monde. Découvrir d'autres cultures par le témoignage d'autrui ou des lectures, c'est quand même pas tout à fait la même chose…
    c'est peut-être pour ça que je suis devenu relativement bon connaisseur du monde intérieur !… À chacun ses explorations…

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  13. Voyager, revenir, re-voyager, re-revenir… Oui!!! Seul ?... ou en bonne compagnie ? J’ai eu la chance de faire des voyages avec une certaine Dédé. C’était particulièrement sympa !

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  14. >jagneau lapin: Bonsoir. Vous avez raison. On peut aussi voyager pour retrouver ceux que l'on aime et où les montagnes encadrent de leur majesté ces retrouvailles. A bientôt

    >alainX: On peut être explorateur de l'intérieur comme vous. C'est aussi une façon de voyager et elle nous en apprend beaucoup sur nous et le monde qui nous entoure. Bienvenue ici et à bientôt !

    >peter:Coucou! Ça faisait longtemps! Oui on a voyagé ensemble. On a même pris le rer avec deux coupes et une petite bouteille. Et puis on a mangé des calamars au bord de la mer et plein d'autres aventures que l'on taira ici. 😊 bises!

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  15. pour rester dans la poésie les 2 be 3 ont chanté "partir un jour"
    heureusement ils ne sont pas revenus.

    Alors que toi malgré ta disparition quelque fois c'est toujours une joie de te lire.

    Bergson président du dédé's fanclub

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  16. je te rejoins dans tes mots si justes et photo
    jolie coincidence, il n'y a pas de hasard..
    Bon wk

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  17. ...Justesse de ton écrit Dédé, tu as raison.... partir pour mieux revenir... mais n'oublions pas le voyageur immobile, celui qui remplit ses yeux et son regard en effeuillant des pages, des pages... découvre, s'instruit et grandit, aussi... merci pour ce très joli billet.
    Un doux week-end à toi.
    Den

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  18. >bergson: et Céline Dion chantait:"ne partez pas sans moiiiiii laissez-moi vous suivreeeeeee". Malheureusement elle a toujours suivi. 😀. Bon! président! C'est quand le souper annuel de ton fans club? Becs mon barbu et merci de ton soutien sans faille.

    >eki eder: oui! C'est une jolie coïncidence que tu parles de l'ici et maintenant sur ton blog en même temps que je faisais paraître ce post. Merci de ton passage et bises.

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  19. >den: je fais partie de ces voyageurs aussi. J'adore lire et découvre toujours quelque chose de merveilleux en le faisant. Cela fait aussi grandir. Merci de ton passage et contente d'avoir de tes nouvelles.

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  20. Tu as l'art, chère Dédé, de nous pousser à nous interroger sur nous même et sur nos motivations.
    À l'instar du shakespearien "To be or not to be" voici la question que je me pose en te lisant : Voyager, ou ne pas voyager ?...
    Il y a le pour, et il y a le contre.
    "Les voyages forment la jeunesse", ce dicton, concrétisé par les Compagnons du Tour de France, est nettement du côté du pour.
    "Pierre qui roule n’amasse pas mousse", autrement dit : pour acquérir des richesses (intellectuelles ou matérielles) il faut faire preuve de stabilité, ainsi que le proverbe chinois "Le sage a beau voyager, il ne change pas de demeure." sont plutôt du côté du contre.
    Conclusion : voyage dans ta jeunesse et repose toi dans ta vieillesse.. surtout depuis qu'internet te permet de voyager sans fatigue, sans risque et à moindre frais ;-)

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  21. >tilia: Belle conclusion: Quand l'âge et l'énergie le permettent, pourquoi pas partir sous d'autres cieux. Cela permettra plus tard de se souvenir des beautés admirées pendant les plus jeunes années. Il est vrai aussi qu'internet permet beaucoup de choses. J'aime consulter les blogs photos et voyages qui permettent de s'évader tout en restant bien au chaud dans mon fauteuil. Mais il me semble important quand même de se secouer régulièrement pour partir à la découverte de quelque chose, même si ce n'est pas très loin. A bientôt tilia.

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  22. vu la mumière sur tes photos , tu ne dois pas savoir dire grisouille en anglais ?

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  23. >bergson: J'habite un pays où il y a toujours de la lumière quand on appuie sur l'interrupteur.

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  24. Il y a quelque temps, j'ai pas mal voyagé, mais je n'avais pas trop de temps, maintenant, j'ai plus de temps mais ... j'ai moins de moyen! Je vais moins loin, en prenant mon temps....
    (tu as réalisé de très belles photos. Doit on suivre des cours, où peut t-on apprendre avec des livres ?)

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  25. >Bihn An: Il n'y a pas besoin d'aller très loin pour la découverte. Et il y a toujours de nouvelles personnes à rencontrer près de chez soi.

    Merci pour les compliments concernant les photos. Je n'ai pas pris de cours particuliers mais la pratique fait qu'on s'améliore. Et j'ai aussi lu des bouquins. J'aimerais bien prendre des cours aussi une fois mais pas trop le temps pour l'instant. A bientôt et merci de votre passage.

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  26. pas la peine tu es douée naturellement

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  27. >bergson: :-)))) attention, j'ai les chevilles qui enflent et la grosse tête qui arrive.

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  28. Je suis une fois encore régalé ce contenu si bien rédigé. C'est important de partir parce que sans découverte, o a pas grand chose à raconter non ? alors oui partir, voyager, découvrir pour apprécier de revenir vers ses accroches, voilà un beau principe de vie. Pas toujours simple à mettre en œuvre tout le temps. Bonne semaine et bonnes fêtes :)
    Olivier

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  29. Teintes chaudes puis froides pour ces deux magnifiques photos. Un régal la belle lumière dorée de la première tout comme la pureté froide des sommets qui jouxtent le ciel pour la seconde. Deux visions totalement différentes tout comme le chez soi et l'ailleurs du voyageur. Voyager dans d'autres contrées rend plus facile je pense l'acception de la différence, un autre sol, une autre langue, une autre lumière, un autre climat rend palpable par l'expérience ce qui fait que l'autre n'est pas moi et inversement. Faudrait-il rendre les voyages obligatoires pour infuser un peu plus de considération, de respect pour celui qui ne pense pas comme moi, qui a d'autres manières de vivre que moi...
    Bravo pour le texte et les images, Dédé !
    Belle route vers Noël :-)

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  30. >olivier: Trouver le juste milieu, ne pas se perdre toujours ailleurs, revenir et savoir regarder ce qu'il y a tout près. Ce que tu fais d'ailleurs avec tes si belles photos sur ton blog. Merci de ton passage et à bientôt. Belle fin de semaine.

    >espiguette: Oui, je vais lire la suite chez toi. ;-) Me réjouis.

    >fifi: Merci pour l'analyse des photos. Tu auras compris que le chez moi, ce sont les sommets enneigés et l'ailleurs c'était l'Italie. Tu es la première à analyser ainsi les deux clichés et tu as tout à fait raison. J'ai voulu avoir un réel contraste entre le soleil joyeux bondissant sur les sommets, avec cette neige fraîche qui recouvre le tout et ce crépuscule doré dont Gênes a le secret, même en hiver. En tous les cas, nous avons la chance de voyager sur les blogs des autres et c'est une belle chose qui relie tous les bloggeurs. Merci Fifi!

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  31. Il y a de quoi réfléchir et disserter, chez toi!

    Petit message noté sur mon blog:Bonjour , chers amis blogueurs, bonjour chère DD!
    Désolée de ne pas avoir publié depuis X temps tous vos /tes commentaires, dont je vous/te remercie vivement.
    Leur mode de visibilité a changé, je m'étonnais de ne plus rien "recevoir", j'ai compris ce matin où les trouver, j'y répondrai progressivement .
    Bonnes (préparations " ) de fêtes de fin d'année.

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  32. >miss-yves: je me demandais effectivement où passaient mes messages mais la magie de Noël les a fait réapparaître. ;-) Merci de ton passage et à bientôt.

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  33. quelle belle lumière dorée sur ton premier cliché et le second aussi me plait beaucoup car j'aime la montagne
    très bon NoËL

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  34. Comme vous, j'aime partir. Mais j'aime aussi tellement rentrer à la maison. Et puis, je repars....
    Bonnes fêtes !

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  35. >eki eder: Je vais encore faire un petit post demain pour souhaiter bon Noël à tout le monde. A bientôt et merci de ton passage.

    >bonheur du jour: Votre pseudo fait du bien au moral et votre blog aussi! Merci pour ce partage et à bientôt!

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  36. Très beau, très juste,
    Je vous découvre depuis les Notes d'un rônin et je vais continuer à vous suivre.
    Je suis un voyageur aussi; je pars pour rentrer, pour me retrouver, autrement.
    Dans quelques jours, il s'agira de la Pologne, des pas de mes ancêtres dans les reste de la forêt hercynienne.
    Bien à vous.

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  37. >nat: Bienvenue ici! Alors je vous souhaite un beau voyage, comme celui d'Ulysse. A bientôt.

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  38. Dédé qu’ouïe je un Martini blanc mais il ne me semble pas que tu sois ni chimiste ni pharmacienne alors par pitié pour ta santé
    prends quelques chose de naturelle

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  39. >bergson: de l'eau plate alors. Merci. ;-)

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  40. si je savais écrire comme toi....... mais partir c'est mourir un peu..alors, je suis morte depuis longtemps...:)))))

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  41. >elfi: et bien ressuscitée quand même!

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  42. bonsoir Dédé , hi hihi oui et puis tu es libre de partir quand tu veux et ou tu veux hi hi hi hi , les 2 photos sont magnifiques !! j'aime ++++ bisous belle semaine a +

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    1. Ouf Bébert. C'est gentil de me dire que je peux partir quand je veux. :-) et où je veux. Bon, pour l'instant je reste encore un peu par là. Bises alpines et merci de commenter les tous vieux messages.

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