Brume sur la Gomera (Canaries) |
La vie est aussi éphémère que cette brume s’accrochant aux flancs de la montagne, engloutissant l’espace d’un instant un paysage dont j’essaie vainement d’imprimer dans mon esprit tous les détails pour me souvenir de sa grande beauté. Un palmier, qui n’existait pas il y a quelques instants, apparaît alors, farouche végétal surgissant des voiles vaporeux. Il s’offre au regard, laissant deviner ses branches majestueuses, détrempées par une fine pluie froide. Se révélant, solitaire parmi les siens éparpillés au loin, il s’élance vers le ciel, pressé de retrouver quelques rayons de soleil afin de se réchauffer.
Le ciel caresse la terre de ses doigts impavides et la frontière entre le firmament et les sommets s’estompe peu à peu. La montagne revêt la robe des brouillards, opale translucide, et joue la timide effarouchée. A la vitesse où roulent les vagues de cette ombre éthérée, tout va disparaître dans un instant et je serai à nouveau seule, perdue dans une nappe opaque.
Une nouvelle fois, la nature rappelle que rien n’est immuable. Ainsi, en un instant, le peintre céleste change de palettes et son pinceau fougueux colore de teintes diverses les éléments de son tableau. Le spectateur assiste alors, émerveillé, à la métamorphose qui s’opère sans fin à la surface de la terre : silhouettes évasives, tremblantes sous un ciel amer, les arbres sanglotent alors qu’au loin, les mâts des bateaux lévitent au-dessus des sirènes amoureuses.
Bientôt, cette brume fugitive laissera passer les faisceaux solaires. Mais elle est encore là, dans cet instant présent. Et même si elle habille l’atmosphère de nuances froides et austères, elle fait partie des charmes que délivre une île magique, oscillant entre soleil généreux et vapeurs nacrées.
Demain, peut-être que notre réveil sera baigné d’or, tombant en paillettes sur notre lit d’amour.
Tout change et rien ne perdure. Impermanence des choses.
Lever de soleil sur la Gomera (Canaries) |
Dédé © Janvier 2018
Saisir l'instant comme tu sais si bien le faire par les mots et par l'image ce qui permet à l'esprit de gonfler le livre des souvenirs. Je soupçonne par ailleurs les palmiers d'être des hibernants qui s'ignorent. Les figues de barbarie, quant à elles, continueront de rougir doucement pour accueillir joyeusement dans leur bonté qui veut s'en gaver.
RépondreSupprimerCoucou. Ah bon? Ils hibernent un peu? Je ne les connais pas bien ces arbres. Il n'y en a pas beaucoup vers chez moi. Plutôt des sapins et encore des sapins. Mais j'ai vu des pins là-bas. Très beaux. Certains reverdissaient apres avoir subi un grave incendie en 2012. La nature est stupéfiante. Bises alpines.
SupprimerMeuh oui les palmiers sans doute hiberne, il y a des saisons même sous les tropiques ! Mais que font donc les arbres en hiver >
Supprimerhttps://www.science-et-vie.com/questions-reponses/mais-que-font-donc-les-arbres-en-hiver-6447
Les sapins vivent seulement au ralenti
Magnifique texte. Magnifiques photos. L'impermanence semble profondément t'inspirer. Comme je te comprends! dad
RépondreSupprimerCoucou ma chère Dad. Merci et encore merci. Oui. Je suis sensible à ce concept d'impermanence. Il aide beaucoup pour appréhender certaines choses. Bises alpines et merci de la visite.
SupprimerTu décris avec un vrai talent poétique ces humeurs du ciel magiquement changeantes dont seuls les bords de mer et les îles, à plus forte raison, ont le secret!
RépondreSupprimerCoucou Madame. Je décris avec poésie ce qui m'a transportée. Et cette île était véritablement magique dans les ambiances diverses qu'elle donnait à voir. Bises alpines.
SupprimerUn très beau texte et de belles photos. Merci pour ce partage. Impermanence, oui ; mais je crois que la Nature, justement,nous ancre dans le rituel toujours renouvelé de la vie.
RépondreSupprimerBonne journée.
Merci pour le commentaire. Oui, la nature nous apprend sans cesse le changement et le renouvellement. Une belle leçon de vie finalement. Merci de la visite et belle fin de we.
Supprimerquel superbe article... et les photos sont vraiment à la hauteur... que dire d autre... j aime j aime j aime... bonne journée ma belle et merci
RépondreSupprimerMerci Chris. Ben je ne sais pas. Tu pourrais dire que tu n'aimes pas la brume parce qu'elle est froide. 😁 (Mais non je t'embête!). Bises alpines ensoleillées.
SupprimerQuel beau texte, merci, il éclaire et rajeunit mon matin.
RépondreSupprimerCoucou Anne. Un matin qui rajeunit. C'est merveilleux. 😊 bises alpines.
Supprimertout change ..avec le soleil, levant, couchant et brillant... mais la brume est magique! beau texte! bises lacustres:))
RépondreSupprimerMerci ma chère Elfi. La brume magnifique et magique. Comme un tableau. Bises alpines et belle fin de semaine.
SupprimerS'en mettre plein les yeux, plein la tête, vivre pleinement cette émotion offerte par la nature, mettre la brume sur les épaules en guise d'étole douce et vaporeuse pour mieux profiter de ce que le soleil va faire naître sous nos yeux. Savoir savourer ainsi n'est pas donné à tout le monde.....âmes sensibles s'abstenir
RépondreSupprimerCoucou! Âmes sensibles ne pas s'abstenir justement. 😊 car il ne faut pas se priver des beautés de la nature et de ce qu'elle nous offre. N'est-ce pas? Bisous ma belle artiste.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerCertes, une mise en scène préparée par les acteurs de la nature, et tout semble autrement, différent, mystérieux... Mais toujours ceci nous apporte, nous nourrit, nous inspire...
Bon week-end, et belles ambiances extérieures...
Bonjour monsieur aux grandes oreilles. Vous avez raison. La nature est une source de bienfaits et de ressourcement. Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas planter un palmier sur mon balcon pour que les accenteurs alpins et mes petites mésanges aient un perchoir exotique. Qu'en pensez-vous? Je vous souhaite de trouver de belles sources d'inspiration pour ce we. Mille bises alpines mon cher monsieur.
SupprimerJ'ai l'habitude de voir les îles sous un beau soleil, un ciel bleu sans nuages, mais c'est aussi cela et j'aime tout autant. Merci pour cet autre côté de la Nature.
RépondreSupprimerBises Dédé.
Hello Caroline. Cette ambiance de brume était extraordinaire et donnait effectivement une autre dimension au paysage exotique. Merci de la visite et Bises!
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerLa solitude d'un palmier dans la brume...
Tu est bien romantique !
Bises très bon weekend, A +
Coucou Daniel. Pauvre palmier tout seul! 😊 bisous et belle fin de semaine.
SupprimerQuelle manière complète de décrire l'impermanence des choses, parfois des contours nets, des formes auxquelles se référer et peut-être s'accrocher, en tout cas toucher et sentir, et puis le flou complet, les impressions fantomatiques, vraies ou rêvées, espérées, irréelles? Un jour je sais, un jour je doute, un jour je rêve, un jour je perds tout me semble-t-il et un autre je retrouve tout ou partie, mais différent de comme quand je l'ai perdu...
RépondreSupprimerHello ma chère. J'aime bien le concept d'impermanence qui dit que tout change. Ainsi, au lieu de s'accrocher à quelque chose que l'on a perdu, on passe à autre chose, en tirant les enseignements de cette perte. Ce n'est de loin pas facile à mettre en place au quotidien mais cela peut aider à lâcher prise. Je trouvais que cette brume qui engloutissait tout un instant et qui laissait apparaître ensuite quelque chose de nouveau était une belle image pour illustrer le concept. Merci de la visite et bises alpines. Belle fin de semaine.
SupprimerLa pleine conscience de l'aspect éphémère de la vie nous permet de profiter de chaque instant et de savoir l'apprécier à sa juste valeur.
RépondreSupprimerEt plus passent les années, plus l'éphémère file vite ;-)
De jolies photos et une lecture agréable.
Bise et bonne journée
Hello Pascale. Voilà, c'est cela. "La pleine conscience". J'essaie de mettre cela en pratique au quotidien, de voir les petits bonheurs qui me sont donnés et la vie paraît ainsi plus légère. Pas toujours simple. Et comme tu le dis, l'éphémère devient de plus éphémère avec le temps! Merci pour la critique concernant les photos. Bises et belle fin de semaine.
Supprimerenfin les canaries non all inclusive.
RépondreSupprimerJ'adore se petit chemin même dans la brume on ne risque pas de se perdre
Une photo en total accord avec ton blog
bon week
arrose pas trop la victoire du beau Roger
Coucou Bergson. Je hais le "all inclusive". Mais là, j'ai quand même eu tout compris: du soleil, de la chaleur, du froid, de la pluie, du vent, de la brume, des arcs-en-ciel. Ah non, pas de neige. Sauf sur le Teide au loin. Je n'ai pas arrosé la victoire du beau Federer. Si j'arrosais toutes ces victoires, je serai devenue... alcoolique. :-)) Bisous mon barbu.
SupprimerMerveilleuse brume...qui nappe nos vies d'incertitude.
RépondreSupprimerTu es au meilleur de toi dans ce texte métaphorique et puissant.
J'adore !
¸¸.•*¨*• ☆
Hello ma belle Célestoche. :-)
SupprimerMerci pour le compliment. Figure-toi que cela a été un texte facile à écrire. Pas comme d'autres où je m'arrache les poils de la barbe. :-)) Contente que cela te plaise. Bises alpines et prends bien soin de toi.
La dernière photo laissait présager une belle journée. Beau texte !!!
RépondreSupprimerCoucou dame des hautes plaines. Oui, il a fait beau après ce superbe lever de soleil. Une magnifique journée. Avec une belle randonnée à la clé. Merci pour la visite et bises alpines. Caresses à Dame Mira et ses petites oreilles-qui-bougent-quand-elle-court. ;-)
Supprimerbonjour Dédé , ah oui avec la brume c'est beau et ce lever de soleil waouh j'aime +++ ! et je ne connais pas les Canaries ! et un très beau texte à lire et à relire ! bisous beau weekend a+
RépondreSupprimerHello Bébert. Il y a Canaries et Canaries. Des Canaries avec un tourisme de masse et la Gomera avec une tourisme de découverte, respectueux de la nature. Merci pour les compliments et bises alpines!
Supprimeroui merci moi je préfèrerais la nature et pas les lieux touristiques ou il y en a que pour les loisirs que l'on peut faire en France aussi hi hi hi bisous a+
SupprimerC'est sûr!
SupprimerLa nature nous donne de grandes leçons. Elle se transforme toujours. Elle meurt aussi mais elle renaît toujours. Prenons en de la graine !!
RépondreSupprimerHello Daniel. Ah, la petite graine qui germe et qui donne une belle plante. Tu as raison, prenons-en de la graine. Bises!
SupprimerToujours un beau texte très poétique et dernière photo à tomber par terre.
RépondreSupprimerJ'aime le palmier au bord de ce chemin et escaliers de pierres, mais qu'il a l'air triste
dans cette brume, remarque les miens aussi en ce moment.
Ils s'ennuient du soleil et de la chaleur, moi aussi d'ailleurs.
Bonne continuation et bises grises.
Coucou ma Claude. J'espère que tu n'as pas eu mal en tombant par terre! Attention quand même. :-))
SupprimerIl était effectivement un peu triste ce palmier parce qu'il ne voyait plus vraiment ses copains. Mais quand il m'a vue, il a tout de suite été bien plus heureux. :-) Et surtout, il a été très content de poser pour la photo! ;-)
Je n'ai pas de palmier chez moi. Il ne tiendrait pas le coup. Allez ma Claude, le soleil reviendra. Un jour! Bisous et belle fin de semaine.
Coucou ma chère Dédé, quelle magnifique ambiance de paysage dans cette brume, c'est superbe. Qu'il doit être agréable de marcher sur ce chemin et découvrir à chaque pas des merveilles. Tes deux photos sont de toute beauté dans cette île magique. Je me régale de tes mots.
RépondreSupprimerDouce fin de journée Dédé avec mes bisous :-) ♥
Hello ma chère. Le chemin en pierres taillées était très beau. Malheureusement à ce moment-là, il était rendu très très glissant par la pluie et nettement moins agréable à parcourir qu'en temps sec. Merci pour les compliments concernant les photos et les mots. Je t'embrasse et passe un doux WE avec du soleil. On espère!
SupprimerDeux photos magiques pleines de mystères et de rêves.
RépondreSupprimerMerci Marie. Contente de faire rêver mes lectrices et lecteurs. C'est le but! Bises alpines.
SupprimerCe matin, j'ai lu une citation qui m'a fait penser à ta page, la voici:
Supprimer"Il n'y a rien qui soit permanent:
le soleil et la lune se lèvent et puis se couchent,
au jour clair et transparent succède la nuit sombre et opaque.
Tout change, d'heure en heure
Kalou Rinpoché 1904-1989
C'est exactement cela! Merci Marie.
SupprimerQuelle magie dans tes mots quand tu dissèques les mouvements de l'atmosphère et les variations du temps pour qu'on ait un autre regard sur l'île, autrement différent, comme si l'île, elle -même se prend à vivre de nouveau, d'une autre façon avec un look différent, refusant de donner une seule façade d'elle, une seule image d'elle, telle une femme fière et jolie et séductrice qui ne se satisfait nullement d'un simple affublement. Alors elle fait celle qui a de multiples visages, d'autres habillages, une autre physionomie, celle qu'on aimera toujours, et qu'alors on ne saurait jamais dire qu'on s'ennuie chez elle,dans cette île de la Goméra, qu'il vente, qu'il neige, qu'il pleuve où qu'il fasse beau.
RépondreSupprimerTelle est ma lecture de ton texte, tel est mon plaisir de te lire Dédé
Bisous, la poétesse aux mots magiques.
Coucou mon ami poète. J'aime bien cette comparaison entre l'île de la Gomera et la femme fière qui change d'apparat selon les situations. C'est un très joli commentaire. La nature sait se faire belle, d'autres fois elle se montre orgueilleuse, d'autres fois elle fait peur. Merci de la visite et je te souhaite un doux dimanche rempli de soleil et de petits bonheurs.
SupprimerJ'ai eu la chance de passer une journée sur l'ile de la Goméra, une sorte de paradis, un bon souvenir d'il y a 2 ans à peine.
RépondreSupprimerCoucou Gérard. Moi aussi, j'en garderai un très bon souvenir, nature luxuriante, soleil généreux, et des atmosphères très différentes selon les jours. Merci de ton passage et bises alpines.
SupprimerBrume, disparition, évanescence...
RépondreSupprimerEt pour conclure une pensée qui est un retour sur le titre de ton blog.
Coucou Miss. L'évanescence de la brume, une belle vision poétique. Tu as raison, je rappelle le titre de mon blog. ;-) Tu es attentive! Bises alpines.
SupprimerMerci pour ce vibrant hommage à Dame Nature.
RépondreSupprimerElle le mérite cet hommage!
SupprimerJ'aime aussi ces ambiances vaporeuses où montagnes, plantes, êtres se dissolvent révélant leur de leur essence réelle : simples ballets d'atomes séparés par du vide !
RépondreSupprimerHello le cascadeur! La brume a un réel pouvoir poétique qui fait apparaître de manière différentes les acteurs de la nature. Tu as raison, c'est beau et j'aime aussi ces ambiances où tout se dissout dans le grand tout. Bises alpines et belle semaine qui s'annonce déjà.
SupprimerSaisir l'instant, le peindre ou l'écrire comme tu tsariste si bien le faire...
RépondreSupprimerJ'aime ces brumes qui nous révèlent petit à petit la beauté.
Passe une belle fin de semaine
Mes bises.
... Comme tu sais si bien le faire. Désolée
SupprimerCoucou ma belle poétesse. Tsariste moi? (je t'embête.) :-) Moi aussi j'aime la brume mais il ne faut pas non plus qu'elle dure trop longtemps car elle a aussi un pouvoir un peu angoissant je trouve. Bises alpines et à bientôt.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerQuelle évocation magique, on rêve d'y aller... surtout avec l'image finale!
Bisous,
Mo
Coucou Mo. Ah oui, ces levers de soleil sur la mer, ils étaient superbes! Bisous aussi.
SupprimerUn texte chaleureux et à ambiances qui donne l'envie de la découverte!
RépondreSupprimerHello le poète! L'envie de la découverte, j'essaie de l'insuffler constamment. C'est aussi cela la vie, découvrir et s'émerveiller à chaque instant. A bientôt.
SupprimerUne merveille ce texte ! on y retrouve l'instabilité qui règne habituellement dans les rêves où tout change constamment. Et de l'image du palmier, perdu dans le brouillard tel Le Hérisson du conte, émane une poésie quasi onirique.
RépondreSupprimerL'impermanence constante des êtres et des choses ainsi mise en valeur, celle du titre du blog prend alors tout son sens. Dans l'univers comme sur terre, tout se transforme en un éternel ballet. Alors merci de si bien traduire en mots tes souvenirs de ce petit paradis.
Bon dimanche, Dédé, bises bien fraîches (et les pieds dans l'eau dans certains coins de ma contrée ;-))
Hello ma chère Tilia. Tu as raison, la première image a une grande puissance onirique. C'est ce que j'ai ressenti en marchant dans cette brume, sur ce chemin très glissant. Ce palmier qui surgit m'a remplie de bonheur mais j'avoue que la randonnée du jour n'était pas facile dans cette ambiance un peu grise et froide. Mais l'impermanence des choses et de cette nature généreuse m'a fait entrevoir un tas de choses différemment que sous un soleil généreux et c'était un grand moment de joie intérieure. Alors j'avais envie de le partager.
SupprimerMerci de me rappeler le petit hérisson du conte. Je l'adore. :-)
Bises alpines très ensoleillées et j'espère que tu as de belles bottes pour marcher dans les "très grandes flaques".
un petit coucou en passant... bon dimanche gros bisous
RépondreSupprimerBon dimanche à toi aussi! Bisous.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerUn magnifique texte comme toujours!
Le temps et les choses changent et pas seulement le lendemain, parfois en quelques heures voire quelques minutes!
Rie n'est figé comme tu le dis si bien!
Bisous
Coucou la Louve. Merci de la visite! Oui, les choses changent et il faut que nous en soyons conscients. J'apprends cela avec abnégation dans ma vie. Bises alpines et bon dimanche à toi.
SupprimerPour la pétition essaie, si ça passe, ce sera une signature de plus.
RépondreSupprimerBises et bonne soirée
Je vais essayer. Merci. Belle semaine.
SupprimerTes mots sont tellement poétiques ma chère Dédé, et traduisent si bien ce que tu as vu ainsi que l'impermanence des choses de la vie qui se mêle s'enchevêtre, s'embrouille... comme quand la brume évanescente enveloppe le paysage devenu cotonneux et découvre tout à tout la beauté altière d'un palmier qui surgit là, révélé par ta photo, sur un bout du chemin, comme la perle de rosée au petit mât-teint si belle, joue en choeur son équilibre sur la pointe d'une herbe et danse son ballet sur sa fragilité....Ta deuxième photo est également splendide par ses contrastes illuminés par ce ciel doré qui se lève ainsi que par ses eaux argentées. Merci pour tout cela.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Bonne soirée.
Den
Coucou dame poétesse de Provence. Nous avons de la chance d'être en communion avec cette belle nature qui nous donne tant d'enseignement sur notre vie à nous en tant qu'humain. Ne pas s'accrocher à ce qui n'existe plus, savoir tourner la page, reconstruire différemment, etc. Je t'embrasse et te souhaite une douce semaine dans ta Provence si lumineuse. Prends bien soin de toi.
SupprimerLes instants saisis et par l'image et par les mots sont les meilleurs !!
RépondreSupprimerSuperbe !!
Merci Leeloo et c'est gentil de passer dans mes allées. J'espère que tout va bien pour toi. Bises alpines.
SupprimerMerci à toi de partager ce que je lis et vois...
SupprimerJe vais au mieux, merci... Les yeux ont des soucis et ne permettent plus d'être sur les écrans longtemps mais je vais... Au plaisir de te relire.
Bises picardes !!
Le ciel ne cessera jamais de nous émerveiller, si changeant, il nous peint l'espace avec tant de grâce... Et quand bien même nous sommes tristes il nous fait voir la vie avec espoir...
RépondreSupprimerJe t'embrasse Dédé
Hello Marine. Après la pluie, le beau temps, après les gros nuages et la pluie, l'arc-en-ciel et la nature change, comme nos existences. Embrassades alpines en retour. ;-)
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerPaysages fantomatiques ici de l'aube, ailleurs lorsque le brouillard envahit la plaine ou la montagne, le tableau qui fixe quelques instants. Et puis le soleil se lève ou le voile se déchire et la nature se livre à notre émerveillement.
Belle journée chère valaisanne et bises savoyardes
Hello Christian. Tu as raison, c'est tellement beau quand la brume ou le brouillard se déchirent pour laisser la place aux paysages. Nous sommes chanceux de pouvoir vivre de tels spectacles et surtout, de savoir les apprécier! Bises alpines valaisannes et merci du passage.
SupprimerTes deux photos sont splendides, quoique le coucher de soleil soit très photogénique il l'est justement un peu trop, je préfère la brume mouillée sur les palmiers, les cactus et le chemin empierré dont il faut, pour en apprécier le charme, le mériter en se levant tôt et en étant bien équipé
RépondreSupprimer"Tout change et rien ne perdure" écris tu. Cette phrase fait écho à la conclusion de mon message de décembre 2012 : "Tout évolue et en même temps rien ne bouge..." >
Supprimerhttp://cergipontin.blogspot.fr/2012/12/vue-sur-seine-view-of-seine.html
La nature se renouvelle mais jamais de la même façon et pas sur ordre telle que l'on peut l'attendre, ce qui incite à profiter de la fugacité de ce qu'elle nous offre et de ne pas rester trop dans son "lit d'amour" (même si cela fait aussi partie des bonnes choses à explorer)
Coucou ma belle. Trop photogénique ma 2ème photo? :-) Cela me fait sourire mais tu as raison, je préfère la première image, plus mystérieuse mais aussi plus difficile à faire car il pleuvait, le chemin était glissant et je ne savais pas trop quels réglages faire. Mais je suis très contente du résultat avec ce beau palmier.
SupprimerIl fallait effectivement être bien équipé pour emprunter le chemin. Par temps sec, il aurait été bien plus agréable mais là, il était rendu très glissant par la pluie et il fallait de bonnes chaussures et de bons bâtons de randonnée.
Quant à sortir du "lit d'amour" pour aller explorer le renouvellement de la nature, je suis pour!
:-)
J'ai relu ton message sur ton blog et les commentaires qui allaient avec, on y retrouve quelques commentateurs, d'autres ont cessé de fréquenter la blogosphère. Là aussi, tout évolue. ;-) Mais nous on reste fidèle! Je t'embrasse et te souhaite une belle semaine.
je suis d'accord avec toi tout change et heureusement! deux beaux instants bien captés.
RépondreSupprimerCoucou. Oui! Heureusement! Même si ce n'est pas toujours facile à se l'admettre. Je t'embrasse.
SupprimerLever de soleil et finitudes. Evocateur.
RépondreSupprimerCoucou K. (ça fait mystérieux!). :-))
SupprimerFinitudes? oui et non. Rien ne se finit dans la nature mais tout change. Merci de la visite.
C'est la continuitude...
RépondreSupprimerExactement mon loulou. T'as tout compris!
SupprimerCoucou Miss Dédé
RépondreSupprimerDe bons et beaux moments .... et tout change !
Ta première photo fait mon admiration car j'aime beaucoup les agaves et les figues de barbaries. Depuis que nous sommes en Haute Provence j'ai pu m'en procurer et j'adore !
Ton écris est doux, tu as un grand potentiel.
Belle fin de journée à toi dans tes Alpes Suisses ..... une bise des Alpes du Sud
Hello Miss Elisa. De mauvais moments et des difficultés... et tout change. Cela va aussi dans ce sens non? :-) En tous les cas, je l'espère ardemment. Chez moi, pas de figues de barbarie ni de palmiers. Alors quand j'en vois, je suis très heureuse. J'aime beaucoup les palmiers et quand le vent souffle dans leurs branches, cela fait une douce musique. Belle fin de journée dans les Alpes du Sud. Bises alpines.
SupprimerEn robe de brume
RépondreSupprimeroù en robe du soir
la Nature est toujours aussi merveilleuse
Coucou Pascal. C'est en tous les cas une très belle robe! Elle habille très bien la nature et la fait se sentir belle en toutes circonstances. ;-) Bises alpines.
SupprimerChère Dédé ton URL est erronée, un https de trop...Sinon pas de dessert !
RépondreSupprimerCoucou Loulou. Bien que préférant le salé au sucré, je vais faire le nécessaire pour remédier à la chose. Merci de l'information!
Supprimerpas trop mal à la tête avec la 20 éme de Federer ?
RépondreSupprimerJ'ai versé des larmes de joie qui ont dilué mon pastis. :-))
SupprimerImpermanence et beauté quand le voile se déchire le soleil est cadeau, un instant de grâce !
RépondreSupprimerCoucou Madame alphabet. Oui, un superbe instant de grâce. Magnifique souvenir! Bises alpines.
SupprimerJ'ai eu le même temps à La Gomerra, et ça ne s'est pas levé. Ca donnait une ambiance mystique dans la lauryslve!
RépondreSupprimerCoucou Anne. J'espère que tu as quand même eu un peu de soleil pour éclairer tous ces beaux paysages. La brume a beau être mystique, elle n'en demeure pas moins une petite nuisance pour voir au loin les montagnes se jeter dans la mer. Bises alpines et merci du passage.
Supprimerbonjour Dédé , merci pour tes coms ... mais tu viens quand tu en as envie hi hi oui je publie tous les jours sauf le weekend hi hi
RépondreSupprimerun régal de revoir ton article et photos bisous belle fin de semaine A+ amicalement
Merci Bébert. Je passe quand je veux et quand je peux.;-) Pareil pour vous ici, la porte est ouverte. Il ne faut pas qu'on ait des obligations dans les blogs autrement ce n'est plus un plaisir. Je publie tous les vendredis en règle général. Pas besoin de payer un abonnement. :-)) Bises alpines!
SupprimerL'impermanence des choses, il faut l'accepter, et penser que parfois cette impermanence nous réserve de bien jolies surprises. Tes photos sont très belles, j'adore la deuxième, elle me fait rêver...
RépondreSupprimerBelle journée à toi, Dédé. Bisous.
Tu as raison Françoise. Elle réserve des surprises et évite de s'installer dans la routine. Bisous et merci de la visite. Je te laisse en compagnie du soleil qui se lève.
SupprimerTu vois Dédé tes écris et tes photos me font prendre conscience qu'il y à un moment, et il ne sera plus le même dans la seconde d'après. Pour moi c'est important et je t'en remercie. Grosses bises.
RépondreSupprimerCoucou Jean-Pierre. Carpe Diem! ;-) Bisous!
SupprimerUne impermanence saisie sur le vif oui, tout passe, s'enlace et s'efface... ;)
RépondreSupprimerEt tout revient, différemment. ;-)
SupprimerBonjour Dédé alors comme ça tu te délocalise ? mdrrrr , très jolies photos , ma préférée la première avec la brume !!!! , merci pour ce partage et le texte toujours aussi beau :) , bonne journée à toi
RépondreSupprimerCoucou Steph. Oui, parfois, je quitte les montagnes pour aller voir ailleurs si j'y suis. :-) Merci pour la visite et l'appréciation des photos. La première photo emporte beaucoup de suffrages. Je suis contente de l'avoir faite. Bises alpines et belle fin de journée.
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