Océan fougueux à la Gomera |
Il est le bateau quittant le port
Avec des rames caressant les flots
Fier bâtiment ou fragile esquif
Il file sans réfléchir sur l’océan fringuant
Je suis la lame frôlant le sable
Avec des éclairs irradiant les coques
Triste perle ou joyeux phénix
Je roule sans faillir dans la houle haletante
Nous vivrons tel un tableau marin
Toi l’agile coursier et moi le flux déferlant
Nous respirerons comme les voiles éthérées
Toi le mât élancé et moi le tulle vaporeux
Nous partirons dans la métamorphose
Dissous au monde des vivants
Et dans le secret de notre amour
Nous vaincrons les assauts du temps
Avec des rames caressant les flots
Fier bâtiment ou fragile esquif
Il file sans réfléchir sur l’océan fringuant
Je suis la lame frôlant le sable
Avec des éclairs irradiant les coques
Triste perle ou joyeux phénix
Je roule sans faillir dans la houle haletante
Nous vivrons tel un tableau marin
Toi l’agile coursier et moi le flux déferlant
Nous respirerons comme les voiles éthérées
Toi le mât élancé et moi le tulle vaporeux
Nous partirons dans la métamorphose
Dissous au monde des vivants
Et dans le secret de notre amour
Nous vaincrons les assauts du temps
Dédé © Février 2018
Sur les flots du vent léger,
RépondreSupprimerTu fuses vers les horizons lointains,
Quels mots si pleins de rêves
Tu as dans ton havresac
Pour longer les vastes océans.
Merci Dédé pour ce joli poème qui me donne des ailes pour te suivre.
Bisous chère poétesse
Coucou mon cher Bizak. On va former une escadrille avec toutes celles et ceux qui ont des ailes et qui volent au-dessus des océans. Merci mon cher de ta visite et bises alpines.
SupprimerOui j'aimerais prendre un envol avec ma chère poétesse, jusqu'au bout du monde et écouter tes mots surfant sur ton coeur plein d’allégresse. Je t'embrasse fée des océans
SupprimerTu trouves la neige même au bord de la mer ⛄️ Bises
RépondreSupprimerHello Elfi. Je n'ai pas bien compris le sens de ton commentaire. Parles-tu des ces remous sur la photo qui donnent l'impression d'un tapis neigeux? ;-) Bises et passe une belle fin de semaine.
SupprimerC’est ce que moi, j’ai compris.
Supprimerle tapis!!!! :))))
SupprimerAh oui! Le fameux tapis. :-))) Il vaut mieux ne pas se prendre les pieds dedans. :-)
SupprimerUne bien belle ode à l'amour , pleine d'espoir puisqu'à deux, l'amour est très fort et marche vers l'éternité.
RépondreSupprimerUn bon week end pour toi.
Hello ma belle. L'amour rend plus fort, c'est sûr. Il permet de soulever des montagnes, d'avoir des projets plein la tête et de savoir que l'autre nous soutient. C'est beau mais ce n'est pas tout le temps simple. Il y a parfois des orages mais les arcs-en-ciel et le soleil reviennent. Belle fin de semaine à toi aussi.
SupprimerJolie inspiration poétique qui ne peut me déplaire. La mer, le vent, tous ces éléments quand ils décident de nous épater, y a pas à dire ce sont des champions.
RépondreSupprimerBelle journée ☺️ Dédé
Je t'embrasse
Hello Michèle. Je m'essaie à la poésie libre, je n'ai pas trop l'habitude! ;-) La mer est belle mais je trouve que l'océan donne plus une impression de puissance et là, l'océan atlantique, j'aurais pu le regarder pendant des heures, avec ce bruit de vagues qui se fracassaient sur la côte. C'était merveilleux et vivifiant. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé
RépondreSupprimerToute en volupté cette poésie...
Bises, très bon weekend, A +
Coucou Daniel. Des volutes de volupté. :-) Bises mon cher et belle fin de semaine.
Supprimer"
RépondreSupprimer...
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
...
"
Extrait de "Le Bateau ivre".
Olala. Citer Rimbaud après mon petit poème sans prétention...:-)) Je n'ai plus qu'à aller... me rhabiller. Je me rappelle de mes jeunes années de collège durant lesquelles nous devions analyser les poèmes de Monsieur Arthur. C'était une grande prise de tête. Mais que c'est beau ce qu'il écrit, le bateau qui illustre les errances du poète. Merci Daniel et rebises.
SupprimerCiter est certes plus moins fastidieux ...lol
SupprimerMais c'est participer! :-)
SupprimerUn texte évoquant l’amour au long cours. Une photo de rivage à la composition originale. L’image est réaliste, mais la disposition des pierres évoque aussi autre chose, de moins figuratif : les obstacles à surmonter avant de pouvoir prendre le large. Des envies de mer en soi et le besoin de risquer pour atteindre les flots tonifiants. Merci à toi et toute belle journée, chère Dédé !
RépondreSupprimerCoucou Dad. J'aimais bien ce premier plan avec ces cailloux arrondis par le flux et le reflux de l'océan. Ils donnaient une distance à franchir pour aller à l'océan furieux (dans lequel je ne me suis pas baignée!). Comme tu le dis, il y a toujours des obstacles à franchir avant d'atteindre l'objectif que l'on s'est fixé. Toi et moi le savons bien. Quant à l'amour au long cours, il travers bien des tempêtes et des remous. Mais il ne s'en trouve que renforcé. Bises alpines et à bientôt.
Supprimerbonjour Dédé , superbe photo accompagné par ce beau texte poétique plein de douceur et si bien dit !! bisous beau weekend a+
RépondreSupprimerCoucou Bébert, fan de mes photos. :-) Merci pour la visite marine du jour et bisous aussi à vous deux! Soyez sages. :-)
SupprimerDes étendues d'eau pour faire l'équilibre avec les épaisseurs de neige et le soleil comme dénominateur commun ! Bonne journée Dédé
RépondreSupprimerHello Claude. De retour chez nous, je me dis aujourd'hui que cet océan fougueux est bien loin. Mais les vagues de neige sont bien présentes et rappellent que la nature est multiple mais toujours belle, ici ou ailleurs. Belle journée à toi aussi et profite bien de cette journée qui s'annonce ensoleillée.
Supprimerêtre deux pour braver la tempête !!!
RépondreSupprimerCoucou. Oui, c'est bien cela. Et après la tempête, la mer se calme et permet une belle navigation, main dans la main. ;-)
SupprimerJ'aime beaucoup la tulle et le mât... la complémentarité dans l'opposé et pourtant... l'indispensable. La complétude. Et avec le roulis, l'un s'appuie et l'autre soutient, mais une fois c'est l'un est l'autre et l'autre est l'un :)
RépondreSupprimerBises sous la bruine!
Coucou Edmée. J'aurais dit plutôt LE tulle que LA tulle. ;-) Quelle tuile le français. :-))
SupprimerTu as bien décrypté ce que je voulais dire, être deux et en même temps ne former qu'un. Bises alpines sous le soleil, certes un peu voilé mais bien présent.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerTrès bel endroit et bien photographié. Je l'imagine un jour sombre, ça doit être superbe.
Bises et bonne journée.
Hello Caroline. Je ne pouvais pas rester plus longtemps pour avoir le jour sombre. Je n'étais que de passage mais j'ai trouvé superbe ces rouleaux. Je n'ai pas l'habitude de cela moi qui habite là-haut sur la montagne. L'océan me fascinera toujours même s'il me fait un peu peur et que je n'ai pas du tout le pied marin. :-)) Bisous et belle fin de semaine.
Supprimerune grosse envie de m'assoir sur le gros rocher et d'attendre la vague
RépondreSupprimerCoucou mon barbu. Attention, le gros rocher est sans cesse battu par les vagues et il est très glissant. Je ne pense pas que ce soit le meilleur endroit pour profiter de l'océan. A moins que tu sois vêtu d'un très très bon imperméable et que tu protèges ta barbe. :-))
SupprimerTout comme l'impermanence des choses, le paysage marin est changeant, tantôt calme et apaisant, tantôt sauvage et imprévisible, mais c'est ce qui le rend si beau. Tout comme l'amour. Ton poème est très réussi, Dédé, et ta photo aussi. :-)
RépondreSupprimerBelle fin de semaine, bisous.
Coucou Françoise. Pour la montagnarde que je suis, le paysage marin me fascine toujours. J'aime voir les vagues qui meurent sur le rivage, le bruit du ressac, et cet air iodé fait tant de bien aux poumons. Dans la contemplation de la mer et de l'océan, je retrouve la force que je connais en admirant la montagne. Merci pour les compliments. Je ne suis pas une grande adepte de la poésie, je m'y essaie de temps en temps. :-)) Ce n'est pas trop mal apparemment. Bises alpines et merci de ta visite ma chère Françoise.
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerJolie photo ! Une image qui donne envie de grands horizons, de partir au loin, de fuir les tracas de la vie moderne, de l'afflux d'informations sans intérêt que nous distillent les médias et au premier lieu les chaînes de télévision, de ne plus entendre les politiques nous raconter n'importe quoi pour assurer leur propre réélection...
Certains parlent de leur profond désir de s'évader, de partir loin, à l’étranger, faire un tour du monde… Certains d’entre eux ont même déjà fait le pas, ils sont sur les routes ou sur les mers.
Alors prendre un bateau comme ton poème nous y invite, larguer les amarres ...
Bises savoyardes
Salut Christian le savoyard. ;-) Je suis entièrement d'accord avec toi. Le quotidien qu'on nous présente constamment à la télévision, dans la presse qui se délecte de scandales, chez les politiciens qui s'écoutent parler, franchement, tout cela donne à penser que les choses sont bien compliquées. Alors partir, soit en montagne, ou alors en bord de mer, dans la campagne ou dans la forêt, cela fait tellement de bien, permet de s'évader, de respirer et de voir les choses avec plus de légèreté. Mais pas besoin de faire le tour du monde, faire le tour de l'endroit où on vit permet parfois de découvrir des choses belles mais à côté desquelles on passe tous les jours sans s'en vraiment les voir.
SupprimerToi le matelot, tu sais comment larguer les amarres. ;-) Bises alpines.
Un joli poème pour une belle photo maritime.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage qui lui aussi vaut bien une montagne ;-)
Bises et bonne journée
Hello Pascale. Une vraie montagne ou une montagne à vaches? :-)) Bises alpines au sel marin. :-))
SupprimerLe mâle est lancé !
RépondreSupprimerLa femelle aussi. :-)))
SupprimerJe ne suis pas très portée sur la poésie mais j'apprécie l'exploit tout de même, merci!!!
RépondreSupprimerCoucou Martine. Alors oui, un exploit pour moi. :-)) Je suis contente que tu l'apprécies. C'est presque comme une ascension de l'Everest ou la traversée de l'Atlantique à la nage. Bises!!
SupprimerQuel beau texte, qui donne des ailes à tous les poètes avides de mots insensés et furibonds comme les océans quand ils sont en fracas, et de mots doux et caressants comme l'amour du ciel et de la terre quand ils fusionnent à l'horizon.
RépondreSupprimerJ'aime vraiment beaucoup ton poème, chère marine autant qu'alpine
Bisous étoilés
¸¸.•*¨*• ☆
Hello dame Céleste. Je crois que c'est la première fois que je m'essaie à la poésie sur ce blog. Cela n'a pas été sans mal. J'ai opté pour la poésie libre car faire des vers... ouarf. :-)) Trop fatiguant. Mots furibonds et doux, comme les amours passionnés, sur les mers ou sur les terres. Merci de ta visite et de ton appréciation, toi qui manies la langue française avec brio. Bises alpines et marines.
SupprimerMerci 💜
SupprimerTrès , très beau poème!
RépondreSupprimerLa photo , très belle aussi, me plonge dans mon élément favori.
Coucou Miss. Tu aimes la mer, les bateaux, le large. Moi j'aime voir des montagnes qui cadrent mon horizon. Mais je ne dis pas non de temps en temps à un océan en furie. Merci de la visite et de tes mots, toujours appréciés.
SupprimerBonjour "Miss dédé"
RépondreSupprimerQuelle belle image. Elle donne le goût du large, oublier le mauvais ....
C'est si bon de s'évader que ce soit en montagne ou à la mer. On oublie nos soucis, on se vide la tête comme on dit !
Merci pour ton très beau poème.
Une bise des Alpes du Sud via direction tes Alpes Valaisannes
Bonjour Miss Elisa des Alpes du Sud. D'où l'expression "avoir envie de prendre le large". C'est vrai que l'image du jour fait un peu penser à cela. Mais même si j'ai envie de prendre le large bien souvent, je reviens toujours au bord car c'est moins houleux. ;-) Et en retour une bises des Alpes valaisannes en direction des Alpes du Sud. (Il s'en passe des choses au-dessus de nos têtes). :-))
SupprimerUne belle énergie, j'aime beaucoup la sensation face à cette photo!
RépondreSupprimerC'est vrai. ça déménage ces vagues. :-)
SupprimerLa photo est superbe et le poème magnifique. Les deux font rêver...
RépondreSupprimerCoucou Sophie. Alors évadons-nous dans la rêverie. On en a souvent besoin. Bises!
Supprimersuperbement marin !
RépondreSupprimerCela sent la mer. Mais vous y êtes habituées les bestioles! N'est-ce pas?
SupprimerUne véritable inspiration ce poème et ta photo est superbe, bon weekend
RépondreSupprimerMerci Robert. Il y a du remous chez moi, ça change des montagnes. :-) Belle fin de semaine à toi aussi.
SupprimerSe trouver à cet endroit où tu as pris la photo doit être un magnifique moment chère Dédé avec la magie et la féerie de regarder ses merveilleux rouleaux qui viennent s'écraser sur les rochers et se transformer en belle mousse blanche. Ta photo est de toute beauté et j'aime infiniment tes mots.
RépondreSupprimerBon week-end et mes bisous ♥
Coucou ma chère Denise. C'était un très beau moment même si mon appareil n'a pas trop aimé ces particules iodées qui se déposaient sur son boîtier. Il me disait qu'il préférait être dans le calme de la forêt. Je lui ai dis de cesser ses jérémiades et de bosser. Et là, il a obéi. Je suis restée un bon moment à mitrailler jusqu'à avoir les bons rouleaux et la bonne luminosité. J'en avais presque mal aux genoux. ;-) Merci pour ton commentaire et je te souhaite une belle fin de semaine toute douce. Bises alpines.
SupprimerOups... de regarder CES merveilleux rouleaux... Désolée!
SupprimerTu nous enroules
RépondreSupprimerdans les vagues de tes mots
et nous déposes
sur la plage de ta poésie
comme un galet
sous le bleu du ciel
de tes pensées
Et nous voguons sur les vagues du temps. ;-) Bises alpines mon ami poète qui fait parler les galets.
SupprimerUn poème d'écume et d'embruns, de houle et d'horizon lointain où l'esprit se perd
RépondreSupprimerCoucou le cascadeur. Cela change des montagnes habituelles hein! Un peu d'horizontalité ne fait pas de mal de temps en temps. ;-) Bises et à bientôt.
Supprimerj aime beaucoup cet hymne à l amour... même si je n y crois plus depuis bien longtemps hélas... gros bisous bonne soirée
RépondreSupprimerHello Chris. Il faut y croire car il y a toujours des petites graines d'amour à quelque part. J'en suis sûre. ;-) Bisous!
SupprimerBonjour, un très joli texte; ma foi je me téléporterais bien vers ce petit coin de ciel bleu ! bonne soirée, bisous
RépondreSupprimerHello Francine. Je comprends, avec toute cette eau qui ne veut plus partir. J'espère que tout va bien pour toi malgré ces conditions météorologiques difficiles! Bises alpines et belle soirée.
SupprimerP.S. Le niveau de la Seine va redescendre...lundi. Enfin!
admirable photo et de bien jolis mots. Éternelle impermanence de la vague," je suis la vague et je suis l'océan, j'arrose la côte du Kerala,j'entoure la statue de la Liberté et emplis le port de Papeete. J'ai porté le navire de Colomb, et la grande Armada" (A. Desjardins)
RépondreSupprimerHello Emma. Quelle belle vague qui traverse les temps, emporte nombre de voyageurs dans des contrées inconnues et mouille des rivages si divers. Merci pour cette évocation de Desjardins!
SupprimerBonsoir Dédé,
RépondreSupprimerQuelle merveilleuse image océanique. Et ton texte l'accompagne très bien!
Bises bretonnes du moment!
Mo
Hello Mo. Moins habituée à la mer, je l'évoque de temps en temps, pour m'évader et m'emplir les oreilles de son roulis gracieux. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé, je vois ta belle photo et ton texte, et un sentiment de liberté un peu plus fort que d'habitude se fait sentir. Je fini une belle journée, merci !
RépondreSupprimerHello Jean-Pierre. Alors heureuse que tu t'évades et te libères. Profite! ;-) Bises et à bientôt!
SupprimerTout est beau dans cette publication, la photo et ton poème.
RépondreSupprimerJ'en ai pris une bonne dose de mer au mois de novembre, sur des bateaux tanguant et roulant ;
et j'ai vu des montagnes aussi, sans neige.
Bises hivernales
Coucou Claude. Les montagnes sans neige, est-ce que ce sont des vraies montagnes? ;-) Je t'embête! Elles devaient être tout aussi belles et tu as dû faire le plein d'énergie durant tes vacances en novembre. Bisous!
SupprimerJe me souviens des soirs là-bas
RépondreSupprimerEt des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Coucou K. La mer bave... elle ne sait pas se tenir. ;-))
Supprimerquelle belle image et un poème qui me plaît beaucoup
RépondreSupprimerbelle fin de la semaine
Merci Willy et bienvenue ici. A bientôt pour de nouvelles aventures!
SupprimerUn beau poème. J'aime l'océan et la petite musique des vagues qui viennent clapoter sur la plage .
RépondreSupprimerCoucou Daniel. La musique des vagues était quand même assez forte ce jour-là. ;-) Et on en avait plein les yeux.
SupprimerBelle ode à l'amour des vagues et de l'océan fougueux,
RépondreSupprimerà l'écume du temps,
à la poussière d'eau enlevée par le vent
à la crête de la houle pantelante des lames
à la bruine, aux embruns, aux galets déposés sur la plage.
aux rouleaux d'eau en furie...
L'appel salé qui se brise en éclats sur le promontoire des songes
respire l'effusion caressante, l'iode bienfaisante au corps et au coeur !
Merci Dédé pour ce poème libre que j'aime beaucoup et ta photo bien revigorante !
Bisou d'une Provence aérée en bourrasque...
Den
Coucou ma poétesse. Tu as raison, je voulais écrire une ode à l'amour, à la fois douce vague, tempête tumultueuse, ressac mais toujours voyage. Ton élan poétique rejoint le mien et nous apporte un air iodé vivifiant pour cette fin de semaine. Je t'embrasse et espère que la Provence s'accommode des grosses bourrasques de vent. Bises alpines ma belle.
SupprimerIl faut bien des tempêtes pour arrondir les angles mais cela peut se faire si l'on regarde ces rochers témoins de ces remous.
RépondreSupprimerMagnifique poème!
Coucou Thérèse. Tu as raison, les tempêtes arrondissent les angles et envoient valser au loin les contrariétés quand le vent retombe. Les rochers d la photo sont polis par les vagues. Et dire que Bergson veut aller s'asseoir sur le gros caillou. Il n'y arrivera pas. :-)) Bises alpines.
SupprimerCe billet me fait irrésistiblement penser à cette chanson d'Isabelle Aubret:
RépondreSupprimer"La mer sans arrêt, roulait ses galets
Les cheveux défaits ils se regardaient
Dans l'odeur des pins du sable et du thym
Ils se regardaient tous deux sans parler
Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages
Et c'était comme si tout recommençait ..."
L'impermanence prend tout son sens ici, loin de tes montagnes. Beau complément que cette belle photo réaliste qui contraste avec ton envolée envolée romantique. Bises charentaises.
Coucou Espiguette. Merci de m'avoir rappelée cette superbe chanson. Elle nous emmène au-dessus des océans, là où tout est pur dans les nuages. Merci de ta visite et bisous!
SupprimerLe navire, métaphore de l'aventurier que nous sommes tous,
RépondreSupprimerLa mer, qui à la fois soutien, caresse, et veille,
Voilà une alliance qui pourrait amener partout,
Surtout en des rivages emplis de mille merveilles...
Heureux week-end 😊
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Je ne vous savais point poète et je découvre que vous maniez le vers au rythme du balancement de vos grandes oreilles. C'est une belle ode à la mer que vous nous laissez en partage. Je pense que vous avez le pied marin. ;-) Bises alpines et belle semaine.
Supprimermerci pour cette petite croisière littéraire
RépondreSupprimerCoucou Sir Gérard. J'aime bien mener les gens en bateau. :-))
Supprimerje viens faire un bisous à ma montagnarde des mers hi hi... bon dimanche
RépondreSupprimerCoucou. Merci des bisous. Une brassée de bises alpines en retour pour une belle soirée!
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerTrès beau poème à l'aspect romantique!
Belle photo aussi!
Bisous
Coucou la Louve. Eh oui, je suis un peu romantique à mes heures perdues. :-) Bisous!
SupprimerUne image magnifique, pleine de lumière!
RépondreSupprimerTes mots nous entraînent au large sur les bateaux de l'amour qui voguent contre vents et marées...
Hello Marie. J'aime bien cette image "de bateaux de l'amour". Ils voguent, traversent le temps, les océans. Toujours et toujours. Bises!
SupprimerLes chevaux de Neptune ont emporté ton imagination sur leurs dos et ton poème accède aux sommets du lyrisme.
RépondreSupprimerSublime photographie ! les petits nuages en écho au flux immaculé font émerger de ma mémoire les paroles de cette chanson.
Bises hivernales (quelques flocons pourraient bien venir danser prochainement dans ma contrée) et bonne semaine, Dédé
Coucou Tilia. Le tableau de Crane est superbe et permet d'imaginer les chevaux fougueux dans les rouleaux de ma photo! Quant à l'évocation du fou chantant, elle me remplit d'émotion. J'aime beaucoup cette chanson et ne peux l'écouter sans avoir des larmes au coin de yeux.
SupprimerPour ce qui est des petits flocons, il faut leur parler avec douceur et ils seront très gentils. Et faire attention à ne pas glisser sur les trottoirs... et bien se couvrir! :-) Belle semaine et bisous!
Coucou Dédé.
RépondreSupprimerLe Rhino chez Lucie semble impressionner !!!
Quand à l'ours blanc, dans la neige, sans doute peut il passer plus inaperçu...
Il ici ce matin, la température avoisine les zéro, presque la Sibérie pour nous, lol
Que la semaine te soit douce.
Bises, A +
Hello Daniel! Ben oui, tu aimerais te retrouver nez à nez avec un rhinoféroce en pleine tempête hivernale? :-))Bises et belle semaine à toi aussi.
SupprimerBen! non bien sur bien que peut de chance et une malchance pour lui de se retrouver das la neige, le temps des Rhinocéros laineux et révolue.
SupprimerQuand nous avions visite le Zoo de Thoiry nous en avions vu de magnifiques spécimens, j'ai été beaucoup affligé quand j'ai appris que l'un deux avait été abattu pour lui voler ces cornes..
Ah mais si il y a encore un rhino à poil laineux, c'est le rhinocéros de Sumatra
SupprimerBises de la morne plaine enneigée !
Juste pour dire...Ton URL...Bouuuuu !
RépondreSupprimerNullos la Dédé. Bouhhhhhhh! :-))
SupprimerJ'entends le bruit des rouleaux sur les cailloux en regardant ta photo et j'imagine ce mouvement rythmé en lisant tes mots, la rencontre de deux âmes, de deux êtres différents qui s'unissent et se renforcent l'un l'autre...
RépondreSupprimerTa photo est magnifiquement composée, trois bandes avec le ciel léger, la plage massive et ce gros rocher luisant, comme une ponctuation au milieu et sur le coté
Coucou Miss Cergie. Tu as raison, je me suis appliquée pour le cadrage de la photo, à genoux dans les cailloux. :-) Mes genoux s'en souviennent encore! :-) Pour ce qui est du gros caillou, notre ami Bergson veut monter dessus mais je l'en ai dissuadé, trop glissant et trop lisse! :-)
Supprimer"Miss Cergie" me rappelle Olivier...
SupprimerTes genoux ne sont pas aussi osseux que ceux du Saint Sulpice de Daniel tout de même ?
[Et PAF ! Le 110ème commentaire !]
J'ai regardé ce qu'était l'ours d'Orlinski. Il semble qu'il y en ait plusieurs, dont celui-ci qui a des airs, en moins lisse, de l'Ours blanc de Pompon
RépondreSupprimerJustement, il est moins lisse et je n'aime pas trop ces sculptures que je trouve un peu "agressives". Sais-tu qu'un richissime propriétaire dans ma région a mis un King-Kong d'Orlinski dans son jardin, devant le grand chalet en bois précieux? Il est même éclairé la nuit! Il fait peur. :-))
SupprimerZUT ! Je me suis fait avoir (par toi je crois !)
SupprimerT'es vraiment une mauviette toi ! Tu n'as pourtant pas deux zans comme mon Little Jo qui a peur de tout (des zânes par exemple quoiqu'ils les aime, de s’asseoir dans le petit siège du chariot de supermarché, de tomber dans un trou de 50 cms ou de sa chaise haute (mais là je le comprends)
Bonne fin de journée, bises enneigées (mais cela ne va pas durer)
ça se voit que tu n'as jamais rencontré King-Kong la nuit! :-)))
SupprimerMoi j'aime pas être de nuit dehors, même dans mon jardin, j'ai l'impression qu'un tigre va arriver en tapinois, ce n'est pas ma p'tite haie qui va l'n empêcher. Et pis tu sais bien qu'il y a des tigres en Région Parisienne et même à Paris (cf épisode récent)
Supprimerun tableau iodé et vivifiant bien capté et très beau texte. Bon lundi
RépondreSupprimerMerci de la visite. Respirons à pleins poumons. :-)
Supprimerje rajouterai tu as la plume aisée
RépondreSupprimer:-) Merci Gégé!
SupprimerMerci de l'épisode de ce matin de la vie de Dédé, je ne savais pas que tu fournissais une mangeoire aux oiseaux des cieux et de la terre. Les miens se couchent tôt mais ce matin ils sont là depuis un moment déjà, un peu désemparés car ils ont du mal à accéder aux endroits de nourrissage à cause de la neige qui les recouvre. Alors ils se perchent, ils s'ébrouent et avec le nombre ils vont finir par tout dégager
RépondreSupprimerEn ce qui concerne la neige en région parisienne c'est une cata. Elle n'était pas annoncée. Du moins dans les prévisions météo du Parisien de lundi alors qu'il commençait à neiger et la radio n'en parlait pas non plus. Tu sais il est dangereux de rouler toute l'année avec des pneus neige pour des épisodes de trois jours par an et encore. Ma fille dans le Rhône en a et ils lui sont utiles (en Allemagne aussi les pneus neige sont obligatoires)
SupprimerLes transports en commun ne sont pas non plus à la hauteur et on comprend pourquoi les bus ne circulent pas : ils se mettent en travers. Des personnes ont été en galère pour rentrer chez elle, nous n'avons pas le parisien ce matin dans la boîte et les poubelles ne passeront peut-être pas. Pat a renoncé à une réunion à Paris ce matin et apparemment il n'est pas le seul (il vient d'appeler)
Coucou. Merci pour ces quelques précisions qui donnent un éclairage sur la situation. Pour ce qui est des pneus neige, ils ne sont pas seulement bien sur la neige mais également très utiles lorsque les températures sont froides: meilleure adhérence sur la route. En Suisse, les autorités se demandent s'il ne serait pas nécessaire de rendre les pneus neige obligatoires car il y a encore des petits malins qui roulent en plein hiver avec des pneus d'été et ce sont des dangers publics. Il vaut mieux rester chez soi en île de France aujourd'hui apparemment. Et si tu as le temps, il faut tricoter des moufles et des petits bonnets pour tes oiseaux car les températures vont encore baisser par chez toi. Belle journée quand même!
SupprimerDédé s'il te plait, je me mets à genoux, je rampe, je bave, je pleure, je me fouette avec des orties...Ton URL ne doit pas comporter https...
RépondreSupprimerJe suis une grande Saucisse. :-)
SupprimerJe pensais neige en venant chez toi et puis voici l'Océan, que j'aime tant et qui me fait lui aussi tant rêver...
RépondreSupprimerMerci pour ce texte qui nous emporte vers l'aventure... ou la réflexion, c'est ainsi que j'imagine me dégager de notre bas quotidien, dans ces moments de Pleine Conscience qui me permettent de me détacher de ce qui fait souffrir.
Je t'embrasse Dédé
Hello Marine. Oui, parfois je fais parler l'océan au lieu des montagnes et de la neige. Méditer en pleine conscience, s'embarquer sur les flots, s'ancrer dans les présent, se détacher. Vaste programme. Pas simple. Je t'embrasse aussi.
SupprimerBravo Dédé !
RépondreSupprimerMerci, merci. :-))
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe te souhaite un bon mercredi!
Bisous
Et bon jeudi!
Supprimerpetit coucou juste pour te dire que je pense à toi... bizzz
RépondreSupprimerMerci et belle journée.
SupprimerChez Chibois à Grasse ?
RépondreSupprimerça m'a l'air pas mal. Réserve! :-)
SupprimerBonjour, plain soleil à Paris, mais neige et verglas au programme, la neige ça va, mais pas le gel ! je te souhaite une bonne journée, bisous
RépondreSupprimerCoucou. J'ai vu aux informations que l'hiver avait fait son retour dans les rues parisiennes. J'espère que tu as profité pour faire de belles photos. Bises alpines et attention sur les trottoirs verglacés!
SupprimerOh là là .... ta photo me fait rêver ! Pourtant j'aime la montagne mais là je crois que je lui fait des infidélités !
RépondreSupprimerCoucou Elisa. Rassure-toi. Je ne dirai rien à la montagne. 😊
SupprimerUn petit bijou... tout doux, mais fort.
RépondreSupprimerAimer, c'est prendre la mer.
Tenir la main de l'aimé quand les vagues sont dangereuses...
La photo, pleine de soleil, est un beau cadeau. Merci.
Salut à toi poète. J'aime faire des petits cadeaux tout doux à mes lecteurs. 😊 bises alpines.
SupprimerTient, c'est peu habituel de voir la mer chez toi... J'ai failli, aller à la Gomera et puis ça n'a pas pu se faire
RépondreSupprimerIl faut y aller. C'est superbe!
Supprimerah oui Dédé , c'est un pur régal de revoir cette photo magnifique et ce beau texte ... !! merci pour tes visites et ... gros bisous belle semaine a +
RépondreSupprimerUne belle semaine à toi aussi Bébert! Bisous
SupprimerOù l'on découvre que tu t'ancres aussi bien dans les flots marins que les montagnes alpines... Tes vers roulent et se déroulent avec la même force et la même fluidité que les flots de la mer.
RépondreSupprimerC'est magnifique! Vraiment!
Merci. Je ne suis pas très versée en technique de la poésie. Mais je m'y essaie, de temps en temps. ;-) Merci de la visite et bon retour sur la blogosphère après toutes ces émotions.
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