Ce jour-là, le ciel était d’un gris vaporeux et le vent soufflait une complainte triste, presque lugubre. Aucun oiseau ne chantait et il régnait un silence perçant. Les grands arbres, alignés pour le dernier bal de l’automne, gémissaient, leur tronc glacé cherchant vainement encore un peu de soleil. Au loin, des bouquets de sapins guillerets contemplaient indifférents leurs frères tordus et presque nus. D’un vert fringuant, ils récitaient déjà la litanie de l’hiver, pressés de voir arriver les frimas qui rendraient cette contrée digne d’un pays du Grand Nord.
Je luttais contre l’engourdissement tout en avançant, pressée de rentrer me blottir dans la chaleur de ton coeur.
Pendant que je me repliais dans mes pensées retentirent les rires de deux enfants, cheminant joyeusement aux côtés de leurs parents. C’est alors que l’automne presque pâle se réchauffa, distillant une bouffée d’espoir. Exhalant un souffle nouveau, la vallée a frétillé jusque dans les bosquets de sapins et entre les troncs, j’ai vu bondir un écureuil, dansant malicieusement, des noisettes entre ses pattes.
L’hiver pouvait arriver, le printemps le suivrait à coup sûr. C’était devenu une certitude, je l’avais entendu dans la joie tout enfantine des deux bambins.
Je luttais contre l’engourdissement tout en avançant, pressée de rentrer me blottir dans la chaleur de ton coeur.
Pendant que je me repliais dans mes pensées retentirent les rires de deux enfants, cheminant joyeusement aux côtés de leurs parents. C’est alors que l’automne presque pâle se réchauffa, distillant une bouffée d’espoir. Exhalant un souffle nouveau, la vallée a frétillé jusque dans les bosquets de sapins et entre les troncs, j’ai vu bondir un écureuil, dansant malicieusement, des noisettes entre ses pattes.
L’hiver pouvait arriver, le printemps le suivrait à coup sûr. C’était devenu une certitude, je l’avais entendu dans la joie tout enfantine des deux bambins.
Dédé © Novembre 2018
Un rire d'enfant, il n'en faut pas plus pour redonner des couleurs à la vie
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Coucou Claude. Même les arbres tout effeuillés se sentent revivre quand ils les entendent. Merci de la visite et bises alpines.
Supprimermagnifique et émouvant comme tu sais si bien le faire… et surtout en ce moment… ce texte d espoir est le bienvenu… bonne journée ma belle
RépondreSupprimerCoucou Chris. C'est vrai que c'est une période un peu chahutée et quand la lumière devient rare en ces jours de novembre, on a besoin de rêver un peu. Bises alpines et belle journée.
SupprimerIl souffle sur ton image le vent léger de la vie, comme j'aime, pas triste je trouve, mais contrastée. Tes mots et ta photo racontent joliment la couleur du paysage automnal revigoré par ces rires enfantins filant sur le chemin.
RépondreSupprimerMerci pour cette poésie matinale.
Bisou.
Coucou poétesse du Sud. Contrastée oui, c'est vrai. Parfois de grandes bouffées de lumière et de soleil et d'autres fois, des périodes plus brumeuses où le soleil ne perce que difficilement. Mais les rires des enfants nous rappellent la beauté de la vie. Bises alpines et merci pour ta visite matinale. Belle fin de semaine.
SupprimerMais oui, l espoir est toujours là. A nous de savoir ne pas passer à côté.
RépondreSupprimerBonne journée, Dédé.
Et à lui de ne pas partir trop loin. ;-) Belle journée.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimer"
Ce petit chemin... qui sent la noisette
Ce petit chemin... n'a ni queue ni tête
On le voit
Qui fait trois
Petits tours dans les bois
...
"
J'ai crue entendre "Mireille" .
J'aime bien cette colline.
La nature est paradoxale, alors que quand viennent les frimas nous nous couvrons alors que les arbres perdent leur parure qui pourrais les protéger.
Bises, bon weekend.
A +
" Ce petit chemin...qui sent la noisette
SupprimerCe petit chemin... m'a tourné la tête
J'ai posé
Trois baisers
Sur tes cheveux frisés
Et puis sur
Ta figur'
Toute barbouillée de mûres... "
Et si on s'habillait avec les feuilles des arbres? :-) Bises alpines mon cher Daniel.
L'enfant est l'avenir de l'homme...
RépondreSupprimerJe pensais que c'était la femme? :-))
SupprimerOui, mais la femme n'aime plus l'homme, elle le dédaigne, le traite de cochon, je dirais la femme est l'avenir de la femme.
SupprimerMais dans le cochon, tout est bon. 😂
SupprimerEt oui, la roue qui tourne inlassablement et l'espoir qui doit renaître quand la tristesse nous accable.
RépondreSupprimerIl suffit parfois de peu de choses, un geste, un regard, pour que d'un coup le vilain voile s'envole.
Et aussi un écureuil qui nous fait un clin d'oeil. :-)J'en ai encore vu un petit hier qui courait sur la route. Bises alpines et bonne journée.
SupprimerMerveilleux texte! c'est sûr : fréquenter les enfants est un énorme privilège (même les entendre de loin).
RépondreSupprimerIls invitent à garder tous les jours son âme d'enfant, vaste programme. Garder aussi en chaque instant son regard d'enfant : l'essentiel regard du débutant... Tout beau vendredi, chère Dédé!
Coucou Dad. C'était vraiment ce que j'ai ressenti quand je marchais sur le chemin. Le temps était presque à la pluie, tout semblait gris et morne, et froid. Et puis soudain, tout s'est éclairé. C'était un petit moment magique que nous nous devons de saisir quand ils arrivent. Car ils donnent une autre dimension à nos existences. Quant à ce qui est du regard d'enfant, je fais le parallèle avec le regard du photographe qui scrute le paysage, les scènes de la vie quotidienne, les objets, avec un regard toujours neuf. Bises alpines et belle journée.
SupprimerIl suffit d'un rire d'enfant et tout s'éclaire et le futur nous sourit !
RépondreSupprimerBises Dédé
Hello Marine. Tu as raison...et le regard des enfants s'illumine encore plus en décembre. C'est bientôt Noël. Bises alpines.
SupprimerBon jour Dédé,
RépondreSupprimerTout d'abord, j'adore cette photo pleine de vie. Et puis j'aime l'automne, je trouve que c'est une saison aux charmes chaleureux malgré l'avancée vers l'hiver. La nature se teinte d'ocre avant de se dénuder, et j'aime ces ambiances.
Du coup je ne vis pas cette saison comme tu l'écris de manière triste et lugubre.
Comme toujours, beaucoup d'émotions dans tes mots, et j'aime toujours te lire.
Bises amicales.
Bonne journée
Hello Pascale. J'aime aussi beaucoup l'automne mais là, il était bien sombre et presque triste oui. C'est ce que je ressentais quand je marchais et j'ai croisé ensuite cette famille, les enfants bien emmitouflés, heureux d'être en vacances, accompagnés de leurs parents. Cela m'a rappelé les balades que je faisais enfant avec mon Papa. Et m'a rendu le sourire.
SupprimerQuant à la photo, je m'évertuais à aligner les arbres et soudain la famille est arrivée, alors j'ai attendu qu'elle prenne le contour pour faire clic. :-) Bises alpines et belle journée.
Bonne humeur des jeunes pousses
RépondreSupprimerréchauffe les cœurs sages
transmissions réciproques
Les jeunes pousses deviendront à leur tour des cœurs sages. Merci pour tes mots!
SupprimerJ'aime la façon dont tu introduis le rire de ces enfants. C'est un "réveillez-vous, on va s'amuser!"... et c'est vrai que les voix d'enfants sont claires, gaies... parlent de projets et de plaisirs!
RépondreSupprimerCe sont souvent les enfants qui nous rappellent que la vie est belle. Les adultes portent parfois en eux des voiles sombres qui recouvrent tout. Et qui empêchent de voir les belles choses. Merci Edmée.
SupprimerIl suffit de peu pour redonner espoir, courage, chaleur. Ici, c'est le rire des enfants, ailleurs cela peut être un simple bonjour , un regard croisé qui jette une étole de lumière sur une journée qui s'annonçait bien grise. Je te souhaite une journée aussi belle que ton texte.
RépondreSupprimerCoucou! Et bien je viens d'avoir le bonjour du concierge. La journée peut bien commencer alors que dehors tout est gris et triste, comme dans ces longues journées de novembre où la neige ne sait pas si elle doit tomber et où la pluie se demande si c'est encore la saison. Bises alpines et belle fin de semaine.
SupprimerUne belle photo qui appelle à l'interprétation selon son humeur. Bien composée.
RépondreSupprimerBienvenue ici. J'ai tenté d'avoir l'alignement des arbres. Et de mettre la route dans le tiers inférieur droit.
SupprimerLe rire des enfants est toujours un beau cadeau d'espérance
RépondreSupprimerAlors espérons en entendre beaucoup. ;-)
SupprimerLe dernier souffle de l'automne dans un paysage qui s'endort, dans un rire d'enfant, une provision d'écureuil, un projet d'étreinte... quel programme joliment mis en mots !
RépondreSupprimerBises humides et ventées, se réchauffant à la cheminée (Jura franco-suisse au programme du weekend, val de Travers et La Truite !)
Tu crois que si je demande à l'écureuil de me donner quelques noisettes, il serait d'accord? :-) Le Jura, le Val de Travers, quelle belle région. Et en plus si tu vas à la Truite, ce ne sera que du bonheur? Bises alpines un peu venteuses et très grises. Les températures sont bien douces, la neige reste très très très très timide.
SupprimerJe commence toujours par regarder la photo, et je me dis chaque fois, quelle talentueuse photographe, Dédé, puis je lis, lentement, calmement. Texte un peu tristounet, mais c'est la saison, et puis tu n'es jamais seule, une présence chaleureuse, lui, toujours là, le bruit des enfants, il y a la vie dans le paysage! Ca donne chaud au coeur du visiteur...
RépondreSupprimerCoucou l'artiste. Merci pour tes mots qui réchauffent aussi le coeur. Le mois de novembre se termine. Un nouveau mois arrive, avec plein de nouvelles aventures. Tu as raison, même au plus fort de l'hiver, il y a de la vie dans la nature, elle respire, elle soupire, elle attend. Et les enfants s'amusent dans la neige. Bises alpines et à bientôt.
SupprimerMerci pour ce texte si poétique, qui nous invite à entrer dans une ambiance très douce, apaisante ...
RépondreSupprimerTiens, et si on se faisait un bon chocolat chaud? ;-)
Supprimerbonjour Dédé , mais quelle belle histoire positive et avec les rires des enfants ça rend la vie plus belle ! ton texte est magnifique ++++ !!! pour accompagner ce beau cliché merci gros bisous de nous deux beau weekend a+
RépondreSupprimerMais il n'y a pas que les enfants qui peuvent rire, nous aussi! Bises à vous deux et belle fin de semaine.
SupprimerCes cris d'enfants
RépondreSupprimerilluminent tes mots
et redonnent vie
à ce paysage d'automne
Et toi tu illumines par tes mots mon billet.
SupprimerBonjour, il suffit de peu de choses pour ramener le soleil dans les cœurs, je te souhaite une bonne journée, et un bon w end, bisous
RépondreSupprimerTu as raison. Sourions à la vie. Bises alpines et bon wouik.
SupprimerUn peu de joie dans un triste temps grâce aux enfants...
RépondreSupprimerBises,
Mo
Je crois que le mois de novembre a toujours été pour moi le mois le plus triste et le plus sombre. Ce n'est plus vraiment l'automne et pas encore l'hiver. Bises alpines.
SupprimerC'est très bien raconté, et je suis avec toi sur ce chemin, à me réjouir d'entendre ces enfants éclater d'un rire cristallin...
RépondreSupprimerIl y a des façons de se réjouir qui sont exceptionnelles et évidentes à la fois...
Entendre le rire d'un enfant est de celles-là.
Merci pour ce beau texte une fois de plus.
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Einstein disait quelque chose du genre:"le progrès ne veut rien dire s'il y encore des enfants malheureux". Alors quand on voit des enfants heureux, c'est une sorte de bénédiction. Bises alpines ma belle.
Supprimerenfant d'automne que je suis... avec l'âge je préfère le printemps... et comme toi, le rire ... bises
RépondreSupprimerMoi j'aime bien les rires aussi en automne. 😊 bises alpines.
Supprimer3 arbres, 4 enfants. Quelle belle composition
RépondreSupprimerNon pas tout à fait. 3 arbres, 2 adultes et 2 enfants. Et 1 écureuil.
SupprimerCette petite promenade automnale t'as bien inspirée, Dédé, bravo !
RépondreSupprimerDe ma part, quelques rimes en écho à ta photo :
Se tenant par la main
ils avançaient gaiement
vers l'hiver en chemin.
Les arbres médusés,
tous en costume d'Adam,
les regardaient passer.
Belle fin de semaine dans ta contrée, chère Dédé, bises et bon décembre
Coucou ma Tilia. Quand même, la mode de monsieur Adam n'est pas très adéquate pour les premiers frimas. 😊 merci pour ton poème! Bises alpines et bon mois de décembre également.
SupprimerLes arbres nus en hiver, c'est Dame Nature qui en a lancé la mode !
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerAlors moi, enfant de l'hiver, je préfère de loin le printemps et encore plus l'été.
J'aime bien ta photo et ton texte aussi bien évidemment.
Beau mois de Décembre et gros bisous !
Toutes les saisons ont leur charme selon moi. Mais il est vrai que novembre est souvent bien tristounet. Bises alpines et bon ouikend.
SupprimerOui tu as raison le rire des enfants est la plus belle musique qui soit !
RépondreSupprimerMerci Ulysse. Tu dois en savoir quelque chose après toutes tes randonnées avec tes petits loups.
SupprimerOui Dédé et les parties de cache cache dans le jardin !
SupprimerAh Damalpine, encore une superbe photo ! Etonnante, c'est comme si l'arbre, le même arbre, apparaissait en trois temps persistants et venait finalement se planter devant nous !
RépondreSupprimerJ'aime bien cette analyse de ma photo. J'ai aimé ces trois arbres presque alignés. La petite famille qui passait a rehaussé le tableau.
SupprimerBonjour Dédé, un billet avec de l'espoir c'est ce que j'aime par dessus tout. L'Humain s'adapte à tout y compris aux saisons, j'aime beaucoup ta façon d'écrire, passe un bon Dimanche avec des bises de l'Isère !
RépondreSupprimerCoucou JP. On en a bien besoin de l'espoir ces temps-ci. Bises alpines et belle semaine.
SupprimerBonjour Dame Dédé,
RépondreSupprimerMerci pour ce beau texte, cette ambiance de saison, cette superbe photo du grand arbre solitaire, au pied duquel, les enfants s'égaient. Et que l'espoir du printemps vous rasérenne, lorsque le quotidien vous semble aussi désolé qu'un jour de novembre ...
Très bon dimanche, Dame Dédé
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Le printemps semble bien loin en ce lundi matin de décembre tout gris, pluvieux et froid. Mais il reviendra, c'est sûr. Avant cela, un peu de neige pour faire des bonshommes de neige. Et pour que vos oreilles frétillent dans le grand froid. Belle semaine et merci de la visite.
SupprimerBonjour Dédé...
RépondreSupprimerUn ravissement pour les yeux ta composition...
Belle atmosphère...
Bon dimanche et bises !!
Merci à toi de la visite et de ton appréciation. Bises alpines et belle semaine.
SupprimerJe l'attends avec tant d'impatience, ce rire des enfants...
RépondreSupprimerCoucou Sophie. Il reviendra. Ne t'en fais pas. :-)
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerje regarde toujours en premier ta photo et celle-ci ne déroge pas aux autres. Quelle est belle !
Puis, le texte ... simple, vrai et réconfortant.
Oui, le timbre de voix des enfants est charmant, il est cristallin.
Entendre les bambins fait toujours beaucoup de bien.
Bon dimanche ma Chère Dédé. Bises des Alpes du Sud
Coucou Elisa. Merci pour le compliment concernant la photo. Je l'avais postée sur un groupe de photographes sur Facebook mais on m'a reproché qu'elle contenait trop... d'informations. :-) Moi, je l'aime bien comme cela, elle raconte une histoire. Les arbres seuls n'auraient pas eu le même effet. Bises alpines et belle semaine.
SupprimerQuel BEAU texte, j'admire tes écrits.
RépondreSupprimer*Et les chênes majestueux sont là, comme des sentinelles protectrices, surveillant le passage des enfants. :)
Bonne soirée de dimanche ; Bises
Coucou Chris. J'aime bien cette idée des chênes comme des sentinelles qui veillent sur les enfants. Merci et belle semaine.
Supprimerbel angle de prise de vue et texte
RépondreSupprimerentendre les enfant rire fait du bien mais aussi les adultes.
Bon lundi
C'est bien vu et bien dit de ces heures moroses où rien ne semble se profiler de bon ni de beau à l'horizon, où le moral s'engrisaille comme le ciel, et qu'un minuscule inattendu, ici le rire cristallin de 2 enfants, éclabousse soudain de lumière, tout autant qu'une percée du soleil qui ouvre les nuages...
RépondreSupprimerBises dans le vent
Ah! Si les enfants avaient plus de pouvoir, peut-être que le monde serait meilleur! Bises alpines un peu enneigées mais pas trop.
SupprimerAh, si tout le monde pouvait rire….Paris aurait bien besoin de rire en ce moment tragique. Les rires sont les étoile de la vie. Belle semaine !!
RépondreSupprimerLa France tout entière et même au-delà a besoin de rire et d'un peu de légèreté. Bises alpines.
SupprimerUne jolie note d'espoir, bien venue dans ton texte et bienvenue pour tous.
RépondreSupprimerMerci Miss. On a bien besoin de sourire et de rire ces temps-ci.
SupprimerVoilà à quoi me font irrésistiblement penser les mots"le rire des enfants", à la chanson de Renaud, "Mistral Gagnant"
RépondreSupprimerParoliers : Renaud Pierre Manuel Séchan
Ah... m'asseoir sur un banc
RépondreSupprimerCinq minutes avec toi
Et regarder les gens
Tant qu'y en
Te parler du bon temps
Qu'est mort qui r'viendra
En serrant dans ma main
Tes p'tits doigts
Pi donner à bouffer
A des pigeons idiots
Leur filer des coups d'pied
Pour de faux
Et entendre ton rire
Qui lézarde les mures
Qui sait surtout guérir
Mes blessures
Te raconter un peu
Comment j'étais, mino
Les bombecs fabuleux
Qu'on piquait chez l'marchand
Car-en-sac et Mintho
Caramels à un franc
Et les Mistral gagnants
Ah... marcher sous la pluie
Cinq minutes avec toi
Et regarder la vie
Tant qu'y en a
Te raconter la terre
En te bouffant des yeux
Te parler de ta mère
Un p'tit peu
Et sauter dans les flaques
Pour la faire râler
Bousiller nos godasses
Et s'marrer
Et entendre ton rire
Comme on entend la mer
S'arrêter, repartir
En arrière
Te raconter surtout
Les carambars d'antan
Et les coco-boërs
Et les vrais roudoudous
Qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les Mistral gagnants
Ah ... m'asseoir sur un banc
Cinq minutes avec toi
Regarder le soleil
Qui s'en va
Te parler du bon temps
Qu'est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants
C'est pas nous
Que si moi je suis barge
Ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage
D'être deux
Et entendre ton rire
S'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris
Des oiseaux
Te raconter enfin
Qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si
Le temps est assassin
Et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les mistral gagnants
Et les mistral gagnants
https://www.youtube.com/watch?v=Tuoh3o0CM3Y
RépondreSupprimerJ'ai toujours beaucoup aimé cette chanson. Et rêvé de bousiller mes godasses en sautant dans les flaques. Allez. Tu viens? On y va! Bises
Supprimerphoto comme j'aime, un beau paysage avec un ou plusieurs personnages qui s'y déplacent ou pas.
RépondreSupprimerHello Gérard. Il fut un temps où je prenais des photos de paysage mais sans personnage et maintenant, je me dis que les personnages égaient le paysage. Je poursuis donc mes bidouillages et mes essais. Belle semaine et merci de la visite.
SupprimerUn texte plein d'espérance, et on en a besoin en ce moment !
RépondreSupprimerBonne journée.
C'est vrai que l'espérance nous fait un peu défaut ces temps-ci et pourtant, nous sommes dans la période d'avant Noël, là où les lumières sont les plus belles. Belle journée et merci de la visite.
SupprimerJe les entends, les deux bambins.Quoi de plus ensoleillé que le rire d'un enfant !
RépondreSupprimerJ'aime ce talus encore doré qui attend l'hiver et la neige.
Ils reviendront alors les bambins, pour le descendre en luge et rire encore plus fort...
Belle après-midi, Dédé !!
Coucou Fifi. Même dans la grisaille la plus tenace, des enfants qui rient font apparaître le soleil.
SupprimerLe talus est effectivement bien doré. Il attend impatiemment la neige qui se fait un peu attendre cette année. La luge attendra encore quelque jour, sagement rangée dans le garage. Bises alpines et belle suite de semaine.
Bonjour la Valaisanne , très jolie photo , même si c'est un peu plat à mon gout mdrrrr , merci à toi pour cette balade , pour info je fais pas du cheval , c'est une expression mdrrrr , imagine à cheval avec le trépied ..... pas très pratique , et pour la frontale y'a pas ça taille ptdrrrr , je te souhaites de belles fêtes , amitié d'Auvergne
RépondreSupprimerCoucou. Un peu plat? Tu plaisantes j'espère. T'as pas vu ce dénivelé sur la gauche? :-))
SupprimerSi tu as un trépied et que tu fais du cheval, cela fait 4 pattes au cheval, 3 pour le trépied, et 2 pour toi, donc en tout et pour tout, 9 pattes, ça fait beaucoup. :-)
Bises alpines et belles fêtes à toi aussi.
Une fois n'est pas coutume je vais commencer par commenter ton texte qui m'a fait songer au conte de Tolstoï "le soleil et le vent"... Le vent dit sa complainte lugubre, il est froid, nul oiseau ne chante... Tu te replies sur toi-même et puis les rires cristallins te viennent aux oreilles et te réchauffent, ils te sortent de cette ambiance, te font voir à des détails (l'écureuil...) que l'instant est chaleureux et beau. Les enfants t'ont servi de passeurs.
RépondreSupprimerCoucou. Et bien voilà un conte que je devrais lire!
SupprimerPar contre, l'écureuil vient de me glisser à l'oreille qu'il était un peu déçu que tu ne le considères que comme un "détail". :-)
Les oiseaux chantent parfois en ce moment, ce qui m'étonne mais ils sont sans doute contents de la pluie après un été et un début d'autmne si sec ?
RépondreSupprimerSur ta belle photo dont j'aime la courbe du versant à laquelle s'accroche la ligne des trois arbres qui montre qu'au delà le paysage se poursuit, les feuilles s'accrochent et n'ont pas ruisselé sur le chemin gravillonné. J'aime les couleurs qui pourraient être celles du printemps couleurs rehaussées par l'humidité de la pluie ou de la brume ou de la rosée, de la vie quoi. Et ces silouettes joyeuses qui s’éloignent prestement en se tenant la main....
Une bonne fin de semaine à toi Dédé
Et un gros bisou
Les oiseaux ne chantent plus par chez moi. Et avec la neige annoncée, ils doivent vite se tricoter bonnet et chaussettes pour avoir chaud la semaine prochaine!
SupprimerTu remarqueras qu'il y a quand même quantité de feuilles mortes qui sont tout au bord du chemin, de chaque côté. Mais c'est vrai, le chemin est bien propre, permettant le passage rapide des silhouettes joyeuses. Merci de la visite ma chère et bises alpines.
Ah! Les rires des enfants. Un hymne à la vie.
RépondreSupprimerComme j'aime, tout comme toi, les entendre.
Bises ligériennes.
Coucou le poète de la Loire. Ils mettent du baume au coeur et donnent foi en l'avenir. Bises alpines en atteinte de la neige.
Supprimerj'aime me balader sur ces chemins pleine nature ,vendredissime
RépondreSupprimerAlors profite! Belle fin de semaine.
SupprimerIl suffit de peu de chose pour nous faire espérer aux beaux jours ....
RépondreSupprimerBises, et bel après-midi
Et heureusement. Nous sommes ainsi plus facilement heureux avec de petites choses. Les grandes choses sont difficiles à atteindre. Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerBonjour, les arbres sont comme en équilibre sur cette pente pas très douce; je vois que mes nounours t'ont beaucoup, à tout le monde d'ailleurs; à mon avis j'en reparlerai !! je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerCoucou Francine. Ils étaient beaux ces arbres, même presque complètement dépouillés de leurs feuilles. Et oui, j'ai aimé les nounours. Bises alpines enneigées.
Supprimerforcement si tu payes des acteurs pour les mettre dans des paysages magnifiques : la photo devient extra
RépondreSupprimeras tu remarqué que certains arbres lutte contre une horizontabilité ordinaire : son gilet aune a du tomber avec les feuilles
Coucou barbu! Mince. Tu as tout découvert. Effectivement, dès qu'il y a des personnages sur mes photos, ce sont des acteurs que je paie tout rouge. :-)) Mais cela n'augmente pas ma célébrité.
SupprimerQuant aux arbres, je ne savais qu'ils faisaient eux aussi la révolution. Rien ne va plus!
Bises alpines enneigées
coucou… ai été voir l ami google pour des images de l accenteur alpin que je ne connaissais pas… trop joli… bon dimanche bisous
RépondreSupprimerCoucou Chris. Oui, ils sont très jolis et pas du tout farouches. :-)Bisous
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerC'est toujours une bénédiction d'entendre le rire d'un enfant! Ca réchauffe le coeur!
Bisous
Et vu le temps qu'il fait dehors, c'est bien d'être réchauffé. ;-) Bises alpines venteuses et enneigées.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerSerais-tu amoureuse? Si oui j'en suis ravie pour toi. :-) Ta photo est très belle et j'aime les couleurs qui en ressortent. Vivre en restant à l'essentiel est aujourd'hui devenu un luxe qu'il ne faut surtout pas perdre. Bises et à bientôt.
Bonjour Caroline. Amoureuse moi? :-))
SupprimerL'instant présent, ne pas s'embarrasser de choses inutiles, garder l'essentiel en tête. Et vivre, tout simplement. Merci de ta visite et j'espère que tu vas bien! Bises alpines et à bientôt.
Est-ce que tu crois que les enfants se rendent compte du temps qu'il fait ?
RépondreSupprimerIls ont la grande sagesse de vivre au jour le jour l'instant avant qu'il ne se sauve. Le bonheur d'une marche avec ceux qu'on aime. Vraiment, ta photo et ton texte donnent envie de ce bonheur pas si simple.
Bises de bonne semaine (J - 15)
Coucou ma belle. Quand j'étais petite, je me rappelle que j'aimais ces jours où la neige tombait en abondance. Il régnait sur le village une atmosphère feutrée et on pouvait presque entendre les flocons s'écraser au sol. C'est un peu ce que j'ai ressenti hier en regardant par la fenêtre. La première vraie neige est toujours un moment sympa, surtout quand brillent les lumières de Noël dans la station. Je pense que les enfants ont la sagesse de vivre l'instant présent et de ne pas s'en faire s'il fait mauvais et que la pluie tombe. Ils sortent avec leur parapluie et leurs bottines colorées.
SupprimerLes bonheurs simples? J'ai l'impression, malheureusement, que nombre d'entre nous, ne savent plus les apprécier. Toujours en quête de quelque chose, à courir partout et à voir les choses en négatif. Bises et belle semaine également.
Bien belle ambiance. Bonne journée Dédé.
RépondreSupprimerMerci Dom. Couvre-toi bien, il fait froid!
SupprimerQuatre grands enfants, quel bonheur!
RépondreSupprimer2 quand même plus grands que les deux autres (2 adultes et 2 enfants). Bises Thérèse!
SupprimerNon, non. J'ai bien dit quatre enfants.
SupprimerOk, alors quatre enfants petits et grands. :-)
Supprimerun beau billet automnal
RépondreSupprimerbonne soirée
Merci de la visite.
SupprimerA mon tour de venir dans votre univers, je viens d'y passer un agréable moment.
RépondreSupprimerBonjour Bernard et bienvenue ici. N'hésite pas à revenir! ;-)
SupprimerBonjour chère Valaisanne
RépondreSupprimerSi les couleurs mordorées des débuts d'automne ravissent, ensuite la tristesse s'empare de la nature et ravive la nostalgie du temps qui passe et des bonheurs disparus. Je n'aime pas les mois de Novembre !
Bises savoyardes
Coucou Christian. Moi, c'est le mois de mai que j'ai de la peine à supporter quand je suis en montagne. Le mois de novembre est triste aussi mais il nous fait espérer les lumières de Noël. Bises alpines enneigées.
Supprimer