Dans un crissement de freins qui avait réveillé nombre de voyageurs assoupis, le train s’était arrêté dans une gare qui semblait totalement désaffectée. L’heure indiquée sur l’horloge ne correspondait pas à la réalité, personne n’attendait sur le quai et une petite remorque semblait avoir été oubliée là depuis des lustres, seule et abandonnée sous la pluie battante.
Du bâtiment gris et sombre se dégageait une impression de tristesse infinie et l’orage qui venait de s’abattre sur la région ne faisait que renforcer cette atmosphère lugubre. L’eau ruisselait sur la vitre et à travers les traînées de pluie, je tentais vainement d’apercevoir une note vivante dans ce tableau amorphe. Mais rien ne bougea, comme si le temps s’était arrêté à l’heure indiquée sur la grosse pendule immobile.
Personne d’autre que moi dans le convoi ne semblait s’intéresser à ce qui se passait à l’extérieur et la petite gare resta seule sous la pluie qui redoublait d’intensité. Lentement, le train reprit sa route dans un crissement aigu, rapidement suivi par le roulis régulier des roues sur les rails.
Pourquoi donc le train avait arrêté sa course dans un tel endroit ? Pourquoi personne n’était descendu et aucun voyageur n’avait rejoint le convoi ? Engoncée dans mes pensées et les yeux prisonniers des figures que la pluie dessinait sur les vitres, je ne vis pas tout de suite que le convoi s’était vidé de ses voyageurs alors qu’il continuait pourtant sa course monotone, sans aucun arrêt. Mais soudain, l’angoisse m’étreignit quand je me rendis compte que j’étais seule, irrémédiablement seule et que les autres personnes s’étaient comme volatilisées sans laisser de traces, même pas une valise oubliée sur un porte-bagage.
La réalité s’imposa peu à peu à mon esprit, effrayante, glaçante. J’étais à présent seule dans un train fantôme et je ne savais pas où il me menait.
Elle n’atteignit jamais sa destination. Le train avait disparu dans le tunnel et n’avait pas réapparu à l’autre bout. D’ailleurs, les horaires n’avaient jamais mentionné ce convoi. La jeune femme s’était évanouie dans le néant, comme aspirée dans une autre dimension.
Du bâtiment gris et sombre se dégageait une impression de tristesse infinie et l’orage qui venait de s’abattre sur la région ne faisait que renforcer cette atmosphère lugubre. L’eau ruisselait sur la vitre et à travers les traînées de pluie, je tentais vainement d’apercevoir une note vivante dans ce tableau amorphe. Mais rien ne bougea, comme si le temps s’était arrêté à l’heure indiquée sur la grosse pendule immobile.
Personne d’autre que moi dans le convoi ne semblait s’intéresser à ce qui se passait à l’extérieur et la petite gare resta seule sous la pluie qui redoublait d’intensité. Lentement, le train reprit sa route dans un crissement aigu, rapidement suivi par le roulis régulier des roues sur les rails.
Pourquoi donc le train avait arrêté sa course dans un tel endroit ? Pourquoi personne n’était descendu et aucun voyageur n’avait rejoint le convoi ? Engoncée dans mes pensées et les yeux prisonniers des figures que la pluie dessinait sur les vitres, je ne vis pas tout de suite que le convoi s’était vidé de ses voyageurs alors qu’il continuait pourtant sa course monotone, sans aucun arrêt. Mais soudain, l’angoisse m’étreignit quand je me rendis compte que j’étais seule, irrémédiablement seule et que les autres personnes s’étaient comme volatilisées sans laisser de traces, même pas une valise oubliée sur un porte-bagage.
La réalité s’imposa peu à peu à mon esprit, effrayante, glaçante. J’étais à présent seule dans un train fantôme et je ne savais pas où il me menait.
Elle n’atteignit jamais sa destination. Le train avait disparu dans le tunnel et n’avait pas réapparu à l’autre bout. D’ailleurs, les horaires n’avaient jamais mentionné ce convoi. La jeune femme s’était évanouie dans le néant, comme aspirée dans une autre dimension.
Dédé © Avril 2019
C'est le lot de beaucoup de personnes, disparaitre dans la nuit, tout au long de la vie nous croisons des visages invisibles et nous même ne sommes pas visibles pour certains, ce monde moderne est comme un train fantôme qui fonce à toute allure dans la nuit
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Et pourtant, on rencontre aussi de beaux visages qui nous sourient et qui nous marquent à jamais. La vie, c'est cela, être visible pour les uns, invisibles pour les autres. Merci mon cher Claude et bises alpines.
SupprimerMagnifique texte... il est si facile de disparaître aux yeux du monde sans s en rendre compte, et de continuer dans le néant et la solitude... est ce le monde qui ne nous voit plus, ou nous qui devenons invisibles dans un monde que nous ne comprenons plus ? voilà une grande question... bonne journée et merci pour ce texte
RépondreSupprimerC'est effectivement une grande question. Je revendique souvent ma solitude qui me permet de me recentrer et de m'extraire de ce monde trop bruyant. Et puis j'aime aussi y revenir et rencontrer mes semblables. Bises alpines.
SupprimerQuelle idée aussi de monter dans un train fantôme ;-) !? Parenthèse angoissante... la fin approche, ou la sortie du tunnel ?
RépondreSupprimerJ'ai parfois de drôles d'idées n'est-ce pas? Mais c'est ce qui fait mon charme. ;-) Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerTu voyage dans un monde parallèle...
Tu es passée de l'autre coté du miroir, en voici une aventure fantastique!
Les mondes parallèles ont beaucoup été exploité par les films, les romanciers...
J'ai beaucoup aimé lire "Roger ZELAZNY" surtout le série des "Princes d'Ambre".
Bises, Très bon weekend, A +°
Coucou mon cher Daniel. Tiens, c'est marrant. Je cherchais justement ces derniers jours de nouvelles lectures. Tu viens de m'en suggérer une fameuse. Merci! Bises alpines.
SupprimerVoici le labyrinthe des princes d'Ambre, si toute fois tu décide de lire la série...
Supprimerhttps://madeleine-daniel.blogspot.com/2010/08/san-francisco-labyrinthe.html
Fleurir, fleurir, là est l'important. Les images, elles, restent au fond de nos mémoires, au fond des cœurs et des âmes, elles nous accompagnent, reconnaissantes. La Nature, elle, reste pour toujours, là contre le mur de cette gare fantôme.
RépondreSupprimerC'est vrai que la seule note vivante de ce tableau, c'était cet arbuste accroché au mur. Comme pour rappeler que la nature nous survivra. Bises alpines.
SupprimerTon texte est très beau bien qu'empreint de frissons si je puis dire.
RépondreSupprimerMais disparaître ainsi.... n'est-ce pas notre lot à tous finalement ?
Bises et bonne journée à toi Dédé
Disparaître à la fin du voyage oui, bien sûr. Mais j'espère quand même que qqn se souviendra un peu de moi quand je serai partie. Cela voudra dire que j'aurais compté pour qqn. ;-) Bises alpines.
SupprimerLe mot -convoi- m'a fait frémir ; il m'évoque ce qu'un membre de ma famille a vécu vers cette destination d'où un grand nombre n'est jamais revenu.
RépondreSupprimerEt toi, le train a disparu ...mais toi, aspirée dis tu dans un néant dont tu reviendras j'espère.
Coucou l'artiste. On peut interpréter mon texte de cette manière c'est vrai. Tout un pan douloureux de notre Histoire, des trains qui s'arrêtaient et les voyageurs ne revenaient bien souvent jamais. Nous avons un devoir de mémoire envers eux.
Supprimersouviens tu des anciennes cloches devant les gares..? https://www.notrehistoire.ch/medias/26287 c'était un peu plus animé... bises
RépondreSupprimerCoucou ma belle. Non... je ne me souviens pas de ces cloches-là. On dit que le bruit des cloches des églises troublent le sommeil des habitants. C'est marrant, mais celles de mon village d'enfance berçaient mon sommeil. Elles me manquent parfois maintenant que j'habite tout là-haut sur la montagne. Mais parfois, avec le vent, celles de mon nouveau village résonnent jusque chez moi. Bises alpines.
SupprimerIntéressant, je ne connaissais/savais pas.
SupprimerLe rêve collerait presque à la réalité. On dirait que le texte a été conçu d'après la photo, à moins que ce ne soit l'inverse !!!
RépondreSupprimerLa photo a été prise il y a déjà une année et plus en Italie. Et j'ai écrit le texte cette semaine. ;-) Voilà la réponse.
SupprimerC'est vraiment très beau et dérangeant. Car le parrain de ma mère, officier durant la guerre, d'origine autrichienne (avec un nom allemand) a aidé des Juifs pendant la guerre. En 1943 les Allemands l'ont arrêté, mis sur un train, et ses traces se perdent là. Je ne l'ai pas connu, mais cette disparition a toujours laissé un malaise, comment peut-on être recensé en montant dans un train et puis... ne plus l'être...
RépondreSupprimerCe sont des histoires de famille qui rejoignent la grande Histoire, et qui nous rappellent la méchanceté et la bêtise des hommes. Mais il y a de belles histoires aussi.
SupprimerMystique des trains, mystère des gares... Tout ce qui parle à notre imaginaire !
RépondreSupprimerMerci pour ce texte onirique, Dédé, et bisous printaniers de Bourgogne.
Voyager dans le monde des rêves. Bises enneigées en retour. Merci Anne.
SupprimerUn joli conte bien illustré !
RépondreSupprimerMerci de la visite!
SupprimerJ'aime l'image de ce train fantôme qui s'arrête dans une gare désaffectée, pour disparaître ensuite sous un tunnel.
RépondreSupprimerUn récit onirique très réussi, on en redemande !
Merci Antoine. C'est rare que j'écrive sur ce mode-là. Ce n'est qu'un début mais je vais creuser le genre. :-)
SupprimerLa quatrième dimension! (The twillight Zone )
RépondreSupprimerTu connais sans doute cette série?
La photo en N et B a des effets fantomatiques à souhait : bravo !
Je connais la série de nom. Je ne l'ai jamais regardée. Je devrais hein.
SupprimerQuant à la photo, prise à travers les vitres du fameux train fantôme, il pleuvait des trombes d'eau à cause d'un violent orage. Le texte est en partie vrai. ;-)
Ton texte-et la petite gare qui en est le point de départ- me rappelle deux films:
RépondreSupprimerMona , l'étoile sans nom, et un film de Delvaux ...dont le titre me reviendra un peu plus tard.
Et je n'ai pas vu le film... tu dois penser que je suis une ignare. ;-)
SupprimerPas du tout !
Supprimerhttps://www.senscritique.com/film/Un_soir_un_train/399119
RépondreSupprimerUn soir, un train, d'André Delvaux .
Angoissant. Il faut que je le visionne!
Supprimerhttps://www.senscritique.com/film/Mona_l_etoile_sans_nom/390417
RépondreSupprimerJe pensais que tu allais finir le billet en disant que ce n'était qu'un rêve... Mais ton imaginaire t'a emportée encore plus loin, au pays d'où l'on ne revient pas... Ce pourrait être le sujet d'un court métrage. Bien écrit, chère Dédé ! :-)
RépondreSupprimerBelle soirée et bon week-end. Bises auvergnates.
Je te nomme réalisatrice du court métrage. ;-) Bises alpines et belle fin de semaine.
SupprimerQuelle histoire à faire frissonner... c'est le genre de chose qu'on peut craindre dans la réalité : oublier de descendre et se retrouver où?
RépondreSupprimerBises, chère Dédé
Mo
Avant, je voyageais beaucoup en train, je n'avais pas de voiture. Mais maintenant, vu que j'habite au sommet de la montagne, il me faut une voiture pour monter et descendre. Mais quand je voyageais en train, j'avais toujours l'angoisse de m'endormir et de me réveiller au milieu de nulle part. Sans doute ce qui m'a poussé à écrire ce texte. Bises chère Mo.
SupprimerElle pourrait disparaître dans un tunnel mais réapparaître dans un autre, où elle a aussi une vie et quelqu'un qui l'attend.
RépondreSupprimerComme un monde parallèle.
Ou alors un très vilain rêve !
C'est bien l'idée du monde parallèle. Avec qqn au bout du quai avec un gros bouquet de fleurs des champs. ;-)
Supprimert as encore de la neige ??? ben ça alors... ici tout est fleuri d autant que nous avons des orages qui donnent l eau dont la nature avait tant besoin .. bonne journée
RépondreSupprimerEt bien oui, et encore ce matin. Brrrrr...
SupprimerDans le flou de la nuit
RépondreSupprimerPartir pour toujours
Rêver d'une autre vie
Et de d'autres amours!
Rêver mais revenir du rêve, c'est encore mieux.
SupprimerRien à voir sans doute, mais cette histoire en noir et blanc, évoquant des disparitions, des pertes de repères temps, des tunnels qui n'ont pas de fin, et des angoisses glacées me rappelle les deux émissions sur Simone Veil que je viens d'écouter. Quelques interviews d'elle, sans fard. Sandrine Bonnaire y lisait aussi des extraits de sa biographie, quand elle évoque son arrestation, sa déportation, les disparus. Depuis deux jours, l'image de cette femme si forte et si éprouvée me revient en mémoire.
RépondreSupprimerIl me fait aussi penser, ton texte, à une nouvelle de Dürrenmatt, "Le tunnel", écrite en 1952 je crois, dans lequel un jeune homme, dont le train entre dans un tunnel entre Berne et Zurich, se rend compte qu'il n'en sort pas, qu'il fonce de plus en plus vite dans un gouffre, et que personne ne s'en émeut. Une nouvelle qui peut se prêter, tu t'en doutes, à toutes sortes de métaphores sur le passé et le présent.
Je connais quelqu'un a qui une histoire de train similaire est arrivée : durant son trajet, il s'était endormi et à son réveil, il s'est rendu compte qu'il était seul dans son wagon. Non seulement seul, mais aussi... enfermé. Stupeur, angoisse. Il s'est mis à frapper contre les vitres. Le contrôleur, qui avait cru le wagon totalement vide, l'avait fermé. Des moments comme ça, tu te sens perdu au milieu de nulle part.
Et toi, qu'as-tu voulu nous donner à lire avec ce texte surréaliste, original, pour le moins étrange, voire cauchemardesque ? Qu'est-ce qui t'a inspiré ce billet détonnant par rapport à tes écrits habituels ? As-tu voulu stimuler notre imaginaire ? Nous rappeler certains de nos pires rêves ?
Te souhaite un beau WE, chère Dédé, durant lequel, qui sait, tu verras les derniers flocons tomber ? Et, si tu dois aller quelque part, un conseil : prend ton SUV, s'il te plait. Malgré les intempéries, c'est beaucoup plus prudent !!!
Coucou ma Dad. Je note vite la référence de lecture de Dürrenmatt. Quant à rester enfermé dans un train, seul, ce doit être effectivement terriblement angoissant, je n'aimerais pas du tout vivre cela.
SupprimerPour ce que j'ai voulu évoquer, et bien... je ne sais pas trop. J'ai laissé courir mon imagination mais peut-être que cette imagination renvoie au réel que je vis actuellement. Je ne sais pas très bien où je vais, j'erre dans mes pensées, dans mes idées, dans mes envies et rien de concret ne se dessine. Au contraire, plus je réfléchis et plus cela devient nébuleux. Je pense que j'attends un signe pour prendre une décision mais je ne sais pas encore vraiment quel signe, ni quelle décision...
Quant aux derniers flocons, j'ai bien peur qu'il y en ait d'autres qui arrivent encore en fin de semaine. Habiter si haut comporte des avantages mais aussi l'inconvénient d'un hiver long et rigoureux. Mais on va dire que j'ai la chance d'avoir deux printemps. Celui de la plaine que je fréquente la journée et celui qui arrivera... un jour devant ma fenêtre.
Bises alpines.
J'aime beaucoup ce genre de récits.
RépondreSupprimerBelle réussite !
Cela m'a fait penser à certaines scènes de train/métro dans Matrix !
Coucou Alain. Matrix, un grand film et j'ai toujours adoré le long manteau de Néo. ;-)
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerTon histoire est lugubre dis moi et donne le frisson.
Cela me rappelle lorsque jeune fille je prenais le train pour aller à Hanovre. J'étais si jeune mais c'était une époque ou il ne se passait pas grand chose de terrifiant. Je partais de la gare du Nord à Paris et ce train pour arriver à Hanovre m'étais plusieurs heures. A un moment il se scindait en deux. Certains wagons allaient vers la Belgique et d'autres vers l'Allemagne. Ma peut était de ne pas être au bon endroit. Si je prenais le train de nuit l'angoisse était encore plus grande. Lorsque l'on est jeune on fait des choses que l'on ne ferait plus en prenant de l'âge. J'avais moins de 20 ans, insouciante et pleine de vie ........ Les années sont passées.
Belle fin de semaine Dédé. Je t'embrasse
Coucou Elisa. Tu ne dis pas si tu t'aies trompé une fois. C'est clair que j'aurais eu les mêmes angoisses que toi si j'avais pris le même train. Se rendre compte qu'on part dans la mauvaise direction, c'est flippant.
SupprimerJe découvre un épisode de ta vie, je ne savais pas que tu avais passé du temps en France avant d'aller au Canada. Comme quoi, on en apprend tous les jours. ;-) Bises alpines ma belle.
Coucou ma Dédé !
RépondreSupprimerElle est presque angoissante ton histoire et pour me rappeler un épisode de la Quatrième dimension , on voyait un type qui se demandait comment sortir d'une poubelle géante ou était-ce lui qui avait rapetisser, je ne m'en rappelle plus.
Ton premier paragraphe me rappelle également mon retour en Sarthe de Rouen où nous avions fait une belle balade. Train non direct pour Le Mans avec arrêt en gare de Mésidon. Il y avait de grandes herbes dans les rails et personne à l'horizon, on se serait cru dans la gare de "Il était une fois dans l'ouest". On attend on attend dans un silence de morts et une Dame le dit "Vous pensez qu'il va arriver le train", moi :"Ben oui j'espère, je voudrais bien rentrer chez moi !" On devait être deux ou trois péquins sur le quai à attendre le train qu'on pouvait penser hypothétique. Heureusement, le train arriva enfin.
Bises campagnardes venteuses.
Coucou ma Claude. Il va falloir payer des tondeuses à la SNCF! :-) Pour remettre en état les voies de chemin de fer et ne pas inquiéter les voyageurs. Bises alpines et à bientôt.
SupprimerJoli conte ...comme un rêve qui devient cauchemar C'est le train de chaque vie qui un jour s'enfonce dans un tunnel dont on ne ressort jamais !
RépondreSupprimerMais si, mais si, il faut trouver la sortie du tunnel.
SupprimerJ'aime bien cette histoire un peu effrayante. Tout a disparu, envolé. Quelle angoisse. Bises parisiennes.
RépondreSupprimerJe suis toujours là moi. ;-) Bises alpines
SupprimerHeureusement !!
Supprimer:-)
SupprimerCaptivante aventure, écrite avec un joli coup de plume.
RépondreSupprimerBises de la Loire.
Te revoilà, merci poète de la Loire. Bises alpines.
Supprimerangoissant, cela m'est presque arrivé, de me retrouver seule dans une rame, dans la zone se stockage des RER, parce que plongée dans ma lecture, je n'avais pas vu tous les voyageurs descendre - angoisse parce que personne à la ronde et pas de quai - et ton histoire me fait penser à une nouvelle épouvantablement angoissante qui se passe dans un aéroport où les voyageurs n'en finissent pas d'attendre un avion qui n'arrive jamais, jusqu'à ce qu'on comprenne qu'ils sont eux-mêmes les fantômes d'un vol qui s'est scratché.
RépondreSupprimerPour nous détendre, parce qu'elle en devient presque comique, connais tu cette vieille chanson "le train du malheur" ? https://www.youtube.com/watch?v=0186XsgjOl4
Coucou Emma. Non, je ne connaissais pas cette chanson! Pauvres voyageurs, qui n'avaient rien demandé et tout cela, à cause de l'infidélité d'une femme! ;-) Tu as raison, cela en devient comique. Bises alpines.
SupprimerSituation angoissante, mésaventure déroutante, instants lugubres ... Merci pour ce morceau choisi de littérature d'épouvante.
RépondreSupprimerEn vous souhaitant une journée plus sereine qu'à bord de ce train... :-)
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. J'espère quand même que vous n'êtes point trop épouvanté. Cela ne serait pas bon pour la santé de vos grandes oreilles. ;-) Bises alpines.
SupprimerTrain fantôme
RépondreSupprimerpour fantômette assoupie
Au pays des rêves
Sais-tu que Fantômette était l'héroïne de mon enfance? :-)
SupprimerCoucou Dédé, en te lisant, j'ai l'impression d'être dans un film. J'aime beaucoup ton billet.
RépondreSupprimerA 16 ans, il m'est arrivé une aventure. J'ai pris le train et je devais changer à Lausanne pour prendre un train qui s'arrêtait à Monthey et prendre ensuite le train pour Champéry et retrouver la famille que j'aimais tant. Le temps était très limité pour changer de quai. Je monte dans le train mais dans ma précipitation, je n'avais pas vu que c'était un direct jusqu'à Sion ou Sierre. J'étais dans tous mes états et point de téléphone. Il me semble que j'avais pu téléphoner à la gare pour avertir la famille en attendant le train en sens inverse.
Arrivée à Champéry, il faisait nuit et je me vois traverser le village toute seule avec ma petite valise.
Douce soirée Dédé au chaud. Bisous ♥
Coucou ma chère Denise. Pour arriver à Champéry, cela n'est pas simple, il faut changer à Aigle! Mais la famille tant aimée a dû te retrouver, avec ta petite valise et tu as dû passer ensuite un excellent séjour à l'ombre des Dents-du-Midi. Bises alpines ma belle.
SupprimerLes rêves ne sont-ils pas le tunnel de l'imaginaire ?
RépondreSupprimerMais est-ce que l'imaginaire sort du tunnel?
Supprimertrès intrigant ton récit accompagné d'une photo très appropriée.
RépondreSupprimerBonne soirée
Merci. Une photo avec du flou et du net, comme une drôle d'histoire. Merci de la visite et belle suite de semaine.
SupprimerAprès avoir déposé
RépondreSupprimerses pensées grises
à la gare
poursuivre
son voyage
intérieur
vers ce pays
où le soleil brille
toujours
:-)
Le voyage est long jusqu'au pays où le soleil brille toujours. ;-) A moins de prendre un TGV.
SupprimerUn train d'enfer.
RépondreSupprimerA fond les manettes. ;-)
Supprimermerci pour le gentil comm... gros bisous
RépondreSupprimerDe rien, bisous.
SupprimerCoucou Dédé merci pour ce beau texte ... ! et photo gros bisous belle semaine coucou des vacances à++
RépondreSupprimerEncore en vacances? :-))
SupprimerTu es en train de faire de toi une Harry Potter!
RépondreSupprimerEst-ce que je vais devenir aussi riche que J. K. Rowling?
SupprimerL'atmosphère y est, les questions, les angoisses, le suspence, on s'interroge... Où donc est passé ce train fantôme et cette femme ?
RépondreSupprimerDisparus... dans le néant. ;-)
SupprimerDes fois, le mauvais train amène au bon endroit... Bises d'en face !
RépondreSupprimerCoucou Claude. C'est un train magique alors. Bises d'en face.
SupprimerJe te découvre dans un registre inhabituel, et j'aime beaucoup. C'est mystérieux et plein de fantasme...
RépondreSupprimerBisous chère frangine
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci frangine. Je me découvre également. ;-) Bises alpines.
SupprimerQuelle formidable nouvelle fantastique épatamment illustrée par une image fantasmagorique ! L'aurais tu travaillée ou bien ton APN te l'a-t-il offerte ainsi ? Ce procédé de l'auteur qui parle à la première personne et qui ensuite sort du récit me fait penser à Agatha Christie et son fameux "Le Meurtre de Roger Ackroyd" avec ce "tour de force narratif" dont parle Wikipédia pour la fin insoupçonnable.
RépondreSupprimerCoucou me belle. Je n'ai pas retravaillé l'image. J'ai photographié à travers les vitres ruisselantes de pluie du train et voici la magie qui opère. Des zones de flou, des zones nettes et une envie de s'évader rien qu'en regarder la photo. Quant à ce livre de Christie, je ne l'ai pas lu, restant confinée aux 10 petits nègres. ;-) Je ne peux donc me rendre bien compte de ce qu'il en est même après la lecture de Wikipedia.
SupprimerJe t'ai déjà parlé du frère du héros de Arnaldur Indridason le commissaire Erlendur, frère disparu dans la tempête parce qu'il lui a lâché la main. Cela semble courant en Islande. Dans son roman "Etranges rivages" la réponse arrive, en même temps que le commissaire résoud l'énigme de la disparition d'une femme
RépondreSupprimerJe connais un peu Erlendur, ayant lu quelques-unes de ses aventures mais il y a de cela quelques années. Je ne me souviens plus du frère!
SupprimerJ'ai noté deux phrases du roman d'Henning Mankell "les chaussures italiennes" parce qu'elles me parlaient, je te les donne :
RépondreSupprimer"Nous sommes partis, droit devant, dans le brouillard.
C'était comme si nous avancions dans un pays sans chemin."
Et "Je suis retombé sur le banc. Les paroles de ma grand-mère, et la peur qu'elles trahissaient, me sont revenues en mémoire.
Si on partait, si on s'enfonçait dans le brouillard, à pied ou en bateau, on pouvait fort bien ne jamais revenir."
Brouillard ou train fantôme et tunnel c'est pareil...
Elles sont belles ces citations! Je n'ai jamais aimé le brouillard, surtout en montagne. Sauf pour les photos, cela donne des ambiances fantomatiques qui peuvent être fort belles. En général, le brouillard m'angoisse et quand en plus, la neige tombe, c'est presque la déprime. ;-) J'essaie toujours d'imaginer le même paysage sous un soleil radieux et après, cela va mieux.
SupprimerIl m'est arrivé deux fois de ne pas me rendre compte que les voyageurs descendaient du wagon : une fois ds le métro de Londres, heureusement j'étais avec une copine, nous avons terminé sur une voie de garage et c'est un homme chargé du nettoyage qui nous a fait sortir
RépondreSupprimerUne autre fois au terminus du RER A où je devais descendre à Cergy-le-Haut ; j'étais trop absorbée par la lecture de mon livre je m'en suis aperçue à temps.
Le livre que je relisais était : "Une soupe aux herbes sauvages" d'Emilie Carles. Elle avait dû me jeter un sort.
Bon 1er mai au travail, Dédé ! Bises de la plaine.
Sans doute que Dame Emilie t'avait jeté un sort mais tu y as échappé juste à temps! Ce genre de mésaventure ne m'est jamais arrivé. Cependant, en écrivant ce texte, j'avais l'impression d'avoir vécu ce que je décrivais. Une drôle d'impression.
SupprimerQuant au premier mai, je bosse moi! ;-) Bises alpines.
Des fleurs et du bonheur pour toi...
RépondreSupprimerComme au printemps? Mais ici, il neigeote. ;-)
SupprimerL'humanité entière est embarquée dans un train fou roulant à toute vapeur (nocive) dans la nuit occasionnée par la cécité de nos dirigeants qui se refusent obstinément à appliquer les mesures indispensables pour tenter d'éviter la catastrophe vers laquelle nous courrons.
RépondreSupprimerBises et merci pour ce conte prémonitoire
Coucou Tilia. Doit-on parler de "catastrophe"? Je ne sais pas, tout ce que je sais, c'est qu'il y a une prise de conscience dans la population. C'est déjà un pas en avant. Et j'espère bien que nous n'allons pas être engloutis dans le néant. Bises alpines ma chère Tilia.
SupprimerC'est glaçant et très réussi!
RépondreSupprimerGlaglagla. ;-)
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerC'est digne d'un roman d'horreur ou d'épouvante!
Bisous
J'espère que tu n'as pas eu trop peur. ;-) Bises alpines.
SupprimerLes 2 premiers paragraphes, j'ai marché, couru même, d'autant que ta photo s'y prête admirablement. Bravo, c'est excellent, vraiment! Un don certain, à exploiter!
RépondreSupprimerBises
Coucou. Attention, courir dans un train peut être dangereux. ;-) Bises
SupprimerUne belle idée que celle que vous développez dans cette histoire. Mais, au fait, n'est-ce pas quelque chose que nous vivons tous dans nos vie, à un moment donnée, sans qu'il ne soit nul besoin d'être dans un train ;)
RépondreSupprimerBonjour. Revenir du néant n'est pas toujours facile mais j'en suis revenue, c'est vrai. Même que je n'étais pas dans un train.
Supprimerpetit coucou de fin de semaine... j espère que tu n as plus de neige... bisous
RépondreSupprimerIl a neigé toute la journée mais ça ne tient pas bien. J'ai quand même gardé les pneus d'hiver. :-)) Bisous.
SupprimerBonjour Damalpine
RépondreSupprimerun peu de mystère et d'étrangeté "ordinaires" qui te siéent à ... merveille.
Le mystère nous entoure, ordinairement.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerUn texte qui laisse imaginer tant de choses.
Belle journée à toi.
Bises voisines
Va-t-on ressortir du tunnel finalement? Bises alpines et bon début de semaine. (ça passe vite!)
SupprimerJe me demande si ce post ne va pas disparaitre lui aussi
RépondreSupprimerj'ai bien fait d'en profiter avant
Bises de l'ouest mouillé et venteux
Ah tu es là! J'ai cru que tu avais disparu. Bises alpines enneigées.
SupprimerBonjour Dédé, il est bon de te lire, c'est fluide et l'ambiance se dessine. J'aime beaucoup ta photo, d'abord pour ce beau noir & blanc, ensuite pour mon interprétation c'est comme si des yeux seraient pleins de larmes en voyant cette scène vide de Vies.
RépondreSupprimerJ'aime bien vivre une photo en apportant un ressenti, j'adore ça !
Bonne fin de weekend Dédé et à une prochaine !
Coucou JP. Ah non, sèche vite tes larmes. La vie revient, et le train sort du tunnel!
SupprimerCette photo date un peu, je l'aimais bien mais je me demandais comment l'exploiter. Apparemment, le résultat plaît à beaucoup et c'est tant mieux. Merci de ta visite et de ton commentaire. Bises alpines et prends bien soin de toi.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerQuand je t'ai lue, j'ai eu l'impression que tu racontais un rêve. La fin pleine de mystère j'aime, et cela permet d'imaginer une suite. :) Elle n'a peut-être pas disparue!
Bises et à bientôt.
Coucou Caroline. Je ne sais pas si je vais faire une suite. Pour l'instant, ce n'est pas prévu mais sait-on jamais! Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerBonne semaine chère Dédé !
RépondreSupprimerChez nous il fait froid, il fait gris.
Je vais aller sous ma couette douce et chaleureuse :-)
Coucou Fifi, ici il a neigé hier. Et puis aujourd'hui le soleil brille mais il fait froid! Bises alpines du soir.
SupprimerBonjour Dédé ou plutôt bon après midi. J'ai vérifié, tu n'es pas en jour férié mais on ne peut tout avoir ! Tu vas sans doute bientôt rejoindre tes hauteurs enneigées. Du moins les jours ont rallongé même là haut à moins que je ne me trompe et que tu vives dans un monde parallèle ?
RépondreSupprimerDans les Vosges autrefois on faisait usage de schlittes qu'on remontait sur son dos. Et mon grand père avait des skis en bois (qui sont dans mon garage) pour protéger la frontière. Il devait aussi les trimbaler sur son dos.
(Bises de la plaine)
Coucou. Les jours rallongent c'est vrai mais l'ambiance reste froide. Mais plus question de faire du ski! Je veux le printemps. Bises alpines.
SupprimerDéjà le décor évoque le mystère, alors le reste que tu racontes si bien!
RépondreSupprimerJ'aime les trains à la folie, même s'ils ne mènent nulle par!
Un beso méditerranéen.
Les voyages en train sont toujours plein de surprises, même s'ils ne mènent nulle part. ;-) Bises alpines.
SupprimerUn très bel effet entre rêve et réalité ; c'est bien vu et bien joué ! ;)
RépondreSupprimerBonne soirée Dédé ! Bises
Merci Chris! Belle soirée également. Bises
SupprimerLe début d'un bon roman... bravo :)
RépondreSupprimerBonjour douée Dédé que je lis et admire, mais ne commente point par crainte de ne pas être à la hauteur :D
Bonne journée !
Bienvenue ici Julie! Quant à commenter et être à la hauteur, je t'arrête tout de suite. Ici, on commente si on veut, pas de chichis entre nous. :-) Belle journée également et merci de la visite.
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