Abbaye
de Kylemore (cliquer sur le lien), construite en 1865 par Mitchell Henry par
amour pour son épouse Margaret, Connemara, Irlande
Cette nuit-là, j’aspire à trouver le sommeil, en vain. Je suis obsédée, poursuivie par l’incertitude : dans quelle direction aller, quelle décision prendre ? Rongée par ces questions, aucune réponse ne s’impose. A l’extérieur, le rideau de pluie poursuit son étirement et brouille peu à peu mes pensées, les enveloppant dans un tulle brumeux. Je ne sais plus qui je suis, où j’en suis.
Le murmure d’un lac, caressé par les gouttes célestes, enfle autour de moi. J’entends le vent soufflant dans les arbres qui ondulent en arrière-plan. Je me tiens accroupie sur le sol, tous les sens en éveil. Et soudain, dans un grand battement, je déploie mes ailes et m’élève dans un ciel d’ouate grise. Je vole en rase-mottes au-dessus des flots rugueux de la nappe cristalline, avec des vagues en pâte de verre, très bas et très vite, à la manière d’un grand oiseau. Puis, je me laisse porter par les courants ascendants, naviguant par-delà des lointains monochromes. Parfois, la lumière transperce les masses obscures des nuages et je plane au-dessus du paysage, l’œil vif, l’esprit aux aguets.
Tout en bas, une silhouette avance, laissant derrière elle des traces de pas car le sol qu’elle foule est détrempé par la pluie. Il me semble la reconnaître, presque luminescente dans cette sombre atmosphère, chahutée par les éléments en fureur. Elle chemine, le pas régulier et précis malgré les aspérités du terrain. Veillant à ce que mes ailes ne bruissent pas pour qu’elle ne prenne pas peur et ne disparaisse subitement, je me voile dans une parure de discrétion.
Aveuglée par une lumière soudaine qui m’oblige à redescendre sur terre, je me pose doucement. Tu te retournes et je te reconnais enfin. Me tendant la main, tu me souris simplement et nous partons ensemble, au-delà de nous-mêmes, loin de tous les autres.
Durant cette traversée, les regrets, l’irrévocabilité, la fugacité, la tristesse et les chagrins s’éloignent sous des ciels tour à tour orageux ou débordant de soleil, comme une allégorie de la vie qui défile. Mais ce n’est pas un temps qui s’enfuit, comme perdu, plein de vide et de non-sens, nous rendant tristes parce qu’il est passé mais bien une marche vers un avenir empli d’espoirs opalescents, où tout devient vaste et possible. Il ne s’agit plus d’insignifiantes petites joies et de plaisirs fugitifs, comme lorsqu’on se désaltère à une source vive par une chaleur suffocante et poussiéreuse. Il s’agit plutôt de choses que l’on souhaite vivre et faire vivre parce qu’elles seules permettront à notre vie, cette existence si particulière, de former un tout et parce que sans elles, cette vie resterait incomplète, comme un tableau inachevé ou un simple fragment.
Dans cette pluie qui prend la teinte du soleil et dans cet astre qui resplendit de mille gouttelettes translucides, je comprends enfin qui tu es et qui je suis pour toi.
Ton cœur est comme un château, une bâtisse qui m’accueille sans jugement, sans paroles inutiles mais avec les mots essentiels. Et l’évidence s’impose, toi qui me construis chaque jour un nouveau palais, dont les salles d’or resplendissent et où résonnent la mélodie du bonheur. A cet instant où cette certitude jaillit, agonise alors la colère sourde qui m’envahit parfois et qui joue pour moi seule un drame muet dans lequel les personnages principaux ne sont que des ombres.
Le soleil resplendira même au jour des grandes pluies, pour l’éternité.
Dédé © Mai 2019
comme il est beau ce texte plein d espoir... et la photo d illustration est magnifique... c est où ce lieu enchanteur ? gros bisous bonne journée
RépondreSupprimerCoucou. Merci de la visite. Regarde bien la légende sous l'image...tout y est expliqué... bises
SupprimerMerci pour ce beau texte, Dédé. Pluie et lumière, petites joies et grands espoirs : on prend tout !
RépondreSupprimerGros bisous de Bourgogne.
Comme la vie, on prend tout. Le bon, le moins bon et on avance, sous la pluie et au soleil. Merci Anne et bises alpines printanières!
SupprimerQuel bel écho à cette grande demeure de l'autre côté de la rive. Une rive où tout est permis.
RépondreSupprimerCoucou Thérèse. Malgré la brume et la pluie, la rive semble une oasis de paix. Bises alpines.
SupprimerC'est une recherche lyrique, sensible, d'un ailleurs partagé, d'une vie pleine, loin des apparences, et remplie de vrais espoirs.
RépondreSupprimerCe texte fait rêver, ainsi que la photo de l'abbaye de Kylemore, romantique et mystérieuse à souhait !
J'aime bien tordre le coup aux apparences, aller directement à l'essentiel. Merci de ton appréciation Antoine. Quant à l'abbaye, c'est vrai qu'elle est majestueuse, surtout quand elle surgit dans un temps tourmenté fait de bruines et de brumes. Bises alpines.
SupprimerBon jour Dédé,
RépondreSupprimerSuperbe ce paysage Irlandais, j'aime beaucoup et la brume lui apporte un plus.
Quand à ton texte, toujours très bien écris, empreint de doutes, de mélancolie également.
En revanche, je ne reçois pas le mot "jugement" de la même manière. Il me semble que nous passons notre vie à juger, et il me semble aussi que c'est indispensable pour faire la part du bien et du mal, pour choisir notre propre chemin, et cela tout aux long de nos journées, de nos vies...
En revanche condamner est une toute autre chose.
Merci pour ce partage.
Bisous et bonne journée
Coucou Pascale. Il manquait peut-être un peu plus de lumière sur cette abbaye. Mais je suis contente, il n'y avait pas de touristes devant mon objectif, ce qui n'était pas facile à réaliser. :-)
SupprimerTu as raison concernant le terme "jugement" dans l'absolu, mais utiliser le terme condamner dans un texte lyrique de ce style ne me semblait pas très joli... ;-) Bises alpines.
Le texte et la photo sont somptueux. On aime jusqu'à l'eau de pluis dans l'herbe qui mouille les chevilles, et puis l'éclat de la lumière, de la réponse, de la réunion, de l'apaisement délicieux... Merci!
RépondreSupprimerAttention ma chère Edmée de ne pas attraper froid dans l'herbe toute mouillé, enfile de bonnes chaussettes. :-) Merci de la visite et du commentaire. Contente que cela te plaise. Bises alpines.
SupprimerQue tu décris bien ce beau et inévitable mélange des éléments, des sentiments.
RépondreSupprimer"je me voile dans une parure de discrétion", magnifique!
Bon week-end Dédé.
Ainsi vêtue, je passe inaperçue. :-) Bises alpines ma belle.
SupprimerJe trouvais quelque chose changé chez toi.... je ne trouvais plus les commentaires !
RépondreSupprimerquelle belle histoire tu nous racontes là... bien aimée la vivre !
merci à toi la grande voyageuse ; l'Irlande est splendide ! une merveilleuse idée !
bisou.
den
Coucou ma poétesse provençale. Concernant les commentaires, j'ai effectivement activé la modération des commentaires car il y a eu quelques plaintes concernant les fameux captchas. On verra si je garde ce système sur le long terme. Donc rassure-toi, ton commentaire est bien là.
SupprimerConcernant les voyages, je ne sais pas si on peut dire que je suis une "grande voyageuse". J'aime les voyages mais j'aime aussi rester bien tranquillement dans mes montagnes.
Bises alpines et à bientôt.
Bonjour Dédé magnifique ce texte plein d'espoir j'adore !!! la photo est très jolie aussi avec le lac et la brume , plein de mystère , merci du partage , bonne journée à toi
RépondreSupprimerC'est cela, la brume apporte du mystère et du froid. :-) Bises alpines et belle fin de semaine.
SupprimerMoi, je dirais que cette personne que tu rencontres, c'est toi-même mais un autre toi-même.
RépondreSupprimerL'éternité n'existe pas mais on peut espérer que le bonheur se veut éternel !
Coucou Martine. J'espère que le bonheur soit (un peu) éternel mais il faut tout faire pour l'entretenir. Quant à savoir si je rencontre mon double qui n'est pas vraiment mon double, je ne m'aventurerai pas dans une analyse psychanalytique. :-)
SupprimerRencontre avec soi-même…….Savoir s'accepter…..J'aime beaucoup la photo emprunte de mystère et de brume !
RépondreSupprimerCoucou Daniel. J'aime aussi beaucoup cette photo qui m'a donné du mal entre les gouttes de pluie et les touristes agglutinés sur un petit pont pour admirer l'abbaye de loin. :-)
SupprimerBonjour Dédé.
RépondreSupprimerBelle et attendrissante histoire que celle de Henry Mitchell et Elisabeth Vaughan. Comme d'autres histoires (La reine morte de Montherlant) elle nous dit que l'Amour dure au-delà de la mort. Ton texte chère dame valaisanne reprend l'histoire sous une autre forme toute aussi belle.
Bises savoyardes
Coucou le Savoyard qui fait tous les bisses du Valais. :-) L'Amour, le vrai, l'unique, perdure malgré tous les obstacles. J'étais émue en voyant ce bâtiment grandiose et il m'a inspiré cette photo et ce texte. Bises alpines printanières (enfin!)
SupprimerFureur des éléments, fureur tout court... Il est bon que ce temps de chien s'immobilise parfois, pour laisser transparaître la lumière, la chaleur, le calme. Le sage dirait: après la pluie, le beau temps...
RépondreSupprimerTrès belle rencontre, également, que celle du bonhomme qui marche résolument, et de l'oiseau pris dans la tourmente...
Très bon week-end à vous :-)
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Bien sûr que le beau temps vient après la pluie, mais la précède également. ;-) Le bonhomme est un bon marcheur et l'oiseau qui n'en est pas vraiment un sait que c'est un chouette bonhomme.
SupprimerBon WE Monsieur aux grandes oreilles.
A deux la vie est plus douce, plus paisible, les obstacles s'aplanissent . A deux : cela peut être soi avec soi, la dualité du moi , le Yin et le Yang.
RépondreSupprimerDédé, je te souhaite un paisible week end .
Chinou
Coucou. Etre bien avec soi-même permet d'être bien avec l'Autre. A toi aussi, un doux WE. Bises.
SupprimerMagnifique rencontre qui défie la mort et le temps comme rarement les humains en font hélas...
RépondreSupprimerC'est pour cela que quand on fait une telle rencontre, il faut savoir l'apprécier à chaque instant.
SupprimerCoucou chère Dédé, malgré la pluie, la brume, cet endroit est magnifique. Merci pour ton très beau texte où je vois dans tes mots beaucoup d'espoir. C'est très beau!
RépondreSupprimerBon week-end, je t'embrasse ♥
Coucou ma chère. Parfois la brume et la pluie peuvent embellir le paysage. C'est le cas en Irlande. Bises alpines ma chère dame du bout du lac.
SupprimerIl est bon d'avancer allègrement et de ne pas rester sur le passé, ne pas avoir de regrets, aller vers le beau, le bon, celui qui nous transcende.
RépondreSupprimerTa photo est très belle, Dédé. Je suis allée voir où elle se trouve. ;-)
Belle soirée, et un beau week-end. Bises altiligériennes.
Avancer. Coûte que coûte. Mais comprendre ce qu'on a vécu aide encore mieux à avancer je trouve. Bises alpines ma belle
SupprimerBonsoir Dédé,
RépondreSupprimerC'est fantastique, poétique et exaltant Plein d'espoir aussi...
Bisous,
Mo
De la grande Dédé quoi. (Je plaisante). Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerFascinante ta photo avec ce vert vif et son atmosphère mélancolique de brume.
RépondreSupprimerTous les rêves sont permis dans un tel décor, et surtout celui d'un amour qui définitivement triomphe de toutes les "ombres".
Pour l'éternité !
Bises, Dédé pour une bonne et douce fin de semaine !
Le vert irlandais est absolument merveilleux. Même en plein été. Merci de la visite ma chère Fifi et bon dimanche!
SupprimerQuand la sagesse envahie l'être
RépondreSupprimerla porte du bonheur se partage
marcher ensemble vers demain
plénitude et éternité !
J'aime cette idée de porte du bonheur qui s'ouvre pour les deux amoureux. Merci Madame de laisser ta patte poétique. Bises.
Supprimerbonjour Dédé , waouh ta photo est magique et si belle , j'espère y aller un jour découvrir ce pays et ses paysages ! merci pour ton texte si bien écrit !! plein d'espoir et ... gros bisous beau weekend a+ merci pour tes coms si gentils amicalement
RépondreSupprimerCoucou Bébert. L'Irlande est un beau pays mais attention. Les camping cars ne peuvent pas aller partout. Merci du passage mon cher baroudeur. Bises alpines.
Supprimerune ode onirique absolument superbe , et quelle belle photo !
RépondreSupprimerMerci ma douce Emma. Bises alpines.
SupprimerUne très jolie photo, un vert Irlandais sous une légère brume.
RépondreSupprimerBeaucoup de romantisme dans ce texte de la mélancolie également.
Ma Chère Dédé, fais nous des photos des gentianes acaules. Il doit y en avoir dans tes Alpes Valaisannes ! Elles sont si belles qu'elle vont te mettre du soleil dans ton coeur et enlever tes doutes et tes questions.
Je t'embrasse
Coucou Elisa. Je doute que les fameuses gentianes soient déjà dehors. La neige est encore bien présente au-dessus de 2000 mètres et entre 1200 mètres et 2000 mètres, c'est juste le début du printemps. Il va falloir attendre un tout petit peu et je ne suis pas sûre que j'en rencontre beaucoup par la suite. Mais ne t'en fais pas, si je n'en trouve pas, je photographierai d'autres fleurs. :-) Bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerQuel magnifique photo entre vert clinquant et brume, avec cette grande demeure typique au bord de l'eau lovée dans la verdure !
Toujours autant de plaisir à te lire car encore et toujours un très beau texte.
Gros bisous
Coucou Claude. C'est vrai que cette demeure est bien majestueuse. Mais ce doit être un gros travail que de l'entretenir. Tu t'imagines nettoyer toutes ces fenêtres avec leurs carreaux balayées par les bruines irlandaises. :-) Bises alpines.
SupprimerNon ! Déjà que j'ai du mal à faire mes miennes.
SupprimerGros bisous !
Un grand bonjour Dédé, comme toujours te lire est un plaisir car fluide. Et comme toujours ta très très belle image est une suite à ton texte. J'aime les couleurs vraies, les deux arbres à gauche et à droite laisse entrevoir ce magnifique château qui accueille sans jugement, (d'ailleurs ce bijou se trouve à quel endroit ou quel pays)? Merci pour cette photo qui donne envie de prendre l'appareil et de mettre le nez dehors ! Bon Dimanche en prenant soin de toi. Bises de l'Isère avec des pluies orageuses.
RépondreSupprimerHello mon cher JP. Tu mérites que je te tire un tout petit peu les oreilles. J'ai mis une petite légende en-dessous de la fameuse photo pour expliquer où elle est prise et où se situe cette majestueuse demeure. Quant au cadrage, merci de l'apprécier. Je me suis appliquée, même qu'il pleuvait beaucoup. :-) Bises alpines.
SupprimerLe titre et le texte lui-même-très travaillé- me semble susceptible de plusieurs interprétations-d'où sa richesse.
RépondreSupprimerSur la photo plane aussi un certain mystère.
Ah oui, j'ai bien bossé. ;-) Quant aux différentes interprétations, elles appartiennent à chacun et chacune de mes fidèles lecteurs et lectrices. Bises alpines Miss.
Supprimeroups... je n avais pas vu la légende sous la photo... scuses... et... bon dimanche ma belle
RépondreSupprimerJe tire un peu l'oreille. ;-) Bises alpines.
SupprimerUne image, des sons, des pensées comme un rêve à peine éveillé. La pluie toujours m'apaise, je ne la cherche pas en général. Mais toi tu t'es fondue en elle, te faisant part du décor. Le friselis de l'eau, l'ondoiement des roseaux, la cime des arbres se penchant vers la surface du lac, le bâtiment au delà. Une demi-conscience qui t'a permis de faire le jour en toi et de comprendre comment avancer et avec qui. Peu à peu, pas à pas qui laissent leur sillage dans la prairie de la vie
RépondreSupprimerCoucou ma belle. La pluie qui tombe la nuit en général m'apaise, à moins que les pensées tournent trop dans ma tête. Je ne la cherche pas non plus cette pluie mais elle est nécessaire pour la nature et parfois pour laver les mauvaises pensées.
SupprimerAvancer dans la prairie verte de la vie, bien accompagnée, sûre de soi, et tout paraît plus facile. Merci de ta visite et bises alpines.
Un texte très travaillé, poli comme les pierres d'un torrent de montagne. Épuré, élégant. IL m'a ramenée à ces nuits d'insomnie qui commencent par une suite de ruminations et se terminent dans la certitude, parce qu'on réalise qu'il y a un certain nombre de certitudes autour de soi. Des socles relationnels sur lesquels on pourra toujours compter. Les ruminations et les certitudes ne sont que des constructions mentales, qui vont et qui viennent. J'ai trouvé ce texte particulier. Mon impression est que tu as particulièrement veillé à son élégance et au choix lexical. Belle réussite. Te souhaite une très douce journée, Dédé.
RépondreSupprimerCoucou ma chère. C'est vraiment cette photo qui m'a donné envie d'écrire le texte. Elle traînait dans un dossier de vacances et j'ai aimé la reprendre et me rappeler cette pluie irlandaise. Et les idées sont ensuite arrivées. J'ai peiné à les agencer , à choisir les mots. Contente que cela te plaise.
SupprimerQuant aux ruminations, j'essaie de les tenir à distance mais elles arrivent souvent la nuit, sans crier gare et plusieurs heures après le début de l'insomnie, je m'endors enfin. Et le matin, je me demande toujours pourquoi j'ai autant réfléchi. Car bien souvent, cela ne sert à pas grand-chose.
Bises alpines et merci de la visite.
L'amour fait faire beaucoup de choses...
RépondreSupprimerMême construire des châteaux. ;-)
Supprimertrès belle photo et texte, bravo pour ton talent d'écriture.
RépondreSupprimerBonne soirée
Merci... est-ce bien un talent? ;-)
SupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerBelle découverte. Merci
Bonne soirée
Bienvenue ici! et merci de la visite.
SupprimerTon coeur est comme un château, une bâtisse qui m'accueille sans jugement... mais quel BEAU texte !!!
RépondreSupprimerMerci Dédé pour cette sublime page ! Bises vers toi.
Merci de ta visite Chris. Si je peux faire plaisir aux gens, je suis contente. Bises alpines.
SupprimerLa photo est ensorcelante et ton rêve mystérieux est à la hauteur de cette magnifique demeure voilée de brume.
RépondreSupprimerCependant, j'ai un peu de difficulté à voir une abbaye bénédictine dans ce fabuleux château de contes de fées !
Curieuse d'en savoir davantage sur son histoire, je suis allée consulter l'article de Wikipédia et j'ai ainsi appris que le destin n'a pas récompensé Mitchell Henry de sa philanthropie envers les habitants des alentours du château et du village voisin.
Ce château n'a pas non plus porté chance à son deuxième propriétaire occupant, puisqu'il a été dans l'obligation de le revendre en raison des ses lourdes pertes au jeu.
Même les religieuses qui l'achetèrent par la suite n'ont pas été épargnées, un incendie ayant ravagé nuitamment une partie des bâtiments. De là à penser qu'une fée maléfique lui a jeté un sort...
Merci chère Dédé, de me faire ainsi rêver toute éveillée
Bises franciliennes
Coucou ma chère Tilia. Commentaire retrouvé dans les abysses de blogger. Je ne comprends pas pourquoi il part directement dans les spams tandis que ton autre commentaire s'affiche correctement dans les commentaires en modération... peut-être un petit maléfice de blogger?
SupprimerCette belle demeure a eu en effet une histoire compliquée. N'en reste pas moins qu'elle est magnifique et que dans cette atmosphère brumeuse et pluvieuse, c'était magique. Bises alpines ma belle.
Coucou Dédé.
RépondreSupprimerQuelle était verte ma vallée (enfin presque)...
Quel esprit ne bat la campagne,qui ne fait châteaux en Espagne ....
Très bonne journée, A +
Pas tout à fait une vallée mais quand même bien verte. :-) Merci de ta visite mon cher Daniel. Bises alpines.
SupprimerOn aimerait que ce paysage survive longtemps, faute d'éternité. Et ces sentiments aussi. Mais que peut-on ?
RépondreSupprimerSi, si, on peut! :-) Il faut y croire. Bises alpines.
SupprimerPeu importe le chemin
RépondreSupprimerdu moment que tu t'envoles
vers la lumière
:-)
Coucou Pascal. "Peu importe la destination, c'est le chemin qui compte" dit un grand sage. Toi, un autre grand sage, tu dis l'inverse. C'est bien aussi. ;-)
SupprimerQue demander de mieux puisqu'il existe dans ton monde cette âme qui construit chaque jour des palais emplis d'amour et d'attention même si les brumes nées ailleurs font des ombres et des sensations angoissantes Dédé, la nuit les engloutis, et le jour redonne espoir...
RépondreSupprimerLa photo est belle aussi...
Coucou Marine. J'ai de la chance d'avoir un tel bâtisseur à mes côtés. Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerDouce ambiance.
RépondreSupprimerMerci Dom. Douce ambiance malgré la pluie, sors le parapluie. :-)
SupprimerMon commentaire de cette nuit (29 mai vers 2:15) s'est encore perdu dans les abysses de Blogger :-(
RépondreSupprimer(c'est de l'ostracisme sans rime ni raison)
Merci Dédé, de le repêcher... si tu le retrouves :-/
Retrouvé!
SupprimerEn fait pour mon commentaire ci-dessus (comme pour celui-ci) je me suis déconnectée de mon compte Blogger.
RépondreSupprimerDu coup, le petit réverbère de mon profil n'apparaît plus à côté de "Tilia".
Ce n'est pas la première fois que je suis victime de cet "ostracisme" de la part de Blogger. Mais comme dernièrement cela fonctionnait de nouveau normalement, je pensais que c'était une affaire réglée.
Ce en quoi je me trompais !
L'adresse de mon profil étant celle de ma boîte Yahou, j'ai dans l'idée que ce rejet dans les spasmes vient peut-être de la guéguerre que se livre gogol et yahou depuis déjà pas mal de temps...
Gogol? J'aime bien ce petit surnom... nous sommes bien peu de choses face à ces turpitudes du net...
SupprimerSplendide et mystérieux... Un rêve ? Une envie ? Un fantasme ?
RépondreSupprimerPeu importe, c'est dans ta poésie que je trouve source de joie, car tu mêles habilement le beau, l'imaginaire, les sensations pour transformer les mots en images somptueuses.
J'ai prévu l'Irlande dans mes déambulations prochaines, et je crois que je ferait un détour par Kylemore...
Bisous frangine. Tu es douée
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou. L'Irlande est belle, mystérieuse, multiple, sauvage. Elle te plaira, toi la rousse sauvageonne. Je t'imagine les cheveux au vent, avec un beau ciré bleu foncé. Bises alpines frangine.
Supprimerpetit coucou pour te dire que je pense à toi... bon week avec un temps superbe...
RépondreSupprimerCoucou. Le printemps est arrivé en montagne. Et en plaine, c'est déjà l'été. Le contraste est saisissant. Bises alpines et belle semaine qui s'annonce déjà.
SupprimerBonjour, j'aime beaucoup le dernier paragraphe "ton cœur est comme un château".... ce château d'ailleurs est fort joli auréolé de brume, ça lui donne un air mystérieux, je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerC'était d'abord un château, ensuite une abbaye. Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé, un peu de bruine ne ferait pas de mal aujourd'hui. Ta photo est très rafraîchissante, j'en profite un instant...
RépondreSupprimerJ'ai décidé de changer les couettes de ma fille et de mes petites filles pour que leurs nuits soient meilleures. Quoique il parait que lorsque nous allons être rentrés en Région nous allons trouver la pluie ce qui ne sera pas terrible pour Roland Garros (que je ne regarde plus à la télé ni ne suit depuis que l'aîné de mes fils a quitté la maison)
Coucou ma belle. Il pleut quelques gouttes ce soir après une journée bien chaude. J'ai encore une petite boule de graines pour une mésange. Elle va la terminer et ensuite elle devra aller chasser. Quant à Roland Garros, il paraît qu'il y a deux Suisses demain en quart de finale. :-)
SupprimerLa maman et le papa de Miss Zouzou ne nous conseillent pas de prendre un des chatons du vieux monsieur même s'il y en a un mignon gris foncé et un autre blanc aux yeux bleus qui cependant n'est pas sourd... Il a dit "ce n'est pas grave", il les placera "à la maison des chats".
RépondreSupprimerMlle A et la Petite P ont perdu leur chat mais elles vont en trouver un près de chez elles pour la rentrée, cela ne devrait pas être difficile
Bisous du pays des collines !
"La maison des chats", j'espère qu'elle est confortable pour les petits chats. J'aimerais bien en avoir un à la maison, vraiment... mais il serait trop malheureux tout seul toute la journée. Bisous et belle semaine.
SupprimerJ'imagine une bonne fée, un gentil lutin qui chaque jour nous tresserait des jours uniques et heureux malgré la dégringolade du monde...
RépondreSupprimerCoucou Marine. Je crois que le monde a toujours dégringolé mais il y a toujours une bonne fée ou un gentil lutin pour nous aider. Bises alpines.
SupprimerMerci Dédé pour ces photos paysages sur tous tes articles et tes textes si beaux merci pour tes beaux partages gros bisous belle semaine à++
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