Cornouailles, Angleterre
Il y a eu ce vent, parfois simple brise, d’autres fois tempête. Il nous faisait vaciller sur les chemins côtiers, charriant de sombres nuages gonflés de pluie qui prenaient un malin plaisir à déverser leur chagrin céleste juste au-dessus de nous, nous laissant complètement transis. Il y a eu aussi ce soleil espiègle, jouant avec nos nerfs à longueur de temps. Parfois, il se cachait durant de longues heures, laissant alors le froid et la brume s’installer sur les hauts plateaux habités seulement par les moutons, les vaches et les chevaux fougueux. Puis il réapparaissait goguenard, chassant à coups de rayons joyeux les dernières pluies.
Dans cette campagne verdoyante, jalonnée de champs, parsemée de grandes demeures entourées de jardins luxuriants dignes d’un tableau de Nicolas Poussin, surgissaient de petites cités, sous la protection bienveillante des flèches gothiques surmontant de somptueuses cathédrales. L’émotion était grande de contempler ces pierres usées par le temps, pourtant toujours debout, distillant des litanies de paix jusqu’au tréfonds de la campagne. Dans les nefs majestueuses résonnaient des chœurs virtuoses, emportant nos esprits trop rationnels dans des mélodies célestes. Les cloîtres, silencieux, déroulaient leurs fastueuses colonnades, dans un jeu subtil d’ombres et de lumières dans lequel on croyait encore entendre les pieuses déambulations des moines des temps jadis. Une bible enluminée, à l’abri du temps, dévoilait avec pudeur les fastes de ses écritures, source d’émerveillement artistique et spirituel pour tous ceux qui prenaient le temps de se pencher sur ses pages. Et pour compléter ce tableau mystique, la légende du Roi Arthur imprégnait encore les ruines d’une abbaye, murmurant à qui voulait bien les entendre les exploits du preux chevalier et de son épée Excalibur.
Mais ces pierres-là, celles des cathédrales, des abbayes, des églises, des châteaux et des vastes domaines, même si elles étaient d’un âge plus que respectable, n’étaient pourtant pas aussi vieilles que ces mystérieux mégalithes surgis de nulle part, au bout d’une route traversant une plaine un peu monotone. Quelle exaltation de découvrir enfin, après l’avoir tant rêvé, ce mystérieux cercle de pierres géantes dressées vers le ciel. Observatoire astronomique, sanctuaire voué au culte du soleil, lieu cérémonial où on célébrait le changement des saisons, les menhirs jouant les équilibristes depuis la nuit des temps regardaient silencieusement les visiteurs émerveillés venus du monde entier, semblant presque se moquer d’eux en gardant jalousement dans leurs entrailles tous leurs secrets.
Dans cette terre chargée d’histoires et de légendes, un bout de mon cœur est resté accroché tout au bord de ces falaises blanches ou noires, plongeant dans l’océan. Les chemins (South West Coast Path) nous ont conduit là où la terre s’arrêtait et où commençait le monde de l’océan, qui avec ses marées faisait chavirer chaque jour le cœur des bateaux de pêcheurs lovés dans de ravissants petits ports. Sur ces plages de sable blanc où dès que le soleil dardait un minuscule rayon, les estivants enfilaient prestement leurs combinaisons pour goûter les bienfaits de la baignade, transformant ces côtes en un tableau bigarré où retentissaient les rires joyeux des enfants.
L’océan et ses parfums entêtants m’ont transportée vers un ailleurs insoupçonné, bien différent des chemins rocailleux que je parcoure dans mes Alpes. Mais c’est grâce à un cheval blanc que je suis véritablement entrée dans le pays des rêves. L’animal, dans sa robe étincelante, paissait tranquillement mais à mon approche, il a levé la tête, s’ébrouant avec lenteur. Puis il m’a conté dans une langue inconnue combien la vie est belle pour peu que l’on sache écouter le chant du vent soufflant sur les hauts plateaux et bruissant dans l’écume des vagues. Il m’a parlé des marées magiques qui inlassablement épousent les plages de sable blanc puis les délaissent et des landes désolées dans lesquelles les moutons sont rois. Il m’a aussi murmuré la joie des enfants batifolant avec leurs chiens dans la houle de l’océan et les bienfaits des averses soudaines sur les côtes déchiquetées. Puis, avec un clin d’œil, il m’a rappelé le goût d’une bière bien fraîche dans un de ces pubs typiques, où malgré la brume et la bruine balayant le port au-dehors, les habitants savent encore rire et échanger dans une allègre fraternité. Se retournant enfin, il t’a désigné de la tête en hennissant, m’encourageant à te suivre au bout du monde, sur ces sentiers qui mènent au paradis.
Et comme souvent dans ce voyage, il a disparu soudainement, happé par un rideau de pluie. Tu m’as alors saisi la main et nous avons repris notre chemin, dans le déferlement des éléments naturels. A ce moment-là, le ciel et l’océan ont pris, l’espace d’un instant, la couleur de tes yeux. Et je m’y suis noyée.
Dans cette campagne verdoyante, jalonnée de champs, parsemée de grandes demeures entourées de jardins luxuriants dignes d’un tableau de Nicolas Poussin, surgissaient de petites cités, sous la protection bienveillante des flèches gothiques surmontant de somptueuses cathédrales. L’émotion était grande de contempler ces pierres usées par le temps, pourtant toujours debout, distillant des litanies de paix jusqu’au tréfonds de la campagne. Dans les nefs majestueuses résonnaient des chœurs virtuoses, emportant nos esprits trop rationnels dans des mélodies célestes. Les cloîtres, silencieux, déroulaient leurs fastueuses colonnades, dans un jeu subtil d’ombres et de lumières dans lequel on croyait encore entendre les pieuses déambulations des moines des temps jadis. Une bible enluminée, à l’abri du temps, dévoilait avec pudeur les fastes de ses écritures, source d’émerveillement artistique et spirituel pour tous ceux qui prenaient le temps de se pencher sur ses pages. Et pour compléter ce tableau mystique, la légende du Roi Arthur imprégnait encore les ruines d’une abbaye, murmurant à qui voulait bien les entendre les exploits du preux chevalier et de son épée Excalibur.
Mais ces pierres-là, celles des cathédrales, des abbayes, des églises, des châteaux et des vastes domaines, même si elles étaient d’un âge plus que respectable, n’étaient pourtant pas aussi vieilles que ces mystérieux mégalithes surgis de nulle part, au bout d’une route traversant une plaine un peu monotone. Quelle exaltation de découvrir enfin, après l’avoir tant rêvé, ce mystérieux cercle de pierres géantes dressées vers le ciel. Observatoire astronomique, sanctuaire voué au culte du soleil, lieu cérémonial où on célébrait le changement des saisons, les menhirs jouant les équilibristes depuis la nuit des temps regardaient silencieusement les visiteurs émerveillés venus du monde entier, semblant presque se moquer d’eux en gardant jalousement dans leurs entrailles tous leurs secrets.
Dans cette terre chargée d’histoires et de légendes, un bout de mon cœur est resté accroché tout au bord de ces falaises blanches ou noires, plongeant dans l’océan. Les chemins (South West Coast Path) nous ont conduit là où la terre s’arrêtait et où commençait le monde de l’océan, qui avec ses marées faisait chavirer chaque jour le cœur des bateaux de pêcheurs lovés dans de ravissants petits ports. Sur ces plages de sable blanc où dès que le soleil dardait un minuscule rayon, les estivants enfilaient prestement leurs combinaisons pour goûter les bienfaits de la baignade, transformant ces côtes en un tableau bigarré où retentissaient les rires joyeux des enfants.
L’océan et ses parfums entêtants m’ont transportée vers un ailleurs insoupçonné, bien différent des chemins rocailleux que je parcoure dans mes Alpes. Mais c’est grâce à un cheval blanc que je suis véritablement entrée dans le pays des rêves. L’animal, dans sa robe étincelante, paissait tranquillement mais à mon approche, il a levé la tête, s’ébrouant avec lenteur. Puis il m’a conté dans une langue inconnue combien la vie est belle pour peu que l’on sache écouter le chant du vent soufflant sur les hauts plateaux et bruissant dans l’écume des vagues. Il m’a parlé des marées magiques qui inlassablement épousent les plages de sable blanc puis les délaissent et des landes désolées dans lesquelles les moutons sont rois. Il m’a aussi murmuré la joie des enfants batifolant avec leurs chiens dans la houle de l’océan et les bienfaits des averses soudaines sur les côtes déchiquetées. Puis, avec un clin d’œil, il m’a rappelé le goût d’une bière bien fraîche dans un de ces pubs typiques, où malgré la brume et la bruine balayant le port au-dehors, les habitants savent encore rire et échanger dans une allègre fraternité. Se retournant enfin, il t’a désigné de la tête en hennissant, m’encourageant à te suivre au bout du monde, sur ces sentiers qui mènent au paradis.
Et comme souvent dans ce voyage, il a disparu soudainement, happé par un rideau de pluie. Tu m’as alors saisi la main et nous avons repris notre chemin, dans le déferlement des éléments naturels. A ce moment-là, le ciel et l’océan ont pris, l’espace d’un instant, la couleur de tes yeux. Et je m’y suis noyée.
Parc national du Dartmoor, Angleterre
Dédé © Août 2019
Que c'est beau. Te lire, sentir les parfums de la promenade, et toucher les naseaux tendres du cheval annonciateur... imaginer pouvoir toucher les nuages et le volume du vent. C'est un régal! Merci!
RépondreSupprimerTu te rends compte de la chance que tu as? Voyager assise sur ta chaise ou ton fauteuil. ;-) Bises alpines.
SupprimerQue c'est beau ce texte
RépondreSupprimerEt les photos? (je t'embête). :-))
SupprimerUn grand air de liberté souffle sur ce billet. Merci pour ce merveilleux voyage, très évocateur (j'ai failli enfiler mon K-Way tandis que je te lisais !) Avec ce texte, tu nous convies ce matin à un vaste parcours à travers les âges, tu nous entraînes dans mille légendes, face au vent du large. Quelle expérience intense, unique tu as dû vivre devant le cercle de mégalithes ! L'image du cheval blanc est particulièrement marquante. Les chevaux blancs, où qu'on les croise, apportent toujours quelque chose de magique au paysage : une rencontre entre réalité et légende. Réjouie par cette lecture vivifiante, je te souhaite un beau vendredi face aux cimes ensoleillées : "Entre les rivages des océans et le sommet de la plus haute montagne, est tracée une route secrète que vous devez absolument parcourir, avant de ne faire qu’un avec les fils de la Terre " Khalil Gibran
RépondreSupprimerCoucou. En parlant du cercle de mégalithes, c'était vraiment extraordinaire, non seulement de les regarder, d'imaginer leur aménagement mais pas que. Le spectacle était tout autour également, avec des gens venus du monde entier: certains étaient perdus dans leur contemplation, assis par terre en tailleur, muets. D'autres jacassaient dans toutes les langues, téléphones portables et perches à selfies tendus. A croire que ce qui était le plus important, c'était non pas de regarder les menhirs mais plutôt de se montrer en premier plan devant eux...
SupprimerPour ce qui est du K-Way, c'est un équipement indispensable dans ces contrées, notamment sur la côte dans les Cornouailles. Si on l'oublie, on se fait rincer ou alors transpercer par le vent omniprésent.
Et puis le cheval blanc était une belle apparition à l'entrée du parc. Les chevaux y paissent en totale liberté et les automobilistes doivent faire très attention car les animaux sont chez eux et traversent la route sans regarder ni à droite, ni à gauche.
Merci pour la citation de Khalil Gibran, très évocatrice. J'aime ces routes secrètes que je découvre toujours dans mes voyages.
Bises alpines et bon vendredi ensoleillé.
Coucou Dédé.
RépondreSupprimerBon retour sur la blogosphère.
j'ai failli dire parmi nous ce qui est faux car tu ne nous avais pas oublié et tu nous faisais de régulières visites.
Je vais prendre le temps de te lire et par l'occasion savourer ton récit.
Grosses bises.
Très bon weekend...
(Ne nous dis pas que déjà la neige sur les sommets)
Coucou Daniel. Je suis contente de revenir avec ce texte et de faire partager mes émotions et mes photos. C'est vrai que je suis venue te rendre visite de temps en temps. Il ne faut pas oublier les amis. Pour l'instant, pas de neige mais le temps va changer dès dimanche. ;-) Bises alpines et belle fin de semaine.
Supprimer... et dire que j'ai manqué la 100ème...merci de toujours être là!
RépondreSupprimerOn a fait une teuf! :-)
SupprimerUne belle région que j'ai eu l'occasion de visiter.
RépondreSupprimerJ'écrirais plutôt au pluriel: de belles régions. ;-)
SupprimerBonjour Dame Dédé,
RépondreSupprimerMerci pour tant de tableaux, qui sont autant d'émotions et de senteurs âpres et sauvages... Quelle belle région décidément, et donc, quel beau voyage..
En vous souhaitant encore de nombreuses découvertes aussi toniques et belles !
Bonjour monsieur aux grandes oreilles. Oui, vous auriez aimé sentir les embruns tout au bout de vos grandes oreilles et vos moustaches auraient frétillé en respirant le vent venu du large. Merci de la visite et à bientôt pour le prochain voyage. ;-)
SupprimerBonjour Dédé; un texte empli d'amour. L'amour de la nature, l'amour des pierres, des voix, des gens rencontrés au gré de tes pas, de la mer, des éléments et enfin L'Amour, le seul, le vrai qui permet justement d'apprécier toutes les autres amours émotionnelles.
RépondreSupprimerCoucou. Je dois décidément être une femme très... amoureuse. Oui, amoureuse de la vie, de la nature, de ces voyages en excellente compagnie et de tout le reste aussi. Merci de la visite.
SupprimerUn bien beau voyage dont le récit laisse rêveur. Belle fin de semaine.
RépondreSupprimerRêver, cela fait tellement de bien mais attention au retour à la réalité. Belle fin de semaine également et bises.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerQuel plaisir de te relire de nouveau avec une prose toujours remplie de beaucoup de différentes émotions. Merci pour ça. L'amour à tous les "étages" ;-)
J'ai également beaucoup aimé tes deux photos.
J'espère que ta longue pose web s'est bien passée et que tu as pu bien profiter de plein de très beaux moments.
Bises amicales et bonne journée à toi
Coucou Pascale. Ma pause (pose?) :-) est terminée normalement. Cela m'a fait du bien de faire un peu un break ici, je n'avais plus guère d'inspiration et je voulais de nouvelles photos. Maintenant je crois que j'ai de nouveau quelques photos d'avance que je pourrai publier dans les semaines à venir. Quant au texte, c'est une ode à la nature et à tout le respect que je lui porte, et à tout ce qu'elle me donne. J'aime les éléments qui se déchaînent, les animaux que je rencontre et toutes ces impressions restent ancrées au fond de moi. La nature est si belle. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerBon retour, je crois que nous sommes tous heureux de te retrouver.
Ta première photo j'ai pensé à la Bretagne ... Bon, je n'étais pas très loin ! Que cette verdure est belle et fait du bien à notre regard. Le cheval si blanc ressort à merveille sur cette terre de légende.
Ton récit est comme toujours si agréable à lire. Tu es une grande amoureuse et tu as pu faire de très beaux voyages.
Belle fin de semaine. je t'embrasse
Coucou Elisa. Je suis aussi contente de publier à nouveau ici. J'ai retrouvé un peu d'énergie dans les embruns océaniques. Et puis avoir un blog, c'est bien mais il faut aussi savoir s'en déconnecter de temps en temps. Le cheval blanc était superbe, je l'ai vu au départ de ma petite randonnée (c'est cette photo) mais quand je suis revenue, il était entouré d'autres chevaux. Ils étaient en pleine discussion alors que le mauvais temps arrivait dans le lointain. Bises alpines et merci de la visite.
SupprimerLes prairies, ces grands espaces, voilà ce qui vient me chercher. J'imagine le vent et le temps frais ou froid en certaines périodes. Je n'ai jamais vu ces paysages jalonnés de mégalithes, de menhirs, de dolmens et je ne sais quoi. Quel bel endroit pour méditer.
RépondreSupprimerJ'avoue que je choisirais un moment de l'année et de la journée peu propice aux amateurs de selfies.
Merci pour ce billet qui rendra ma journée meilleure.
Bonsoir! J'aime aussi les grands espaces, ils me donnent une impression de liberté. Quant à l'heure pour venir voir "Stonehenge", ce n'est pas libre. Tout le site est sécurisé car il est fragile. Il faut payer son billet d'entrée, prendre ensuite un bus et on ne peut plus les approcher d'aussi près qu'il fut un temps. Alors les selfies, il faut s'en accommoder. Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerEn effet, il s'agit de mesures nécessaires visant à protéger ces lieux. Je n'en suis pas étonné. Cela me force à vivre autre chose lorsque je suis en voyage, même dans mon pays. Je dois tout de même savoir que cet endroit précis existe et revoir ses beautés par le biais de... blogues par exemple (rire). Merci pour ça!
SupprimerBonjour, c'est la terre de légendes par excellence; très jolie la seconde photo, je te souhaite une bonne journée, bisous
RépondreSupprimerCoucou Francine. Le cheval blanc te remercie de le trouver joli. ;-) Bisous.
SupprimerComme celle d'un cheval, la vie d'un homme est somme toute assez simple. Juste une minuscule parenthèse dans la course de l'univers.
RépondreSupprimerUne petite parenthèse vaut déjà tout l'or du monde. Bienvenue ici!
Supprimercomme c est beau je suis partie bien volontiers vers ce pays irréel... bonne soirée ..
RépondreSupprimerIrréel et réel à la fois ma belle. Belle soirée et bises.
SupprimerVoilà t y pas que tu as fait un beau voyage, un parcours initiatique au pays des fées, des enchanteurs, des rois, des chevaliers et des princesses. Figure toi que nous avons fait le même, à moindre échelle, car nous avons emmené nos petites filles à Brocéliande et tous les soirs je leur lisais un passage de la légende arthurienne. Nous avons côtoyé Merlin qui se transforme en animal ou en arbre et Viviane, et Perceval le naïf et Galaad au coeur pur... Et dans ce petit monde qui n'est pas à l'échelle de tout le territoire des chevaliers de la table ronde nous aussi nous avons entendu souffler le vent dans les feuilles de chênes, croasser les corneilles et cela nous a fait grand bien. Nous avons même rencontré des korrigans ces petits êtres si susceptibles et d'ailleurs je soupçonne que nos petites filles qui ont des racines ancrées dans le Finistère en sont en réalité. Nous avons su en faire façon et passer d'excellentes vacances...
RépondreSupprimerAh oui la magie des légendes opère encore même aujourd'hui et elle nous a, comme toi, exaltés, transfigurés
Heureuse qui comme Dédé a fait un beau voyage. ;-)Je suis allée il y a longtemps en Bretagne rendre visite à Merlin l'enchanteur et à la fée Viviane. C'était aussi un beau voyage et je me rappelle avoir fait également un bout du chemin côtier. Par contre, je crois bien n'avoir pas rencontré beaucoup de Korrigans. :-)
SupprimerAh il y avait du vent sur la lande, à décoiffer la crinière et la queue de ce cheval blanc paisible, paissant l'herbe rase et rare entre les fougères ployées
RépondreSupprimerIl y avait beaucoup de vent. Quand j'ai pris la photo, le soleil régnait encore mais quelques temps après, la pluie s'est mise à tomber en abondance. Le temps change très vite là-bas. Les animaux sont habitués mais pas nous. ;-)
SupprimerPour répondre à ta question sur la manière dont j'ai pris la photo de mon dernier message, tout simplement pas de lévitation ni de branche d'arbre à escalader au péril de ma vie mais un regard jeté par dessus la rambarde de la grand terrasse de la maison. Comme j'ai l'esprit d'escalier il s'en est fallu de peu que je ne fasse pas la photo car les demoiselles ont remballé leur matériel peu après le clic.
RépondreSupprimerBon week-end à la fraîche Dédé, profite des derniers éclats de l'été
Je pensais que tu étais capable de léviter! Je suis un peu déçue... :-)) Bises alpines de dimanche soir.
SupprimerBonsoir chère Dédé,
RépondreSupprimerTon récit est magique. Et la photo du cheval blanc aussi. Je comprends qu'il t'ai parlé, c’était tout naturel.
En Bretagne aussi les légendes courent la lande et les mégalithes nous interpellent...
Gros bisous,
Mo
Si le cheval blanc parle, il faut savoir aussi l'écouter. et comprendre ce qu'il dit. Je crois que ce n'est pas donné à tout le monde. La Bretagne est juste un peu plus petite que la GRANDE Bretagne. :-)) Bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerContente de ton retour et merci des visites et commentaires.
Ton texte est magnifique et j'adore ta photo du cheval. Il est magnifique et le paysage aussi.
Autant les descriptions de Zola dans "Le Rêve" m'avaient soulée, autant j'adore les tiennes.
C'est tellement poétique. Et la fin est tellement romantique.
Bravo ma Dédé et gros bisous campagnards.
Coucou ma Claude. Tiens, tu n'aimes pas trop Zola et ses grandes descriptions? :-) J'avoue que cela fait longtemps que je l'ai lu, je devrais y retourner pour voir si les miennes sont meilleures. :-)) Bises alpines et bon début de semaine demain.
SupprimerMerveilleuse balade sublimement racontée et dont le bonheur à la lire est amplifié par le goût de la gorgée de bière fraîche ! A bientôt Dédé
RépondreSupprimerCoucou le cascadeur! Je savais que tu allais craquer à l'évocation de la bière fraîche. Santé! :-)
SupprimerBonjour chère Dédé, je suis heureuse de te retrouver sur la toile avec une magnifique photo de ce superbe endroit et la photo du cheval blanc est bucolique. Que de belles vacances! Merci pour ton merveilleux texte où à chaque phrase, je me sentais là-bas.
RépondreSupprimerGros bisous Dédé et bon week-end.
Coucou ma belle. Je suis aussi contente de revenir sur la toile après quelques semaines de repos qui m'ont fait du bien. Ce furent de belles vacances en effet et j'aime bien les prolonger un peu en les décrivant et en regardant mes photos. Bises alpines et à bientôt.
SupprimerMerci Dédé pour ton texte si bien écrit qui fait rêver ... Et les photos waouh j'aime beaucoup gros bisous de nous deux beau week-end et semaine a+
RépondreSupprimerCoucou Bébert l'enthousiaste! ;-) L'Angleterre est belle mais attention, les routes sont parfois bien petites pour les camping-car! Et il faut conduire à gauche. ;-) Bises alpines à vous deux.
SupprimerMagnifique retour sur la toile !
RépondreSupprimerMerci Miss. :-)
SupprimerMerveilleux ! merci Dédé de revenir avec de si beaux mots de si belles images !
RépondreSupprimerun doux dimanche.
Bisou.
Coucou ma poétesse du Sud. Merci de la visite et belle semaine qui s'annonce déjà. Bises alpines.
SupprimerTerre de légendes sur des parfums d'embruns et des mains qui s'enlacent!
RépondreSupprimerSuperbe texte
Merci Marie. J'aime bien les mains qui s'enlacent. La vie est ainsi plus belle. Bises alpines et à bientôt.
Supprimer"Nous sommes toujours ébloui chaque fois que nous posons un regard étonné et neuf sur les merveilles de notre monde"
SupprimerDes bords de mer qui ressemblent au îles de la Madeleine et ce cheval dans la lumière du jour est une pure beauté. Ton texte est touchant aussi, bonne journée
RépondreSupprimerHello Robert. Il va vraiment falloir que je traverse l'Atlantique. ;-) Bises alpines et à bientôt.
SupprimerUn moment d'intense évasion sur une terre chargée de légendes et d'histoires. Il me semble que tu as bien apprécié ces vacances!!
RépondreSupprimerCoucou Daniel. J'ai beaucoup apprécié ce dépaysement, ces odeurs d'océan, ces changements de temps, cette aventure sur les chemins côtiers.
SupprimerMagnifique et magique à la fois ! Chère Dédé, tu as le don d'écrire des légendes intemporelles qui nous transportent au pays des rêves, là où tout n'est que splendeur et sérénité.
RépondreSupprimerIl ne manque qu'un arc-en ciel et une corne sur le front de ton cheval (qui, à sa manière de disparaître, semble déjà avoir une paire d'ailes) pour ravir nos petites-filles
Bises et bonne reprise
Coucou ma chère Tilia. Ah oui, un petit arc-en-ciel et une corne et le cheval blanc se transforme en une majestueuse licorne, comme dans nos rêves les plus fous. Rien ne nous empêche en effet de rêver comme les petites filles! Bises alpines et merci de la visite.
SupprimerComme elle est belle cette côte et ce petit cheval blanc sur la lande, épris de liberté, qui se moque du vent et des nuages quand ils s'accumulent, ces tableaux très nature font rêver...
RépondreSupprimerLes chevaux paissent en totale liberté dans le parc. Les automobilistes qui empruntent la route qui le traverse doivent faire très attention à eux, surtout pas temps brumeux. Merci de la visite.
SupprimerÀ ma Dede, tu me fais rêver moi l’irlandaise de cœur, et ta langue comme tes photos emporte mon imaginaire sur ces landes désolées et battues par le vent.
RépondreSupprimerL’épisode du cheval est particulièrement onirique. J’aime aussi toujours beaucoup la fin de tes billets, et la référence à cet amour qui t’accompagne jour après jour, avec la même fougue.
Te lire ce matin me fait beaucoup de bien, à l’aube de partir pour un nouveau voyage je penserai à toi et à tes yeux constamment étonnés devant les beautés de ce monde.
Bises célestes.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou frangine. Oui, toujours la même fougue. ;-) Je te souhaite donc un très beau voyage et me réjouis de lire tes mots à ton retour. Bises alpines ma belle et prends soin de toi.
SupprimerMerci ma dédé. L'événement m'a fracassée, j'ai besoin de me reconstituer...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ta déferlante de mots secoue l'imaginaire... Un instant, la magie des Cornouailles m'a traversée. ♥
RépondreSupprimerElle est tellement belle cette magie! Bises alpines et à bientôt.
SupprimerLes paysages nous parlent
RépondreSupprimeravec leurs mots de lumière
nous écrivent
avec leurs mots de pierre
nous enchantent
dans un souffle de vent
Et toi tu te fais
leur magnifique interprète
Content de te retrouver :-)
Coucou Pascal. Des années d'étude pour arriver à interpréter la nature et je n'ai pas fini d'étudier. :-)) Moi aussi, contente de revenir parmi vous.
SupprimerLes paysage
RépondreSupprimernous parlent
en mots de lumière
nous écrivent
en mots de pierre
nous enchantent
en souffle de vent
et toi tu te fais
magnifiquement leurs interprête
:-)
Ne t'inquiète pas si tu ne vois pas tout de suite ton commentaire s'afficher. Je dois les valider avant qu'ils ne paraissent sur le site. ;-)
Supprimerje ne sais pas où tu étais mais tu sais comme pas une faire surgir et vivre les terres de mes légendes, que c'est beau !
RépondreSupprimerEmma, il y a les légendes sous mes photos... ;-)
Supprimerentre paysages et légendes il y a toujours tant de choses à découvrir, les plus magiques se reflètent dans le bleu de ses yeux ! La tendresse offre le plus beau des voyages !
RépondreSupprimerVoguer sur les vagues de la tendresse et de l'Amour, tout en faisant un beau voyage. C'est l'idéal. Bises alpines et belle suite de semaine.
SupprimerTu me donnes juste l'envie d'y retourner dès demain!
RépondreSupprimerTu en parles si bien...
Un peu du soleil de la Loire, le temps d'une coute pause.
Coucou poète de la Loire. J'y retourne en rêve maintenant régulièrement. C'était si beau. Bises alpines et merci de la visite.
SupprimerZut ! une fois de plus. Après un mois de vacances, ma mémoire s'est mise en veilleuse et la nuit d'hier j'ai de nouveau oublié qu'avant d'écrire un commentaire sur ce blog je dois me déconnecter de goutgueule. Sinon, après avoir été posté mon commentaire file droit dans le spam, autrement dit aux oubliettes :-(
RépondreSupprimerSTP Dédé, peux tu essayer de le récupérer ? Merci
Ton commentaires est là. Pas de stress! ;-) Merci de ta fidélité.
SupprimerTu as de la chance de ne pes avoir rencontré de korrigans, car alors ton voyage aurait été beaucoup moins dense. Avec Pat on se dit qu'on devrait bien se prendre des vacances pour nous deux même s'il s'agit de l'accompagner en déplacement. Menfin les korrigans (Mlle A et la Petite P) les nutons (Miss Zouzou qui est belge par sa mère) et les petits lares romains (Monsieur O et Little Jo ont fait leur rentrée aujourd'hui à Rome) qui sont sans doute des lardons et bien même s'ils nous occupent fort on ne saurait pas s'en passer
RépondreSupprimerAller une petite ressucée de légendes et je vais chercher les filles à la sortie de leur école !
(Je les entends avec leurs copains dans la cour)
Bises des collines du pays de la pierre jaune
Vous êtes des grands-parents bien occupés mais attention à garder quand même un peu de temps pour vous. ;-) Belle journée et bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé, tout d'abord je suis heureux de te retrouver dans la blogosphère, et heureux également de te lire car tes textes sont fluides, pleins de couleurs, et c'est touchant. Oui je sais c'est un mec qui écrit ça, mais que veux-tu on ne change pas comme ça !
RépondreSupprimerSérieusement j'aime beaucoup ta façon d'écrire, parfois chantant et parfois avec une note d'émotion ou de nostalgie.
J'aime ces paysages au caractère trempé (je pense à la première image), ça m'emporte et il y à pleins de force dans ces paysages !
On se dit à très bientôt Dédé avec des bises de l'Isère !
Coucou Jean-Pierre. J'aime aussi beaucoup ces paysages de côtes et landes désolées, balayées par l'océan et les vents. J'aimerais bien, pour un prochain voyage, partir soit dans les îles Féroé, soit dans les Hébrides. Peut-être d'ailleurs que dans une autre vie, j'étais femme du Nord. ;-) Bises alpines et à bientôt.
Supprimerhi hi hi la neige... je reconnais bien la montagnarde... ici en ce moment c est l été indien... douceur le matin et encore 30° l après midi... il faut bien quelques avantages à être dans le sud pas vrai ? bisous bonne journée
RépondreSupprimerEt bien hier, le temps a changé en l'espace d'une heure. Un vent violent se met à souffler, les nuages arrivent en masse et ce matin, il y a de la neige sur les sommets. :-) Bises alpines et belle fin de semaine.
SupprimerUn rideau de pluie, c'est un rêve...
RépondreSupprimerEt bien tous les matins, sous la douche... :-) C'est un peu un rideau de pluie. Le voyage se prolonge.
SupprimerQu'il est doux de partir sans bouger de chez soi !! Tu me fais voyager Dédé...
RépondreSupprimerVoyageur immobile...
Bises !
Voyageur immobile qui franchit les frontières. Bises ma chère Leeloo.
SupprimerUn texte - et deux photos - qui nous donnent directement envie de quitter notre région. Do you work with the tourism office ? ;)
RépondreSupprimerYes, I do. :-)) Je peux faire des tarifs préférentiels et je touche des commissions. :-))
Supprimermerci pour ce voyage en photos et mots.
RépondreSupprimerBon wk
Merci à toi pour la visite. Belle fin de dimanche!
SupprimerBonjour Damalpine,
RépondreSupprimerTraversée il y a longtemps, en fait trop longtemps, cette région est magnifique et nous en avions apprécié le charme et l'ambiance particuliers. Merci du rappel !!!
Une piqure de rappel de temps en temps ne peut faire de mal à nos souvenirs, même les plus enfouis. Merci de la visite.
SupprimerBonsoir Dédé
RépondreSupprimerBien joli texte qui m'a, dans un premier temps, fait penser à l'Irlande avant de revenir vers le Devon. Voilà qui t'a changé des montagnes du Valais ...
Bises savoyardes
Hello Christian. Même si j'aime mes Alpes, je me réjouis toujours de partir dans les vertes contrées plus au Nord. Mais j'étais contente aussi de revoir les Alpes au retour. Bises alpines.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerLe dernier paragraphe est vraiment sublime qu'il m'en a donné des frissons!
Bisous
Merci la Louve. Mais ne frissonne pas trop, tu vas attraper froid. ;-) Bisous
Supprimerpetit coucou de fin de semaine... j espère que t as encore du beau temps... bisous
RépondreSupprimerCoucou. Le temps était bien perturbé ce WE. La neige est apparue sur les sommets. Bisous.
SupprimerOh oui, comme la vie est belle et ce cheval blanc a bien fait de te le conter ! :-)
RépondreSupprimerJ'imagine que tes vacances furent belles, en te lisant, en regardant tes photos, j'en suis persuadée. :-)
Merci pour la poésie de tes mots et la qualité de tes photos, chère Dédé.
Belle semaine à toi. Je t'embrasse.
Hello Françoise. Les vacances étaient fort belles et j'ai aimé découvrir toutes ces contrées, surtout les bords de mer qui me changent tellement de mon quotidien. Bises alpines et à bientôt.
SupprimerUn désir urgent d'aller visiter cette région dont tu parles si bien...et les photos!
RépondreSupprimermerci Dédé! Un beso
Ah! L'automne risque d'être un peu mouvementée dans ces contrées et ne parlons pas de l'hiver. Il faudra bien te couvrir et avoir un excellent imperméable. ;-) Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerEt le cheval dit: " Henni soit qui mal y pense "....
Si je comprend bien voici venir les frimas de l'hiver, tous comme la marmotte tu te prépare à hiverner.
"
Première gelée
Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.
Ainsi qu'un dur baron précédé de sergents,
Il fait, pour l'annoncer, courir le long des rues
La gelée aux doigts blancs et les bises bourrues.
On entend haleter le souffle des gamins
Qui se sauvent, collant leurs lèvres à leurs mains,
Et tapent fortement du pied la terre sèche.
Le chien, sans rien flairer, file ainsi qu'une flèche.
Les messieurs en chapeau, raides et boutonnés,
Font le dos rond, et dans leur col plongent leur nez.
Les femmes, comme des coureurs dans la carrière,
Ont la gorge en avant, les coudes en arrière,
Les reins cambrés. Leur pas, d'un mouvement coquin,
Fait onduler sur leur croupe leur troussequin.
...
Jean RICHEPIN
Bonne fin de semaine, A +
Pas d'hibernation encore. Il faut profiter de l'automne.
Supprimeron dirait la côte sauvage de l'ile d'Yeu
RépondreSupprimerJe suis allée voir des photos de cette île. Je ne connaissais pas!
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