Ce jour-là, il fallait monter pour dépasser la nappe de brouillard épaisse qui dormait dans le fond de la vallée, en espérant secrètement que le soleil apparaîtrait là-haut, tout près du ciel, vers la cime des mélèzes et des sapins.
Le long du chemin, les arbres surgissaient soudainement, apparitions fantasmagoriques dans ce paysage encerclé de blanc. En effet, la brume compacte ne semblait pas vouloir desserrer son étreinte sur les flancs de la montagne et elle ne délivrait qu’avec peine les silhouettes des arbres. Mais c’était sans compter sur le pouvoir tenace du soleil qui commença à repousser les assauts des ténèbres vaporeuses. Ce fut d’abord un petit coin de ciel bleu qui apparut timidement. Puis une famille de sapins là-haut frétilla de ses branches pour aider l’astre du jour à faire sa place. Et soudain, la lutte s’intensifia, silencieuse mais opiniâtre. C’est alors que la montagne entière s’ébroua au milieu du jour, en extase profonde dans les rayons lumineux.
Sous nos yeux émerveillés, le sommet apparut, dans une symphonie de couleurs chatoyantes, célébrant avec joie les premières lueurs de l’automne.
Cette montagne sévère, dont il fallait chercher la douceur au-delà des pierriers massifs, était habitée pourtant par une générosité incroyable qui ne demandait qu’à jaillir sous nos pas, dans les chants des rares oiseaux alpins et le tintement des cloches des dernières vaches en estivage.
Il était temps de se parer des ultimes lambeaux de la brume qui s’estompait, de s’habiller de jaune, de vert et de rouge aussi, en s’affranchissant des mots inutiles et de la pesanteur, pour laisser l’âme s’élever plus haut que le sommet de la montagne.
Si sur cette montagne, je n’étais pas moi, alors où le serais-je ?
Le long du chemin, les arbres surgissaient soudainement, apparitions fantasmagoriques dans ce paysage encerclé de blanc. En effet, la brume compacte ne semblait pas vouloir desserrer son étreinte sur les flancs de la montagne et elle ne délivrait qu’avec peine les silhouettes des arbres. Mais c’était sans compter sur le pouvoir tenace du soleil qui commença à repousser les assauts des ténèbres vaporeuses. Ce fut d’abord un petit coin de ciel bleu qui apparut timidement. Puis une famille de sapins là-haut frétilla de ses branches pour aider l’astre du jour à faire sa place. Et soudain, la lutte s’intensifia, silencieuse mais opiniâtre. C’est alors que la montagne entière s’ébroua au milieu du jour, en extase profonde dans les rayons lumineux.
Sous nos yeux émerveillés, le sommet apparut, dans une symphonie de couleurs chatoyantes, célébrant avec joie les premières lueurs de l’automne.
Cette montagne sévère, dont il fallait chercher la douceur au-delà des pierriers massifs, était habitée pourtant par une générosité incroyable qui ne demandait qu’à jaillir sous nos pas, dans les chants des rares oiseaux alpins et le tintement des cloches des dernières vaches en estivage.
Il était temps de se parer des ultimes lambeaux de la brume qui s’estompait, de s’habiller de jaune, de vert et de rouge aussi, en s’affranchissant des mots inutiles et de la pesanteur, pour laisser l’âme s’élever plus haut que le sommet de la montagne.
Si sur cette montagne, je n’étais pas moi, alors où le serais-je ?
" L'ivresse
venue, nous coucherons sur la montagne nue avec le ciel pour couverture, et la
terre pour oreiller."
Li Po,
poète chinois de la dynastie Tang, 701-762
Dédé © Septembre 2019
Instant magique à la sortie du brouillard! L'attente, l'effort et la récompense.
RépondreSupprimerJe te souhaite un bel automne en couleurs.
Il a fallu attendre et la patience n'est pas toujours mon fort mais après, quel spectacle! Bel automne à toi aussi, c'est ma saison préférée.
SupprimerMerci pour cette merveille matinale.
RépondreSupprimerJ'aime bien que les gens s'émerveillent le matin. ;-)
SupprimerQuelle extraordinaire tapisserie de couleurs !
RépondreSupprimerMerci, Dédé, et bonne journée.
Difficile de la mettre au mur cette tapisserie, je crois qu'elle est bien mieux là-haut. Bises Anne et belle fin de semaine.
SupprimerComme une renaissance! Magnifiques, image et texte! Merci!
RépondreSupprimerUne renaissance au début de l'automne, c'est beau! Belle journée.
SupprimerMagnifique ensemble "pré-automnal". Si la situation dominante et solitaire est ressourçante, il faut cependant bien être soi partout ailleurs...
RépondreSupprimerBises et bon weekend Dédé
Coucou Francis. Il faut être bien partout c'est sûr. Mais c'est quand même au sommet de la montagne que je suis le mieux. :-) Bises alpines et merci de la visite.
SupprimerQuel bonheur que de lire l'éveil de la montagne décrit par ton regard de montagnarde, d'amoureuse des sommets et de leurs silencieux mystères...
RépondreSupprimerC'est beau quand une montagne s'ébroue au soleil. Bises alpines.
Supprimerje suis comme toi : "totalement moi dans la nature !" ... hier alors que je marchais dans la rue (beurk) pour aller au travail, et que je m'évadais par la pensée dans les montagnes et prairies, le poème de Paul Fort s'affichait inlassablement sur ces "images pensées" : le bonheur est dans le pré cours-y vite !" hélas... et ce matin, grâce à toi, une rando aux sommets comme je les aime ! merveilleux ! merci Dédé ! Biz Lyne
RépondreSupprimerLa nature est tellement ressourçante et la ville me fatigue tellement. Mais comme le dit Francis plus haut, il faut savoir être bien soi-même partout. Et savoir prendre les énergies qui nous conviennent là où elles sont. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerSuperbe paysage, je devrais dire sublime!
Un lieu qui se mérite.
Bises, très bon weekend, A +
Coucou Daniel. Sublime, sublime, on peut le dire. :-) Bises alpines et bon week-end à toi aussi.
Supprimerbonjour Dédé , quelle magnifique photo et paysage de montagne j'aime +++ et ce texte si bien dit ... on se croit dans un film en imagination ! merci gros bisous belle fin de semaine a+ amicalement
RépondreSupprimerTiens. Je pourrai devenir réalisatrice de film. ;-) Et je deviendrai riche et célèbre. Bisous à toi aussi et belle fin de semaine à mes baroudeurs préférés.
Supprimermais oui tu aurais raison hi hi hi ! bravo en tout cas ... gros bisous belle semaine a +
SupprimerQuelle belle photo, et l'émerveillement de découvrir ces belles couleurs quand le brouillard se lève.
RépondreSupprimerComment ne pas être émerveillé devant un tel spectacle.
Merci pour ce cliché comme pour ce très joli texte qui fini par une question dont ma réponse m'est évidente.
Bisous
Coucou Pascale. La réponse n'est pas toujours si évidente...Voilà pourquoi je pose la question. ;-) Bises alpines.
SupprimerLire tes mots si poétiques est un réel plaisir.
RépondreSupprimerMerci à toi ma chère Dédé qui envoûte chacun de tes billets... quant à ta photo... sublime, où chaque trait coloré attire le regard... merci pour la poésie de Li Po....
Ici tout est beau et nous enivre.
Douce journée.
Bisous.
Ah! Ce cher Li Po, si poétique. ;-) Bises alpines.
SupprimerTa phrase de conclusion te dépeint toute entière.
RépondreSupprimerQuant à la citation de LI Po ...je suis en train de lire u livre qui lui est consacré !
https://www.laprocure.com/immortel-banni-terre-buvant-seul-sous-lune-portrait-poeme-herve-collet/9782226316271.html
RépondreSupprimerCoucou Miss. Voilà encore une référence qui va gonfler le nombre de livres que je devrais lire. Je n'arrive pas à suivre! Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerJ'Adoreeeeee ! trop beau et de magnifiques souvenirs pour moi.
Nos escapades en montagne à l'automne sont les plus belles/
Ton poème je le vis car c'est ainsi que je suis.L'émerveillement et le bien-être. Laisser la brume dans la vallée, dépasser les nuages pour se retrouver au dessus de tout.
Bon, le plus dur étant la descente ... on est si bien là-haut !
Je te souhaite une belle fin de semaine. Bises des Alpes du Sud
Hello Elisa. C'est vrai que ces balades automnales sont les plus belles. Il y a dans l'air une pureté qu'on ne trouve absolument pas en été. Même si la brume dort au fond de la vallée, on sait que plus haut, ce sera l'éclosion de la lumière. Bises alpines.
SupprimerBonjour Damalpine
RépondreSupprimerAh très belles couleurs !
Et un texte qui invite à sa caler dans la promesse de ce qui va advenir !
Dans quelques semaines, les couleurs seront encore plus belles. Peut-être vais-je y retourner! Bises alpines.
SupprimerUn moment de grâce comme sait si bien nous réserver la Nature. C'est un peu cela que tu as ressenti, Dédé ? :-)
RépondreSupprimerJ'aurais été émerveillée, tout comme toi (sourire).
Belle fin de semaine. Bises de ma campagne bassoise.
Souvent, dans la nature, je suis en extase et en communion profonde avec ce qui m'entoure. A ce moment précis où j'ai pris cette photo, c'est exactement ce que j'ai ressenti: faire partie intégrante d'un superbe tableau automnal. Bises alpines.
SupprimerBonjour, j'aime beaucoup les mots de ce poète chinois, c'est tout un programme ;) je te souhaite une bonne journée, et un bon w end, bisous
RépondreSupprimerEt mes mots? :-)) (Je t'embête). :-) Bises
Supprimercomme toujours un très joli texte... il me rappelle une balade en haute savoie... j étais amoureuse... en haut il faisait beau... humpfff.... que de beaux souvenirs... gros bisous... par ici il y a des vigies de pompiers un peu partout... celle-ci est juste derrière chez moi... et heureusement pour nous...
RépondreSupprimerAh! Quand on grimpe les montagnes et qu'on est amoureuse, c'est encore plus beau! Bises alpines et belle fin de WE.
SupprimerBonsoir chère Dédé,
RépondreSupprimerLes couleurs de cette photo sont tout simplement éblouissantes. C'est le triomphe de l'automne que décrit si bien ton texte!
Bises,
Mo
Le début de l'automne, pas encore le vrai automne! Imagine ce que cela sera dans trois semaines environ. ;-) Bises
Supprimerla beauté comme récompense, quelle splendeur que ce tapis somptueux jeté sur la caillasse !
RépondreSupprimerC'est beau d'avoir la beauté comme récompense, cela pousse à se surpasser sans cesse, en randonnée ou alors dans la poursuite d'un but, quel qu'il soit. Bises alpines.
SupprimerMerveilleux endroit. Il y a des hommes politiques qu'on devrait faire monter au haut des montagnes ;)
RépondreSupprimerDe grâce, préservez cet endroit de politiciens.
SupprimerLorsque dans le quotidien, rien ne va, il faut se souvenir que de tels endroits existent. Voilà peut-être la réelle utilité des expéditions.
Supprimer> gballand: Je suis d'accord avec Grand-Langue! Pas d'hommes politiques dans de tels lieux, on a besoin de tranquillité et non pas de brassages de mots inutiles! :-)
Supprimer> Grand-Langue: C'est vrai, dans les moments difficiles, se rappeler que la beauté existe, dans toutes nos expéditions. Merci de la visite.
La montagne
RépondreSupprimerun magnifique écrin
pour reposer son Âme
:-)
J'aime bien l'idée de reposer son âme. La mienne en a grandement besoin. Merci Pascal. ;-)
SupprimerLa montée dans le brouillard et voir enfin un petit coin de ciel bleu laisse imaginer le reste de la marche et oh! merveille, voilà enfin un spectacle de toute beauté avec sa magnifique palette de couleurs à s'en mettre plein les mirettes :-)
RépondreSupprimerMerci chère Dédé pour tes mots et ta si belle photo. Je me régale.
Gros bisous ♥
La montée dans le brouillard n'était pas très agréable je dois dire. Je me demandais vraiment à quelle altitude il allait nous lâcher. Et puis finalement, tous ces efforts ont payé quand le ciel s'est dégagé. Bises alpines.
SupprimerUn magnifique paysage. Le peintre n'a pas lésiné sur les couleurs et les a posées à grands coups de spatule
RépondreSupprimerLa composition en diaconale est très belle l'oeil se promène puis se pose sur cet arbre solitaire bien campé
Coucou. Je ne suis pas d'accord concernant "les grands coups de spatule". Je trouve que le peintre a fait cela avec délicatesse. :-) Bises alpines.
SupprimerQuel talent pour raconter la montagne, on y sent un grand amour!
RépondreSupprimerÉmerveillement.
Bonne journée Dédé, un beso.
Les montagnards savent parler de la montagne, je ne suis pas sûre de savoir parler comme cela de la mer. Bises alpines.
SupprimerSi sur cette montagne je n'étais pas moi alors où le serai je ?
RépondreSupprimerJ'aurai un peu d'appréhension si j'habitais dans un massif alpin (la sensation de se sentir enfermé) quoique mes plus vacances dans l'enfance reste un chalet typique savoyard avec mes parents, ma soeur et mon frère, les prairies, le pain, le couteau opinel.
Bises affectives Dédé
Et la fondue j'espère? Une bonne fondue dans un beau chalet en bois. Tout ce que j'aime. Vivre à la montagne, je comprends que certains n'envisagent pas la chose mais moi, c'est toute ma vie. Bises alpines mon cher.
SupprimerAh oui la fondue dans un beau chalet en bois mais avec des vins suisses qui rendent les gens heureux et joyeux.
SupprimerJe n'ai aucune connaissance dans le domaine viticole suisse même si parfois je traverse le valais pour me rendre au pays des lacs piémontais.
Il me faudrait un guide en béton pour me faire découvrir le charme suisse sous toutes ces formes.
Bises affectives ma chère.
Il ne faut pas seulement traverser le Valais pour aller près des grands lacs italiens. Il faut s'arrêter en Valais. ;-) Quant au guide en béton, j'ai peur qu'il ne soit un peu trop... rigide. :-))
SupprimerLa photo fait rêver! C'est beau.
SupprimerTrès beau!
SupprimerBonjour Dame Dédé, merci pour cette mosaïque bigarrée, aux tons vifs et multiples. Puissions-nous nous réjouir de cette profusion automnale, avant que le manteau de neige ne s'abatte sur nos monts et nos vaux.
RépondreSupprimerMerci pour tant de beautés !
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Que c'était beau! N'est-ce pas? Et non, la neige ne va pas venir si tôt, il faut profiter d'octobre qui s'annonce. Bises alpines.
SupprimerA l'image de la vie...Il arrive parfois des cadeaux insoupçonnés sous les brumes de l’existence...
RépondreSupprimerCoucou Marie. Comme c'est juste, parfois on voit tout en noir et puis d'un coup, l'espoir revient, comme le soleil ce jour-là. Merci de la visite.
SupprimerAvec ce texte si narratif, je vois le film avec les nuées qui encombrent la montagne et qui, lentement, très lentement, s'effilochent avant de disparaître totalement. Un film que j'ai vu souvent ...
RépondreSupprimerC'est sûr qu'avec ton expérience de la montagne, tu as dû voir cela des centaines de fois mais on ne s'en lasse jamais quand cela arrive!
SupprimerCes splendides bruyères qui couvrent de velours les alpages ...
RépondreSupprimerQue c'est beau. C'est vrai, ma montagne est généreuse et nous donne nos plus belles émotions d'esthètes et d'amoureuses...
Merci Dédé pour ce joli billet qui fleure bon la prairie.
Bises célestes
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou frangine. J'adore ces bruyères qui rougissent comme des jeunes filles aux caresses du bel automne. Merci de la visite l'amoureuse. ;-) Bises alpines.
Supprimerles mots et la photo m'enchantent!
RépondreSupprimerbon lundi
Contente que tu sois enchantée. C'est un bon sentiment. :-)
SupprimerAu sommet de la montagne l'air est toujours plus pur ! Le paysage semble magnifique. La nature nous donne tellement de plaisirs !!
RépondreSupprimerVivre loin de la nature serait pour moi impensable, je ne suis plus une citadine et je me rends compte de la chance que j'ai de vivre proche des montagnes. Bises alpines Daniel!
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJ'émerge de ma brume de rhume bronchitique.
Somptueuse photo ! Je n'ai pas trop la tête à la disséquer mais qu'est ce qu'elle est belle !
Bien évidemment j'aime la bruyère qui me rappelle celle de la Sologne et le sapin esseulé le pauvre.
Le jaune à gauche me rappelle le souffre de la Soufrière de Guadeloupe.
Tu as photographié un très beau paysage qui dans pas longtemps, dormira sous un épais manteau blanc.
Li po parle du ciel comme couverture, un jour je l'avais comparé à un édredon.
Oh là, bobo tête, moi.
Bisous !
.
Coucou ma Claude. J'espère que tu vas mieux et que les bronches sont dégagées, comme la montagne sur la photo. Le pauvre sapin n'est pas si seul, il a des copains un peu plus bas mais lui, il voulait être plus haut que les autres. C'est vrai que dans quelques mois, la neige va tout recouvrir mais pour l'instant, on profite du bel automne qui s'installe. Prends bien soin de toi et bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé, te lire est toujours pleins d'enseignements car je me disais qu'il faudrait que je ressente un peu plus les choses qu'a l'ordinaire.
RépondreSupprimerD'être en ta compagnie pour arpenter ce long chemin et voir ce ciel bleu "s'ouvrir" est à coup sur un bon moment !
Comme toujours ta photo résume très bien ce beau parcours.
Belle semaine Dédé en t'écrivant à une prochaine !
Coucou JP. Merci alors de passer des bons moments avec moi dans la montagne et de profiter de cet instant présent. Bises alpines et "vive la photo!". :-)
SupprimerAh la la! Pour un peu tu me donnerais illico l'envie de planter là mon bord de mer pour aller grimper dans tes cimes poétiques et n'en plus redescendre!
RépondreSupprimerBisous salés quand même ;-)
Si tu veux, tu viens avec moi au sommet et tu prends un peu d'eau de mer dans une bouteille pour ne pas être trop dépaysée. :-) Bises alpines
SupprimerUn endroit qui nous impose d'être modeste et respectueux de Dame nature.
RépondreSupprimerLa mer, la montagne me manquent...
Bises de la Loire.
La montagne en impose toujours, tout comme la mer. L'être humain est si petit devant elles. Si la montagne te manque, viens de temps en temps regarder quelques-unes de mes photos. ;-)Bises alpines.
SupprimerQuel merveilleux petit film d'animation que tu nous contes-là, chère Dédé. C'est comme dans un rêve et on a envie de danser avec toi sur ce sommet multicolore.
RépondreSupprimerBel et bon automne sur ta jolie contrée alpine.
Bises yvelinoises
Tiens. Je pourrai me lancer dans la production de film d'animation. ;-) Moi qui cherche justement une reconversion professionnelle qui me fasse devenir riche. Un bel automne aussi à toi ma chère Tilia. Bises alpines.
SupprimerL'automne, saison sublime, encore plus belle dans les montagnes. Quoi de plus merveilleux que la dissipation des brumes matinales ? C'est uncmiracle et c'est miraculeux de savoir si bien le décrire. Magnifique texte, servi par une photographie parfaite.
RépondreSupprimerUne question (indiscrète naturellement) : c'est où ?
Réponse à cette question ou pas, je t'adresse des bises forestières et lacustres. Belle aprèm!
Coucou Dad. C'est une question effectivement très indiscrète. :-) Mais comme c'est toi qui la poses, je vais te répondre discrètement.
SupprimerLa montagne, c'est le Touno, au-dessus de Saint-Luc dans le val d'Anniviers. Tu prends le funiculaire de Saint-Luc jusqu'à Tignousa. Ensuite, tu chemines sur le chemin des planètes en direction du fameux hôtel Weisshorn. Et avant d'arriver dans le fameux hôtel où tu peux manger de superbes tranches de gâteau aux myrtilles (qui proviennent du Canada!!), tu vires à gauche et tu continues de grimper. Et comme disait un ami guide de mon père: "On grimpait, on grimpait, pis on est arrivé plus haut que le sommet". :-) Bises alpines du soir avant le dodo.
Quand le voile se déchire
RépondreSupprimeren toute majesté
la montagne parée de mille nuances
expose sa beauté
être là au bon moment
au bon endroit
respectueusement
admirer
Elle est souveraine
en son manteau d'automne
OH! Mais que c'est beau. A croire que tu étais avec moi pour admirer la montagne. Merci pour tes mots poétiques et si bien choisis pour mon petit billet. Bises alpines.
SupprimerIls seront chez moi, lundi avec d'autres photos (moins colorées que la tienne)... La montagne m'a toujours envoûtée, j'y ai beaucoup crapahuté, la rejoindre est toujours un bonheur immense.
SupprimerIl faut empêcher l'humain de venir mettre ses sales pattes.
RépondreSupprimerCoucou le filou. Alors attention. Je nuance ton propos: Mes pattes étaient propres, je suis respectueuse de la montagne et si je n'y étais pas montée, tu n'aurais pas eu cette photo en cadeau. Alors disons qu'il faut interdire la montagne à ceux qui ne se lavent pas les pieds. ;-))
SupprimerMagnifique pierrier.
RépondreSupprimerAvec la bruyère quand même. S'il n'y avait que les cailloux, ce serait moins drôle. :-)
Supprimerbonjour, bien sûr j'aime aussi tes écrits, j'ai gardé le meilleur pour la fin ;) et la photo? avec ces tons de rouge, c'est beau; je te souhaite u ne bonne journée, bisous
RépondreSupprimerMerci Francine. Bécots. :-)
SupprimerLa montagne est belle, elle vaut bien les efforts pour la gravir.
RépondreSupprimerS'il n'y avait pas ces efforts, peut-être serait-elle moins belle.
SupprimerBravo Dédé pour cette magnifique photo et ce beau texte qui lui rend hommage Oui en montagne nous sommes vraiment qui nous sommes ! Bises
RépondreSupprimerVive la montagne qui nous permet de nous retrouver! Bises alpines.
SupprimerLes couleurs sont fabuleuses, on dirait un tableau peint par un artiste.
RépondreSupprimerEt d'ailleurs ça en est un.
Le peintre a bien bossé pour nous offrir ce tableau. :-)
Supprimertrès belle photo!
RépondreSupprimerGrazie mille!
Supprimerpetite visite de fin de semaine à la montagnarde... bon dimanche bisous
RépondreSupprimerMerci de la visite. On nous annonce de la neige à mon altitude pour cette nuit. :-)) Bisous.
SupprimerTon texte est à lui seul une peinture, tout aussi belle que ta photo. Je viens de vivre des sensations analogues dans le Chablais........croquis à suivre. Bonne semaine .
RépondreSupprimerLe Chablais? Tiens, tiens, je me réjouis de voir cela bientôt. Bises alpines.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerLes mots leurs viennent naturellement aux poètes!
Un magnifique paysage qui s'ouvre sous nos yeux avec ce texte!
Bisous
Merci la Louve. Dois-je me considérer comme poète? :-) Bises alpines.
SupprimerEt un commentaire de Robert Marleau qui n'arrive à publier: " Bonjour Dédé
RépondreSupprimertout comme Galet je n’arrive pas à mettre mon commentaire sur ton site, j’ai semble-t-il avec les gens qui ont Blogger!
Donc le voici:
"Superbe prise! la composition, les couleurs, les lignes tout y est, bravo! »
Bon samedi"
Coucou Robert. J'ai oublié de faire figurer ton commentaires dans les temps. Il est resté sur son mail. Désolée. Je ne comprends pas pourquoi tu ne peux pas mettre de commentaires, cela devient une plaie d'être hébergé par Blogger! Quant à la composition, venant de toi, ce compliment me ravit! Merci beaucoup et bises alpines.
SupprimerLà-haut le monde parait simple, débarrassé de ses insuffisances, et des êtres malfaisant qui parfois nous plombent la vie sans raison valable, monter, respirer, oublier tout, j'aimerais pouvoir encore le faire !
RépondreSupprimerJe suis d'accord Marine, là-haut, pas d'êtres malfaisants. :-) Que du bonheur! Bises alpines.
SupprimerIls sont rares en effet ces moments où on se sent pleinement à sa place à l'unisson avec le cosmos. L'air qui nous entoure et nous abreuve...
RépondreSupprimerNos petites filles du pays des collines dont l'altitude max de la commune est 843 mètres sont toutefois souvent au dessus des nuages qui se lèvent après la pluie. C'est toujours magique. Les cimes du collier de sommets de ta photo semblent au delà de la limite des arbres. Dans notre jardin, les oiseaux se taisent en cette saison. Et puis on n'a plus de merle, la faute au vilain virus africain. Mais je crois qu'un écureuil est venu me piquer mes noisettes car la récolte de cette année a été fort maigre (et déjà mangée par moi seule personnellement)
Bonne fin de semaine, Dédé !
Bisous du pays de la pluie fine et perçante
843 mètres? :-)) Ce n'est pas si haut mais c'est déjà pas mal. Sur cette photo, je pense que j'étais à environ 2000 mètres. Et puis derrière la montagne que tu vois, il y en a une bien plus grande, qui atteint 4000 mètres. Les Alpes sont si belles. Je croise encore des écureuils ces jours-ci qui courent dans les bois. Ils sentent la neige qui arrive. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé, l'ivresse des sommets montagneux ! Il est vrai qu'après être monté très haut dans de superbes paysages de montagne avec cet air vivifiant, on fait le point, on se détend, on fait corps avec l'espace et l'on se sent humain beaucoup plus qu'avant . Une expérience à vivre souvent !
RépondreSupprimerEt pas besoin d'aller à l'Everest pour le ressentir. ;-)
Supprimerbonsoir Dédé , ah oui je reviens sur cet article pour la photo de ce paysage magnifique !!! merci j'aime +++++++++++++++ ! gros bisous beau weekend a+
RépondreSupprimer:-)
Supprimer