(Photo prise en 2008 à travers une vitre, la qualité n'est pas la meilleure mais c'est un très bon souvenir)
« Ma mie, un mot car je ne puis rester silencieux plus longtemps. Et pourtant, tu es la dernière à qui j'ai envie d'écrire… »
Ainsi commençait sa dernière missive qui m’apprenait le mal incurable dont il souffrait. A cette lecture, à la fin de l’été dernier, la tristesse m’a envahie pour ne plus vraiment me quitter chaque fois que je pensais à lui et à ce que nous avions vécu.
Je l’avais rencontré sur les blogs en 2006. Mais peut-on parler d’une rencontre quand on ne voit pas le visage de l’autre, quand on n’entend pas son rire, quand on ne voit pas ses yeux ? Et pourtant, ce fut le cas, une découverte mutuelle d’abord virtuelle par des échanges sur nos blogs respectifs, ensuite dans des courriels très réguliers, puis s’ancrant enfin dans la vraie réalité un jour de mars 2008 où Paris était bien gris et froid. J’avais décidé, à cette période, de prendre un peu le large le temps de quelques jours et j’étais, comme on dit, « montée à Paris ». Sur le quai de la gare de Lyon, l’expert en instruments scientifiques et antiquités de marine m’attendait, le sourire accroché aux lèvres, confiant dans cette rencontre et dans tout ce que nous allions vivre par la suite. Depuis ce printemps-là, je venais lui rendre visite une à deux fois par année dans la Ville des Lumières. Toujours à l’écoute, il savait presque tout de ma vie. Même si je ne lui disais pas toutes les épreuves, il les devinait et avait toujours un conseil bienveillant à me prodiguer. Espiègle, il riait aussi à mes déboires et me disait souvent que ma vie pouvait être matière à écrire un roman.
Que de bon temps passé dans les petits troquets de Paris, dans des brasseries prestigieuses, dans la rhumerie, dans le restaurant de la Tour Montparnasse, à trinquer peut-être plus que de raison mais à refaire le monde de bien des façons. Il aimait le vin, la bonne chère, les oreilles de cochon, le pâté en croûte et le chocolat suisse dont j’étais devenue sa principale fournisseuse. Il fumait d’abominables cigarillos dont les mégots envahissaient le cendrier de sa voiture. Son magasin d’antiquités était une caverne d’Ali Baba et quand j’en poussais la porte, je me surprenais à caresser la proue de la maquette d’un trois-mâts datant du 18ème siècle qu’il allait vendre bientôt à un passionné pour quelques milliers d’euros. Moi la montagnarde, j’avais découvert grâce à lui Marin-Marie qu’il me contait avec passion. J’en avais d’ailleurs presque le mal de mer ou alors était-ce à cause du rosé que nous buvions avec passion à l'apéro, à l'arrière de son magasin.
Il aimait Paris et il adorait la mer et il n’était jamais aussi heureux que lorsqu’il descendait dans le Sud retrouver son petit bateau à Cassis. Il me parlait alors avec délice des plats d’huitres et du vin blanc qui les accompagnait et de ses nombreux copains avec qui il aimait assister aux couchers du soleil sur la Grande Bleue.
A chacune de mes visites, il me concoctait un programme divers et varié, souvent agrémenté d’une visite de musées et toujours une bonne table à laquelle on s’éternisait. Nous avons traversé les jardins de Giverny, arpenté les quais de la Seine, parcouru le parc des Buttes-Chaumont (« il te faut quand même des montagnes » m’avait-il dit lors de cette visite), salué Rodin, Picasso et Van Gogh, vogué sur une péniche et ri comme des fous devant la bêtise du monde. Le lendemain du 13 novembre 2015, il m’envoyait pourtant un message pour me demander si j’étais encore vivante. Nous venions de nous quitter le jour d’avant après avoir visité l’institut du monde arabe et célébré la vie en dégustant un excellent vin algérien et un délicieux couscous. Je lui avais alors répondu ma peur de m’être trouvée au cœur des tristes événements et que je ne reviendrai plus à Paris. Et là, dans un éclat de rire, teinté d’un sérieux contenu, il m’avait écrit : « C’est ce que veut Daech. Reviens vite pour montrer que les Suissesses n’ont peur de rien ».
Il veillait sur moi à distance, comme il aimait à le dire et lorsque nous nous retrouvions à Paris, c’était comme si on ne s’était jamais quittés. Heureux, il l’avait été quand je lui avais annoncé le virage bénéfique opéré dans ma vie, mon installation dans les montagnes et une existence plus sereine là-haut, bien accompagnée. « Pitchoune, tu redeviens Heidi », avait-il déclaré.
J’ai appris tout dernièrement son décès et cette nouvelle me rend infiniment triste. Pourtant, confusément, je sais qu’il continue à veiller sur moi, comme il l’a toujours fait. Juste que la distance est encore plus grande que d’habitude ou alors peut-être bien plus courte car il restera à jamais là, au fond de mon cœur. Et quoi de plus normal que je lui rende hommage sur ce blog, puisque c’est de cette façon-là que nous nous sommes rencontrés en 2006.
Merci pour tous ces beaux souvenirs qui tapissent à jamais le fond de mon cœur. Je te souhaite mon cher B., de voguer dorénavant sereinement sur ton petit bateau coloré, dans les embruns de la mer que tu aimais tant. Et promis, quand je reviendrai à Paris, nous irons boire avec P. un rhum à ta santé.
Que de bon temps passé dans les petits troquets de Paris, dans des brasseries prestigieuses, dans la rhumerie, dans le restaurant de la Tour Montparnasse, à trinquer peut-être plus que de raison mais à refaire le monde de bien des façons. Il aimait le vin, la bonne chère, les oreilles de cochon, le pâté en croûte et le chocolat suisse dont j’étais devenue sa principale fournisseuse. Il fumait d’abominables cigarillos dont les mégots envahissaient le cendrier de sa voiture. Son magasin d’antiquités était une caverne d’Ali Baba et quand j’en poussais la porte, je me surprenais à caresser la proue de la maquette d’un trois-mâts datant du 18ème siècle qu’il allait vendre bientôt à un passionné pour quelques milliers d’euros. Moi la montagnarde, j’avais découvert grâce à lui Marin-Marie qu’il me contait avec passion. J’en avais d’ailleurs presque le mal de mer ou alors était-ce à cause du rosé que nous buvions avec passion à l'apéro, à l'arrière de son magasin.
Il aimait Paris et il adorait la mer et il n’était jamais aussi heureux que lorsqu’il descendait dans le Sud retrouver son petit bateau à Cassis. Il me parlait alors avec délice des plats d’huitres et du vin blanc qui les accompagnait et de ses nombreux copains avec qui il aimait assister aux couchers du soleil sur la Grande Bleue.
A chacune de mes visites, il me concoctait un programme divers et varié, souvent agrémenté d’une visite de musées et toujours une bonne table à laquelle on s’éternisait. Nous avons traversé les jardins de Giverny, arpenté les quais de la Seine, parcouru le parc des Buttes-Chaumont (« il te faut quand même des montagnes » m’avait-il dit lors de cette visite), salué Rodin, Picasso et Van Gogh, vogué sur une péniche et ri comme des fous devant la bêtise du monde. Le lendemain du 13 novembre 2015, il m’envoyait pourtant un message pour me demander si j’étais encore vivante. Nous venions de nous quitter le jour d’avant après avoir visité l’institut du monde arabe et célébré la vie en dégustant un excellent vin algérien et un délicieux couscous. Je lui avais alors répondu ma peur de m’être trouvée au cœur des tristes événements et que je ne reviendrai plus à Paris. Et là, dans un éclat de rire, teinté d’un sérieux contenu, il m’avait écrit : « C’est ce que veut Daech. Reviens vite pour montrer que les Suissesses n’ont peur de rien ».
Il veillait sur moi à distance, comme il aimait à le dire et lorsque nous nous retrouvions à Paris, c’était comme si on ne s’était jamais quittés. Heureux, il l’avait été quand je lui avais annoncé le virage bénéfique opéré dans ma vie, mon installation dans les montagnes et une existence plus sereine là-haut, bien accompagnée. « Pitchoune, tu redeviens Heidi », avait-il déclaré.
J’ai appris tout dernièrement son décès et cette nouvelle me rend infiniment triste. Pourtant, confusément, je sais qu’il continue à veiller sur moi, comme il l’a toujours fait. Juste que la distance est encore plus grande que d’habitude ou alors peut-être bien plus courte car il restera à jamais là, au fond de mon cœur. Et quoi de plus normal que je lui rende hommage sur ce blog, puisque c’est de cette façon-là que nous nous sommes rencontrés en 2006.
Merci pour tous ces beaux souvenirs qui tapissent à jamais le fond de mon cœur. Je te souhaite mon cher B., de voguer dorénavant sereinement sur ton petit bateau coloré, dans les embruns de la mer que tu aimais tant. Et promis, quand je reviendrai à Paris, nous irons boire avec P. un rhum à ta santé.
Très belle fête de Pâques à toi aussi, en espérant que tu pourras partager ces instant avec ceux que tu aimes
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Un bel hommage à ton ami disparu, rencontré virtuellement puis dans la vraie vie.... instants heureux partagés qui demeureront à jamais gravés dans ton coeur. Les temps sont nostalgiques avec tous ces départs qui nous abandonnent mais subsisteront pour toujours et nous rendront plus forts encore. Merci pour ce partage Dédé.
RépondreSupprimerHeureuse pause ma chère d'Âme de l'autre côté des Alpes, et également prends bien soin de toi.
A bientôt. Je t'embrasse sincère-aimant.
Que de douleurs de souvenirs joyeux et de paix mélangées dans ce billet.
RépondreSupprimerMais les montagnes autour de toi sont hautes, plus hautes que la tour Eiffel. C'est donc avec hauteur que tu apprends ce départ pour l'au-delà.
Ton billet est très beau et si bien écrit. Courage.
Reviens-nous vite.
Les blogs nous font parfois faire de belles rencontres, délicates rencontres, rencontres intellectuelles, sportives,artistiques, douces, réconfortantes.On ne sort pas indemnes de toutes. Certaines nous marquent au fer rouge et c'est ce que je ressens à la lecture de ton post du jour. Tu es triste mais enrichie. Amicalement
RépondreSupprimerUn bel hommage rendu à ton ami, merci de nous le faire partager...
RépondreSupprimerAu plaisir de te retrouver ici très vite !!!
Coucou Dédé
RépondreSupprimerNostalgie quand tu nous tiens...
Et voila que tu t’éloigne de nous! Pas pour trop longtemps j’espère!
Voici Pâques cela ne m'autorise pas à faire l’œuf tout de même!
Bises, reviens nous vite, A ++
Bonjour Dédé ,un bien touchant et vibrant hommage à cet ami disparu …mais tellement présent à tes cotés de l'autre coté du miroir de la vie . Un ami rencontré grâce aux blogs puis vu en chair et en os à Paris. De là ou il est, il te salue, j'en suis certain.
RépondreSupprimerVoilà un fort bel hommage, très touchant.
RépondreSupprimerCela dit, vu les circonstance, le photo de Paris ne me fait vraiment pas envie, pourtant, j'aime à y retourner de temps à autre.
Merci pour ce partage.
Bises et bonne journée
Bonjour chère Dédé
RépondreSupprimerComme il doit être difficile de te passer de lui après tout ce que vous avez vécu ensemble...
Ton billet est si émouvant qu'il serre le cœur.
Bon courage,
Gros bisous bretons,
Mo
Tu viens d'écrire un beau texte pour nous raconter une belle histoire. Je sens beaucoup de tendresse dans tes propos. La vie nous réserve parfois de belles rencontres et je crois que celle-là une fut une !! A bientôt, Dédé !
RépondreSupprimerquelle belle histoire hélas trop vite terminée mais à jamais présente... j espère que tu ne nous laisseras pas trop longtemps solitaires... gros bisous
RépondreSupprimerOn pourrait croire à une photo prise un jour de pollution atmosphérique.
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerCe soleil couchant , chaleureux avec une petite note de mélancolie ,illustre très bien ce beau récit d'une amitié d'une qualité rare .Je comprends ta tristesse mais tu mesures comme c'est un privilège d'avoir été choisie pour vivre de tels moments et tu en as gardé l'empreinte , la lumière pour t'éclairer encore .
Je te souhaite une pause constructive et agréable .Prends bien soin de toi .
Amicalement .
Bel hommage et doux souvenirs, accompagnés d'un très beau tableau au décor surprenant, d'un peintre de la marine -ô surprise -célèbre dans ma région.
RépondreSupprimerhttps://www.wikimanche.fr/Marin-Marie
RépondreSupprimerhttps://www.ouest-france.fr/normandie/granville-50400/heureux-dans-la-maison-de-marin-marie-4419139
RépondreSupprimerhttps://www.ouest-france.fr/normandie/granville-50400/heureux-dans-la-maison-de-marin-marie-4419139
RépondreSupprimerSuperbe hommage à ton ami disparu que je serai incapable décrire à ceux qui m'ont quitté!
RépondreSupprimerMettre en mots son chagrin est tellement important.Il peut se faire moins lourd au dedans parce qu'il se place devant nous. Il nous montre aussi toute la gratitude à avoir pour les cadeaux engrangés dans une si belle histoire d'amitié.
RépondreSupprimerA mon âge les départs se font de plus en plus nombreux et oblige à une forme de sagesse devant cette loi inéluctable de la vie qui inclut la mort.
Précieuse est la vie à vivre à chaque instant.
Précieux est chaque instant de tendresse partagé, de soutien apporté, de lien tissé, ils continueront à vivre dans d'autres vies.
Belle fête de Pâques, Dédé.
Je t'embrasse.
Bel hommage, Dame Dédé. Vous lui avez apporté le soleil de vos montagnes, il vous a retourné l'éclat de la culture et de l'art de la capitale. Une belle amitié, à conserver dans vos souvenirs. Vous l'avez connu, soyez-en heureuse...
RépondreSupprimerUn doux partage Dédé. Des mots remplis d'une amitié bien remplie. L'étoile de ton ami brille là-haut au dessus des montagnes que tu vas visiter si souvent. C'est beau l'Amitié, elle est pour toujours.
RépondreSupprimerCe B. qui t'appelait « Pitchoune » tu donnes envie de le connaître, tant le portrait que tu fais de lui est sympathique et fascinant aussi.
RépondreSupprimerIl est comme cela des rencontres de blog qui deviennent de vraies amitiés. J'en ai connu moi aussi.
Ton billet m'a donné aussi envie de retourner à Paris....Mais quand ?
Bisous chère Frangine
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Dédé, je ne sais pas comment tu traverses ces moments, mais je suis de tout cœur avec toi, ce n'est rien, en souhaitant juste que cette pensée te soulage un peu.
RépondreSupprimerTa photo je la trouve très belle, elle résume à elle seule la ville lumière, si en plus c'est un bon souvenir, ça prouve que c'est une bonne photo. L'Émotion est toujours la plus forte.
Je t'embrasse.
Chère Dédé quelle émotion à lire cet hommage à ton ami blogonaute ...il fait bon être de tes amis car ta verve a pour encre le sang de ton coeur Bises chaleureuses du Languedoc
RépondreSupprimerA la tristesse de l'adieu il reste le bonheur des souvenirs. Bien sûr qu'il vogue encore, entre écume et nuages.
RépondreSupprimerBonjour Dédé, je suis de tout coeur avec toi d'avoir perdu ton ami, ton billet est très émouvant. Tous ces beaux souvenirs resteront à jamais dans ton coeur.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
L'amitié, des émotions ... un bel hommage à ton ami...
RépondreSupprimerJe comprends ta peine, ma chère Dédé, et ton besoin de t'éloigner quelques temps de la toile. Tu rends un bel hommage à ton ami. Souviens toi de ces beaux moments passés avec lui, ainsi il sera toujours avec toi. Je t'embrasse fort.
RépondreSupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerUn billet émouvant et je comprends ta peine. Tu sais par tes mots lui rendre un bel hommage. Certain qu'il veille sur toi. Une belle amitié que tu partages avec nous avec plein de délicatesse. Je t'embrasse
Il me semble à te lire que les distances n'existent pas quand on s'aime vraiment, rien ne sépare le cœur à cœur, même la mort... C'est un joli hommage que tu rends à ton ami, belle renaissance à tous en ces temps de Pâques. Bises maritimes. brigitte
RépondreSupprimerC'est triste de perdre ainsi quelqu'un de si important parce qu'il comprend tout. Courage. Je pense à vous.
RépondreSupprimerUn billet tout en émotion.
RépondreSupprimerUn hommage sensible qui me touche beaucoup en cette période délicate.
Les contacts sont rares, ceux que nous aimons et qui nous quittent sont encore plus absents.
Bises de ma Loire confinée.
Je t'avais écrit Dédé...
RépondreSupprimerDe tout coeur avec toi, quel bel hommage.
Bisous
Oh ma Dédé ! Quel magnifique hommage ! C'est toujours triste de perdre quelqu'un qu'on aime.
RépondreSupprimerMalheureusement la vie est ainsi faite.
Vois-tu, j'ai gardé dans mes favoris les sites d'Abraham Lincoln et de Roger le Québécois car la fille du premier et l'épouse du second les font presque revivre.
Sur le coup, j'ai eu peur, je croyais que tu parlais de Peter.
Bonne pause et à plus tard !
petit coucou à la pauseuse... gros bisous
RépondreSupprimerBonjour Dédé, j'aime beaucoup cette histoire et j'ai envie de dire tchin-tchin :-)
RépondreSupprimerCoucou Dédé, tu m'as flanqué une sacrée trouille à lire les premiers paragraphes de ce message car DEUX fidèles amis t'accompagnaient à Paris et tu as fait connaissance des deux en 2008 en présentiel. Je suis toute triste cependant que B se soit envolé vers des horizons lointains même s'il a été pour moi une occasion manquée. C'était une personne très prévenante et sans doute hyper sensible, les nerfs à fleur de peau, à fleur des blogs qu'il avait réussi à enflammer en octobre 2006 pour une histoire de ravin. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas vu le temps passer depuis 2015 où nous nous sommes rencontrées pour la dernière fois à l'occasion d'une belle expo. Tu avais tes chevaliers servants si je puis m'exprimer ainsi, dont l'un est amateur de champagne je découvre que l'autre aimait le vin blanc et qu'ils fum(ai)ent tous deux comme des sapeurs. Tu ne risquais pas de passer à coté de l'un comme de l'autre, tu sais attirer la tendresse comme un aimant ; on a l'impression que tu es si fragile, on a envie de te protéger. Chacun a sa Dédé qu'il a envie de prendre sous son aile et pourtant tu es forte comme un roc.
RépondreSupprimerB devait être heureux du tour qu'a pris ta vie, tu mérites d'avoir fait de belles rencontres jusqu'à la personne qui est à tes cotés aujourd'hui avec qui tu feras d'autres découvertes comme tu en as déjà faites avec elles, jusqu'à peut être revenir un jour à Paris ? Fidèle tu es en amitié.
Bises de là-bas, de l'autre coté des tours que l'on aperçoit dans le lointain derrière LA tour, là où se couche le soleil sur ta photo...
Les liens créés à travers la blogosphère non pas tous le même caractère...
RépondreSupprimerCelui-ci fut une grande richesse pour toi qui ne s’effacera pas... Puisses-tu continuer à voguer avec lui sur les vagues heureuses des bons souvenirs !
Bonne pause et à bientôt j'espère.
Ce billet à lui seul justifie la raison d'être des blogues.
RépondreSupprimerLa fin de votre histoire est triste, mais l'aventure est joyeuse, heureuse. Ensemble, vous avez donné un sens à la Vie. La pire chose aurait été de ne pas avoir connu cette amitié, ces moments de pur bonheur.
Vous lire est toujours un plaisir, mais là, c'est encore mieux, ça me fait oublier mes tracas. Un vous lisant, un sentiment de réconfort occupe l'espace, on se réconcilie avec la Vie, on envoie paitre les emmerdes.
Merci aussi pour ça.
Bonne journée!
Bien bel hommage. Merci pour ce partage.
RépondreSupprimerUn hommage magnifique à ton ami, un billet très émouvant.
RépondreSupprimerIl te reste de doux souvenirs de tout cœur avec toi .
Bonne pause.
Maenca
Il est des rencontres qui marquent, virtuelles ou non. Depuis 12 ans que je blogue j'en ai connu plusieurs. Peu en fait. Mais elles m'ont définitivement transformée. Enrichie. Malgré la peine quand elles disparaissent pour une raison ou une autre. J'ai récemment parlé d'un blogueur moi aussi, on m'avait dit de penser plutôt au bonheur de l'avoir connu. Un bon conseil. J'espère que ta pause t'aura fait du bien. Affectueusement.
RépondreSupprimerpetit coucou histoire de te faire un gros bisou
RépondreSupprimerBonjour Dédé, je reviens lire ton hommage à cet ai disparu …Je suis certain qu'il est présent à tes cotés. N'as tu jamais remarqué sa présence ?
RépondreSupprimerBonjour Dédé, puissent les clochettes parfumées de ce jour t'apporter un peu d'apaisement et nous donner le bonheur de te lire très bientôt.
RépondreSupprimerbon toujours en pause... j espère que tu vas bien... gros bisous
RépondreSupprimerUn bon week ne de l'ascension, Dédé !
RépondreSupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerMerci de ton passage. Le vent et la pluie chez nous, parfois un beau soleil. Le printemps finira par arriver chez toi, chez moi.
A bientôt, avec tes belles photos et de d'émouvants récits ou contes, selon l'inspiration :-)
Je t'embrasse !!
Dédé, as tu pansé tes plaies ? Quand nous reviens tu ?
RépondreSupprimerBien amicalement.
C'est une belle histoire d'amitié qui vous a apporté beaucoup, à tous les deux
RépondreSupprimerBonjour Dédé tu me fais voir Paris dans cette lumière d’or comme je ne l’ai jamais vue
RépondreSupprimerDédé,
RépondreSupprimerJ'ai lu ce billet peu après sa parution. C'est la belle histoire d'une grande et nourrissante amitié. Mais elle est allée chercher chez moi des histoires de défuntes amitiés qui parfois s'abritèrent à Paris et ça m'a pris à la gorge. Je n'ai su qu'écrire.
Simplement aujourd'hui, je pense à toi qui vis cette perte.