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Alors que le soleil brille généreusement sur les montagnes enneigées, on paresse, lâchant peu à peu prise, ce qui n'est franchement pas une habitude.
Il aura fallu des examens et encore des examens, une attente difficile, pour finalement s'entendre dire qu'il faut opérer pour être sûr, car c'est mieux ainsi, maintenant et pour après.
Maintenant et après? Mais finalement qu'est-ce le "maintenant" et le "après"? On décide déjà de s'occuper du maintenant, l'après viendra après, comme le suggère si bien son nom. Et alors qu'on se remet doucement de l'opération, l'esprit se met à vagabonder, sans doute pour aider le corps à récupérer et à s'échapper des quelques douleurs qui subsistent encore.
Une odeur sucrée de panettone flotte dans l'air et un sapin majestueux, divinement éclairé, trône sur la gracieuse place Saint-Marc. Une gondole glisse sur l'eau et un chant mélodieux envahit la place, s'enroulant autour des ponts puis s'échappant d'un bond vers Murano. Le petit marché aux poissons diffuse des odeurs lancinantes qu'on n'apprécie guère mais d'autres autour de nous se pourlèchent les lèvres en achetant des bigorneaux et en imaginant leur futur festin. Et puis, au détour de la ruelle, on se retrouve devant un vieux château, perdu dans une lande austère, balayée par le vent et la pluie et quelques fantômes furtifs gambadent lugubrement sur les remparts. Dans l'air s'engouffre un air celtique envoûtant et des moutons paissent gaiement alors que le temps n'incite qu'à s'engouffrer dans un pub pour déguster une pinte.
Dans le vieux pub envahi par la fumée d'une cheminée ancestrale, des marins dont les rides racontent les pêches fabuleuses boivent avec délectation la précieuse Guinness au son d'un violon un peu fou. On saisit alors un très furtif rayon de soleil traversant le rideau de pluie à l'extérieur et on s'empresse de le garder précieusement au creux de sa main afin qu'il ne s'échappe pas. Lentement, on ouvre alors la main et là, dans le creux de la paume, dort une île verte oubliée des hommes, "le petit pays" de Cesaria Evora, avec des routes défoncées, presque accrochées au ciel, sur lesquelles Desiderio nous a conduit avec brio, malgré sa voiture aussi vieille qu'une très très vieille voiture. Et sur les flancs des montagnes acérées qui modèlent ce paysage, quelques minuscules fermes éparpillées laissent entrevoir une vie de dur labeur pour survivre dans ce qu'on pourrait pourtant penser être le paradis sur terre.
Mais peut-être que le paradis se situe plutôt sous les aurores boréales, là où le Père Noël prépare les cadeaux pour tous les enfants de la terre. Mais les lutins du gros bonhomme n'ont que faire de notre visite car ils sont bien trop occupés en cette période de l'année. Alors le froid fait rapidement place au désert de Karakoum où les caravanes défilent sur la mythique Route de la Soie. Enlevée par un Sultan du désert, on débarque au son des tambours à Samarcande, Belle d'entre les belles, Perle au milieu des étendues ingrates. A l'ombre des coupoles éclatantes, on s'enfuit en riant sur les pavés chauds, pieds nus, pour rejoindre le coucher de soleil sur la grandiose place du Régisthan.
Avec cette explosion de sensations, une odeur suave d'épices envahit les ruelles éternelles, nous conduisant au festin offert par le Sultan dans son jardin de lumière, là où le poète égraine ses mots envoûtants au son du satô. Et dans cette torpeur qui alanguit les corps, on se retrouve soudain à parcourir un sentier vertigineux, accroché aux flancs d'une vallée où le temps s'est arrêté, au fond de laquelle une rivière tumultueuse emporte les cailloux venus du lointain Cho Oyu pendant que les fiers yacks broutent la maigre herbe dans les petits villages colorés.
Mais un tel voyage creuse l'estomac et on se surprend à pousser la porte d'une échoppe étroite et tout en bois à Aoste dans laquelle une vieille mama descendue de la montagne nous vante les mérites de son Fontina, nous mettant sous le nez un morceau odorant qui réveille tous nos sens. Et pendant qu'elle gesticule en parlant avec ses petites mains dodues, on jette un œil émerveillé sur un superbe jambon de Bosses accompagné du lard d'Arnad. On se remémore alors la magnifique échoppe de Parme où les jambons suspendus se moquaient des clients gastronomes venus du monde entier mais également l'odeur capiteuse d'une gigantesque choucroute alsacienne.
L'appétit rassasié, la soif apaisée avec une enivrante Malvoisie de Lanzarotte, on continue le périple, au gré des saisons, essuyant les tempêtes sur des chemins côtiers, se perdant à l'Ouest, retrouvant par hasard l'Asie centrale puis redescendant en Sicile dans des ruelles étroites où le temps s'est arrêté et où les vieux peinent à monter et descendre les centaines de marches. Et les monuments visités racontent des siècles d'Histoire, des joutes de guerriers, des princesses promises pendant que les chemins parcourus dévoilent nombre de montagnes et de volcans mythiques que bien d'autres ont parcourus avant nous. Que de coupoles, de vieux toits bringuebalants, de minuscules chapelles, de musées altiers avons-vous contemplés!
Pendant que la mésange bleue picore dans la mangeoire à l'extérieur, on s'étire après tant et tant de kilomètres parcourus, le corps fourbu mais l'âme en fête. Et là, au creux de sa mémoire, après toutes les senteurs des pays traversés, une odeur entêtante de fondue s'installe, celle de Papa, légère, fondante, de celle qui ferait qu'on se lèverait la nuit pour planter la fourchette dans le caquelon. Mais cette fondue existe, on l'a dégustée il y a peu et ce n'était pas un rêve. C'était "dans mon petit pays que j'aime beaucoup".
Les rêves ont une fin mais là, il n'y a aucun regret car même si le périple fut beau, le Sultan magnifique et le Père Noël bedonnant, il n'est pas de meilleur endroit que chez soi pour rêver au rêve. En effet, si voyager ouvre l'esprit et les papilles, réjouit et nous grandit, parfois, il suffit simplement de rester là où on est pour être heureux.
Probablement que cette convalescence forcée dans une année pleine de chaos ici et ailleurs sonne le glas d'un tas de choses inutiles qu'il vaut mieux abandonner pour retrouver la légèreté de notre périple intérieur.
L'expression "voyager léger" prendra ainsi toute son importance et peut-être que moi aussi je pourrai voir, un jour, la panthère des neiges.
P.S. Le prochain billet sera le traditionnel conte de Noël de Dédé, attendu avec impatience (?). Il devrait paraître durant la période des fêtes. Ensuite le blog sera quelques temps en pause. Merci à toutes et tous.
Dédé ©Décembre 2021
Merci Dédé pour ce tour du monde gastronomique et coloré, avec la voix envoûtante de Cesaria Evora...
RépondreSupprimerAh le fontina et le panettone, j'en ai l'eau à la bouche...(sourire)
J'attends ton conte de Noël avec impatience, bon rétablissement, Bises !!!
Coucou mon gitan. Ne mange pas les deux en même temps car je ne suis pas sûre qu'ils se marient bien. Un après l'autre, comme les verres de Malvoisie! Bises alpines.
SupprimerQuel beau voyage tu nous offres juste avant noël, c'est merveilleux. On chausse nos bottes de 7 lieues pour te suivre. Bon courage pour ta convalescence et merci, merci pour tes visites sur mon blog.
RépondreSupprimerCoucou Martine. Un petit cadeau de Noël avant l'heure. J'avais envie de voyages. :-) Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé...
RépondreSupprimerUne petite page pleine de philosophie...
Aussi belle en image "Ragusta" fut elle j’étoufferais de devoir vivre en pareil lieu...
Bises, passe un très bon weekend, A +
Coucou. C'est vrai que les ruelles sont très étroites et que les voisins sont très proches. Je crois que moi aussi j'aurais de la peine à vivre ainsi mais c'est ce qui fait le charme de certaines villes italiennes, avec le linge qui pend sur des fils, les cris des Mamas et les petites voitures toutes rayées qui frôlent les murs. Bises alpines.
SupprimerBon rétablissement Dédé !
RépondreSupprimerMerci Philippe. ;-)
SupprimerMerci Dédé pour ce très bel article que j'ai pris grand plaisir à lire comme toujours.
RépondreSupprimerTrès bon rétablissement, ça c'est important.
Tu penses bien que je vais aller voir "La Panthère des neiges" ;-)
Très belle photo du Cap vert.
Très belle photo de Ragusa également, j'avais beaucoup aimé lors de ma visite, et ce cliché m'a donné envie de faire une vadrouille aux Cinque terre.
Bises et bonne journée
Coucou. Oui, la santé, c'est importante. Je le disais par le passé, maintenant je le pense vraiment. ;-) J'ai ressorti d'anciens clichés et cela m'a rappelé tellement de beaux souvenirs. J'avais envie de partager tout cela avec quelques éléments en plus car je ne suis pas (encore!) montée au sommet du Cho Oyu. :-)) Bises alpines et tu me rediras ce que tu as pensé de la fameuse panthère.
SupprimerMerci pour tant de saveurs, de couleurs, de parfums et de musiques. Un tour du monde en 80 secondes, encore plus véloce que Phileas Fogg...
RépondreSupprimerBon week-end
Coucou Monsieur aux grandes oreilles. Je suis sûre que vous avez pris un morceau de Panettone car je vous sais très gourmand, jusqu'au bout de vos grandes oreilles. Bon WE à vous aussi, le dernier avant Noël. Il va falloir en profiter!
SupprimerLe voyage par la pensée ! Il permet d’aller en quelques instants des bords de la lagune de Venise aux fins fonds du désert, du proche Val d’Aoste aux lointains contreforts de l’Himalaya. Il permet de goûter la pasta alle vongole, le panettone, la fontina quand ce n’est pas une copieuse choucroute alsacienne. Les menus se succèdent, les visites s’enchaînent …
RépondreSupprimerChère Dédé, au cours de ce voyage léger auquel tu nous as conviés avec ce billet, nous n’avons pas abusé de la Dôle du Valais ou du savoureux Johannisberg, nous avons seulement fermé les yeux un instant pour nous évader…
Bises savoyardes
Coucou mon Savoyard. On avait déjà bu des Guinness et une Malvoisie. Il ne fallait pas trop abuser des divins nectars, ce sera donc pour une prochaine fois si tu le veux bien, peut-être à la descente du Cho Oyu? ;-) Bises alpines et merci de rêver.
Supprimerbonjour Dédé , ah oui ton récit est un beau périple et on voyage un peu partout et ça donne faim aussi avec Une odeur sucrée de panettone que j'aime hi hi , les mésanges en prime et le beau rocher du Cap et ce village perché Italien oui ça donne envie de voyager +++ ... , oui ça en CCar ce n'est pas tous les jours tout rose ?? mais bon il faut faire la part des choses !! merci +++ gros bisous beau week-end à +
RépondreSupprimerCoucou. En tous cas, une chose est sûre, difficile de circuler à Ragusa avec le camping-car. ;-). La bonne vieille méthode, laisser le véhicule à l'extérieur de la ville et aller à pieds même si ce n'est pas de tout repos vu le dénivelé des ruelles. Bises alpines et belle fin de semaine.
Supprimermerci pour tes réponses Dédé , je te souhaite un beau Noel pour toi et ta famille gros bisous belles fêtes de fin d'année A+
SupprimerMa Chère Dédé,
RépondreSupprimerUn très joli billet car tu écris magnifiquement bien. Tes photos sont également des régals.
Mais j'apprends une nouvelle beaucoup moins ludique. Je te souhaite un bon rétablissement. De tout coeur avec toi. Je t'embrasse
Coucou ma chère Elisa. La période n'a pas été facile depuis le mois d'octobre mais j'ai réussi à faire la part des choses, à trouver des moments de respiration dans le stress ambiant. Je ne suis pas encore tirée d'affaire car j'attends des résultats pour la semaine prochaine. Mais en attendant, voyageons et rêvons, n'est-ce pas? Bises alpines des Alpes du Nord.
SupprimerBonjour chère Dédé,
RépondreSupprimermerci pour ce beau billet.
J'espère que la convalescence se passe bien!
Gros bisous et bonne journée,
Mo
Coucou! Je me repose, ce que je ne sais pas très bien faire en fait. A la fin de la journée, je me dis que je n'ai pas fait grand-chose. Il faut que j'apprenne vraiment à lâcher-prise sur certaines choses. Merci de ta visite et bonne fin de semaine.
SupprimerCe fut un beau voyage encore plus rapide que le tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Je te souhaite un bon rétablissement et de bonnes fêtes de Noël. A bientôt! Bises parisiennes !
RépondreSupprimerMerci mon cher Daniel. Il me semble que j'ai vu passer une bande-annonce pour "le tour du monde en 80 jours". Le hasard fait bien les choses. ;-)Il devrait passer, je crois, lundi sur France 2. Belles fêtes à toi aussi et bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé, un grand merci pour ton récit qui m'a permis de voyager avec les bonnes senteurs de chaque région. J'aime infiniment des deux photos, c'est superbe.
RépondreSupprimerDe tout coeur, je te souhaite une douce convalescence. Prends bien soin de toi.
Je t'embrasse fort ♥
Coucou ma chère dame du bout du lac. Cela fait du bien de pouvoir s'évader, se souvenir, rêver. Mais aussi de savoir profiter de l'instant présent, ici et maintenant. Promis, je prends soin de moi. Bises alpines.
SupprimerJ'aime bien quand tu sors de toi même. ..Oui la vie c'est toucher un sens de présence avec l'entièreté de son être, avec son corps,son cœur, avec ses émotions comme avec son esprit.
RépondreSupprimerJ'ai appris plein de spécialités le jambon de Bosses, le lard d'Arnad.
En espérant que tes ennuis de santé vont s'estomper.Je te souhaite de joyeuses fêtes et comme c'est bientôt Noël, comme cadeau, je me permets de te faire un gros bisou de bonheur.
Hello Laurent. Mais je sors régulièrement de moi-même, parfois même je sors de mes gonds. :-) A ce moment-là, mieux vaut ne pas se trouver à proximité. :-) Le lard d'Arnad, c'est délicieux mais ce n'est pas très diététique, comme à peu près tout ce que je cite dans cet article. J'aurais dû parler de thé vert pour éliminer les toxines. Merci pour le bisou de bonheur, je t'en envoie également plusieurs.
SupprimerEn lisant ton titre, je pense à Kundera , L'insoutenable légèreté de l'être.
RépondreSupprimerMeilleurs voeux pour 2022, tout particulièrement de bonne santé.
La photo de Ragusa est impressionnante.
La petite silhouette qui chemine en portant son (léger ? ou lourd ?)bagage sur la tête a une dimension symbolique.
Coucou Miss. Dire que nous arrivons déjà en 2022, et je n'ai pas vu passer 2021. Enfin, on va dire que je l'ai sentie passer. ;-) Ragusa a été un véritable coup de coeur pour moi. J'ai adoré ces vieilles ruelles, même si nombre de quartiers tombaient un peu en décrépitude. Quant à la première, un coup de bol. Il a fallu vite dégainer avant que le bonhomme, qui marchait vite, passe derrière le rocher. Merci de ta visite.
SupprimerMerci Dédé pour ce beau voyage épistolaire et je te souhaite de retrouver une pleine vigueur pour cheminer légère sur les sentiers en 2022
RépondreSupprimerPS j'adore Césaria Evoria et Bonga
Bises languedociennes
Ulysse
Coucou mon cher Ulysse. Quand j'écoute Cesaria, je suis transportée au Cap Vert, c'est une musique qui génère beaucoup d'émotion chez moi. J'espère aussi que 2022 me permettra de crapahuter, encore et toujours. Bises alpines.
SupprimerJe passe juste te souhaiter un joyeux Noël Bises languedociennes embrumées de mer !
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJe me suis laissé transporter au gré des mots (des images et même des sensations m'ont donné l'impression d'y être) et j'en ai eu aussi les papilles en ébullition.
Bonne convalescence. Bises parisiennes.
Fabrice
Coucou Fabrice. Tout ceci donne faim, j'en conviens. Mais c'est tellement bon! Bises alpines.
SupprimerBonjour, très jolie vue de Ragusa, c'est très coloré; il y a de belles boutiques avec pleins de choses appétissantes en Italie; je voyage toujours léger ;) bon rétablissement, bisous
RépondreSupprimerHello Francine. L'Italie me manque, j'avais l'habitude de la sillonner régulièrement. Avec le COVID, c'est devenu un peu plus compliqué mais je me réjouis d'y retourner même si je ne sais pas quand cela se produira. Juste boire un petit café sur une place italienne, c'est déjà le paradis. Bises alpines.
Supprimer"il n'est pas meilleur endroit que chez soi pour rêver au rêve";
RépondreSupprimer"parfois il suffit simplement de rester là où on est pour être heureux"
Ce sont des expériences inhabituelles (dont on se passerait bien) qui nous permettent parfois de voir les choses autrement et de découvrir des saveurs différentes à l'existence.
Douce convalescence chère Dédé !!!! Je reviendrai bien-sûr pour lire "Le conte de Noël de Dédé"
A plus tard. Je t'embrasse fort.
Coucou ma chère Fifi. Oui, ce coup de frein en fin d'année m'oblige à voir les choses sous un autre angle et je crois que cela me fait fondamentalement du bien. Il était temps que je me pose un petit peu pour faire le point sur un certain nombre de choses. En 2022, la Dédé 2.0 va arriver. Bises alpines.
SupprimerPrenez soin de vous. Je sais que vous savez apprécier l'instant présent. Je le crois, oui, qu'il faut voyager léger car cela permet d'aller plus loin qu'on n'avait pensé le faire.
RépondreSupprimerBon dimanche.
Bonjour. "Voyager léger pour aller plus loin", j'aime bien cette idée. En attendant, je profite de l'instant présent. Merci de votre visite et bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerTes photos sont magnifiques.
Une bonne idée que de remémorer ses voyages.
Je me disais bien que tu avais des ennuis de santé et j'espère de tout mon coeur que tu te remettes vite sur pieds.
Vois tu avec ce maudit virus, nous ne bougeons presque plus de chez nous. Et en ce moment, avec le mauvais temps, nous trouvons du réconfort à nous occuper les doigts comme on peut.
Prends bien soin de toi.
Je t'embrasse
Coucou ma chère Claude. Oui, quelques ennuis et une période pas simple. Je me réjouis de tourner la page sur tout cela et de repartir sur un pied... différent. Le COVID nous empêche un peu de voyager comme avant. Mais à quelque part, il nous oblige peut-être à revoir certaines choses et à faire différemment, plus près de chez nous. Bises alpines et belle semaine qui s'annonce.
SupprimerVoyager par l'imagination, oui je connais.
RépondreSupprimerC'est bien pratique par temps de COVID. ;-)
SupprimerVenise, inoubliable !
RépondreSupprimerJ'aimerais bien y retourner mais quand il n'y a pas trop de monde.
SupprimerLe rêve est une belle porte ouverte sur l'évasion...
RépondreSupprimerle chez soi a aussi du bon, les deux cumulés permettent de très agréables voyages...
"Bagager" ainsi reste la plus sage façon de retrouver la santé et de ne jamais désespérer...
Quant à la magie des contes elle reste la bienvenue à condition de garder son âme d'enfance...
Trouver un équilibre entre le chez soi et la découverte d'ailleurs. A l'heure du tourisme de masse, c'est un équilibre à construire pour nombre d'entre nous. Belle semaine!
SupprimerQuel beau texte. Ce voyage intérieur et réel en même temps, ces lieux mithiques, la musique envoûtante de Cesaria, et l'odeurs, les odeurs du panettone et de la fondue suisse, tout se mêle dans une sorte de maelström des sens...
RépondreSupprimerPrompt rétablissement ma belle. Parfois la vie nous oblige à faire des pauses, et elles sont toujours salutaires si on comprend tant soit peu les signes qu'elle nous envoie.
Gros bisous de mon sud frileux aujourd'hui.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
pS : Bien sûr qu'on l'attend avec impatience ton conte de Noël...En douterais-tu ? Tu as des fans.
Coucou frangine du Sud. Tu crois que si on trempe un morceau de panettone dans la fondue, cela pourrait être bon? Quant à la réflexion concernant ma santé, elle est en cours. Il y a des choses à changer. Bises alpines des Alpes du Nord très ensoleillées.
Supprimerune destination de rêve!
RépondreSupprimerj'ai une ancienne élève qui s'est installée au Cap-Vert, tu imagines les photos qu'elle nous met sur fb pour nous montrer son quotidien :-)
bonne continuation, bon repos, bonne pause et bon redémarrage! bises!
Coucou. J'ai beaucoup apprécié le Cap-Vert mais je n'ai pas visité toutes les îles. Malheureusement, certaines sont envahies par un tourisme galopant et peu respectueux. Bises alpines.
Supprimerun magnifique texte comme toi seule sait les faire... il fait rêver, réfléchir, prendre le temps de se poser... merci Dédé... à tout bientôt
RépondreSupprimerJ'espère qu'il fait plaisir aussi. ;-) Bises alpines.
SupprimerBises atlantiques et...
RépondreSupprimer…
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeur légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !
…
Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.
Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.
Dites, qu'avez-vous vu ?
J'ai vu bien des choses mon cher Charles. ;-)
SupprimerHier au soir, j'ai regardé les 3 premiers épisodes du tour du monde en 80 jours.
RépondreSupprimerEt là, avec toi, je trouve une version qui t'es bien plus personnelle.
Tu nous éblouis avec tes rencontres, paysages et spécialités gourmandes.
Même au Cap Vert. Avons vu en vrai, Césaria, et le lendemain dans le journal, on apprenait une de ses déceptions vis à vis du public, resté trop assis vissés aux sièges, elle l'aurait voulu plus dansant.
J’appends aussi que les voyages peuvent être intérieurs, ceci pouvant aussi réjouir l'âme du voyageur intérieur. Me rappelle aussi un titre de livre. Il y a aussi le voyageur immobile .... Et en tous les cas, voyageons léger.
Pour ta santé dont tu parles en filigrane, je souhaite le meilleur.
Je vais essayer de ne pas omettre de me plonger dans ton conte de Noël.
Amic@lement. Yann
Coucou mon cher Yannn. Merci pour ta visite et tes bons vœux concernant ma santé. Cela va dans le bon sens, enfin je l'espère. Concernant Cesaria Evora, je n'imagine pas rester assise pour l'écouter. C'est une musique qui me transporte et surtout, chaque fois que je l'écoute, je me revoie à Santo Antao. Allez mon cher Yannn, je te souhaite une très belle suite jusqu'à Noël. Bises alpines.
SupprimerVoyager à tes côtés fut merveilleux, on peut effectivement voyager dans sa tête et dans son cœur, nous en avons le droit et le devoir pour traverser certaines épreuves ! Si je peux me permettre, je te conseille de t'arrêter un jour à Chambave, un petit domaine vend un Vin de messe dont la recette est "agréée" par le Vatican, avec la Fontina et le jambon de St Rémi en Bosses... un délice !!! Belles fêtes de fin d'année Dédé, j'ai hâte de lire le conte de Noël que tu nous prépares. Bises étoilées. brigitte
RépondreSupprimerCoucou Brigitte. Chambave (j'en bave) à l'idée. :-))Si je repasse par là-bas, je vais effectivement y aller faire un tour. S'il y a du vin, du bon fromage et du jambon, je serai la plus heureuse des femmes. :-) Belles fêtes à toi aussi et à bientôt! Bises alpines.
SupprimerTout se mélange, la vallée d'Aoste, la Sicile, Venise, le Cap vert, ces contrées sont si belles, ça ne se refuse pas !
RépondreSupprimerUne vieille échoppe où l'on partage, et des problèmes de santé, enfin bref un grand voyage avec ses écueils, c'est la vie...
J'aime tant Cesaria Evora ! Sa voie est si bouleversante !
Je te souhaite un joyeux Noël Dédé
Coucou. Pas simple la vie... tellement pleine de surprises, des bonnes et des moins bonnes. Tu en sais quelque chose. Chaque chose qui arrive nous amène à réfléchir sur le sens de tout cela. Ce que je fais actuellement, tout en mangeant un morceau de Panettone.
SupprimerQuant à Cesaria Evora, elle me tire bien souvent des larmes. Bises alpines et je te souhaite également de belles fêtes sereines.
merci en tout cas pour ces voyages et plein de bonnes choses en ces moments difficiles
RépondreSupprimerLes voyages forment la jeunesse, voyages intérieurs ou ailleurs. Merci de la visite les bestioles et prenez soin de vous!
SupprimerOn se contente des voyages intérieurs en ce moment. Joyeux Noel!
RépondreSupprimerMerci de nous transporter ailleurs, une autre île, bien plus lointaine, que je ne connais absolument pas ! J’adore Cesaria Evora, pas trop la chaleur.
RépondreSupprimerNous voilà toutes les 2 convalescentes, on y arrivera, tu verras !
baisers majorquins.
Chère Dédé, je te souhaite de joyeuses fêtes avec tes proches.
RépondreSupprimerDédé, qui ménage sa monture va loin. Je te souhaite de passer de belles et bonnes fêtes.
RépondreSupprimerUn billet bien rempli. Du coup je suis partie me plonger dans la musique de Cesaria Evora avec grand plaisir, je ne l’avais pas écoutée depuis des lustres.
RépondreSupprimerMille pensées positives en chemin pour toi.