Avec la pluie diluvienne qui s'abattait depuis quelques heures sur les pistes, nous avions presque perdu l'espoir de faire la connaissance du roi des animaux. Car tout le monde sait qu'un chat, même un très gros chat avec une fourrure autour de la tête, n'aime pas la pluie et reste bien sagement à l'abri, de peur de mouiller sa superbe permanente. Mais c'était sans compter sur notre envie irrépressible de faire en sorte que cette immersion dans la savane soit à la hauteur de nos espérances. Notre ranger, bien plus enclin à nous expliquer en quoi consistait un énorme étron d'éléphant en y plongeant allégrement les mains, a donc dû s'incliner devant nos demandes impérieuses de poursuivre notre quête et il n'a pu que reprendre sa conduite presque monotone sur des chemins sans fin et bien boueux. Le paysage délavé, le ciel gris et menaçant, donnaient à cette aventure une atmosphère presque oppressante. Au fond de moi, je dois bien l'avouer, je perdais patience car j'étais trempée et je commençais à avoir froid. Quant à mes camarades, ils ne disaient plus rien mais sur leur visage, le désappointement se dessinait lentement mais sûrement.
A la croisée de deux pistes, alors que nos mines s'allongeaient encore et encore jusqu'à traîner par terre, nous avons croisé des impalas qui semblaient inquiets et sur le qui-vive. Tous avaient les yeux rivés dans une même direction et dans notre esprit de grands dompteurs de fauve, l'espoir est revenu, d'un coup. Dans l'air régnait en effet comme une menace et le silence devint subitement pesant. Chacun, des deux côtés du véhicule, plissait des yeux, retenant sa respiration. Puis, l'un d'entre nous, a tendu un doigt tremblant, là-bas, au-dessus des hautes herbes. Nous nous sommes tous retournés, la boule au ventre, prêts à recevoir la médaille du meilleur spécialiste de l'affût. A quelques centaines de mètres, on distinguait en effet une forme brune mais qui restait bien imprécise. Etait-ce vraiment une tête de fauve ou alors étions-nous tous victimes d'une traîtresse hallucination? Le véhicule s'est arrêté, notre ranger craignant une mutinerie s'il ne le faisait pas et après plusieurs minutes, le rêve est devenu réalité, enfin presque. Les jumelles avaient donné leur verdict, mon téléobjectif avait fait le reste. C'était bien un lion mais il était très loin de nous, paresseusement immergé dans les herbes. D'ailleurs, pourquoi serait-il venu, gambadant sur ses grosses pattes, juste pour poser devant des individus insignifiants, simplement avides de sensation? Nous n'étions rien pour lui, juste quelques guignols en goguette. A moins qu'il n'ait faim et là, la situation allait se corser singulièrement pour nous.
De longues minutes se sont écoulées, à peine troublées par quelques exclamations d'enthousiasme, vite remplacées malheureusement par un douloureux dépit. Nos appels à peine silencieux pour attirer son attention n'en étaient que plus ridicules. Car ce gros poilu n'avait que faire de nous, plutôt occupé à se prélasser et à profiter d'une timide éclaircie. En effet, la pluie s'était enfin arrêtée. Nous sommes restés cependant immobiles, espérant l'inespéré mais le ranger a finalement redémarré, nous laissant soupirer en chœur. Certes, nous pourrions raconter, à notre retour, que nous avions vu un lion mais le verbe "voir" aurait été bien présomptueux pour décrire ce moment pourtant déjà infiniment précieux.
J'en aurais pleuré et ce nouveau chapitre de l'encyclopédie intitulée "L'apprentissage de la frustration" me laissait un fort goût amer au fond de moi. J'ai contemplé sur mon écran d'appareil photo, désabusée, le seul et unique portrait tiré de ce prétentieux modèle et j'ai poussé une énorme plainte silencieuse. Le cliché était presque inexploitable car flou, la mise au point ayant été impossible à régler sur le faciès de ce félin goguenard bien caché au loin par les herbes. Mais je l'aurais juré en y regardant de plus près, sur la tête, entre les poils de Monseigneur, se dessinait subtilement un sourire moqueur. Nous avions dû en effet passer à ses yeux pour de sacrés rigolos, à tenter de faire la photo du siècle et en la ratant, tout simplement.
Mes compagnons d'infortune tiraient des gueules dont je ne pouvais que deviner la signification. On avait vécu un beau moment mais cela ne suffisait pas. Nous aurions souhaité serrer la patte du monarque, lui caresser le menton en attendant qu'il ronronne et lui déclarer que nous étions enchantés de faire enfin sa connaissance, après n'avoir fait que le contempler pendant des années dans des reportages animaliers pour occuper des dimanches maussades.
Notre chauffeur, indifférent à notre abattement à peine déguisé, est reparti à l'aventure. Il y aurait bien à admirer un autre éléphant un peu plus loin, une hyène espiègle, Sophie la girafe ou des énergumènes zébrés paissant tranquillement. Mais l'heure tournait et nous sommes ensuite revenus sur notre route afin d'emprunter une autre piste pleine de nouveau mystère. Et là, contre toute attente, il était là, couché nonchalamment au milieu du chemin, ravi de sa bonne blague faite aux hommes blancs.
Trônant en effet à quelques mètres de notre véhicule, altier, sachant pertinemment que c'était lui le roi des animaux qui allait décider des modalités de la séance photo, il s'était installé confortablement, tel un gros chat allongé sur un canapé. Dans le groupe, les chuchotements sont devenus à peine audibles. Puis, passé la surprise et l'émotion, il a fallu rapidement prouver que nous étions les meilleurs photographes animaliers que la terre n'ait jamais portés. Et dans cette parenthèse spatio-temporelle, un face-à-face incroyable s'est installé, teinté d'émerveillement. Je voyais dans ses yeux qu'il me reconnaissait ("c'est elle, c'est Dédé du blog Impermanence!") et de mon côté, j'avais l'émotion au bord de yeux, ce qui n'était pas simple pour bien effectuer la mise au point sur sa face extraordinaire. C'était sans doute un vieux lion, avec une crinière très foncée à certains endroits, conscient de sa valeur mais repu car nous ne semblions pas représenter un plat de choix pour lui. Même si nous étions devenus depuis quelques jours des mangeurs de phacochères et de crocodiles, notre chair n'avait en effet pas l'air d'être digne d'intérêt et devait manquer de fumet. Sans doute qu'un pauvre impala avait dû lui servir de petit-déjeuner un peu plus tôt dans la matinée et il n'avait plus faim.
Après de longues minutes, certainement un peu lassé par nos gueules ébahies, il s'est dit que nous en avions eu pour notre argent et que la séance photo était terminée. Mais avant de quitter la piste et de retourner dans un endroit plus tranquille pour sa digestion, il s'est encore vautré sur le dos, cabotin, les pattes en l'air, soucieux de nous montrer sa corpulence et son anatomie entière, conscient de ses atouts masculins et sachant pertinemment qu'il ne pouvait que rendre jaloux les mâles de notre groupe. Puis il s'est relevé, sans se presser et de sa démarche chaloupée, sans un bruit, il s'en est retourné tranquillement à son livre de la jungle.
Nous retenions encore notre souffle alors qu'il avait presque disparu et quand le ranger a remis le moteur en marche, nous avons eu comme l'impression d'avoir rêvé.
Nous étions incontestablement les rois de l'affût car nous l'avions enfin trouvé. Et dans cet orgueil démesuré qui remplissait à cet instant nos cœurs et nos âmes, nous ne nous sommes nullement dit que c'était sans aucun doute lui qui nous avait repérés en premier et non l'inverse et que ce jeu de cache-cache, c'était bien lui qui en avait dicté les règles.
La morale de cette histoire, c'est que la patience est la mère des vertus et ce coquin de gros poilu s'était fait un malin plaisir de nous le rappeler en jouant avec nos nerfs. Il fallait simplement être immensément reconnaissants d'avoir rencontré, une fois, sa Majesté le Roi Lion.
P.S. La première image a été retravaillée en post-traitement. Le post-traitement fait partie intégrante de la pratique photographique lorsque l'on photographie en format raw (image brute) et il permet au photographe d'apporter une vision personnelle à l'image qu'il a faite. Pour ce portrait "low-key" (image qui contient principalement des tons et des couleurs sombres), j'ai voulu montrer la magnificence de l'animal et son port de tête altier et donner quelque peu l'impression d'une photo studio vu l'attitude du lion qui posait nonchalamment.
En-dessous, Monsieur s'en va tranquillement.
Dédé © Mars 2023
Bonjour Dédé
RépondreSupprimerTu as l'art d'entretenir le suspense, au milieu du texte j'étais déçu avec, et pour toi....
Félicitations pour les photos, avec une mention spéciale pour la "noir et blanc"....
Merci pour le partage, bonne journée, bises !!!
Coucou. Mais j'espère qu'à la fin du texte, tu as aussi été content, voire même très content. ;-) Bises alpines mon cher gitan et merci de tes visites fidèles.
SupprimerCoucou Dédé
RépondreSupprimer"Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes tranquilles s'endorment
Le lion est mort ce soir"
Henri le chanta si bien...
Bises,
Passe un très bon weekend, A ++
Tu viens de faire une fausse note à la 3ème ligne, c'était un bémol. :-) Bises alpines.
SupprimerGénial, quelle chance et j'imagine les pensées du guide !!! (font ch... tous ces blancs !). Mais zut, quoi, vous y aviez droit à votre lion.
RépondreSupprimerCoucou. Tu as raison, c'est très très certainement ce qu'a dû penser le ranger. Lui voulait être tranquille et nous l'avons quelque peu bousculé.
SupprimerComme d'habitude, j'ai oublié de remplir les champs.
RépondreSupprimer:-) Je pensais bien que c'était toi.
SupprimerUn rapport bien littéraire. Je n'ai pas pu arrêter de lire. Vous savez attraper le lecteur comme le lion vous a attrapée.
RépondreSupprimerC'est comme dans le film "Out if Africa".
Bel animal !
Salu2
Diego M
Hello Diego. Le lion m'a attrapée mais pas entièrement car je n'aurais pas trop apprécié finir entre ses grosses pattes velues. Belle journée et merci de la visite.
Supprimer
RépondreSupprimerCoucou Dédé,
C'est vraiment un magnifique animal.
Un récit qui est parfaitement adaptée à la photo animalière en général ;-)
C'est toujours un plaisir de te lire.
J'aurai bien aimé voir la première photo au naturel, car comme tu le dis, là, on a vraiment le sentiment le sentiment d'une photo studio loin de la nature sauvage.
Quant au RAW et JPEG, vaste débat sur lequel j'avais d'ailleurs publié une réflexion personnelle.
Hello Pascale. Tu sais quoi? j'ai pensé à toi quand j'ai mis la photo en noir et blanc et je me doutais que tu aurais préféré le voir en couleurs. Ce que j'aime bien dans le raw (cela ne fait pas si longtemps que je photographie dans ce format), c'est la possibilité de vraiment faire des retouches. Après, c'est clair, le débat est vaste entre les jpeguiens et les rawistes. Il y a du pour et du contre dans les deux formats. Un des gros points négatifs pour le raw, c'est la grosseur des fichiers et le fait qu'on est obligé de passer par le post-traitement. Mais quand on aime, on ne compte pas. Bises alpines.
SupprimerTa photo, même retravaillée en noir et blanc est impressionnante. Beaucoup de profondeur dans le regard du gros chat !
RépondreSupprimerMerci pour ton texte haletant et ce cadeau du matin !
Coucou! Oui, il y avait vraiment quelque chose de magique dans ces yeux. Je me suis moins attardée sur ces attributs masculins. :-)) Bises alpines.
SupprimerBonjour. Je te lis avec grand interêt et, pour être franche, suis très contente de ne pas t'avoir suivie dans cette aventure. Hormis les couleurs, l'atmosphère, ce pays ne m'attire guère . La première photo donnerait un beau travail au fusain ou une peinture monochrome mais les logiciels sont parfois plus "doués" que l'Homme en ce domaine.
RépondreSupprimerHello. Parfois, en voyage, il faut dépasser quelques a priori sur ce qu'on pense d'un pays. Mais je peux comprendre ton point de vue. Si tu veux tirer le portrait du lion sur la base de cette photo, tu as mon aval.
SupprimerJ'en suis bien incapable Dédé. Merci quand même, mais dans le domaine des portraits, je ne suis guère animalière. Merci de ton passage chez moi (j'ai tant de problèmes avec canalblog que je ne sais pas comment tu as pu être mise au courant de mon post) Bises
SupprimerUn récit plein d'humour pour un vécu peu ordinaire.
RépondreSupprimerBravo pour les portraits du Roi.
Coup de coeur tout particulier pour le doux regard de la première photo ♥♥♥
Doux regard? Attention, cela reste un animal dangereux. Et le ranger était sur le qui-vive quand même, même s'il ne portait pas d'armes sur lui, ce qui m'a étonnée d'ailleurs. Bises alpines.
SupprimerC'est fifi
RépondreSupprimerCoucou Fifi. :-)
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup apprécié ton texte écrit avec tant d'humour!
Moi, c'est la photo en noir et blanc que j'ai préférée, elle est pleine de suspense!
Bisous.
Bon après-midi.
Mo
J'avais envie de tourner un peu cette quête du grand fauve en quelque chose de léger, même si, sur le moment, nous étions vraiment tendus. Et comme je le dis plus haut à Fifi, un lion reste un animal dangereux et il fallait rester sur nos gardes. Il y a déjà eu des attaques de fauves pendant des safaris. Bises alpines.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerAh tu racontes si bien que j'étais toute désappointée pour toi en cours de lecture (les autres je m'en fous).
RépondreSupprimerDonc toute contente que tu aies pu photographier "ton" lion.
La première photo est magique, et on dirait vraiment qu'il te regarde et qu'il te parle.
Dans ce regard, il y avait effectivement beaucoup de choses qui passaient mais je n'ai pas réussi à tout bien décrypter. ;-)
SupprimerBonjour, ce lion est superbe en post traitement, avec photoshop? je n'ai jamais réussi à m'en servir ! quand je l'ai vu je me suis dit qu'il était passé aux studios Harcourt !! je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerBeaucoup de travail sur lightroom plutôt et peu sur photoshop. Studio Harcourt? une référence en matière de noir et blanc! Bises alpines.
SupprimerCoucou ma chère Dédé, c'est vraiment de toute beauté. Photos et ton magnifique récit. J'avais l'impression d'être dans le groupe. La première photo est magique, son regard est profond. Je suis heureuse pour toi d'avoir vu le Roi Lion :-) et j'apprécie ton humour et c'est plein d'émotion.
RépondreSupprimerGros bisous et agréable week-end
Merci ma chère dame du bout du lac de m'avoir accompagnée sur cette piste. Bises alpines.
Supprimerchouette récit!
RépondreSupprimeret oui, c'est bien un Monsieur :-)
Tu parles de la crinière bien sûr! :-))
Supprimerc est sûr il a quelques heures de vol pépère... mais il reste le roi et tu en parles si bien... cet article est un vrai régal.. merci Dédé gros bisous
RépondreSupprimer"Pépère", cela lui va bien! Merci pour ta visite. Bises alpines.
SupprimerCoucou, j'ai eu peur un instant que tu ne te sois prise pour Ernestine Hemingway, posant à côté de son lion, plus très en forme ...! Ouf, l'objectif n'était que photographique.
RépondreSupprimerBises Puydômoises
Non! Nous ne sommes et heureusement plus dans cette quête chasseresse de l'homme blanc posant à côté de ses trophées! Mais j'aurais bien voulu poser à côté de mon lion, mais c'était quand même un peu dangereux. Un bon coup de patte et j'aurai certainement eu la tête détachée du tronc. Bises alpines.
SupprimerUn superbe animal, le roi de la savane.
RépondreSupprimerAmicalement.
Claude
Très beau, sachant poser. Le must pour le photographe. Bises alpines.
SupprimerMAGNIFIQUE Dédé ! Ton traitement est superbe sur la première photo... Une force tranquille s'en dégage et force à l'admiration. Bravo. Bises et doux week-end !!
RépondreSupprimerCoucou Leeloo. Merci! Je regarde cette photo encore et encore. Je l'aime beaucoup. Bises alpines et bon WE. Ici, il neige.
SupprimerTon portrait NB est magnifique! J'ai ri de votre "chasse" et cela me rappelle que pendant mes 4 ans de Sahel, malgré plusieurs journées à leur recherche, je n'ai JAMAIS vu une girafe! Tout le monde en voyait - mais le numérique n'existait pas à l'époque - et moi, rien! Pas le moindre doute sur une ombre ou sur une cime d'acacia... Mais je garde le souvenir et l'odeur de la terre brulée., des paysages poussiéreux - et je suis fort reconnaissante de ces heures passées en brousse avec un pisteur aussi déterminé que nous! Bonne fin de semaine, merci!
RépondreSupprimerCoucou Gine. La nature fait ce qu'elle veut, quand elle veut. On peut supplier, les animaux sont tranquilles et déambulent au gré de leurs envies. C'est à l'homme de s'adapter et cela donne à réfléchir. Dommage que tu n'aies pas vu de girafe, j'ai eu la chance d'en voir quelques-unes qui mangeaient tranquillement. Bises alpines et contente qu'avec ces articles, tu te rappelles les bonnes heures passées au Sahel.
SupprimerJ'ai adoré ton reportage... Tes deux photos sont superbes!...
RépondreSupprimerJ'aime bien partager mes émotions. Et j'aime bien quand les gens sont contents que je les partage! :-)
SupprimerMerci, Dame Dédé, pour un récit si prenant et très amusé, et pour ces admirables photos qui montrent bien l'intervalle entre "stylisé" et "naturel". Bravo et au plaisir de vous lire-visionner bientôt. Encore un excellent week-end, qui semble, lui, bien loin des tièdes savanes de l'Afrique subsaharienne...
RépondreSupprimerBonjour Monsieur aux grandes oreilles. La photographie permet de faire tellement de choses et j'aime aussi sortir parfois de ma zone de confort et rehausser quelque peu les clichés avec un post traitement. Quant au WE, il est bien neigeux et froid. Il va falloir se calfeutrer au chaud. Bises alpines.
SupprimerDe grandes émotions et beaucoup de patience....Un lion, ça se mérite !!
RépondreSupprimerTout à fait! Tu parles bien de la fameuse barre chocolatée "le Lion"? :-) https://www.nestle.fr/nosmarques/chocolatconfiseries/lionchoco
SupprimerIl m'a semblé y être, bel article clair et plein d'humour en hommage ce roi Lion solitaire et magnifique Dédé ! Bravo !
RépondreSupprimerMerci Marine. Ce n'était pas facile de faire passer dans le texte toutes les émotions que nous avons ressenties mais si tu avais l'impression d'y être, ce n'est pas trop mal réussi.
SupprimerAh, j'ajoute que je ne saurais manger ces animaux sauvages, je ne mange plus de viande... Cela n'enlève rien à ton beau et amusant reportage !
RépondreSupprimerQuand je voyage, j'aime bien goûter à la cuisine locale. Mais j'avoue que le crocodile et le phacochère... PLUS JAMAIS! :-)
SupprimerEn effet, le port altier de l'animal est bien mis en valeur.
RépondreSupprimerMerci Miss. Il le méritait le coquin.
SupprimerJ'adore ton art du récit de tes souvenirs. Des petits bijoux.
RépondreSupprimerTu sais maintenir le suspens et avec humour.
Quant à la photo noire et blanc elle est splendide. Je suis tout à fait d'accord sur tes propos concernant le post-traitement… puisque je le pratique souvent…
C'était exactement cela. On a vécu un truc plein de suspens et d'aventure. Le post-traitement élargit encore les perspectives de la photographie, quand on commence, j'ai l'impression qu'on ne peut plus s'arrêter. Merci de ta visite et belle fin de semaine.
SupprimerJe comprends que tu as fait un beau voyage ! super reportage et ce lion est majestueux en noir et blanc, il l'est d'ailleurs toujours
RépondreSupprimerBon week end, gros bisous
C'est vrai qu'un lion, jeune ou vieux, est toujours majestueux. Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerMerci Dédé pour ce délicieux et malicieux reportage plein d'auto dérision et bravo pour la première photo qui rend hommage à la noblesse de cet animal Bises languedociennes Ulysse
RépondreSupprimerIl faut savoir se moquer de soi-même et rire un peu de nos "mésaventures". Surtout quand celles-ci se terminent pareillement. Bises alpines.
Supprimerwaouh, il a de la gueule l'animal, en plus il se faire désirer, un vrai mec quoi !!! Merci Dédé, j'aime bien voyager à tes côtés, à tout bientôt. brigitte
RépondreSupprimerUn vrai mec très poilu. :)) Bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJe continuerai ma lecture demain. Je me suis régalée tant par l'aventure que par ton écriture.
Le devoir m'appelle.
Bon week-end, à demain et bises campagnardes !
Coucou ma Claude. J'espère que tu as fini ta lecture quand même. Car c'est vers la fin que c'est le mieux. :-) Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé, je tente de saisir tes émotions lors de la vue de ce vieux Lion, la vision première après tant de temps à attendre le Roi. J'aurai fait pareil que toi en Le photographiant et qu'il soit flou.
RépondreSupprimerUne fois de plus te lire est toujours un réel plaisir en imaginant les scènes et les peurs, côté photo j'ai un réel coup de cœur pour ta première photo, déjà pour ce Noir&Blanc très particulier mais qui offre tout le mystère du pays et des animaux qui y vivent, sur l'image la tête du Lion est très décentré, il y a de l'angoisse avec tout ce noir et presque du calme dans son regard, pour moi c'est envoutant et surtout très prenant, avec ce Lion je pense tout de suite à ce photographe Britannique "Nick Brandt", qui lui aussi à photographier les Lions, la parenthèse se termine !
Un grand merci pour la transmission de toutes tes émotions et bravo à toi. Bon Dimanche chère Dédé.
Coucou Jean-Pierre. Je suis retournée voir les images de Nick Brandt. Il a passé beaucoup de temps à photographier les animaux africains. Je crois que je vais changer de métier. :-) Bises alpines.
SupprimerLa patience est une grande vertu quand il s'agit des animaux, surtout que l'on dit le roi de la jungle... Tu n'allais t'imaginer qu'il allait faire vos quatre mille volontés juste pour le photographier !!!! :-)
RépondreSupprimerJe ne suis pas qqn de naturellement très patient, j'apprends tous les jours et plus encore dans ce genre de circonstances. ;-)
SupprimerBonjour Dédé, sa majesté le Lion t'a rappelé ce que signifie "l’apprentissage de la frustration" pour obtenir un cliché avant le Roi des animaux ne quitte ton objectif .J'adore ta définition du chat à l'inverse du lion qui ne craint pas, lui, de mouiller sa belle crinière.
RépondreSupprimerJe trouve qu'on devrait donner ce genre de cours à tout individu: apprendre la frustration ou alors apprendre à savoir se contenter. Pas simple tous les jours, n'est-ce pas? Bises alpines.
SupprimerTexte et images, voilà un superbe reportage !
RépondreSupprimerLa roulade du lion sur la piste semble indiquer qu'il a l'habitude de rencontrer des visiteurs et de ce fait ne se sent nullement menacé.
Bravo Dédé, pour ton travail sur le portrait N&B, un vrai travail de professionnelle !
Bises admiratives
Tu as raison ma chère Tilia. Il est habitué à voir des humains, n'empêche, il reste un animal sauvage qui peut devenir rapidement agressif si tout ne se passe pas comme LUI le souhaite. Quant au travail sur le portrait, cela m'a pris du temps et je ne suis pas encore totalement satisfaite. :-) Bises alpines.
SupprimerMagnifique !
RépondreSupprimerC'est un lion qui a du chien. ;-)
SupprimerRe cou cou ma Dédé !
RépondreSupprimerBen dis donc, j'avais complètement oublié de repasser.
Evidemment ta première photo est sublime, un beau NB, non pas nota bene, N&B.
Je suis époustouflé par ton écriture, vraiment tu es une écrivaine hors paire.
Tu garderas certainement un excellent souvenir de ce beau voyage et de cette "chasse" au lion en images.
Merci de nous en avoir fait profiter !
Bises ventées !
Si tu oublies de repasser, la montagne de linge va encore s'agrandir. :-)) Je garde un beau souvenir de ce voyage même si certaines personnes ici m'ont fait comprendre que voyager en avion, c'est pas bien. Bises alpines.
Supprimerbonsoir Dédé , ah oui je suis venu et j'ai pas validé mon com hi hi faut pas vieillir , merci pour ces photos si belles bravo pour la retouche de la 1
RépondreSupprimeret le lion waouh quel bel animal !! , et ton texte avec cette histoire prenante est si bien écrite de ton voyage merci ++++ , gros bisous de nous deux belle semaine a +
Ah oui, toujours valider. Cette procédure pour déposer des commentaires est pénible! Donc ne t'inquiète pas, ce n'est pas un problème d'âge. Merci pour la visite mon cher Bébert l'enthousiaste! Bises alpines.
Supprimercoucou Dédé , merci c'est gentils , et j'en ai profiter pour revoir les photos et ton beau texte ... gros bisous belle semaine a +
SupprimerEn te lisant, la nature nous renvoie à notre moi intime.
RépondreSupprimerCe lion ne vit pas dans un zoo,
Ton regard nous fait comprendre beaucoup de choses.
Ah les voyages... Quel sésame pour le coeur.
Non, ce lion ne vit pas dans un zoo et rien ne ressemblait à un zoo aux alentours. Je n'ai par contre rien contre les zoos car je pense que les gens qui y travaillent font un boulot fabuleux pour la préservation et le soin apporté à certaines espèces, même si, bien sûr, on préfère voir les animaux en liberté.
SupprimerCe lion a l'air d'un vieux sage, ta photo post traitée est très impressionnante, le regard à la fois profond et triste. Pour être ainsi solitaire il a dû avoir été chassé de son harem par un jeunot. En tout cas on ne la lui fait pas, il lui reste le plaisir d'impressionner ses visiteurs (étiez vous dans une "cage" ?) et de faire son petit cinéma (je préfère à "cirque")
RépondreSupprimerBises de la plaine verte où le fauve efficace prédateur d'oiseaux se nomme Grisette alias Chaussette ou Tigresse.
(Je croise les doigts pour que ce commentaire passe)
Coucou ma belle. J'ai tu le fait que quelques minutes après avoir rencontré le vieux sage poilu, nous avons rencontré trois lionnes qui marchaient tranquillement. Je pense qu'un autre lion ne devait pas être très loin. Non, pas de cage, le véhicule est ouvert sur le côté, sur le devant, il y a un petit toit mais qui n'abrite pas beaucoup. Donc le ranger doit être vraiment sur ses gardes pour démarrer très vite en cas de problème. Avec le lion, ce n'est pas aussi dangereux que si on passe sous un arbre et qu'un léopard dort sur une branche juste au-dessus.
SupprimerSalutations à ton fauve à toi. J'espère qu'il ne fait quand même pas trop de dégâts! Bises alpines.
Magistral!
RépondreSupprimerI
:-)
SupprimerMagistral! Il aurait presque fallut que le texte soit lu avant ces deux images. Tu as su nous tenir en haleine. Et puis cette lutte interne de ne pas savoir choisir entre l'oeil collé à l'objectif et l'oeil collé au regard du sujet. Mais aujourd'hui tu peux revivre et dialoguer face à face avec Salomon.
RépondreSupprimerCoucou Thérèse. Ah oui. J'aurais pu mettre les photos après. Je n'y ai même pas pensé. Peut-être une prochaine fois, pour mon prochain lion. Bises alpines
SupprimerDédé, post-traitement admirablement bien réussi. Bel et bon dimanche.
RépondreSupprimerMerci pour lui. Il est tout beau.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerRien que te lire a été un plaisir. Je me suis imaginée toutes les scènes. Ton récit est très bien raconté et l'on se demande toujours :"Mais arrivera t-elle à le voir ce roi de la Savane". Il y a du suspens, de l'aventure et de l'humour.
Bien-sûr ta première photo retravaillée va très bien avec le texte. C'est irréel et l'imaginaire est là .....
Merci pour ce très joli billet. Je suis contente pour toi de ce beau voyage. Une belle journée de dimanche. Bises
Coucou. J'ai aussi eu du plaisir à écrire ce texte et à me souvenir de tous les détails. Donc je suis contente que mon ami le lion vous ait fait plaisir. Bises alpines et bonne semaine.
Supprimerpetit coucou... ici le printemps est vraiment là j espère qu il arrive chez toi... gros bisous
RépondreSupprimerTu sais...à cette altitude, on sait que la neige peut tomber jusqu'en mai. D'ailleurs il a encore neigé cette nuit. Mais en plaine, c'est le printemps. Belle semaine
Supprimer« Nous ne nous sommes nullement dit que c'était sans aucun doute lui qui nous avait repérés en premier et non l'inverse et que ce jeu de cache-cache, c'était bien lui qui en avait dicté les règles. »
RépondreSupprimerTu parles comme Sylvain Tesson dans la Panthère des Neiges.
Le documentaire animalier est une école de patience, je dirais même de philosophie.
Superbe reportage, en tout cas. Bisous frangine exploratrice.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah! Le grand Sylvain Tesson. Tu sais que j'ai vu le film "la panthère des neiges" mais je n'ai pas encore lu le livre. Une lacune gravissime dans ma culture, moi qui adore ce bonhomme. Quant à la patience, j'avoue que parfois, j'en suis singulièrement dépourvue mais je me soigne. :-) Bises alpines et merci de ta visite à mon lion.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerJe t'ai fait une réponse que mon article sur les nonnettes ;-)
Bises et bonne soirée
:-) je t'ai répondu là-bas.
SupprimerEn te lisant - le souffle suspendu :) - je me suis souvenue que j'ai rêvé (cette nuit, la nuit dernière???) rencontrer un lion, et ne pas avoir peur du tout (la preuve que c'était un rêve...). Mais quelle belle émotion, quelle rencontre, et ce brigand qui joue les hard-to-get avec maestria :)
RépondreSupprimerCoucou ma belle. Mais peut-être que c'était un très gentil lion, ça doit exister ça. Non? :-) Bises alpines.
SupprimerAvec toi, avec vous, tes mots tes phrases, ton souffle court, je l'ai aimé en partage.
RépondreSupprimerEt oui, c'est le lion roi, qui décide, et prend la pose.
Et de montrer son arrière, décourager son éventuel ennemi, par ses attributs hors normes ...
Dans ton texte, tu évoques souvent le mot de " ranger ", mais ranger quoi?
La voiture, la JEEP, toute en désordre, des restes du phacochère mangé?
Ou peut être ceux du grocrodile, je n'ai peut être pas tout compris ...
En tous les cas, j'ai savouré ton récit, si personnel et gracieusement exprimé.
Toujours une touche d'humour.
À plus, et merci pour tes visites, à l'armoire aux cachettes. Amic@lement. Yann
Coucou mon cher. Un ranger, en anglais, c'est un garde-forestier. Je sais, j'aurais dû m'exprimer en français mais c'est ainsi qu'on les appelle dans les pays anglo-saxons. Donc un ranger, c'est un bonhomme qui est payé pour conduire un véhicule, pour surveiller les animaux, pour garder la réserve en bon ordre et pour sauver les pauvres gens qui pourraient se faire manger par un lion méchant. :-) Bises alpines.
SupprimerRiche sensation de revivre une scène
RépondreSupprimerDe ma vie à travers ton récit merveilleux
En Afrique du Sud comme une orpailleuse
Sept ans auparavant mais d'une soif plus saine
Bonsoir Dédé,
Quand j'aime alors ma muse rime !
Merci de votre passage sur mon blog et du charmant billet que vous y avez posté. Vive les hasards de la blogosphère !
Coucou et bienvenue dans cet espace. Heureuse alors de rappeler des bons souvenirs. Oui, la blogosphère recèle de petits trésors qu'il faut savoir dénicher ici et là, tels des orpailleurs. A bientôt!
SupprimerUn beau low-key résultat d'une fantastique expérience.
RépondreSupprimerMerci Dominique. En faisant de la photo, on sublime parfois la réalité.
SupprimerBonjour chère Valaisanne
RépondreSupprimerDe retour de voyage en Namibie, je reprends le chemin des blogs mais je ne pourrais sans doute pas tout lire ni commenter… Quant au lion, j'ai vu son cousin dans le parc d'Etosha. Il venait de loin dans le bush et voulait traverser la piste où notre 4x4 était arrêté, il a pris son temps en passant à moins de trois mètres de nous puis s'en est allé ...
Bises savoyardes
J'espère que tu as pu le prendre en photo! Ils sont tellement magnifiques. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé. Superbe billet sur ce roi des animaux ! En Afrique du Sud je n'ai vu que des lionceaux, pas les parents, et pas bien parce que j'étais du mauvais côté du 4x4. Bonne journée
RépondreSupprimerCoucou. Les parent ne devaient pas être loin si tu as vu les bébés. Dommage de ne pas avoir été du bon côté, j'espère que par la suite, il y a eu d'autres animaux du bon côté!
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