Après un printemps en apnée, j’ai suivi un souffle venu du Nord.
Voici la première partie du récit d’un voyage qui m’a permis de réapprendre à respirer.
Le départ : quitter le cocon
Le printemps avait été chaotique, et la fatigue accumulée
m’avait retenue dans le cocon de mes montagnes. Quitter mes Alpes valaisannes
me semblait dès lors presque impossible :
ma valise pesait bien plus que quelques effets personnels, elle contenait mes
peurs, mon besoin de refuge, ce confort silencieux des hauteurs qui m’entourait et me protégeait.
Pourtant, un appel intérieur s’est fait entendre, discret
mais tenace : celui du
Nord. Mon père m’ayant
transmis depuis toujours cet amour pour ces latitudes lointaines, mes souvenirs
heureux des Highlands, de l’Irlande, des Cornouailles, de la Norvège et de toutes mes précédentes visites nordiques m’ont ainsi
poussée vers l’ailleurs.
Alors, j’ai cédé et franchi la barrière de mon anxiété.
Je me suis élancée, laissant derrière moi l’altitude
rassurante de mes montagnes pour gagner la latitude des grands espaces, où
l’air et l’eau promettaient échappée, lumière et perspectives nouvelles.
La première étape de mon périple fut de déposer ma valise
sur les rives où la Baltique s’unit au lac Mälaren, là où l’eau salée et l’eau
douce se mêlent en un dialogue tranquille. À Stockholm, Venise du Nord et
capitale royale, je suis devenue spectatrice du ballet des eaux et des
architectures, où la clarté caresse chaque façade et chaque reflet.
Stockholm, la Venise du Nord
En traversant la ville depuis la gare, les flots omniprésents
entre les quatorze îles m’ont tendu les bras et j’ai été saisie par le ballet
incessant des bateaux, l’élégance des façades, la sensation d’une inspiration constante
qui accompagnait mes pas. La ville semblait rêvasser au bord de l’eau, paisible
et tranquille, et pourtant pleine de vie, jamais oppressante : chaque instant invitait à la contemplation.
Skansen et Skeppsholmen : mémoire et mer
Mes premiers pas à Stockholm m’ont menée au Skansen, sur
l’île de Djurgården, ce musée en plein air où les maisons traditionnelles
suédoises racontent le quotidien des siècles passés. Chaque bâtiment, chaque
artisanat semblait vivre au rythme de l’île, bercé par les eaux calmes
alentour. Les jardins et les grands espaces invitaient à la flânerie, à la
respiration d’un temps étendu, loin de l’agitation de la ville.
Après cette quiétude, le vent m’a entraînée sur Skeppsholmen,
où des embarcations majestueuses ou toutes timides dormaient dans le port, après
leurs traversées mythiques. Le bois parfaitement poli de leurs ponts murmurait
encore les histoires des vagues affrontées et chaque voile repliée gardait le
souvenir des tempêtes et des horizons parcourus. Les noms des navires contaient
des périples impossibles et les gouvernails, maintenant au repos, reprenaient
encore le chant des sirènes. Tout respirait la mer, Ancres et focs participant
à cette évasion silencieuse. Ce n’était pas un cimetière de bateaux mais des
bâtiments encore vivants de leurs exploits, même s’ils se reposaient à quai.
Gamla Stan : le cœur battant
Puis vint Gamla Stan, le cœur médiéval de Stockholm, où la cité
s’est développée grâce aux liens commerciaux avec les villes de la ligue
hanséatique. Ses ruelles étroites, ses places pavées et ses façades colorées, rouge, jaune, rose et brun, décrivaient chaque négociation, chaque pas des
marchands et des marins d’antan. La foule y était dense mais le front de l'eau offrait un instant de pause : il reflétait les
maisons comme un miroir de leur histoire.
Décidément, la ville vivait au rythme de ses îles, de ses
ports et de ses bateaux, toujours en dialogue avec les ondes de la Baltique et
du Mälaren, et cette présence vivante m’a accompagnée jusqu’au musée Vasa.
Les musées : naufrages et résonances
Au musée Vasa, j’ai croisé un silence chargé d’échos devant
l’épave du géant de bois, englouti à peine une heure après son départ de
Stockholm en 1628. Le vaisseau semblait encore retenir son haleine. Devant sa
coque sombre, ses sculptures figées et la proue de lion figée dans une gloire
interrompue, j’ai senti un frisson me traverser — non pas de peur, mais de
reconnaissance. Le Vasa portait en lui les rêves trop lourds d’un roi,
l’orgueil d’un monde qui croyait dompter les éléments. Mais l’eau ne se plie
pas. Elle accueille, elle engloutit. Ce navire, majestueux et vulnérable, m’a
rappelé que toute traversée porte en elle la possibilité du naufrage. Et que
parfois, il faut sombrer un peu pour apprendre à respirer autrement.
La même intensité m’a rattrapée dans un autre musée, dédié à
la Baltique et à ses drames. On y diffusait les voix des capitaines venus
secourir l’Estonia, ce ferry englouti en 1994. Des voix tendues, précipitées,
suspendues dans l’attente — puis plus rien. Un silence lourd, comme une porte
qui se referme trop vite. Dans cette salle, j’ai éprouvé le poids des eaux
nordiques, ces étendues qui façonnent les peuples autant qu’elles les éprouvent. Le
Vasa, l’Estonia : deux engloutissements, deux époques, mais une même leçon.
L’eau ne distingue pas la grandeur du projet ni la modernité du navire. Elle
rappelle, inlassablement, que toute puissance est vulnérable. Et qu’après
chaque tempête, il faut réapprendre à inspirer, dans l’histoire comme en soi.
Södermalm : ouverture bohème
À Södermalm, j’ai découvert un autre visage de cette cité
insulaire, créatif, bohème, léger. J’ai aimé me perdre dans ses ruelles
animées, glisser entre ses jardins secrets. Mais ce sont surtout ses quartiers
préservés, ponctués de maisons rouges ouvertes sur le ciel et le large, qui
m’ont touchée au plus profond.
Ancien repère de marins et de pêcheurs, Södermalm respire
encore le ressac des vagues. Le vent qui glisse entre les murs semble reprendre
les chansons à boire, et fait remonter à la surface les expéditions risquées
vers des terres lointaines, encore vierges.
Là, j’ai senti que la ville appartenait vraiment à ceux qui
l’habitent. Qu’elle battait à son propre rythme, loin du flot des touristes. Et
dans cet élan urbain, cette mer toujours présente, la clarté du Nord a susurré
au fond de mon cœur des aventures infinies.
Je m’y suis sentie à la fois étrangère et pleinement
accueillie. Comme si Stockholm, dans sa radiance douce et sa mémoire salée,
m’autorisait simplement à être moi-même.
La lumière du Nord : une révélation
Durant ces quelques jours de découvertes, la lumière
nordique m’a enveloppée, baignant Stockholm d’un éclat particulier, surtout le
soir : douce et vive à la fois, elle caressait les façades,
jouait sur les reflets de l’eau et donnait aux perspectives une
profondeur que seules la mer et les montagnes savent offrir. Comme dans mes
Alpes, où l’altitude nous
rend humbles et vivants, ici les ondes marines rappellent que l’humain ne peut que se laisser porter par la puissance des éléments. Elle offre respiration,
immensité et humilité, faisant écho aux naufrages
intérieurs, à ce repli où tout semble englouti et perdu à jamais.
Stockholm m’a paru ouverte au monde. Les drapeaux
arc-en-ciel flottant sur les bâtiments, l’hôtel de ville qui accueille la
cérémonie du prix Nobel, le sentiment que chaque coin de rue pouvait accueillir
l’autre, le différent, tout m’a donné l’impression d’une ville généreuse, où
curiosité et tolérance façonnent le quotidien. Ici, la vastitude n’est pas
seulement celle de l’eau : elle est celle de l’humanité. Dans un monde qui parfois se recroqueville sur lui-même trop facilement, où la peur et le
doute enferment individus et sociétés, Stockholm se tient encore comme un
souffle d’ouverture. La belle rappelle qu’une ligne lointaine existe toujours mais
qu’il suffit peut-être de respirer profondément pour retrouver sa place dans le
monde, après les dérives intimes comme après les tragédies collectives.
Vers l’archipel : l’horizon comme promesse
À mesure que mes pas me guidaient vers les quais et les
ponts, vers les musées et les terrasses agréables de l’été, l’appel de
l’archipel se faisait cependant sentir. La cité, par son éclat magique, la
Baltique et ses secrets, semblaient me rappeler que chaque cap est une
invitation, que chaque île, chaque bras ondé, est une ouverture vers
l’ailleurs. Dans des sociétés qui sombrent peu à peu dans le cloisonnement, ces
îles apparaissaient comme des pouls puissants, des promesses d’espace et de
liberté.
Bientôt, je suivrai alors ce chemin vers ces écueuils où l’eau
deviendra encore plus vaste, où le bruissement des flots portera le regard au
loin, et où la découverte, comme ici, se vivra au rythme de l'âme et
du cœur, loin des dérives passées et des confinements intérieurs.
Stockholm m’a conté un chant d’eau et de lumière, un
murmure venu du large qui m’a appris à respirer autrement. En quittant mes
montagnes, j’ai trouvé un autre sommet — celui de l’horizon. Ici, chaque île
est une promesse, chaque reflet une réconciliation. Et dans ce souffle
nordique, j’ai compris que l’ailleurs commence là où le cœur s’ouvre, même
après les tempêtes et les voiles rabattues.
C’est là, entre naufrages et horizons, que le souffle
retrouvé s’est fait fragile, mais vivant.
Quel meilleur moyen de se réconcilier avec soi-même que de respirer à fond devant les bateaux jouant l’harmonie en contraste avec la terre ferme pleine de couleurs. Que d’histoires derrière ces coques marines ou terrestres. Deux images en communion. A relire comme souvent.
RépondreSupprimerMerci Thérèse. On va dire que c'était un voyage nécessaire pour recentrer les idées et mettre un peu derrière les difficultés du printemps. Elles sont toujours là au retour mais avoir pris l'air a fait du bien. Bises alpines.
SupprimerDédé :
RépondreSupprimerje suis content de votre retour et de savoir que vous venez les piles bien chargées !
Les photos, magnifiques et le récit, parfait, il me semblait me promener en Suède comme vous !
Merci !
Salu2.
Coucou. Merci pour vos mots. Les piles sont chargées et j'espère qu'elles sont de bonne qualité. :-) Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerTous d'abord de très jolies photos pleines de charme l'une comme l'autre.
Et merci pour ce très beau récit, comme toujours très joliment écrit et plein d'émotions au fil de tes lignes.
Bises et bonne journée.
Merci beaucoup pour ton message, ça me fait vraiment plaisir. Je suis ravie que les photos et le récit t’aient plu et qu’ils aient réussi à transmettre un peu des émotions que j’ai ressenties.
SupprimerBises et excellente journée à toi aussi !
Une respiration maritime, apaisante et remplie de beautés. Très contente pour toi !
RépondreSupprimerUn naufrage qui m'avait fort marquée, une ville, Stockholm où on se sent bien, tu as raison.
Et puis des îles...
Un beso mediterraneo, vive la suite !
Oui, cette respiration maritime m’a vraiment apaisée et les beautés rencontrées sur la route resteront gravées. Stockholm est une ville tellement agréable, et les îles… un vrai enchantement.
SupprimerBises alpines
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerUn beau récit de voyage... thérapie ?
Bonjour Philippe. Merci pour ton message ! Oui, on peut dire que c’est un peu une thérapie… écrire, raconter et partager ces moments aide à dépasser certains événements qui m'ont bien secouée au printemps. Bises alpines.
SupprimerTrès très beau texte. Que la mer et la montagne ont ceci en commun: l'ancrage face à l'incertitude des éléments. Bon courage pour ta résurrection. Je suis sûre que ce voyage est un nouveau départ, peu importe le lieu.
RépondreSupprimerMerci Martine. Oui, la mer et la montagne ont ce pouvoir incroyable de nous ancrer face aux éléments… et ce voyage m’a vraiment permis de reprendre souffle et d’avancer. Bises alpines
SupprimerJ'ai envoyé un com mais il n'apparaît pas. Peut-être as-tu activé la modération?
RépondreSupprimerIl y a toujours la modération, ne t'inquiète pas. Merci de tes visites!
SupprimerJe me glisse dans le commentaire de Thérèse pour te dire que je suis heureuse de te savoir en route, en découverte vers d'autres lieux, d'autres beautés. Je reviendrai te lire plus longuement...
RépondreSupprimerCoucou Fifi. Ça me fait plaisir de savoir que tu m’accompagnes un peu dans ce voyage, et j’espère que mes prochaines étapes te plairont autant. Bises alpines
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerTe lire à nouveau a été un plaisir et je suis heurStockholm et les pays du Nord , moi qui étais spontanément plus attirée par le Sud !
A bientôt j'espère !
Contente de savoir que le récit t’a donné envie de découvrir Stockholm et les pays du Nord, même si tu es plutôt attirée par le Sud ! J'ai toujours été attirée par le Nord, un héritage de mon père sans doute... mais j'aime aussi le Sud.
SupprimerBises alpines
Ce qui me frappe dans ton reportage, ce sont les villes, lumineuses, paisibles, bâties en bordure d'un immense et sauvage univers maritime.
RépondreSupprimerÀ bientôt, Dédé
Coucou Antoine. En l'occurence, une ville, Stockholm, je n'ai parlé que d'elle même si j'ai visité d'autres villes durant le voyage. Stochkolm est baignée par la mer et cela lui donne ce côté fort agréable. Bises alpines et à bientôt.
Supprimer" l’ailleurs commence là où le cœur s’ouvre, même après les tempêtes et les voiles rabattues.
RépondreSupprimerC’est là, entre naufrages et horizons, que le souffle retrouvé s’est fait fragile, mais vivant."
Un reportage fait de beauté, d'amour d'émerveillement où portes et fenêtres s'ouvrent sur de larges horizons...Merci pour cette belle page pleine de lumière et d'espérance
Merci beaucoup pour ton message, Marie 😊. Tes mots reflètent parfaitement ce que j’ai ressenti en écrivant ces lignes : un souffle fragile mais vivant, qui ouvre les portes vers un ailleurs. Bon courage à toi!
SupprimerBises alpines affectueuses.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerContente de te retrouver,
Je n'ai visité aucun des lieux que tu décris mais ta belle prose, si poétique pourtant, me le fait bien regretter!
Bises.
Bon après-midi,
Mo
Coucou. Il ne faut pas regretter. Je mesure la chance que j'ai de pouvoir partir mais aussi de rester chez moi avec la nature qui m'entoure. Et puis, on peut aussi voyager depuis chez soi. Je suis une grande lectrice des magazines GEO qui me font toujours m'évader, parfois très loin. Bises alpines et merci de ta visite.
Supprimersi j en crois ton merveilleux récit, tout à l air si serein, si paisible... le fait d avoir une coalition populiste ne semble pas atteindre l enchantement des lieux... j attends avec impatience la suite de ton magnifique récit de voyage... gros bisous
RépondreSupprimerCoucou ma belle,
SupprimerComme beaucoup de pays, la Suède penche à droite et fait face à des problématiques comme le racisme. Mais Stockholm reste une ville d’ouverture. Plus au Nord, la situation est un peu différente. Durant mon voyage, je n’ai jamais perdu cela de vue : on peut s’extasier des beautés d’un lieu tout en gardant une analyse de la société pour comprendre les enjeux auxquels un pays est confronté.
Bises alpines
Je croirais entendre mes parents revenus de Norvège pour, c'est ancien, les Championnats du monde la même année que les Olympiades d'Helsinki a un mois près. Mon père participait au championnats de pistolet vitesse et avec les Juges à Helsinki pour le tir aussi . Ils nous en ont tant parlé ! Tant loué la Norvège et la Finlande ! Ils avaient ramené des peaux de rennes et tant de souvenirs ! Maman avait adoré les balades en bateaux !
RépondreSupprimerJe vois que tu as vu et rencontré beaucoup de choses toi aussi, merveilleuses. Que cela t'a permis une ouverture sur les grands espaces, la mer toujours renouvelée, la contemplation...
Bisous Dédé, c'est chouette.
Bonjour Marine. Merci beaucoup pour ton message 😊. Tes parents ont dû vivre des expériences incroyables, notamment le championnat de pistolet vitesse ! (faut-il dégainer plus vite que son ombre? :-)) La Norvège et la Finlande ont ce charme unique des grands espaces et de la mer toujours changeante, et je comprends l'émerveillement de tes parents. Mon voyage m’a aussi offert beaucoup de découvertes et de moments de contemplation, un vrai plaisir pour les sens et pour l’esprit. Par contre, je n'ai pas ramené de peaux de rennes. On a hésité à acheter des bois de rennes mais difficile de les faire entrer dans la valise... :-) Bon, j'aurais pu adopter carrément le renne.
SupprimerBises alpines
Comme tu écris bien, avec discrétion ce qui t'a poussée à partir!
RépondreSupprimerEt comme tu décris bien ces belles villes portuaires dans la lumière du Nord!
Miss Yves
Coucou Miss. Un jour peut-être je raconterai ici exactement ce qui m'est arrivé mais pour l'instant, je laisse les choses un peu flotter. Tu connais mon blog depuis longtemps et tu sais que parfois, je lâche un peu les chevaux pour parler de mes expériences malheureuses dans ma vie professionnelle. Là, c'est encore trop tôt. Heureusement que la lumière du Nord existe. Elle a été un véritable baume, une cure de Jouvence. Bises alpines.
Supprimerbonsoir Dédé , ah oui tu as eu raison e t'évader comme ça ! car tu as vue de si belles choses et pays et endroits !! , et tes photos le prouvent et j'en espère d'autres pour accompagner tes si beaux textes ! tu sais raconter ton périple et ça donne envie +++++ ! merci gros bisous belle fin de semaine a + bon retour et moi je suis passé il y a 8 jours dans le Valais , il faisait beau et les champs de fruitiers et les vignes et raisin super bons ! m'ont bien plu ! ...
RépondreSupprimerCoucou mon cher Bébert. S'évader fait du bien, tu en sais quelque chose, toi qui est souvent sur les routes. Quant au Valais, les raisins, il faut plutôt les goûter sous forme liquide... ;-) Bises alpines. P.S. J'espère que tu en parleras sur ton blog une fois.
SupprimerMerci Dédé pour ce reportage sur une ville où je rêve d'aller mais où je n'irai jamais Je suis heureux que tu y aies retrouvé ton "souffle" de vie....Bises occitanes
RépondreSupprimerEt bien j'espère qu'en me lisant, tu as pu t'évader un peu là où tu voudrais aller mais où tu n'iras peut-être jamais. J'ai bien mis "peut-être" car on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Bises alpines mon cher randonneur du Sud.
SupprimerOui on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve Dédé mais je sais que les années me sont comptées....Bises occitanes
SupprimerChère Valaisanne. A travers le récit de ton échappée vers Stockholm, je revois ces paysages nordiques qui me fascinent. Combien de fois ai-je rejoint les terres vikings ou samis ? Plus d’une douzaine de fois, en été et même en hiver (ah les éclairages rasants de ce premier janvier 2004 à Stockholm), en avion, en camping-car et même en voilier. Ces scandinaves qui prennent le temps de vivre nous apprennent à voir les choses autrement.
RépondreSupprimerJe suis sûr que tu auras rapporté bénéfice de ton escapade.
Bises savoyardes
Ah les fameux paysages nordiques. Je ne m'en lasserai jamais, ô grand jamais! Je suis déjà allée plusieurs fois en Scandinavie et je ne me lasse jamais. Beaucoup de gens disent que les Nordiques ne sont pas très sympas... moi je trouve qu'ils sont tranquilles et qu'ils ont bien des choses à nous apprendre, notamment sur leur manière de vivre au quotidien. Pour les Suédois, on parle du Laggom, ni trop peu, ni pas assez, un juste équilibre entre les choses. Bises alpines.
SupprimerBonsoir Chère Dédé,
RépondreSupprimerDe te lire reste une lecture à tes côtés avec tes contemplations et tes ressentis et les Vies ne sont jamais des Mers d'huile et comme tu l'écris il faut réapprendre à respirer et surtout profondément, parfois l'anxiété est tenace mais la bonne nouvelle c'est que ton récit est rempli d'espoir et peut aider à aller plus loin pour une révélation…
Le Monde est ce qu'il est, le changement est en nous, je ne vois que ça.
Un grand merci pour cet ailleurs en Suède en oubliant tes ressentis bienfaisants et pour d'autres un peu moins mais que cette pause t'offre pour très longtemps de magnifiques horizons en te souhaitant que du meilleur.
Grosses bises Dédé.
Merci mon cher Jean-Pierre. Je crois que tu as raison, le changement est en nous. Rien ne sert d'attendre sur le reste de l'Humanité pour espérer voir les choses évoluer. Si nous opérons quelques ajustements dans notre manière de voir les choses, c'est déjà bien différent au quotidien. Bises alpines et belle semaine.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJ'ai tout d'abord regardé longuement ta première photo. Tellement belle et surtout ce que j'aime. Les paysages nordiques ont une fascination sur moi. A choisir une destination pour un séjour c'est dans ces lieux que ma préférence va. La lumière m'interpelle.
Tu as bien fait de partir, une évasion bienfaitrice. Je suis certaine que tout ira mieux et que tu vas pouvoir passer un bel hiver.
Merci pour ton récit. Bises et bon mois de Septembre
Coucou Elisa. Je te comprends, nous nous comprenons. Pour moi aussi, le Nord est fascinant et je crois que si je n'étais pas née en Suisse, j'aurais voulu vivre soit en Norvège, ou alors dans les Highlands. Et cette lumière si belle, même en été, elle était douce à Stockholm. Nous n'avons pas cela en Suisse en été mais plutôt en automne. J'espère que mon automne sera plus serein que le printemps et le début d'été, de toutes façons, je pense que cela ne peut pas être pire... Bises alpines et merci de ta visite.
SupprimerOn sent que tu as fait un double voyage : le premier dans ces contrées merveilleuses dont tu parles avec émotion, ou la transparence cristalline de l'air invite à la contemplation. Le second, au fond de toi même, le plus riche, le plus époustouflant, le plus difficile aussi.
RépondreSupprimerTon récit m'a beaucoup touchée au coeur. Je te souhaite d'avoir retrouvé ta belle énergie valaisanne, prête à te jeter dans la vie à corps retrouvé.
Bisous frangine
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou ma belle. Je sais que tu me comprends. C'est souvent ainsi quand je voyage, je voyage avec les yeux et le coeur mais je fais souvent un travail introspectif. Là, c'était vraiment particulier. Tu le liras d'ailleurs dans la suite du récit. Cela a été difficile de partir, cela a été difficile de revenir... complexe moi? non! :)) Bises alpines.
SupprimerWaouh, je reprends mon souffle après cette haletante lecture, belle à couper justement le souffle 😊
RépondreSupprimerSûr place moi-même, j'aurais été incapable d'y voir autant de poésie iodée et de merveilles. Dépaysement assuré, bien que je ne m'en lasse jamais de ma mer verte-azurée... 😀
Merci chère Dédé pour ce magnifique voyage ! Hâte de découvrir la suite...😊
Je t'embrasse chaleureusement 😘
Julie
Merci Julie. J'ai l'impression que quand je voyage, je me fatigue beaucoup... peut-être parce que je prends tout très à coeur et que je suis toujours à la recherche de quelque chose, un détail, une odeur, une visite, une rencontre. Peut-être qu'un jour, j'apprécierai les vacances farniente mais pour l'instant... :-) Bises alpines.
SupprimerGrace à toi, je viens de visiter Stockholm. Je n'ai plus besoin d'y aller. Je trouve que les pays nordiques respirent la paix et même une certaine sérénité. Je te souhaite d'être rentrée complètement régénérée !!
RépondreSupprimerSuper, je vais devenir agence de voyage pour celles et ceux qui ne veulent pas voyager physiquement. J'ai trouvé ma reconversion professionnelle! Bises alpines et merci pour tes mots.
SupprimerTu me parles du sac à dos dinosaure. De la marque « Thann's ».
RépondreSupprimerAu départ c'est une entreprise de l'Ain.
Et son slogan, garder votre sac pour toutes les années maternelle.
Bon au CP, ça fait peut être un peu BB.
Mais pour un entretien d'embauche, le choc pour les examinateurs
serait tel, qu'il pourrait provoquer une décision en la faveur du demandeur ;-))
À plus, pour le ♥ de ton propos. ✅ Yann
Donc... tu valides le sac dinosaure. Je note. :-) Merci Yannn.
SupprimerBonjour Dame Dédé,
RépondreSupprimerVotre voyage semble riche de mille couleurs et senteurs. Et vous semblez heureuse, comme Ulysse...
Merci pour ces photos et le récit de vos tribulations.
Coucou Monsieur aux grandes oreilles. Je crois que j'étais encore plus heureuse que Ulysse. Est-ce possible? Si! Si! Vous comprendrez dans la suite du récit. Bises alpines et merci pour la visite.
SupprimerQuel beau voyage. dans ces pays du nord.Mais Venise, quand même !
RépondreSupprimerLol. Ce n'est pas moi qui le dit. Mais tu as raison, Venise reste Venise et Stockholm, c'est Stockholm. Merci de ta visite.
SupprimerDédé en plein nord et au niveau de la mer : quel choc !
RépondreSupprimerUne belle visite de cette capitale, quelle magnifique lumière.
Un bleu extra, j'en rêve.
Quoi? Quoi? Tu crois que je suis toujours à l'ouest? :-) Bises alpines mon barbu!
SupprimerBonsoir Dédé
RépondreSupprimerJe sais depuis bien longtemps ton amour pour les directions nordiques que t'as communiqué ton Papa. Les pays nordiques m'zttirent aussi car il y a une relation à la nature particulière, et il y a un art de vivre spécial qui transparait dans les romans et les films. Tu as été une visiteuse studieuse et assidue ! Et oui la lumière devait être belle puisqu'on le voit sur tes photos et ces grandes étendues de maisons et de mer étale !
Puisque tu vas nous raconter encore ton périple regénérant, je te parlerai sans doute un peu de la Suède et de la Finlande à ma façon
Coucou ma belle. Je pense que c'est aussi ce qui m'attire dans le Nord, ce rapport à la nature. Mais je vais nuancer dans un de mes prochains billets car même si les Suédois sont très proches de la nature, ils n'hésitent pas à exploiter leurs forêts et leur minerai et ce n'est pas toujours très heureux. Quant à la lumière, elle était en août comme on la trouve chez nous en octobre, douce et dorée. Je me réjouis donc de te lire sur la Suède et la Finlande. Bises alpines ma belle.
SupprimerNe te tracasse pas plus que le nécessaire utile pour faire face et avancer. Dans la vie (tu es loin d'être arrivée au bout) le changement a du bon et ce ne sera pas ta première ni ta dernière fois. Forza Dédé !
RépondreSupprimerTu as tout à fait raison concernant le changement, mais là, la pilule a été difficile à faire passer. Mais elle passera, c'est sûr et du mieux arrivera. C'est sûr aussi mais j'aimerais bien que l'attente ne s'éternise pas trop. Merci pour tes mots!
SupprimerTu as réalisé là ce que j'ai toujours eu envie de faire,et que, hélas, je ne ferai jamais. Mais les rêves nous maintiennent en vie et nos aident à supporter le quotidien.
RépondreSupprimerOn dit de ne jamais dire jamais... En tous les cas, si je peux te donner un peu de rêver, j'en suis fort contente. Merci pour ta visite et bises alpines.
SupprimerPartir pour mieux revenir... Découvrir d'autres horizons, s'en imprégner comme tu sais si bien le faire, et engranger des ondes positives, des images fortes, des émotions de vie, et y mettre des mots choisis... Quel récit ! Tu donnes envie ! J'ai pris des notes... ;-) J'espère que tu vas au mieux et que cette envie de respirer "ailleurs" va te reprendre vite. Un nouveau souffle est toujours bienvenu. Bises de Leeloo. Belle semaine Dédé !!
RépondreSupprimerTu es une élève studieuse si tu prends des notes! Je vais mieux mais tout reste très compliqué. Ce voyage m'a fait reprendre un peu du poil de la bête mais les défis à relever ne sont pas simples. Merci pour tes mots. Bises alpines.
SupprimerTu voyages beaucoup, après tout le voyage c'est l'illusion et la réalité.
RépondreSupprimerAprès les fracas, les tourments, les tempêtes c'est plus fort que nous de toujours défier l'horizon mais peut il en être autrement
Paraît il le signe astro gémeaux est le signe le plus intelligent du zodiaque.
La plupart des prix Nobel sont gémeaux.
La fameuse résilience... Quant aux voyages, ils forment la jeunesse, enfin, il paraît. Par contre, je ne vois pas le lien avec le signe des gémeaux. ..
SupprimerOh ! que j'ai aimé ton voyage tendre et doré, où tu nous entraines forcément.
RépondreSupprimerSi heureuse pour toi Dédé
les nouveaux horizons ouvrent de nouvelles portes qui agrandissent notre vision des choses et des êtres. merci...
Courage, ça ira!
bisous
Coucou poétesse du Sud. Les voyages apportent une ouverture d'esprit et tu as raison, il nous font entrevoir les choses avec d'autres yeux, un regard renouvelé. Bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé ! Me revoilà, enfin !
RépondreSupprimerJ'ai été très occupée par les produits du jardin.
Quel magnifique description de ce voyage, au pays de Peter !
On s'y croirait presque.
J'aime beaucoup tes deux belles photos et j'espère que ce voyage t'a fait du bien.
Belle journée et bises campagnardes !
Claude
Coucou. Tu crois que Peter a bien fait de venir en France? :-)) Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé. Merci pour ce beau voyage poétique, en mots et en photo, dans des contrées que je ne connais pas. Bonne journée
RépondreSupprimerOn voyage depuis son fauteuil en lisant des trucs sur le net, on n'arrête pas le progrès.;-) Merci petit écureuil de ta visite ici.
SupprimerBonjour, la seconde vue de Stockholm est magnifique, elle dégage une certaine sérénité; je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerCoucou. Ce que j'ai aimais dans cet endroit de la ville, c'est la proximitié de la mer avec des bâtiments, hôtels particuliers du 18-19ème siècle. C'était vraiment très beau. Bises alpines.
Supprimerpetit coucou du dimanche... gros bisous
RépondreSupprimerBelle semaine!
SupprimerLes voyages et cette mise à distance des problèmes est toujours thérapeutique. En découvrant, on reste dans l'ici et le maintenant.
RépondreSupprimerLa lumière des pays nordiques est une aubaine pour les photographes comme toi, tu as dû apprécier !
J'espère que tu vas mieux . Bises. Claudie.
Tu as trouvé le bon moment: "la mise à distance". Souvent nécessaire pour voir les choses différemment. En tous les cas, c'est souvent ainsi que je me recentre, dans la nature, ailleurs. Le ailleurs n'a pas besoin d'être à des milliers de kilomètres, mais il faut des découvertes et de la nature. Bises alpines.
SupprimerLes voyages nourrissent notre cœur et notre âme, les rencontres sous toutes leurs formes nous éveillent et nous recentrent... Un très beau périple, tu me fais rêver. Reprends de bonnes forces chère Dédé, aie confiance en la vie. brigitte
RépondreSupprimerOh que oui, des rencontres et encore des rencontres, la nature, la culture, le différend, c'est cela qui nous nourrit et nous fait avancer. Bises alpines.
SupprimerOui, Vasa, je le savais Roi.
RépondreSupprimerEt j'ai en tête ce nom pour une course de ski.
Qui a son pendant dans le Jura, la vas y Paulette.
Ta montagne, valaisanne, toute en verticalité.
Et là, la mer qui joue avec les horizontales.
La 3 ème dimension, vient de l'imaginaire, on le devine mais on ne le voit pas.
À savoir les abysses, peuplés de monstres mous ....
Peut être même plus effrayant que les montagnes, hautes montagnes.
BRAVO pour ce récit si riche en impressions, en vécu, mère de tes souvenirs.
Ton imaginaire va les réarranger, et toi, tu retiendras les noms des lieux.
Chez moi, c'est Aiguilles d'Arves, je retiens car j'y suis allé.
Et déjà il y a 45 ans, mais de l'autre côté.
Amic@lement. ✅ Yann
Coucou! Oui, la fameuse course de ski de fond que mon père a toujours voulu faire. Elle est aussi célèbre en Suède que le marathon de New York pour les Américains. Tu vois, même les montagnards peuvent aller se frotter à la mer, on en revient avec quelques grains de sel... en plus. :-) Merci pour ta visite ici, toi l'homme amoureux des Aiguilles d'Arve.s. Bises alpines.
SupprimerTu as toujours cet art de nous faire voyager et courir le monde !
RépondreSupprimerMerci pour ça !
Coucou. Je ne sais pas si c'est un art mais en tous les cas, je suis toujours contente de partager quelques ressentis. Merci pour ta visite.
SupprimerMerci de nous faire profiter de cette belle respiration.
RépondreSupprimerUne respiration bienvenue dans un monde qui souvent nous asphyxie...
SupprimerQuel beau voyage ! Je t'ai sentie aller mieux au fur et à mesure de ton récit. C'est une destination qui me plairait, à coup sûr.
RépondreSupprimerSans doute à cause de cet art de vivre nordique qui transparaît dans ton écrit.
Je t'embrasse, frangine.
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Coucou. Il y a le laggom chez les Suédois, le hygge chez les Danois et le friluftsliv pour les Norvégiens. Tu aurais de quoi faire dans le Nord... Bises alpines.
SupprimerParfois, même si l'on n'a pas envie de bouger, de partir de chez soi, n'empêche cela est salutaire, nécessaire...
RépondreSupprimerUn très beau récit de ce voyage. Je lirai les suivants. Bonne fin de journée, Dédé. Bises.
Il faut en effet parfois se mettre un bon coup de pied dans les fesses pour sortir de la zone de confort. Merci de ta visite et bises alpines.
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