Ce jour-là, je devais y retourner. L’air portait déjà l’odeur de la neige, ce parfum de silence qui précède l’effacement. Je voulais voir les mélèzes une dernière fois, les surprendre dans leur ultime sursaut, leur flamboyance avant l’oubli, leur danse d’automne, lente et fière, avant que le grand drap blanc ne tombe sur le monde.
J’ai marché longtemps le long du bisse, incapable de m’arrêter, comme tirée par une force douce et une nécessité muette. Le vallon était déserté, les randonneurs partis, les bruits effacés. Ne restait que le vent, discret, presque timide, comme s’il n’osait pas troubler le recueillement de la terre. Tout semblait suspendu, retenu dans une attente sacrée.
Et lui, au bord du chemin, se tenait là, petit encore, fragile mais déjà flamboyant, seul éclat de feu dans le paysage devenu gris. Ses aiguilles d’un orange profond accrochaient une lumière bien pâle, et les herbes ternes, les pierres froides, semblaient s’incliner devant sa noblesse. Il n’avait pas de frères proches, pas de gardiens autour de lui, mais il tenait bon, dressé dans l’air glacé, comme s’il portait en lui le courage de toute la forêt endormie.
Je me suis arrêtée devant lui, le cœur serré par une tendresse inattendue. J’aurais voulu le tenir contre moi, le protéger du froid qui montait mais ses épines dorées m’en ont empêchée. Alors, en silence, je lui ai fait une promesse : celle de revenir, lorsque la neige aurait fondu, lorsque les fleurs, timides d’abord, reviendraient colorer le vallon. Et dans ce silence plein de présages, j’ai senti qu’il me répondait. Qu’il me confiait sa propre promesse, celle de survivre, de résister aux tempêtes, aux nuits longues, pour me raconter, au printemps, tout ce que l’hiver lui aurait murmuré : les pas furtifs des chamois sur la neige dure, le souffle chaud des bouquetins au matin, les éclats du soleil sur la glace, la lente patience du monde endormi.
Je suis repartie sans me retourner, portée par une douce certitude : sous la neige et le vent, un petit mélèze bientôt nu veillerait sur le vallon. Et peut-être, dans le secret de ses racines, dans la résonance silencieuse de son bois, dans le souffle discret de ses nuits, garderait-il aussi quelque chose de moi, comme une mémoire ancienne, comme un chant oublié que seuls les arbres savent encore entendre.
Dédé@Novembre 2025

Bonjour, Dédé !
RépondreSupprimerQue de choses pourra sans doute te raconter ce mélèze l'hiver terminé ! Il va apprécier votre visite, vos mots, vos confidences, vos complicités ! C'est comme le petit Prince quand il apprivoise le renard, ils deviennent uniques ! L'avez-vous donné un nom?
Bravo pour votre photo !
Et je vous remercie pour la partager avec nous tous.
Salu2 méléziens!
Bonjour. J'aurais dû lui donner un nom mais je n'y ai pas vraiment pensé. Je pense que "petit mélèze" lui va bien. Merci et bises alpines.
SupprimerJe m'excuse d'avoir fait deux erreurs, la première "lui" avez-vous donné un nom.
RépondreSupprimerEt la deuxième, j'ai tutoyé au début.
Excusez-moi.
C'est que je suis peut-être encore au lit et que je ne me suis pas encore réveillé !
:)
Rien de grave, on peut tout à fait se dire "tu". :-)
SupprimerPetit mélèze deviendra grand puisque tu lui prêtes vie !
RépondreSupprimerBonne journée Dédé.
Et j'espère qu'il aura la voix assez forte pour discuter avec les autres mélèzes qui sont plus bas dans le vallon. Merci de ta visite. Bises alpines.
SupprimerMagnifique cliché !
RépondreSupprimerMerci. ;-)
SupprimerCe petit mélèze me rappelle une connaissance, elle aussi soumise durant certains temps à une disette professionnelle, des contrariétés, des moments de vaches maigres, mais qui était profondément enracinée dans un sol riche et sauvage. Qui pouvait donc compter sur un socle solide et nourrissant, celui de ses valeurs et de son instruction, et qui allait durer en dépit des bourrasques, du manque de soleil, du froid mordant, jusqu'au printemps qui ne pouvait qu'arriver, inexorablement.
RépondreSupprimerBon week-end, dame Dédé, que je vous souhaite par ailleurs ensoleillé
Bonjour monsieur aux grandes oreilles. Votre message m'a beaucoup touchée. En effet, il y a bien des similitudes entre le petit mélèze et cette personne que vous citez et que vous semblez très bien connaître. ;-) Après l'hiver et les grands froids reviendra le printemps rieur et riant et les choses seront plus faciles à supporter dans la douceur du soleil et des fleurs. Merci et bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerComme à ton habitude, un magnifique texte autour de cette non moins magnifique photo.
Le ressenti devant ce jeune Mélèze isolé est magnifiquement relaté.
Une belle complicité est née entre vous deux et, je la trouve très touchante.
Bises et belle journée à toi.
Coucou Pascale. Parfois, je jette mon dévolu sur les arbres. J'ai ce nouveau petit ami mais un peu plus loin près du bisse, j'ai MON sapin. Chaque fois que je passe à côté de lui, je lui demande des nouvelles et j'observe sa croissance. Lui ne perdra pas ses aiguilles mais devra aussi affronter l'hiver qui arrive. Bises alpines.
SupprimerBonjour chère Valaisanne
RépondreSupprimerTon petit mélèze a atteint une belle taille ce qui montre qu’il a réussi à survivre aux hivers des années précédentes. Aujourd’hui, plus fort encore il saura attendre tranquille que passe la mauvaise saison.
Bises savoyardes
Tu as tout à fait raison. Il a déjà une petite hauteur et se tient vaillamment au bord du chemin. Mais quand même, l'hiver est froid à cette altitude et j'espère que tout ira bien pour lui. Bises alpines.
Supprimer
RépondreSupprimerToute en courbes douces ton image et arrêtes grises des montagnes, ligne droite du chemin...et Lui, ton confident qui te charme et qui accueille tes encouragements. Au milieu de l'espace, un éclair...la cascade au centre de l'image pour confirmer, comme un sceau la une promesse donnée.
Je me glisse aussi dans le beau commentaire de Monsieur Jagneau Lapin !
Merci pour l'offrande, Dédé, de ta marche et de l'échange ♥♥♥
Le temps était vraiment en train de tourner. Le matin il y avait encore du soleil et le lendemain il neigeait. D'ailleurs en marchant, j'ai croisé le responsable du bisse qui était en train de fermer les vannes pour l'hiver. La rivière que tu vois au centre n'est pas le bisse, le bisse se trouve sur le côté du chemin mais plus bas dans le vallon. Merci pour ta visite! Bises alpines.
SupprimerAimer un arbre, ce n'est pas pour rien que je me nomme "Le Chêne Vert". Très joli texte.
RépondreSupprimerComment ne pas aimer les arbres? Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerUne tache dorée sur un paysage déjà hivernal...
Bises bretonnes (en ce moment).
Bon après-midi,
Mo
Paysage encore très automnal mais déjà hivernal sur les hauteurs, on voit des restes de la précédente neige sur la montagne. Bises alpines.
SupprimerCoucou...
RépondreSupprimerOui, petit arbre solitaire vivra...
On l'espère Monsieur ou Madame l'anonyme...
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerJ'ai déposé un commentaire ce matin et je ne le vois pas en ligne alors que tu as validé. Dis moi s'il est bien passé ou non, merci ;-)
Bises et à bientôt.
Il est bien là, je ne valide pas tout de suite parfois. J'étais en rendez-vous hier matin quand tu as posté.
SupprimerMais quel superbe texte, Dédé !
RépondreSupprimerOn se prend à éprouver autant de tendresse que toi pour ce mélèze, qui survivrai, t'attendra, ne t'oubliera pas.
Merci, un beso du sud-
Je crois que si certains d'entre nous éprouvent de la tendresse face à la nature, tout n'est pas perdu... Bises alpines.
SupprimerPetit mélèze flamboyant perdu au milieu de ce gigantisme qui l'entoure le surplombe.
RépondreSupprimerMais sa force terrienne lui permettra de survivre à la saison hivernale et tu le retrouveras plus grand encor', plus noble.
Merci Dédé c'était un plaisir de t'accompagner jusqu'à lui dans "ce parfum de silence".
J'adore tes mots et leur poésie veinée des couleurs de la saison.
Emotion à te lire.
bises provençales.
Le petit mélèze a d'autres amis un peu plus bas mais il est vrai qu'il est bien seul à côté de ce chemin. C'est la limite de croissance pour les mélèzes, plus haut, il n'y a plus d'arbres, plus que les pâturages et la pierre. Bises alpines.
Supprimeroh c'est beau, c'est beau, et j'aime cet espoir pour le petit arbre qui deviendra grand
RépondreSupprimerQui sait, je le prendrai en photo l'année prochaine?
SupprimerPetit Mélèze comme un réverbère dans la vallée , il en sera le gardien lors des longs hivers de neige, il gardera en son coeur les mots mystérieux des rencontres..".Les arbres sont des sanctuaires. Quiconque sait leur parler, quiconque sait les écouter, peut apprendre la vérité. Ils ne prêchent pas enseignements et préceptes, ils prêchent, sans s’encombrer de détails, l’ancienne loi de la vie." (Herman Hesse)
RépondreSupprimerCoucou Marie. Merci pour cette magnifique citation de Hesse, tu me donnes envie de le relire! Les arbres ont tellement de choses à nous apprendre, le dépouillement, la renaissance... Bises alpines.
SupprimerComme c'est beau et émouvant !
RépondreSupprimerC'est à la fois ton protégé et ton double, n'est-ce pas ?
Miss Yves
Oh Miss. Tu as tout compris!
Supprimer
RépondreSupprimerUn prolongement magique à cette photo , un texte qui me va droit au coeur et qui parle avec beaucoup plus de talent que je pourrais le faire de ce qu'on peut intimement ressentir à côté d'un arbre , peu importe qu'il soit encore arbrisseau ...
Bonne soirée !
Comme je le disais plus haut dans les commentaires, j'ai aussi un autre ami dans cette région, un sapin, que je salue à tous mes passages. Il est bon d'avoir des arbres pour amis, ils savent tout, ne parlent pas pour ne rien dire et nous donnent une leçon de vie à chaque saison. Bises alpines.
SupprimerUn très beau texte qui prolonge magiquement la photo et qui me va droit au coeur parce qu'il exprime avec beaucoup plus de talent que je ne le ferais moi-même ce que je peux ressentir auprès d'un arbre , même si ce n'est encore qu'un arbrisseau ...
RépondreSupprimerMerci pour ce partage et à bientôt !
;-) Voir ma réponse à ton autre commentaire.
SupprimerToi aussi, tu parles aux arbres alors... Tu n'es pas ma frangine pour rien ;-)
RépondreSupprimerToujours superbement écrit, ta petite fable comme un écho à ma révolte des arbres.
Le petit mélèze est bien émouvant, c'est vrai.
Et tu m'as appris le mot « bisse »
Bisous frangine
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
:-) Après "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux", voici notre nouvelle production: "les femmes qui parlaient aux troncs des arbres". :-) On va faire un carton! Bises alpines.
SupprimerIl est peut-être petit le mélèze mais il tient une place prépondérante dans cette image bien cadrée. Il est comme un soleil qui réchauffe l'avant plan en opposition avec les couleurs froides du ciel et de la montagne. Les lignes du ruisseau et du chemin, les courbes de niveau, les crêtes donnent du mouvement à ce paysage
RépondreSupprimerLe mélèze est peut être petit ou plutôt il est encore bien jeune mais il en a déjà connu d'autres. Sa petite graine a choisi un bel endroit pour s'implanter, il a évité la dent des lièvres ou des chevreuils, le vent l'a renforcé le courbant au départ... Il est seul pour le moment, arrivé en avant-garde. Sois en sûre, tant que tu te souviendras de lui il gardera ta mémoire
Bises humides de la Région Parisienne, où tu étais il y a bientôt dix ans, Dédé...
Un sacré petit mélèze assurément qui en a déjà vu et qui en verra certainement d'autres. Mais tant que ce sont des éléments liés à la nature, ce n'est pas si grave, c'est dans l'ordre des choses mais par contre, si un randonneur ne devait pas le traiter avec respect, ça, c'est autre chose! Bises alpines.
SupprimerTon texte plein de sensibilité m'a parlé au cœur dans une gerbe d'émotion. Ta poésie m'a transporté dans un espace de toute beauté: ta montagne.
RépondreSupprimerEt ce jeune mélèze, plein d'espoir, se faisant une mémoire au fil de temps, au fil des sagesses. J'aime. C'est beau, c'est pur, c'est vrai.
Je sens en mon âme souffler l'air vivifiant des sommets. Merci pour cette pause loin du tumulte du monde devenu fou.
Bises ligériennes.
Je crois que quand on contemple la nature, on ne peut qu'écrire des choses vraies et pures. Merci pour ta visite et ton commentaire. Bises alpines.
SupprimerJe t'ai suivi, que de poésie dans ton récit Dédé, c'est un régal ! Merci de nous avoir parlé de ce beau petit mélèze qui partage sa lumière avec ceux qui passent le saluer, avec toi qui en fait ton miel !!
RépondreSupprimerJe pense qu'il a peut-être perdu ses aiguilles maintenant, le vent a beaucoup soufflé la semaine passée. J'espère qu'il n'a pas trop froid! Bises alpines.
SupprimerIl m'a serré le coeur ce petit mélèze perdu dans l'immensité... et tes mots résonnent fort en moi! L'illumination de mon matin. Merci!
RépondreSupprimerIl est déjà fort, il grandira encore, sois-en sûre! Bises alpines.
SupprimerDu haut de sa jeunesse
RépondreSupprimeréclairant et réchauffant la vallée
Il est l'espoir avant l'hiver
porteur de l'avenir d'une nature qui s'endort....
Petit flambeau de demain
plein de confiance pour son futur
Les montagnes vieillissantes
L'encadrent et comptent sur lui...
Il attend déjà ton prochain passage
Et le réveil du printemps !
Oh, je pense que je ne vais plus pouvoir remonter là-haut, j'y suis allée samedi, un peu plus bas et la neige avait rendu une partie du sentier déjà bien impraticable. J'ai donc l'espoir tenace de le revoir au printemps! Merci ta poésie! Bises alpines.
SupprimerDédé tu me fais un superbe cadeau avec cette photo sublime et ce récit émouvant sur ce mélèze enflammé j'ai toujours rêvé d'aller les voir à cette saison mais je n'ai pas encore pu réalisé ce rêve ! Bises occitanes
RépondreSupprimerCoucou. Dans la région où j'ai passé mon enfance, il n'y avait pas beaucoup de mélèzes, le climat était trop humide. Il l'est encore. Mais là où j'habite actuellement, nous avons de la chance d'en avoir tout près, j'adore ces arbres qui nous apprenent tant d'humilité. Bises alpines, en espérant qu'un jour tu en croiseras tout près de tes chemins.
Supprimerquel joli texte émouvant... j ose à peine le dire, mais nous sommes entre nous... je parle aux arbres, je les enlace et ils me consolent de mes peines... gros bisous
RépondreSupprimerTu n'es pas la première à le dire sous ce texte, nous formons une petit communauté. :-) Bises alpines.
Supprimerbonsoir Dédé , ah rien que pour la photo ! ça vaut la visite chez toi ! j'adore ce paysage et ton texte et cette histoire avec ce mélèze est très belle ! merci du partage bisous belle soirée a+ au chaud ... les nuits sont fraiches maintenant !
RépondreSupprimerContente que cela te plaise mon cher Bébert! Bises alpines.
SupprimerJaune mélèze, sentinelle du vallon . Il va perdre ses aiguilles pour toi, puisque tu lui as fait la promesse de revenir lorsqu'il se sera rhabillé de vert. De plus en plus chez nous, les mélèzes remplacent les sapins après la coupe. La végétation change au cours de nos modifications climatiques.
RépondreSupprimerDonne lui le bonjour de mon Sud et dis lui que j'attends, le moment venu, ton nouvel écrit sur lui.
Il est vrai que le changement climatique provoque beaucoup de changements mais dans ma région actuelle, il y avait déjà beaucoup de mélèzes avant qu'on commence seulement à parler de changement, voire de dérèglement. Ce sont des arbres qui supportent les grandes sécheresses mais ils sont par contre très sensibles au vent... D'ailleurs, j'ai refait une partie du chemin ce samedi et il y avait des arbres cassées à cause du fort vent de la semaine passée. Je n'ai pas pu aller plus haut voir mon petit ami car la neige m'en a empêchée. J'espère que tout va bien pour lui! Bises alpines.
SupprimerQuelle douce et émouvante histoire, un dialogue de cœur à cœur, qui laissera sa trace c'est certain... Merci Dédé pour ce beau texte, lumineuse semaine à toi. brigitte
RépondreSupprimerDialoguer de cœur à cœur, c'est le plus beau dialogue qu'il puisse exister. Merci Brigitte. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerQuelle très jolie photo avec un texte si émouvant. Je suis sensible à ton récit car ici nous avons beaucoup de mélèzes et tout comme toi nous allons les voir sachant que très bientôt ils seront dénudés dans un univers de froid et de glace.
Si les montagnes des Alpes du Sud sont très belles en automne lorsque l'hiver est là, elles sont comme en deuil. Les mélèzes sont serrés les uns contre les autres gris et tristes. Il faut attendre un printemps avancé pour voir les petites pignes roses ressemblant à des bijoux.
Ton petit mélèze t'attendra et au printemps sera là pour fêter une nouvelle saison.
Bises Dédé et une douce nouvelle semaine
Coucou Elisa. Je crois que j'aime maintenant les arbres en toutes saisons. Ils ont tellement à nous apprendre. La renaissance, le dépouillement. Même en hiver, ils nous racontent une histoire. Bises alpines.
Supprimerbonjour,
RépondreSupprimerun charme mi hiver mi automne , une tres belle ambiance et un joli texte comme un dialogue avec ce meléze..j' adore
bonne fin de semaine
à bientot
Merci l'anonyme...ce serait bien de signer pour une prochaine fois. Merci...:-)
SupprimerBonsoir très Chère Dédé,
RépondreSupprimerComme tu le sais c'est toujours un régal de te lire et d'être à tes côtés pour ce parfum de silence et un oubli à venir. Qu'il devait être bon et avoir cette chance d'entendre ce silence avant que l'hiver prenne sa place.
Sur ta très belle photo ce petit mélèze semble narguer le futur hiver en pensant aussi que le froid devait déjà être bien présent.
J'aime beaucoup ta photo qui comme toujours résume bien tes mots, ce ciel gris sombre annonce peut-être un rude hiver, ce paysage est merveilleux et invite à le contempler.
J'aime surtout tes ressentis de tes instants et être dans le moment présent.
Merci pour tous ces moments en ta compagnie et c'est riche d'enseignements. Grosses bises Dédé.
Quand je vois un beau paysage, lorsque je ressens certaines émotions, j'ai envie, tout simplement, de les partager. Alors rien ne me fait plus plaisir ici que de voir mes lectrices et lecteurs heureux de me suivre et de ressentir les mêmes choses que moi. Merci JP pour tes commentaires et tes passages ici toujours très appréciés. Bises alpines.
SupprimerBonjour, il a revêtu ses plus belles couleurs et semble bien perdu dans toute cette immensité; je te souhaite une bonne journée, bisous
RépondreSupprimerPerdu mais déjà fort. Un petit mélèze pas si petit finalement et qui deviendra encore plus grand. Bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé ! Je repasse demain matin.
RépondreSupprimerBises ensoleillées et presque chaudes !
Claude
L'été de la Saint-Martin. ;-)
SupprimerC'est une belle rencontre, silencieuse mais intense. Tout est vibration dans l'univers et les arbres vibrent aussi !!
RépondreSupprimerSurtout les arbres je dirai. Merci Daniel.
SupprimerMe voilà ma Dédé, comme promis !
RépondreSupprimerTout d'abord ta photo est sublime, avec ce ton doré devant le fond enneigé et ce petit mélèze en or.
Joli texte comme d'habitude.
La neige recouvrira tout même ce joli petit mélèze qui revivra le printemps venu pour t'offrir à nouveau de jolies épines dorées quand le prochain hiver sera venu.
Belle journée et bises campagnardes qui aujourd'hui seront ensoleillées et chaudes.
Claude
Ainsi va le cycle des saisons. Je suis infiniment reconnaissante à la nature de m'offrir tant de choses. Merci Claude. Bises alpines.
SupprimerJ'espère que j'ai bien envoyé ce que je viens d'écrire.
RépondreSupprimerClaude
Tout est là...:-) Je ne valide pas toujours tout de suite.
SupprimerPuissance de la douceur... la nécessaire douceur ♥
RépondreSupprimerLa douceur qui nous sauve de tant de choses. Merci et contente de te retrouver ici.
SupprimerBonjour Dédé, le petit mélèze joue son rôle d'ange gardien, l'air de rien . Que c'est bien décrit ce sentiment de plénitude et de calme lorsque l'on se retrouve au cœur d'un paysage enneigé ...çà fait un bien incroyable !
RépondreSupprimerOh oui, comme un ange gardien sur le haut-plateau, face à la cascade dans le fond. Merci Jerry.
SupprimerTu mérites un prix !
RépondreSupprimerAh? tu crois? une médaille en chocolat m'ira très bien. :-)
SupprimerQuel joli conte, car oui, on dirait un conte, et quelle jolie rencontre entre ce petit mélèze et toi, chère Dédé. Tes mots m'ont attendrie, ils m'ont touchée. Merci pour ce moment d'émotion. Et la photo est très belle, magnifique même.
RépondreSupprimerBonne soirée, et un doux week-end. Bises bassoises.
Les arbres savent nous raconter de jolies histoires. A nous de savoir les écouter et de retranscrire ce qu'ils nous enseignent. Merci Françoise.
Supprimerpetit mélèze deviendra balèze
RépondreSupprimer:-)) Merci mon cher barbu!
SupprimerJ'aime beaucoup ton petit mélèze et ta promesse de revenir écouter ses histoires
RépondreSupprimerLes arbres nous racontent tant de choses, tu dois le savoir, toi petit écureuil qui en a fait son terrain de jeu.
SupprimerQuel joli texte... Plein de vie.
RépondreSupprimerLe cycle des saisons, éternel recommencement. Merci de la visite!
SupprimerUne sentinelle solitaire, attentive, qui a revêtu son habit de lumière pour lutter contre les morsures de l'hiver...
RépondreSupprimerBonne après-midi, Dédé
Oh, je pense que maintenant il est carrément tout nu, plus d'aiguilles, plus d'habit de lumière. Belle suite de semaine Antoine.
Supprimermerci pour le gentil comm ma belle... gros bisous bon hibernation... gros bisous
RépondreSupprimerOh, non, l'hiver n'a pas encore commencé, le vrai, le grand. Mais je vais installer la mangeoire pour les oiseaux cet après-midi. Bises alpines.
SupprimerJ'aimerai bien être le petit mélèze pour qu'une femme porte le même regard attendrissant comme dans le texte.
RépondreSupprimerJe ne fais cela qu'avec les petits mélèzes effectivement. :-))
SupprimerOuf, j'essuie mon front avec le revers de ma main.
SupprimerTu as eu chaud! :-)
SupprimerBonjour Dédé, ma poétesse préférée.....
RépondreSupprimerTu as l'art de dénicher des photos insolites et de nous les présenter accompagnées d'un texte magnifique.....
Bon mercredi, Bises de l'avant pays savoyard !!!
Contente de savoir que tu me considères comme ta poétesse préférée. Quel honneur! ;-) En vrai, je suis touchée. Bises alpines mon gitan de Savoie.
Supprimerje me demande si ce mélèze n'a pas la tête dans la poudreuse depuis peu . Dédé as tu farté tes skis ?
RépondreSupprimerPas encore, ni les skis, ni les patins de la luge, ni rien du tout... ;-) Je deviens frileuse.
SupprimerTon texte, est le parfait contrepoint de ce que tu montres.
RépondreSupprimerAiguilles après aiguilles, le mélèze se dépouille.
Mais avant, un sursaut de couleurs, une flamme qui illumine la grisaille qui s'installe.
Des arbres tombés au combat de l'hiver, finissent parfois
dans la douce chaleur d'un chalet avec cheminée.
Non, pas pour le brûler, mais en meuble de région.
Pour mi décembre, j'attends un meuble en pin à crochets.
Je n'avais jamais entendu. À plus. ✅ Yann
Un pin à crochets? Je ne savais pas non plus que cela existait! Je pense qu'un meuble fait en pin à crochets possède donc déjà des crochets.. c'est plus pratique ainsi. :-) Bises alpines.
SupprimerPromesse et confiance, on est bien.
RépondreSupprimerBises atlantiques
Restons bien mais ce n'est pas facile...
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