vendredi 10 février 2017

La terre en hiver

 Quelque part sur la terre en hiver



Au début, ce sont de gros nuages sombres qui gambadent dans le ciel, jouant à cache-cache avec un soleil timide. Puis, l’un d’eux décide alors de se délester de son eau et ses camarades, prenant exemple sur lui, font de même dans un grondement furieux. La terre reçoit alors les premières gouttes d’une pluie d’hiver, glaciale, transperçant tout et faisant greloter ceux qui s’aventurent à l’extérieur. 

Dans la forêt, les arbres détrempés se recroquevillent et attendent patiemment que l’eau cesse sa petite valse. Ils sont habitués aux sautes d’humeur du ciel et deviennent philosophes avec le temps, surtout les plus anciens. Mais c’est sans compter avec la Dame Blanche qui, s’étant absentée quelques semaines, décide son retour sur la terre afin de la recouvrir de son manteau soyeux. Les gouttes d’eau se transforment alors en flocons joyeux virevoltant dans les airs. En quelques heures, la forêt se recouvre d’une délicate dentelle qui lui donne un air de mariée. 

Tout est silence. Même les oiseaux se sont tus, eux qui croyaient, quelques jours auparavant, que le chaud soleil ramènerait bientôt le printemps. Ils se cachent maintenant dans les aspérités des arbres et lissent leurs plumes en attendant la fin de l’averse neigeuse. Ils reprendront plus tard la chorale de leurs pépiements.

En ce début de février, l’hiver règne encore en maître.

Alors que mes pas me conduisent sur le petit chemin, j’entends soupirer un vieux tronc.  Il craque sous son écorce et s’ébroue lentement. Il vient de comprendre que l’hiver n’a pas dit son dernier mot et que le temps où la sève réveillera sa vigueur d’antan n’est pas encore venu. 

Je glisse sur les cailloux qui émergent à peine sur le sentier, respirant à plein poumons ce froid vivifiant. Il est loin le temps où je filais sur la luge, accrochée au dos de mon grand frère qui manœuvrait l’engin avec dextérité. Ces tendres années se sont envolées à jamais mais les flocons qui recouvrent mon visage sont sans doute les arrières petits-enfants de ceux qui jadis, me faisaient rire aux éclats dans la forêt magique. 

Bientôt le monde entier disparaîtra derrière ce rideau floconneux. Et soudain, je me souviens, petite fille, d’avoir regardé à genoux par la fenêtre les premiers flocons de l’hiver tourbillonner sous les réverbères. C’était le temps de l’enfance innocente qui permettait de croire encore aux rêves les plus fous. 

Avant de me perdre dans les souvenirs de ce passé qui n’existe plus, je chasse cette nostalgie qui voile peu à peu mon cœur et je reviens sur mes pas pour franchir le seuil de ton foyer. 

Heureusement, ton brasier, mon amour, me réchauffera encore dans ce long hiver. Et je sais qu’entre tes bras, le printemps fleurira sans fin. 







Dédé © Février 2017

63 commentaires:

  1. ces photos sont romantiques et magnifiques..... mais le soleil me manque terriblement ... bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais le soleil est juste... au-dessus des nuages. ;-). Le printemps arrivera, un jour. En attendant, tenons-nous au chaud. Bises!

      Supprimer
  2. Sur ce chemin humide, quelque part sur la terre en cette saison blanche et silencieuse, qui se flétrie,se blottie glaciale jusqu'en son coeur... j'aperçois de loin une petite fille qui te ressemble Dédé, accrochée à la suge, pelotonnée contre le dos protecteur de son grand frère, le visage mangé par des flocons de neige.. elle rit à gorge déployée, et toi tu te perds dans les méandres de tes souvenirs heureux, nostalgiques aussi, lesquels ont nourri tes racines profondes, ton tout, .. pendant cette en-faon-ce gardée jusqu'à ce jour d'hui réchauffé par les bras de l'âtre et du foyer qui soutiennent le corps et l'âme...
    MERCI Dédé pour cette si belle écriture offerte, tôt ce mât-teint.
    bises.
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ...accrochée à sa luge....

      Supprimer
    2. Les souvenirs d'enfance me rendent toujours nostalgique car j'ai perdu cette naïveté d'enfant en grandissant. Mais tu as raison, ces souvenirs font partie de mon tout et font ce que je suis aujourd'hui. Même si l'hiver est encore bien présent, réchauffons-nous au brasier de l'âtre et nos êtres aimés. Merci Den de ton passage et je te souhaite une belle fin de semaine pleine de douceur.

      Supprimer
  3. Dédé bouge pas j'arrive avec ma luge et tu pourras monter derrière.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dépêche-toi alors, j'ai déjà mis le bonnet et les gants! :-))

      Supprimer
  4. Coucou Dédé.
    Te voici de retour dans la réalité des frimas !⛄️
    Tu est pleine de romantisme aussi...
    Passe un très bons weekend, A + 🏔

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, après le chaud des billets précédents, voici le froid de l'hiver. Mais rassure-toi, je ne souffle pas le chaud et le froid sur mon blog. ;-) Merci Daniel et passe aussi un très bon WE. Bises!

      Supprimer
  5. Bonjour Dédé

    pfff j'avais fait un commentaire inspiré (le tôt matin m'inspire) mais mon doigt sur la tablette a cliqué sur déconnexion au lieu de publier... grrr
    Je recommence donc un peu plus tard le doigt plus aguerri mais l'inspiration trop réveillée ��

    J'aimerais être un petit lutin (lutine plus en rapport avec mon identité) piur me rouler dans cette neige comme celle de mon enfance déjà partie bien loin également et mon installation dans le sud de la France ne favorise pas à moins d'aller en montagne mais pas trop mon trip en hiver ��

    En tout cas tes arbres majestueux me donnent envie d'aller me mettre dessous et de les secouer pour voir la féerie...
    Mais ce que j'ai aimé c'est cette magnifique déclaration d'amour à l'élu car quel meilleur endroit pour avoir chaud que les bras de l'aimé et si j'ose une petite note d'humour c'est aussi très économique ☺

    Je te souhaite une belle journée
    Mes bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui, secouer les arbres pour en faire tomber la neige, c'est quelque chose que j'aimais aussi faire petite. Et les bonshommes de neige, toujours déformés d'une manière ou d'une autre, le nez de travers, le corps biscornu, les yeux mal mis et qui tombaient sans cesse, mais à nos yeux, ils étaient beaux comme des dieux.

      Quant à la chaleur de l'être aimé, tu as raison, c'est économique et cela fait baisser la facture d'EDF. :-))(services industriels chez moi) Merci Michèle et mille bises chaleureuses!

      Supprimer
  6. Très beau texte, je me suis souvenue du gémissement des troncs sous le poids de la neige en effet, de cette sensation ouatée, fraiche, silencieuse mais parsemée de ces bruits insolites... et des bras chauds, oui, ça aussi :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une balade en forêt régénère et apporte une certaine sérénité, encore plus en hiver je trouve. Les bras chauds, c'est bien aussi. ;-) Merci et à bientôt!

      Supprimer
  7. Ton texte est très beau, et tes photos superbes...
    Nous remontons parfois le Temps à bord de notre frêle machine à voyager dans le Temps...
    Tu communies excellemment avec la nature, avec tes sens...
    Tu es une belle amante... de la vie.
    (rires)
    Prends soin de toi, et merci pour cette narration qui me transporte...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois qu'être relié à la nature peut nous enlever bien des maux. Contrairement aux hommes, elle ne nous blesse pas. Qu'en penses-tu? Merci de ton retour ici et toi aussi, prends bien soin de toi, toi le terrien. Bises!

      Supprimer
  8. Dans le jardin le citronnier et le bigaradier n'aiment pas trop la neige...Belles photos rafraichissantes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu les as mal éduqués. Ils ne sont jamais contents, ils se plaignent de tout. Non mais! Un citronnier qui n'aime pas la neige, c'est juste pour faire son intéressant. :-)

      Supprimer
  9. Souvenirs, souvenirs !
    Confidence pour confidence, en écho à ton souvenir de descente en luge j'en ai deux beaux à t'offrir.

    Le premier, c'était par une nuit d'hiver au temps de mon adolescence. Pendant les vacances de Noël j'étais venue chez mon frère (savoyard d'adoption) et ce soir là, après souper, sa femme et leurs fils m'ont invitée à aller étrenner le magnifique tapis blanc couvrant depuis peu les alentours du chalet. Je me revois sur la luge, sous le ciel nocturne et dans la chiche lumière des lampadaires publics, dévalant à toute allure un chemin situé au-dessus de la descente de Saint-Antoine à Passy. Magique !

    Le second souvenir c'était, environ vingt ans plus tard, sans doute l'hiver 85-86. Après une extraordinaire chute de neige en région parisienne, nous étions sortis en voiture avec nos luges (en plastique rouge !) dans le coffre, à la recherche d'un chemin bien pentu. C'est dans la forêt de Fausses-Reposes, celle où Corot a peint les étangs de Ville-d'Avray, que nous avons trouvé une formidable descente en ligne droite. Mon fils se souvient sans doute encore de la vitesse à laquelle nous avons l'avons dévalée, lui devant moi, assis sur la même luge !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Tilia de nous faire partager de si beaux souvenirs. Ce devait être merveilleux de faire de la luge dans la nuit étoilée.

      Je me rappelle d'un séjour à Paris il y a de cela quelques années et j'y avais vu la neige, cela donnait une atmosphère tout à fait particulière à la ville mais je n'avais pas eu le temps d'aller me luger.

      La meilleure marque de luge selon moi, c'est la luge Davos: excellente qualité!

      Merci Tilia et bonne fin de semaine, bises!

      Supprimer
    2. Hélas ! depuis janvier 2013 les fugaces averses de neige dans mon coin n'ont pas tenu la journée et, de toutes manières, les quantités sont insuffisantes pour sortir les luges. En outre, il y a longtemps que nous n'avons plus de luges. Lors de notre déménagement en 1996, elles sont restées dans la cave de notre précédente résidence (qui avait été souillée par des remontées d'égouts lors d'un gros orage) et dans laquelle nous avons également perdu une toile de tente :-(

      Bises en retour et belle fin de semaine pour toi aussi, chère Dédé

      Supprimer
    3. Voilà ! j'ai retrouvé la date. La dernière chute de neige assez conséquente en région parisienne remonte au 8 décembre 2010, il y a donc un peu plus de six ans. Ce doit être cette année-là que tu as vu de la neige à Paris.

      Malgré les problèmes de circulation que cela pose, la neige me manque et j'aimerais bien la revoir. La météo nous annonce quelques flocons d'ici ce soir, mais j'ai beau les guetter depuis le haut de ma tour (le septième et avant-dernier étage de mon bâtiment) je suis comme Sœur Anne, je ne vois rien venir !

      Supprimer
  10. Bonjour Dédé,

    Comme j'aimerais emprunter ce joli chemin enneigé où tout est feutré. C'est magique.
    C'est avec un grand plaisir que j'ai lu ton délicieux texte et tu fais parler la nature, c'est beau.

    Tes souvenirs de luge avec ton frère ont fait remonter des souvenirs lorsque j'étais en vacances à Champéry. Je devais avoir 10-11 ans, un 31 décembre, avec les enfants de la famille ou je passais mes vacances d'hiver et d'été, nous décidions de prendre les luges en bois et de monter sur une route. Nous avions attaché les luges et tous assis, nous avons fait de magnifiques descentes puis nous remontions... de plus, la lune nous éclairait. Que de beaux souvenirs et jamais fatigués.

    Merci Dédé pour tes magnifiques photos, c'est serein et j'aime ta dernière phrase.

    Il a neigé cette nuit chez nous mais tout est fondu.

    Je te souhaite un excellent week-end avec mon amitié et mes bisous ♥



    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Denise: C'était quelle route? Celle de Sur Cou ou celle de Barmaz? ;-) Quand on fait de la luge sous la pleine lune, c'est merveilleux! Surtout à l'ombre des Dents-Du-Midi.

      C'est dommage que la neige n'ait pas tenu dans les environs de Genève mais nul doute que tu as dû saisir quelques instants magiques.
      Merci chère Denise de ton passage et bises!

      Supprimer
    2. Coucou Dédé, c'était en haut du Village, je crois bien la route de Sur le Cou. Barmaz, je connais aussi mais en été, nous avions fait une balade avec la famille en question. A Barmaz, l'herbe était comme de la mousse et il y avait des chevaux en liberté. Nous avons droit à une coupe de myrtilles et de la bonne crème.
      Il y a trois ans, je suis retournée avec mon mari au col Sur Cou et nous avons mangé dans la belle auberge. Ah! si tu savais les souvenirs que j'ai de mon enfance et adolescence. En été, la famille avec sept enfants avait un chalet tous près de l'auberge et nous faisions les foins car cette famille acceptait trois enfants pendant les vacances d'été et d'hiver. C'était merveilleux.

      Douce soirée au chaud Dédé avec mes bisous.

      Supprimer
    3. Ah oui. Je me rappelle de ces coupes de myrtilles avec plein de crème chantilly. Le plateau de Barmaz est vraiment un lieu magique avec de superbes chalets en bois. Que de beaux souvenirs ma chère Denise! Bisous et belle fin de we.

      Supprimer
  11. Bonjour Dédé,
    Merci d'être passée chez-moi. Cette petite visite me permet de te connaitre et de découvrir un blog de qualité.
    Tant par les photos que par l'écrit.
    Je ne peux être que sous le charme et c'est avec plaisir que je vais revenir. Belle fin de semaine.
    Amitiés de Haute Provence

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour et bienvenue ici. Merci pour les compliment et j'espère que tu auras du plaisir par la suite. Nous avons une passion commune, la montagne. Je me réjouis de voir de nouvelles photos chez toi.
      En attendant tout cela, amitiés et bonjour aux deux superbes bestioles blanches dont j'ai également fait la connaissance via ton blog. ;-)

      Supprimer
  12. Bonjour Dédé,

    Vos deux photos, empreintes d'une magie toute forestière, me semblent connues, et évoquent assurément un lieu chaleureux, malgré la froidure du climat. Vos balades, vos glissades en luge, par monts et par vaux, sont autant de prétextes pour musarder. Mais, l'essentiel n'est-il pas là, dans cette imprévu, cette disponibilité, cette ouverture à l'inconnu ? Et c'est un chef d'entreprise qui vous parle... ;-)

    Quant à celui qui vous réchauffe de ses bras, et bien, il retire aussi, à n'en pas douter, beaucoup de feu de vos étreintes, dans le partage de vos flammes respectives, qui finalement n'en font plus qu'une...

    Très chaleureux week-end, Dédé

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. >jagneau lapin: voilà que vous êtes chef d'entreprise. Tout un programme. En tous les cas, si vous reconnaissez ces arbres et cet endroit, vous avez un oeil de lynx. Mais comme vous avez déjà de grandes oreilles, je me demande vraiment à quoi vous ressemblez!!

      La flamme des étreintes...attention! Vous allez mettre le feu à mon blog. Bon we monsieur lapin et soyez sage. 😊

      Supprimer
  13. Superbes paysages Dédé, merci de ce partage. J'aime les feuilles de chêne qui apportent la notion de couleur dans ce monde tout blanc ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui. Elles se battent contre les éléments mais tiennent bon. Merci espiguette et bonne fin de semaine. Bises

      Supprimer
  14. Belles photos hivernales ! :-) (et merci pour la visite sur mon blog !)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue ici dame Céline. Tu sais que je vais te tallonner pour les photos d'Islande. 😊

      Supprimer
  15. Souvenirs d'enfance et magie de la nature, je comprends en te lisant combien nous sommes en phase ^^
    Très beau texte, j'aime particulièrement la petite valse de l'eau ...
    gros bisous
    ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou dame du Sud. Ton arbre était tout un symbole et on sentait les effluves de pin chez toi. Ici, c'est différent mais tout aussi prenant. Oui, nous sommes en phase et je trouve cela merveilleux. Bisous

      Supprimer
  16. il fait bien froid par chez toi ...tes photos sont belles ainsi que les flocons de souvenirs.
    Bonne soirée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il fait froid mais il y a peu de neige. C'est un hiver comme cela. Et il sera encore long. Le printemps, dans ces contrées, est toujours très timide. Bises!

      Supprimer
  17. Comme elle est poetique, on oublie le froid, cette image qui suscite de si jolis souvenirs d'enfance ! De nouveaux flocons, et on se met à rêver, tant que des bras aimants sont auprès de toi la vie est belle Dédé
    Très bonne journée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La neige me rappelle toujours tant de souvenirs. Je suis un peu nostalgique. Mais tu as raison, la vue est belle! 😊 merci et beau dimanche.

      Supprimer
  18. Quelle belle balade dans le présent, dans le passé, l'hiver, la neige ont le don de nous faire perdre la notion du temps, on se retrouve ici et là-bas, c'est doux et nostalgique tout à la fois ... je me suis promenée avec bonheur à travers ton blog. Et je suis restée admirative devant tes photographies magnifiques! bon et beau dimanche! D.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue ici! Merci pour tous ces compliments qui me font plaisir. Je suis ravie que cela te plaise et j'espère que nous aurons encore l'occasion d'échanger. A bientôt et belle semaine qui s'annonce.

      Supprimer
  19. Tendre écriture, doucereux souvenirs! Mais cette année, l'hiver ne décide pas à partir...
    Magnifiques photos, Dédé !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous ne sommes qu'à la mi-février. Il y aura encore de la neige en montagne. N'allons pas contre le rythme des saisons et prenons ce qu'elles nous offrent. Mais il est vrai que je préfère 100 fois voir la montagne sous la neige que la plaine grise et froide. Merci de ton passage et bises!

      Supprimer
  20. Toujours tant de merveilles dans le chant de tes mots qui réjouissent les cœurs quand tu parles à la forêt, aux arbres vieux briscards qui savent comment s’emmitoufler avec les rigueurs du froid. On sent dans tes mots cette nostalgie qui t’enveloppe à coup de rappel d’enfance pour te dire que le printemps n’est pas si loin quand les rêves hantent nos cœurs. Bise Dédé

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toujours la nostalgie de l'enfance et pourtant le présent n'est pas si mal. 😊 mais je crois que ce qui me manque le plus, c'est l'insouciance enfantine...Merci mon cher poète de ton passage et bises

      Supprimer
  21. Coucou ma Dédé ! Me revoilà !
    Très jolies photos et toujours un beau texte.
    Je ne suis pas d'accord avec toi, le passé existe toujours puisqu'on s'en souvient.
    Il est si bon de se rappeler son passé surtout quand il a été heureux, car le présent
    ne nous réserve plus de beaux jours, sauf peut-être le temps.
    Nous voilà à la mi février et c'est quand mars va arriver que je vais commencer à bien me sentir.
    Gros bisous ma Dédé !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello Claude. Je n'ai pas dit que le passé n'existe pas, il fait ce que nous sommes aujourd'hui et donc il existe.
      Par contre, il n'est pas toujours bon de s'en rappeler s'il y a trop de mauvais souvenirs.

      A bientôt et bises ma Claude.

      Supprimer
  22. Merci d'être passée me voir...

    Les photos et le texte tout bonnement f é e r i q u e s
    J ai glissé avec toi sur la luge :)

    je reviendrais c'est certain

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue ici! Et j'espère que vous avez apprécié la petite promenade en luge. ;-) A bientôt!

      Supprimer
  23. mais avec toute cette neige comment faites vous pour toujours gagner en tennis ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous sommes polyvalents. C'est une grande qualité.

      Supprimer
  24. Dans quelle région vis-tu, en Suisse, dans le Doubs, au Canada ? En tout cas tes photos de neige sont superbes
    Bonne journée DD

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans un très très beau pays. :-) La Suisse.
      Bonne journée aussi!

      Supprimer
  25. J'aime l'hiver
    qui nous réveille
    au milieu de la Nature endormie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est le froid mordant qui nous réveille. Brrrrr.

      Supprimer
  26. Ces deux photos illustrent parfaitement ce joli texte mais attention, le printemps tente d'organiser son retour :) Merci Dédé et belle journée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Olivier. Le printemps pointe le bout de son nez dans certaines régions mais comme on dit chez nous: 'on va avoir le retour de manivelle en mars'. J'en suis persuadée. Mais tout vient pour qui sait attendre. Bises!

      Supprimer
  27. Coup de coeur pour ces presque noir et blanc illuminés par un reste de couleurs automnales ♥ Je vais revenir plus tard, Dédé...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est vrai que ces feuilles brunes sont du plus bel effet au coeur de l'hiver. Merci Fifi.

      Supprimer
  28. Quel joli paradis blanc. Un très beau texte qui accompagne tes photos

    RépondreSupprimer