Baie de Mindelo, Sao Vicente, Cap Vert
Après avoir parcouru la montagne
verte en tous sens, j’ai rencontré la mer, grandiose, furieuse parfois mais
toujours belle. Chaque fois que je la retrouve, elle exerce toujours une
fascination sur moi, comme si c’était la première fois que je la voyais. Et
pourtant, je la côtoie depuis nombre d’années déjà.
Petite, je construisais des
châteaux de sable sur la plage, bâtisses éphémères qu’elle prenait un malin
plaisir à détruire dès que je rangeais ma petite pelle et mon seau, fière du
travail accompli. Inconsolable devant un tel gâchis, je m’asseyais à côté du pauvre
pâté de sable déformé par le roulis des vagues et je pleurais toutes les larmes
de mon corps.
Rapidement consolée, je partais
ensuite à la recherche des plus beaux coquillages enfouis dans le sable. Je les
empilais alors dans mon seau magique et je les offrais avec un grand sourire à
Maman qui ne savait que faire de tous ces présents ensablés qu’il fallait
nettoyer avant de les mettre dans la valise du retour.
Plus grande, j’ai admiré avec émotion
le mariage majestueux de la mer et de la montagne en Norvège. Dans des fjords
grandioses, les montagnes se jetaient gracieusement dans les flots. Je me
souviens des pics aiguisés de mille mètres d’altitude surplombant une baie aux
eaux claires. Au premier plan, d’anciennes cabanes de pêcheurs sur pilotis dormaient,
délicatement habillées de la traditionnelle teinte carmin du temps où la
peinture était mélangée aux entrailles de poisson. On dormait les pieds dans
l’eau et le nez dans les montagnes, les sens constamment en éveil devant tant
de beauté.
J’ai revu la mer, ici ou là, au
gré de mes voyages et au fil du temps, plate ou démontée, verte ou bleue. Mais
en ce début d’année, j’étais impatiente de sentir à nouveau les embruns marins
et la teinte de l’océan a fait ressurgir des émotions depuis longtemps
enfouies.
Elle n’est ni mon amie, ni mon
ennemie. Je ne sais pas la dompter et je peine souvent à la comprendre. Même si
je nage comme un poisson, je n’ai pas du tout le pied marin lorsque j’embarque
sur de frêles embarcations ou des bateaux plus imposants. Pour moi, la mer
représente un espace, une immensité et un horizon imperceptible ; elle est
en quelque sorte la fin du monde visible lorsque l’astre du jour plonge dans ses
flots à la fin de la journée.
J’aime cependant voir tanguer dans
ses ports les barques colorées, impatientes de retrouver le grand large. Et caressant
les pentes arides de mes montagnes intérieures la nuit venue, le roulis régulier
des flots m’aide à trouver le sommeil, rendant mes rêves plus doux et mes
cauchemars moins abruptes.
La lumière de l'eau est une
caresse. Alliances vermillon, bleu saphir, vert profond, or : la nature artiste décline ses teintes à
l’infini et chasse la grisaille de mes yeux lorsque je contemple en silence les
flots calmes. Ainsi, une promenade maritime chasse mes vaines préoccupations et
clarifie mon esprit. Certaines angoisses disparaissent alors car le bruit des
vagues comporte, en quelque sorte, un pouvoir de purification.
Pourtant, je lui préfère
indéniablement la montagne, sans doute parce que mes racines sont plongées
depuis ma naissance dans un sol calcaire et granitique. Même si elle m’a ravi des
êtres chers dans le passé, je retourne sans cesse à elle. La montagne peut être
terrible lorsqu’elle est fâchée et qu’elle veut reprendre le pouvoir sur les
alpinistes orgueilleux mais le jeu du soleil entre les failles des parois
rocheuses fait palpiter mon cœur d’intenses émotions. Et je suis toujours ravie
de découvrir sous les pierres mille espèces de fleurs délicates qui, timides,
se cachent pour se faire belles.
Après toutes ces années, je crois
que j’aime cette montagne peut-être parce que ses parois altières retiennent
mon esprit vagabond cherchant sans cesse à échapper à tout contrôle. Alors que
l’infini de la mer et de l’océan me donne l’impression de me perdre, évoluer
entre les pierres me procure une sensation d’enracinement et génère sérénité. Je ne suis pas dans les sables mouvants et
fluctuants mais mes pieds cherchent le meilleur appui dans les cailloux et lors
des ascensions, je sens battre le cœur profond de la terre sous mes mains.
Dans ce voyage que je tente de
rapporter par des mots, j’ai ressenti pourtant la force de ces deux éléments,
l’eau et la terre. En effet, j’ai aimé cette mer drapée dans ses nuances
chatoyantes. Les barques multicolores des villages de pêcheurs ont aussi ravi
mes yeux et les embruns des vagues ont purifié mon esprit. Mais grimper à
l’assaut de ces montagnes acérées m’a permis aussi de toucher du doigt les
cieux, de m’évader dans une immensité sans fin et d’accéder à la beauté
intemporelle d’une terre inviolée, comme si je côtoyais une forme de divin.
C’est un périple fabuleux que je
viens de terminer et j’ai de la peine à refermer cette page depuis mon retour.
L’appel des montagnes résonne encore au fond de moi et le roulis des vagues
emplit mon cœur d’une douce mélancolie.
Aujourd’hui, je me laisse aller à
tous ces souvenirs. Et la « diva aux pieds nus » (cliquer sur le lien), avec ses mélodies reprises
par tant de musiciens m’étreint le cœur et me rend nostalgique. En plissant les
yeux, je revois ce coucher de soleil entre deux pans de montagnes, baignant d’une
couleur indéfinissable une baie majestueuse. Et j’entends encore le silence
assourdissant qui régnait tout là-haut, au sommet, alors que mon regard
plongeait dans la mer, presque deux milles mètres plus bas.
Peut-être ai-je laissé une partie
de moi là-bas, accrochée à un pan de montagne ou perdue dans les flots de
l’océan. En tous les cas, j’y ai trouvé des choses qui m’ont fait grandir et
profondément émue : la simplicité et l’accueil d’un peuple, une musique métissée
qui raconte l’histoire de tout un pays, l’effluve salée de la mer et les
senteurs discrètes des potagers en escaliers dans les montagnes. Avant de
partir, je rêvais de larguer l’impossible et de dire adieu aux pesanteurs
terrestres. A mon retour, je sais que je suis restée un peu ancrée dans le sol rugueux
de ces îles majestueuses, balayées par les flots de l’Atlantique et par le vent
du large.
Ce Cap vert, parfois si pauvre,
m’aura enrichie de mille sensations. Paradis perdu dans l’immensité de l’océan
Atlantique, il m’a fait vibrer, par la beauté de ses paysages et la chaleur des
habitants animés par la sodade. J’y retournerai un jour.
Si tu m’écris
Je t’écrirai
Si tu m’oublies
Je t’oublierai
Je t’écrirai
Si tu m’oublies
Je t’oublierai
Jusqu’au jour
De ton retour
De ton retour
(Cesaria Evora, "Sodade") (Cliquer sur le lien)
Salamansa, Sao Vicente, Cap Vert
Dédé © Février 2017
Bonjour Dédé
RépondreSupprimerIl y a de la magie dans tes mots ; tu sais non seulement me captiver mais aussi m'emmener dans des contrées, sur des sols que jamais je ne foulerai... En plus tu m'as mis "Saudade" dans la tête et dans la voix pour la journée : quant aux quelques paroles de la chanson que tu as posées, elles deviennent une source d'inspiration pour moi. Alors merci pour ça aussi.
Je me reconnais dans le bien-être apporté par la mer, par son chant et la purification de l'esprit et aussi par la montagne, même si je n'ai aucune racine plantée dans le granit, pour son côté sécuritaire comme l'enfant dans le ventre de sa mère.
Je te souhaite une très belle journée
Mes bises
un récit que j'aime lire et j'aimerai vivre...( moi qui suis ancrée dans les collines arrondis , des bocages , des champs , née dans la douceur campagnarde et fleurie...)
RépondreSupprimer>michèle: La chanson de Cesaria reste dans la tête, c'est vrai. D'ailleurs, je l'ai eue dans la tête pendant plusieurs jours. Et j'aime ça. Il y a d'autres choses qu'elle chante que j'aime aussi beaucoup. Et tant mieux si tu as trouvé de l'inspiration avec ces quelques mots de Cesaria.
RépondreSupprimerL'image de la montagne liée avec l'enfant dans le ventre de sa mère me parle aussi beaucoup. Je n'y avais pas pensé. Tu vois, ces échanges entre blogs nous donnent plein d'idées, d'images, de partages. Et je sais que tu aimes cela, tout comme moi. Merci dame Michèle. Et belle fin de semaine. Mille bises!
>elfi: La douceur de la campagne est aussi quelque chose que j'affectionne. Elle contrebalance la rudesse de nos Alpes. Et te donne plein d'inspiration pour tes œuvres. Merci Elfi! Bises et bonne fin de semaine!
Torna Sorrento...
RépondreSupprimer>loulou le filou: Salut loulou! Torna a Surriente? Et bien, c'est bien mélancolique tout cela, approprié à ce vendredi tempétueux.
RépondreSupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerMerci pour cette poésie, ces mille couleurs, ces sensations diverses et variées, ces paroles tantôt douces, tantôt acérées, qui nourrissent l'esprit, et le colorent pour la journée. Vos voyages ne sont pas anodins, ils vous remplissent et vous changent. Alors, profitez-en, et repartez ! Très bon week-end ;-)
>jagneau lapin: Merci monsieur aux grandes oreilles. Les voyages forment la jeunesse, ils font réfléchir, remuent, rendent nostalgiques, heureux, tout cela à la fois. Je n'ai pas encore choisi la prochaine destination. Avez-vous peut-être une idée? ;-) Merci de votre passage ici monsieur aux grandes oreilles. Et remplissez-les de la musique de Cesaria.
RépondreSupprimerJe suis émerveillé par ton beau texte. On se laisse glisser sur tes flots de souvenirs, que tu rapportes de si loin en nous « embarquant avec ton esprit vagabond » pour nous faire découvrir les bonheurs que jadis tu avais vécus et qui t’avaient marquée à jamais, comme un bonheur, certes lointain, mais toujours vivifiant et ancré en ton cœur. La mer, la montagne qui font un si beau ménage quand ils se côtoient, tu les as encensées délicatement, langoureusement ; C’est un si joli cadeau que tu nous offres Dédé, par ta si charmante écriture ; je croirai revenir à mon enfance moi qui suis né et ai vécu justement entre la montagne et la mer, de la méditerranée. J’ai écris sur Célestine pour son écriture superbe et elle excelle à tous les genres ; romance, humour, ludique, philosophique et autre : http://bi-zakarium.blogspot.com/2016/09/larome-dun-texte-lecriture-qui-chante.html
RépondreSupprimerEt je crois que la tienne dégage tout autant un charme surtout, dans la manière de décrire tes souvenirs, tes randonnées et tout l’amour que tu as de la vie.
Belle journée Dédé
Coucou Dédé
RépondreSupprimerLe Cap Vert ! Superbe!!
Que tu conte bien cela...
Bises, Bon weekend, A + 🌅 🌄
Magnifiques photo, Dédé ! Bravo !
RépondreSupprimerJe repasse ce tantôt pour la lecture.
Bises
>bizak: Tu sais, je n'écris que si j'ai l'inspiration. L'inspiration me vient en regardant une photo. Et je ne prends la photo que si le paysage m'inspire. L'écriture et la pratique photographique vont de paire pour moi aujourd'hui.
RépondreSupprimerCe texte-là m'a presque fait pleurer d'émotion quand j'ai mis le point final, sans doute parce qu'il me fait revivre tant de choses. Je suis donc très heureuse si je peux faire passer ces émotions à d'autres personnes. Michèle disait ce matin dans le premier commentaire qu'elle voyageait avec mon texte. C'est le but. J'aime faire passer tout ce que je vis à d'autres personnes, pour qu'elles soient aussi comblées, peut-être d'une manière différente. Merci en tous les cas pour tous tes compliments et j'espère avoir encore longtemps le bonheur de lire tes poèmes aussi. A bientôt mon cher poète et belle fin de semaine. Bises!
>daniel: Et oui, le Cap vert... tu n'étais pas si loin que cela, à quelques centaines de kilomètres. :-) Merci Daniel pour ton passage et belle fin de semaine. J'espère que la tempête qui sévit n'est pas trop forte par chez toi. Attention si tu vas te balader sur la plage, ne t'envole pas! Bises!
>claude: Merci ma Claude. Repasse quand tu veux. Bises!
Que c'est beau, magnifique! Bisou, bon vendredi dans la joie et la tendresse!
RépondreSupprimer>maria-lina: Merci et belle fin de semaine à toi aussi. Bises
RépondreSupprimerComme toi je préfère la montagne et pourtant j'ai fréquenté plus de mers que de montagnes. Mais le "moins de monde", les promenades silencieuses, le détachement d'en-bas pour aller plus haut, et puis redescendre... ça me plaît énormément...
RépondreSupprimer>édmée de xhavée: On peut aussi trouver des plages sans personne, si on est hors saison. C'est dans ces périodes-là que je préfère la mer, je déteste les plages bondées. ;-) A bientôt!
SupprimerSuperbes paysages, un texte dont les mots sonnent juste et Césaria que j'adore ! Petit pays, je t'aime beaucoup ♪♪ ♫ ♪
RépondreSupprimer>espiguette: Oui! J'aime aussi beaucoup cette chanson-là. Avec son accent cap verdien chantant qui fait rouler les "r". ;-) merci de ton passage!
SupprimerBonjour Dédé, merci pour ton magnifique récit sur ton voyage. Un grand dépaysement inoubliable pour toi en foulant les sentiers de ces hautes montagnes et tes promenades au bord de l'océan.
RépondreSupprimerC'est très beau ce que tu as écrit, tes souvenirs d'enfance sur des plages et dans tes montagnes. Et oui, ces beaux souvenirs d'enfance sont toujours en nous et maintenant tu auras d'autres merveilleux souvenirs, ce superbe et magique voyage que tu viens de faire.
Tes photos sont de toute beauté et j'ai l'impression d'entendre le silence aussi bien dans ces montagnes qu'au bord de l'océan
Merci pour cette superbe chanson, c'est un magnifique choix et j'ai toujours aimé Cesaria. Sa voix prend au coeur.
Merci encore Dédé pour tes mots qui me touchent infiniment.
Bon week-end et mes bises amicales.
Merci Denise pour les compliments. Partager ces souvenirs me fait plaisir et apparemment, cela fait aussi plaisir à celles et ceux qui me lisent. La voix de Cesaria est belle, grave, rauque parfois mais tellement belle lorsqu'elle chante ses mornas. Merci de ton passage et bon week-end. Bises!
SupprimerQuelle plaisante lecture ! Alors c'était don le Cap Vert !
RépondreSupprimerQuelle beau voyage as tu fait entre océan et montagnes !
J'ai beaucoup Cesaria Evora, arrivé tardivement sur les antennes et partie trop tôt.
Moi, je n'ai connu la mer en colo dans le Morbihan, avant ce fut la Seine à Paris et la Loire dans le Berry.
Ensuite ce fut la Grande Bleue en Espagne puis à Nice, avant la mer chaude sous les cocotiers.
Lorsque nous faisions du camping-car, nous avons bourlinguer dans les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées.
Nous aimons aussi la montagne, mais mon Chéri surtout en été.
J'ai écrit mes souvenirs d'enfance à Paris et en vacances, je publie sur mon autre blog.
Grand merci pour tes beaux souvenirs de voyage ma Dédé.
Gros bisdous
>claude: Et oui, le Cap Vert. La couleur des montagnes le suggérait. Mais j'ai bien gardé le suspense n'est-ce pas? C'est vrai qu'en relisant la biographie de Mme Evora, elle n'a pas eu le succès qu'elle aurait mérité dès le début de sa carrière. Il lui a fallu des années pour percer et c'est bien dommage. Quand elle est décédée, le Cap Vert a décrété 3 jours de deuil national,tellement il était fier d'elle.
SupprimerJe n'ai jamais connu la mer en colo, j'habitais trop loin. Je l'ai découverte toute petite fille, en vacances avec mes parents et mes grands-parents. On y allait une fois par année. Et j'ai beaucoup nagé avec mon père dans les flots de l'Adriatique.
Je préfère aussi la montagne en été. Mais l'hiver a aussi son charme, quand il n'y a pas trop de skieurs bruyants sur les pentes.
Merci pour ton commentaire et bises!
Tes mots sur la mer me parlent, les chansons de Cesaria Evora et tes photos me charment .
RépondreSupprimerMerci! Et à bientôt, sur la mer ou dans la montagne. Ou ailleurs encore.
SupprimerÀ la lecture de ton récit j'ai ressenti une émotion purement poétique. L'esprit des lieux a manifestement inspiré ta plume. J'aime particulièrement le tableau que tu brosses de ton séjour en Norvège. Tu connais mon attirance pour les pays scandinaves.
RépondreSupprimerLa peinture rouge des maisons de pêcheurs (dont le carmin proviendrait des entrailles de poisson) m'a immédiatement remis en mémoire le rouge de Falun ornant quantités de maisons suédoises et, par extension, celles de Finlande et de Norvège. Cependant, le rouge de Falun vient des mines de cuivre, pas de poisson dans sa composition traditionnelle. Suivant toujours mon idée, j'ai recherché "Falun" et, miracle de sérendipité ! je trouve ce que je ne cherchais pas : en géologie, le falun est un dépôt sédimentaire marin de couleur blanchâtre, formé de débris de coquilles.
Ainsi, grâce à toi, j'ai appris quelque chose. Et au passage, j'ai découvert que pour les personnes soucieuses de leur santé, il existe une alternative écologique au rouge de Falun : la peinture à la farine d'origine suédoise.
En complément, j'ai également appris qu'il existait traditionnellement un code des couleurs pour la peinture des bâtiments rustiques dans les pays nordiques. Outre le rouge pour les petites maisons et les annexes (telles granges et étables) et le blanc utilisé pour les encadrements et châssis des fenêtres, portes, balustrade et autres menuiseries, choses moins connues : le jaune était réservé aux maisons cossues et le vert sapin s'appliquait sur les portes des granges et autres annexes.
Par ailleurs, concernant la dualité mer-montagne que tu as si brillamment exposée, pour ma part la montagne l'emporte facilement sur la mer, pour la simple raison que, mis à part le spectacle prodigieux de l'océan en furie quand souffle la tempête, le jeu des vagues par temps calme devient vite lassant ! Alors que du haut des sommets, le spectacle est grandiose et il se renouvelle d'une montagne à l'autre.
Chanceuse que tu es, au Cap Vert tu a trouvé l'idéal : contempler l'océan depuis les hauteurs du "Pic de feu" ça change de la vue depuis la plage !
Pardon Dédé, pour ce commentaire un peu long, bonne fin de semaine dans ta belle contrée, bises et à tantôt
Merci ma chère Tilia. Je me doutais que tu réagirais sur la Norvège, toi qui aimes les pays scandinaves. J'ai appris également ce qu'était le "falun" et j'ai noté la recette pour faire de la peinture à la farine.
SupprimerJe comprends ce que tu dis quand tu parles du spectacle de la mer vite lassant si elle n'est pas démontée. Néanmoins un roulis régulier peut quand même calmer les nerfs.
Je sais que je suis chanceuse de pouvoir voyager ainsi. J'aime ces voyages qui nous apprennent sur nous et sur les autres.
Tu sais qu'à Mindelo, qui est quand même une ville de 50'000 habitants environ, nous avons vu débarquer un immense bateau de la gamme Costa. Incroyable, un lâcher de touristes blancs qui ont déambulé dans la ville pendant quelques heures pour acheter menues babioles et retour sur le bateau. Qu'ont-il vu finalement du Cap Vert? Rien. A chacun sa forme de voyage. Aujourd'hui, je privilégie la découverte intense.
Je te souhaite un bon WE et bises!
Tes photos sont très belles. Et quel beau texte tu nous as fait cadau ! Très agréable à lire, et chacun est appelé à se souvenir de ses propres voyages. Chaque fois qu'on a l'occasion d'aller dans les pays lointains, on est impressionné par la beauté des régions où les gens savent vivre caché, au rythme lent et sobre, et chaque fois qu'on retourne à nos villes enfiévrées, on est rempli d'un grand désarroi. Merci Dédé, pour ce magnifique voyage au cap Vert.
RépondreSupprimerMerci pour le compliment concernant les photos et pour le texte également. Cadeau offert de bon coeur même si ce n'est pas Noël. :-)Tu as raison, la ville enfiévrée ne me convient pas et pourtant je dois y vivre une partie de la semaine car j'y travaille. Qu'est-ce que j'aimerais me trouver au sommet d'une montagne, dans le silence et la sérénité. Un jour peut-être. Merci de ton passage et à bientôt pour peut-être un nouveau voyage ou en tous les cas de nouvelles réflexions avec photos. Bonne fin de semaine et bises!
SupprimerTu racontes bien, tu donnes envie d'y aller voir. Et puis non, peut être vaut il mieux rester à rêver dans tes lignes et entre elles.
RépondreSupprimerLes deux photos prolongent le rêve...
Tu sais, le cap vert est constitué de 10 îles. Je n'ai pas tout vu et surtout pas les endroits bondés de touristes dans des complexes hôteliers tenus par des étrangers. Pas envie de voir ces horreurs sorties de terre pour le tourisme de masse. Vive le tourisme tranquille et serein. Bises!
SupprimerLa mer demeurera un parfait mystère, source de voyages et légendes éternelles, et un spectacle grandiose quand elle se met dans tous ses états! Un très joli texte porté sur la nostalgie! Les photos sont magnifiques!
RépondreSupprimerEt la montagne restera elle aussi un mystère. Heureusement. Cela remet l'être humain à sa place. A bientôt et bises!
Supprimermoi je continue de faire des chateaux de sables mais je suis jeune
RépondreSupprimerje préfère la mer à la montagne sauf lorsqu'elle se recouvre de neige
Ils ont plusieurs tours j'espere. Autrement cela ne compte pas. 😊
Supprimerje ne sais faire que les chateaux forts 4 tours
SupprimerAvec un pont levis?
SupprimerUne aube aux couleurs tendres pour le réveil en douceur des bateaux. Et une plage sauvage aux roches emmitouflées de mousse. Deux images très différentes pour rendre compte de la diversité des paysages et du beau voyage que tu viens de faire. Suffisamment de belles images stockées dans ta mémoire pour entretenir ton souhait pour y revenir. Belle continuation, Dédé, en images et mots !!
RépondreSupprimerTu as vu le profil de la montagne? Tout à droite on dirait un visage de profil avec le front et le nez. A bientôt dame Fifi. Bises
Supprimerle profil d'une montagne ressemble toujours à un visage
Supprimerau moins d'un côté ou de loin ou avec la neige ou avec une bouteille de Fendant
tu fais toujours des montagnes avec des riens toi. :-))
Supprimerje suis sous le charme de ton écrit et photos! merci!
RépondreSupprimerbonne soirée
Merci! Belle soirée aussi.
SupprimerUn texte habité Dédé par la beauté de tes merveilleuses photos entre "terre et mer", si bien contrastées entre ombre et lumière, tiens, comme mon dernier billet !!...j'aime tes mots M'dame la Magicienne qui racontent joliment l'histoire de tes voyages... ils nous remplissent de ton émotion et nourrissent notre corps et notre âme, encore "accrochée à un pan de montagne"...tu es.... mille couleurs glissent sur ta page et nous inondent de leurs éclats, et pour cela, encoeur', merci Dédé !
RépondreSupprimertu es une vraie artiste qui sais d'instinct traduire les sentiments, tant et tant, et plus encor', ceux qui t'animent, tes ressentis rapportés ici.
Merci pour ces cadeaux, cueillis, offerts, mis en mémoire puis partagés.
Une douce soirée à toi.
Den
Merci dame Den. Toi qui manies si bien les mots, je suis touchée de ce que tu dis des miens. J'espère te ravir encore dans d'autres billets mais je crois que je vais fermer la page Cap Vert pour l'instant. Rien n'empêche de réécouter Cesaria. Merci de ton passage et à bientôt! Bises et belle soirée.
SupprimerQuel merveilleux billet, Dédé ! Et comme tu racontes bien. Je comprends que tu aies de la peine à refermer cette page depuis ton retour. Quels beaux souvenirs tu en as rapportés ! Tes photos sont splendides. Et la diva aux pieds nus, comme elle chante(ait) bien. J'ai eu l'occasion il y a plusieurs années d'aller à l'un de ses concerts, ce fut un moment magique, quelle voix, quelle gentillesse, quel charisme ! J'aime ton billet, Dédé, j'aime beaucoup ! Merci.
RépondreSupprimer>françoise: tu as eu de la chance de la voir en concert. Sa carrière a été bien trop courte mais peut-être est-cela qui lui a fait garder sa modestie. Combien de chanteurs et chanteuses, en devenant des stars, perdent toute notion de la réalité. Merci de ton passage et à bientôt. Bises!
RépondreSupprimerBonsoir Dédé,
RépondreSupprimerBeau récit !!!
Emouvant...
Le coucher de soleil sur la première photo est comme une éruption volcanique avec ton point de vue...
Superbe...
Bises !
>leeloo: Tu as raison et la lave plonge dans la mer et lui donne cette teinte si particulière. Merci! bises en retour!
RépondreSupprimerComme toi la mer me fascine... J'aime à l'imaginer, celle que je connais, si belle et de chez nous, et comme j'aimerais accéder à ces rives exotiques que tu nous chantes où je retrouverais ses murmures ou ses clameurs...
RépondreSupprimerÉtourdis- moi, effluve, venue des quatre points
Fourvoyée sur l’écume, bousculée par la houle
Diluée sur la grève, frisée par les oyats
Choisie et recueillie
Sur nos visages
Le souffle de la mer
Infinie
Intemporelle
Libre
Marine
>marine: La mer doit chanter différemment si elle est du Nord ou qu'elle baigne des rives exotiques comme tu dis.
RépondreSupprimerMerci pour ton poème qui me rappelle les embruns que j'ai connus il y a quelques semaines en arrière. Bises!
Moi qui vient de fêter la moitié de ma vie a la mer..euh plutôt au lac.. et l'autre moitié a la montagne, ton texte me fait grimper sur des murs de vagues ! J'adore..et mon coeur se comporte comme la marée, un temps sur les sommets, un temps sur les grèves.
RépondreSupprimer>claude: Coucou! Contente de savoir que tu as été un peu balloté sur les flots à la lecture de mon texte. J'espère que tu n'as pas eu le mal de mer quand même. Bises et à bientôt.
RépondreSupprimerJe ne sais si je suis en capacité de faire un choix entre la mer et la montagne.Il y a tant de beauté de part et d'autre... Mais que ce billet fut agréable à parcourir et tes photos également. Merci ....
RépondreSupprimerJ'aime bien la mer...en vacances. 😊
SupprimerC'est vraiment une destination qui me tente depuis longtemps. Et pas seulement pour les chansons de Césaria Evora.
RépondreSupprimerIl y a 10 îles. Certaines sont trop touristiques et envahies. J'ai privilégié la découverte et cela m'a beaucoup plu. A bientôt.
SupprimerAlors là franchement tu me donnes des envies de voyages
RépondreSupprimerTu as bientôt tes vacances. 😊
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