La semaine, quand je me noie dans la grisaille
urbaine, je rêve de montagnes acérées et de rayons de soleil éclatants. Je ne
suis pas une femme de la ville et entre ses bâtiments gris, j’éprouve
rapidement une sensation d’étouffement. En effet, dans mon cœur résonne sans
cesse l’appel des sommets et des grands espaces dans lesquels je peux me
reconnecter à mes émotions.
Ce jour-là, tu m’emmènes vers une charmante bourgade,
s’étirant langoureusement sous le soleil de février. Accroché aux flancs sud du
Val d’Anniviers, Chandolin est un des plus hauts villages d’Europe habité toute
l’année. Etre terre et ciel, maculé de blanc par la neige tombée en début de
semaine, il semble presque oublié des hommes.
Avec émotion et un ravissement enfantin, je m’élance
à travers les ruelles du hameau qui a su garder tout son attrait et ses
traditions. L’église trône au centre et la flèche de son clocher s’élance joyeusement
vers le ciel, fière de surplomber la vallée. Tout autour s’étalent les petits
chalets et mazots, tournés au sud afin de profiter pleinement d’un
ensoleillement exceptionnel.
La magie des sommets qui veillent sur toute la
vallée me laisse sans voix. Le Cervin se présente sous un angle différent de
celui que tout le monde connaît mais il n’en reste pas moins altier. A sa
droite, la Dent Blanche et sa pointe effilée transperce les nuages. De l’autre
côté du cirque, on devine la tête du Weisshorn, jouant au timide face au petit
village. Le panorama sur les quatre mille mètres est grandiose.
Il est midi. Une cloche se charge de l’annoncer, se
balançant avec grâce dans la tour. Après cette sonnerie, on entend un petit
enfant pleurer derrière une lourde porte en bois. Il ne sait sans doute pas
encore qu’il est né dans un paradis unique. Jaillit ensuite le pépiement gracieux
des mésanges qui, heureuses d’étirer leurs plumes au soleil, me content que
l’hiver est presque agréable aujourd’hui sous l’astre généreux. Des glaçons étincelants
s’accrochent de toute leur force aux branches des sapins chargés de pives,
inquiets des assauts du soleil qui finira, tôt ou tard, par les vaincre de sa
chaude caresse. J’aime cette tranquillité toute montagnarde aux confins des
arolles et des mélèzes.
Un jour, Maman, regardant les photos accumulées
durant mes voyages, m’a dit ceci : « Tu es comme ton Père, il te faut
toujours grimper sur les montagnes ».
Elle a raison. Je pense que c’est grâce à lui que
j’aime ce pays si fier mais si rugueux. Petite, je courais avec lui par monts
et par vaux et dans le silence qu’il m’imposait, j’ai appris à apprécier le
mystère prestigieux des contrées alpines.
Aujourd’hui, l’ensemble des petites maisons de
bois et cette sensation de liberté m’émeuvent profondément. Je crois d’ailleurs
que je ne pourrai pas vivre ailleurs qu’à l’ombre d’une montagne. Le plat pays
n’est pas le mien.
Ella Maillart cherchait aussi, bien des années
auparavant, la neige et les montagnes, elle qui est venue construire son chalet
Atchala à Chandolin afin de se
ressourcer entre deux voyages et d’y finir sa vie.
Navigatrice, exploratrice, journaliste, elle a
sillonné des années durant des pays lointains : Inde, Afghanistan, Iran, Turquie
mais aussi Ouzbékistan, Kirghizstan, Kazakhstan jusqu’au Tibet. Non
conformiste, libre, indépendante, elle a ouvert une des nombreuses voies du
voyage au long cours. Et pourtant, c’est dans ce minuscule village que cette
grande dame, amoureuse de la vie et des autres, a déposé ses valises et son
Leica, au milieu des sommets qu’elle admirait tant et qu’elle adorait dévaler à
skis.
De la fenêtre de son chalet, elle embrassait du
regard un cirque de pics majestueux et en rêvant face au Cervin, elle revoyait peut-être
le Cachemire sur l'autre versant du monde et les cols muletiers du Pamir et du
Karakoram.
Ella Maillart s’est réfugiée dans ces montagnes
valaisannes pour fuir les « enclos
d'argile » que sont les villes. Attachée à la beauté naturelle des sommets,
elle n’a cependant pas oublié les cimes immatérielles de la quête spirituelle
et de la connaissance de soi.
Exploratrice infatigable, les voyages lui ont
offert une résolution cathartique : la meilleure connaissance de soi passe
ainsi par la connaissance de l’Autre et du Monde. Partir au loin, c’est donc
aussi partir à sa propre recherche et faire tomber les barrières qui nous
entravent au plus profond de nous-mêmes.
En refermant la porte du musée qui lui est dédié
à Chandolin, les gazouillis des oiseaux ont retenti, promesse d’un printemps
qui arrivera bientôt. J’ai souri à la vie parce que tu sais me conduire là où
mon cœur frétille de bonheur. Le temps de cette visite, j’ai eu l’impression
d’être une grande voyageuse dans les pas d’Ella Maillart et de parcourir les plus
beaux chemins de l’humanité.
Dans ce tout petit village accroché à la pente, une oasis de paix m'a emportée à l’écart de la course effrénée de
notre société et bien loin de la ville. Et la mésange s’élançant vers le ciel m’a
chanté : « N’oublie jamais que la nature doit être protégée et les
hommes respectés, et sois heureuse, où que tu sois. »
Dédé © Février 2017
Bonjour Dédé
RépondreSupprimerJe regarde, j'admire, je rêve et quand je te lis j'ai l'impression que tu vis dans un paradis, dans ton paradis ça c'est certain ☺. Ma santé ne me permettant plus d'escalader, de grimper des pentes raides alors des billets comme celui-ci accompagnés de mots toujours si bien choisis pour nous faire rêver me permettent de "m'envoyer en l'air pur je précise ☺).
Quand j'ai lu ton paragraphe où tu fais référence à ton enfance, j'ai eu l'impression de voir Heïdi dans ses montagnes ave son grand-père ☺ c'est bête mais il y a des références qui traversent les temps.
Je te souhaite une belle journée ❤
Mes bisous
Bonjour Michèle. Je vis dans un paradis, sauf quand je suis en ville. ;-) Plus les années passent et plus je sais que je vais m'installer définitivement à l'ombre d'une montagne. Cela devient vital. Alors peut-être que je suis un peu comme Heidi qui gambadait dans les prés. Avec son Peter et son grand-père. Moi c'était avec mon père. J'aime aussi le fromage, le bon pain et la viande séchée. Un peu moins le lait frais du matin.
SupprimerMerci de ton passage et contente que tu t'envoies en l'air pur de si bon matin. C'est magique quand même ces blogs. Je prends le bateau chez toi et tu viens à la montagne chez moi.
Bises et belle fin de semaine.
Tu as remarqué? tu es souvent la première à venir commenter le vendredi matin. Je vais bientôt te décerner une médaille. ;-)
SupprimerOui mais c'est normal puisque je suis une lève-tôt volontaire. J'aime cet espace-temps entre nuit et jour, espace où l'inspiration est la plus prometteuse.
SupprimerQuant au chocolat pour la médaille, c'est du suisse sinon rien ��
Bonne soirée
Bisous Dédé
Je dors souvent mal. Et quand je fais des insomnies je m'endors en fin de nuit quand toi tu te lėves. C'est bien. Comme ça il y a toujours quelqu'un qui veille. Bisous
Supprimeret voilà la médaille de chocolat... tout est dit et tu sais bien le conter et raconter...et chandolin ne change pas... bises d'au dessus de la ville! :))
RépondreSupprimerBonjour Elfi. Non, Chandolin ne change pas et c'est tant mieux. Ils ont réussi à construire des bâtiments modernes un peu à l'écart du village mais ils se fondent dans le paysage et le tourisme de masse et tout ce que cela génère n'a pas défiguré le paysage. Et c'est tant mieux! Ella aurait apprécié. Merci de ton passage et bises! ;-)
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerCe village serait ainsi le plus haut d'Europe habité toute l'année! Voilà qui en dit long sur la qualité de vie qui doit y prospérer, en terme d'ensoleillement, de calme, de beauté... Ainsi que sur la résistance des populations alpines...
Je vous souhaite de trouver ce repaire que vous appelez de vos voeux, ce havre de montagne, cette jetée où amarrer votre barque. Attention toutefois, la montagne est parfois acérée, et elle peut blesser...
En vous souhaitant un week-end aussi doux qu'une plaine paisible, mais aussi beau qu'un sommet ensoleillé :-)
Et il paraît que les gens dans la vallée sont tous cousins! :-))
SupprimerMonsieur Jagneau, je cherche l'endroit en question mais je crois que j'ai presque trouvé. Ma barque sera amarrée dans le jardin et elle pourra admirer les montagnes. Elle sera très contente. Quant à la montagne acérée, il faut savoir la respecter et ne pas trop s'y frotter si on ne la sent pas.
Merci Monsieur Lapin, vos mots sont doux. Un très bon WE à vous aussi. Bises!
Avis à la population: nous recherchons le commentaire de Daniel qui a été malencontreusement effacé. Monsieur Daniel, revenez! ;-)
RépondreSupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerMoi aussi j'avais cafouillé lors de la publication!
Je m’extasiais sur la splendeur du paysage (pas tout à fait comme Sainte Thérèse 😇 tout de même)...MDR 😜
Bises, Bon Weekend, A + 🗻
Ahhhhh. Tu es revenu. Quand on appuie sur la mauvaise touche, on se trouve un peu désemparé. C'est ce que j'ai vécu avant. Mais tu es là et ton commentaire avec. Oui, c'est un très beau paysage. J'aurais voulu avoir un meilleur appareil pour capter encore plus les nuances. Mais c'est déjà pas mal. Merci de ton passa et bises! Bon WE!
SupprimerC'est le paradis sur terre loin du tumulte et de la pollution, j'adore.
RépondreSupprimerSalut loulou. C'est un des paradis sur terre. J'en connais d'autres. 😊
SupprimerTellement beau, magnifique! Bise, bon vendredi dans la joie!
RépondreSupprimerMerci! Une belle fin de semaine pour toi. Bises
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerEn découvrant la première photo, je suis tout de suite "aux anges". J'aime la montagne je suis attirée par elle.
Ces deux photos sont très belles avec ce ciel un peu bâché. Cela donne du caractère à ces clichés.
L'écrit est très agréable à lire .... Bref, ce billet est magnifique et fait du bien.
Bien amicalement de Haute Provence et à bientôt d'autres échanges.
J'aime bien aussi ce ciel un peu laiteux. Je trouve qu'il magnifie les sommets. Si tu as l'occasion une fois de venir dans le Val d’Anniviers tu ne regretteras pas. Bises et à bientôt.
SupprimerBonjour Dédé, en voyant ta première photo, j'ai fait Ooooooooooooooh!
RépondreSupprimerLe panorama est superbe et ce qui me fait du bien, c'est de voir au loin, avoir ce sentiment d'évasion, respirer et comme toi, j'aime la montagne. Quel bonheur de pouvoir vivre dans ces endroits privilégiés et j'espère que tu trouveras ton havre de paix.
Merci pour le lien d'Ella Maillart, merveilleuse femme.
Je suis allée une fois à Chandolin mais en été et c'est aussi charmant.
Merci Dédé pour tes mots que je lis toujours avec grand plaisir car ils me touchent et j'admire les toits blancs de ces jolis chalets.
Bel après-midi :-)
Mes bisous ♥
Aaaaaah. Bonjour Denise😊. Ella Maillart était une femme hors du commun. Je me réjouis de lire son livre Oasis interdites. Merci de ton passage et contente que tu sois contente. Bises et à bientôt.
SupprimerJe pars cette nuit en vacances de ski et tes belles images m'y transportent avant l'heure.
RépondreSupprimerBienvenue Gérard. Et bonnes vacances à la neige.
SupprimerJe suis allée chercher sur internet pour voir où se trouvait le village de Chandolin, car il est vraiment très beau, et je me disais que peut-être je pourrais aller y faire un tour, mais bon il est un peu loin de chez moi, mais bon (encore une fois) sait-on jamais, peut-être qu'un jour... :-)
RépondreSupprimerJ'ai bien compris que tu es une femme qui a besoin d'espace, que tu es une amoureuse de la montagne, de ce qui est beau, et comme je te comprends, Dédé. Tes photos sont vraiment très belles, ce paysage est grandiose, incroyablement beau. Lorsque tu ne travailleras plus, tu pourras aller vivre près de ces montagnes, c'est un beau rêve qui t'attend. (sourire)
Belle fin de semaine à toi. Grosses bises.
Coucou Françoise. J'espère ne pas attendre la retraite pour rejoindre les grands espaces. Je ne tiendrai pas. 😊
SupprimerEt peut-être qu'un jour tes pas te mèneront jusqu'à Chandolin. Qui sait? Bisous et merci de ta visite.
Je suis tellement d'accord avec toi, Dédé: ces grands espaces sont une respiration merveilleuse.
RépondreSupprimerJe suis restée longuement devant tes photos...J'avais l'impression d'y être.
Alors comme ça, tu te couches tard ? Bienvenue au club, alors... ;-)
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou dame du ciel. Je suis contente si mes photos te plaisent. Mais il faut surtout remercier les montagnes qui n'ont pas bougé pendant que je déclenchais. 😁
SupprimerNon non. Je me couche tôt et me réveille ensuite au milieu de la nuit...et puis je me rendors juste avant que le réveil ne sonne. Ce n est pas un bon rythme. Heureusement que ce n'est pas toutes les nuits ainsi. Bisous terriens.
Je suis vraiment ému par ton texte si magnifique, en décrivant les fabuleuses montagnes, le splendide village avec ses maisons typiques et une vue des plus pittoresques. Vraiment une merveille que ce village de Chandolin que tu décris avec grâce et amour. Merci de me faire découvrir cette voyageuse hors du commun, Ella Maillart et qui a fini ses jours dans ce beau village. Ton âme est toujours charmée de cavaler dans ces montagnes, il est vrai que c'est tout simplement féerique rien qu'à les escalader. Merci Dédé pour ce ravissant portrait. Bises
RépondreSupprimerBonjour Monsieur le poète. Ella Maillart a eu un destin incroyable à l'époque où nombre de femmes restaient dans l'ombre de leurs conjoints. Le musée que j'ai visité était très émouvant. Surtout son Leica et les photos en noir et blanc de ces lointaines contrées que je cite.
RépondreSupprimerMerci de ta visite ici et à bientôt. Bises!
Quel enchantement que cette promenade matinale sur ton blog... J'y ai trouvé tant de choses, comme la découverte de ce village et de cette aventurière, et ta façon si simple et belle de nous faire pénétrer un peu dans toutes ces beautés. Je suis née citadine, enfin... dans ce que nous appelions "le village", ce qui restait de vraiment villageois à l'orée d'une ville industrielle. Des privilégiés donc puisqu'à deux pas on avait les bois et les prairies et à 20 pas les cinémas et la ville... J'aime beaucoup la montagne, plus que la mer et les plages (ou alors la Bretagne, l'Ecosse...) mais je t'avoue que j'envie un peu ceux qui s'y sentent chez eux. Moi je m'y sens bien mais je sais que ce n'est pas chez moi... Ceci dit, j'ai bien de la chance: je suis bien partout! Bonne journée et merci pour ce très beau cadeau!
RépondreSupprimerBonjour. Peut-être que pour se sentir vraiment bien à la montagne, faut-il y être né. Car lorsque le mois de novembre arrive,ce n'est pas encore l'hiver et déjà plus l'automne et le brouillard qui traîne sur les sommets peut en rebuter plus d'un. Sauf celui qui sait ce qui se trouve derrière la nappe de brouillard, ces sommets qui se cachent parce qu'ils sont timides parfois. Merci de ta visite et contente qu'elle t'ait plu. A bientôt!
SupprimerC'est magnifique, superbe ambiance!
RépondreSupprimerBienvenue ici et merci!
SupprimerC'était une belle promenade pour moi, l'homme des villes et de la banlieue. J'ai respiré le bon air et apprécié ce petit village suspendu à flan de montagne.
RépondreSupprimerBienvenue! Les villes ont aussi des trésors mais je préfère les grands espaces. Contente de vous avoir offert un peu d'air pur. A bientôt.
Supprimer"un paradis"...loin des villes , certes puisque c'est ainsi que tu le ressens et le décris et le photographies magnifiquement, mais la montagne est un milieu très rude.Ne l'apprivoise pas qui veut.
RépondreSupprimerEt les montagnards sont rudes. Les montagnardes aussi? Je suis un peu sauvage c'est vrai. 😊merci de ta visite!
SupprimerQuel ravissement ce billet Dédé ! les photos de ton paradis accroché entre terre et ciel... sont splendides et éclatent de beauté... Chandolin magique, loin des "enclos d'argile"... et Ella Maillard, grande voyageuse,à la vie bien remplie, sont de belles découvertes.
RépondreSupprimer.... merci pour tes mots-conteurs qui m'enchantent chaque fois un peu plus, et me conduisent à rêver... merci de nous offrir tout cela.
Bonne fin d'après Midi.
Mais merci à toi de venir ici et de partager ton ressenti sur mes billets. Ces échanges me sont précieux et me nourrissent aussi. Bises!
SupprimerJe ne connais pas Chandolin, et tes photos donnent envie d'y aller. Pourtant je ne rêve que de Bretagne... :)
RépondreSupprimerChandolin est magnifique. Mais en parlant de Bretagne, je retournerai bien à Saint-Mallo.😊 on y va?
SupprimerJe connais peu Elsa Maillart. Ce que vous en dites est très intéressant. Je comprends qu'elle se soit installée là où la nature est encore intacte. Alexandra David-Néel s'était, elle, installée à Digne, après avoir fait aussi de grands voyages.
RépondreSupprimerBon dimanche.
Deux femmes exceptionnelles à bien des égards. Merci de votre passage ici et bon dimanche.
SupprimerEn montagne
RépondreSupprimerplus près du ciel
un autre horizon s'ouvre à notre regard
Tu as raison Pascal. Plus près du ciel le regard voit plus loin. Et c'est beau. Merci de ta visite. Je crois que c'est la première alors bienvenue. Bon dimanche
SupprimerDeux superbes photos, et un très beau texte sensible pour dire cet amour de la montagne qui est en toi. J'adore les toits blancs qui semblent cousues de neige et les couleurs du ciel qui se confondent avec ceux des sommets. C'est de toute beauté ! Je ne suis pas fan de montagne mais adolescente j'ai lu nombre de récits d'escalades et d'aventures en montagne qui me faisaient rêver, moi qui suis née sur la morne plaine ... Je ne connaissais pas ces deux exploratrices, merci du partage et pour ce très beau billet.
RépondreSupprimerMerci pour tes mots toi de la plaine. Morne je ne sais pas. Mais je sais que quand c'est trop plat, je m'ennuie un peu. Tu as sans doute dû lire du Frison-Roche! Bises et merci de tes compliments.
SupprimerCe texte et ces photos sont un vrai plaisir. Je connaissais Alexandra David Neil mais pas Ella Maillart que je découvre donc. C'était une époque où voyager était une vraie témérité pour une femme... Merci Dédé...
RépondreSupprimerElle a vécu une vie absolument extraordinaire. Un exemple pour chacun. Merci de ton passage et contente de ton retour par ici. Bises
SupprimerMagnifique ! quelle vue je comprend mieux l'ami Jean qui disait que la montagne est belle
RépondreSupprimerbien que la sienne soit moins pointue
je prends mes skis et j'arrive et on fait la course OK ?
je vois que Jésus pour avoir des clients en toute sécurité à nettoyer le toit de son clocher
ça la foutrait mal qu'un pécheur prenne 50 kg de neige fraiche à la place d'une hostie
Salut le barbu. Ne prends pas tes skis, tu vas perdre. ;-)
SupprimerJésus est un chic type, il a pris sa pelle et il a fait le ménage sur le toit du clocher. Par contre, comme il fait cela le samedi, il s'est reposé le lendemain et n'a pas enlevé la neige qui recouvrait le toit de l'église même.
C'est parce que le dimanche, c'est le jour du Seigneur, faut pas pousser. Il ne fait que 35 heures par semaine. :-))
c'est pour ça que le monde est dans un tel bordel !!
SupprimerEn arrivant sur la première photo j'ai eu envie de déployer mes ailes, celles qui me portent quelquefois vers des paysages merveilleux, la nuit quand je rêve.
RépondreSupprimerGrand merci pour la découverte d'Ella Maillart, une femme hors du commun, faite du même bois qu'Alexandra David-Néel.
Depuis le temps que j'ai dans ma bibliothèque ce gros volume contenant les récits de ses voyages, ton billet m'a donné le coup de pouce nécessaire pour le mettre enfin dans ma pile à lire !
Dans l'article de Wikipédia consacré à Ella Maillart, on apprend que c'est le peintre Edmond Bille qui lui a fait découvrir Chandolin, ce village cher à son cœur dont il a peint plusieurs vues.
Pour moi, les mésanges sont comme les anges : des messagères des Cieux. Je pense que lorsque l'une d'entre elles s'approche de nous, c'est pour nous transmettre une pensée de l'un de nos chers disparus.
Bises et belle semaine, chère Dédé, encore merci pour ce magnifique billet
Bonjour Tilia. J'ai moi aussi plein de livres en attente. Tu me rediras comment tu as trouvé les écrit de Mme Alexandra. Oui c'est Edmond Bille qui a fait découvrir Chandolin à Ella Maillart. Ce petit village a vu passer un certain nombre de grands noms et de personnalités.
SupprimerJ'aime beaucoup ce que tu as écrit sur les mésanges. Je trouve que ce sont de petits oiseaux très délicats et j'adorais, enfant, les regarder venir manger dans la petite mangeoire que ma Maman installait pour l'hiver. Surtout les mésanges bleues, je les trouvais magnifiques!
Merci chère Tilia et à mon tour de te souhaiter une très belle semaine dans la sérénité. Bises!
Quelle vie étonnante que celle d'Ella Maillard ! Ses rencontres et les ramifications qu'elles impliquent m'ont sidérée.
RépondreSupprimerTrouver dans sa biographie le personnage de Delphine Seyrig n'a pas été pour moi une mince surprise.
Eh oui. Une grande dame qui connaissait un tas de monde et qui a fait tant de choses, notamment dans le sport. C'est un destin tout à fait extraordinaire. Bises!
SupprimerPas seulement dans le domaine du sport, c'est cela l'étonnant.
SupprimerQuelles belles vues plongeantes, dans un beau contraste bleu/blanc !
Journaliste, écrivain, photographe, sportive, spirituelle. ;-)
SupprimerLa première image laisse sans voix ! Splendeur exigeante de la montagne ! J'aime le premier plan de la petite église au toit enneigée et son clocher sombre qui veille. Loin des turpitudes de notre monde fou, c'est bien la paix qui s'offre à nous devant ce spectacle. Trésor de ton enfance mais aussi trésor pour chaque regard ému. Merci Dédé pour ton partage en images et mots !
RépondreSupprimerLa montagne est un trésor pour qui sait la protéger et la comprendre. Merci Fifi de ton passage ici. Et bises!
Supprimerune vraie bouffée d'air pur !
RépondreSupprimerJ'espère que vous êtes bien couverts. Il ne fait pas chaud là-haut. 😊
SupprimerIl est certain que là où nos parents nous font naître a une grande importance dans notre vie.
RépondreSupprimerJ'aurais peut-être aimé les montagnes si j'étais née au milieu d'elles, j'aurais sans doute aimé la mer si j'étais née à son bord, mais voilà....
j'aime "mon coeur frétille de bonheur", je vais faire frétiller le mien en avril.
J'aime beaucoup ton style d'écriture et tu nous fais bien ressentir l'amour que tu as pour tes montagnes suisses.
Tes photos sont superbes, comme d'habitude.
Merci pour ce beau partage, Dédé.
Bises.
En avril? Tu vas à Paris?
SupprimerJ'aime les montagnes suisses mais aussi toutes les autres. 😊 Je ne suis pas exclusive. Merci de ta visite ma chère Claude et bisous
A propos de Paris, pourquoi "75" dans ton adresse I wonder ?
SupprimerRebise
moi je sais !!
SupprimerC'est un secret.
SupprimerOui je vais à Paris en Avril mais je n'ai pas encore la date.
SupprimerJe vais faire des infidélités à Lucie et vais loger pour une nuit ou deux chez mon amie Catherine.
Il faut que j'y aille un lundi pour rencontrer son amie Ilda qui veut me connaître, pendant
les vacances scolaires pour que Catherine soit libéré des enfants qu'elle garde et Tilia veut me voir aussi.
Et toi ? tu voulais y aller ?
Bises
Non, je ne pense pas y aller ce printemps. Trop de choses à faire par ici. ;-)
SupprimerAh! Quelle belle idée d'évoquer Ella Maillard, cette femme exceptionnelle, courageuse, originale, tellement libre, qui aimait les montagnes, les voyages. C'était une merveilleuse photographe. Comme toi!
RépondreSupprimerZut! mon doigt a glissé trop vite! J'aime beaucoup l'expression "se noyer dans la grisaille urbaine". Je trouve très parlant. Très très belle soirée à toi!
RépondreSupprimerJ'ai été très émue lorsque j'ai visité le petit musée qui lui est dédié à Chandolin, notamment quand j'ai vu son fameux Leica. Elle a fait de très belles photos de tous ses voyages, véritables bijoux ethnologiques.
SupprimerUne grande exploratrice assurément, avec beaucoup de sensibilité aussi. Il y a un extraordinaire portrait d'elle dans le musée. J'ai eu l'impression de voir la mer dans ses magnifiques yeux bleus.
A bientôt et merci de ta visite ici! Belle soirée aussi.
Magnifique..on a suivit le même sentier à la différence que tu l'écrit très bien, et que moi je le photographie de mon mieux ! Faudra que l'on fasse un blog a quatre mains...non une main, la tienne et un oeil, le mien, ça peut donner quelque chose ...
RépondreSupprimerSalut Claude. Je pensais que tu serais content de revenir te balader sur ce petit chemin fort agréable à flancs de montagne. Un blog à quatre mains, quatre yeux, pourquoi pas? On peut y réfléchir ou alors partir sur une contribution commune sur ton blog et le mien, de temps en temps. A voir. ;-) Merci de ton passage et bises.
SupprimerPas de dispositif pour emp^^echer la neige de tomber sur la tête des passants, ou bien la pente des toits est prévue pour que cela ne tombe pas n'importe où. Si je ne m'abuse la neige n'est pas de la dernière pluie et le redoux n'est pas pour dans longtemps....
RépondreSupprimerJe me suis régalée en regardant tes deux dernières photos (celles des arbres givrés) ne sachant laquelle je préfére, je pense passer plus tard te commenter plus sérieusement sur le texte !
Bisous !
Coucou Cergie. Cela fait plaisir de te "revoir". La neige qui tombe du toit de l'église tombe dans le cimetière si je ne m'abuse. Donc pas de risque de blesser quelqu'un... ;-)
SupprimerQuant à la neige, elle était tombée quelques jours auparavant (le jour de la photo avec les arbres givrées) mais ce jour-là, le redoux était notoire et s'est intensifié depuis. C'est un drôle d'hiver que nous vivons cette année et je dois dire que je n'aime pas trop cela. Bisous aussi!
Re-coucou Dédé.
Supprimer"Chandolin est un des plus hauts villages d’Europe habité toute l’année" beh oui mais la plus haute commune d'Europe c'est St Véran >
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-V%C3%A9ran#G.C3.A9ographie
Ceci dit pour aller à St Véran depuis la grande plaine que j'habite cela me prendrait plus de temps qu'à toi aller à Chandolin...
Mes petites filles habitent un pays de petites collines mais elles aiment bien aussi grimper. Et tous les soirs à 19 heure le clocher du village, que l'on entend parce qu'on le voit de leur balcon, sonne l'angélus. Dans la journée on entend la cloche de l'école et on entend le rire des enfants (on voit aussi l'école de leur balcon)
Tu féliciteras ton père, il a eu raison de t'obliger à te taire, je trouve que Mlle A parle beaucoup trop, cela fatigue les oreilles. C'est surtout par l'exemple qu'on enseigne
Je ne connaissais pas Ella Maillart mais je sais que beaucoup de gens qui sont allés au bout du monde se plaisent beaucoup en Suisse, je ne veux pas parler des tennis-men français qui pourtant voyagent beaucoup mais par exemple de Mike Horn qui n'y est pas né
Comme toi j'aime bien être conduite, j'apprécie d'avoir cette chance de partager le plaisir d'aller où cela me plait et puis aussi être heureuse où que je sois, c'est ce que j'essaie d'atteindre mais parfois tu sais c'est aussi dur... que de gravir les montagnes, quoique c'est de moins en moins dur l'âge venant peut-être....
SupprimerSaint-Véran dans le Quéras. Une région que je connais très mal mais que j'aimerais bien mieux connaître.
SupprimerMoi j'aime le bruit des clochers. Mais il y a des gens qui aimeraient bien que les clochers se taisent car ils font trop de bruit... Et puis aussi enlever les cloches des vaches...
Drôle de monde.
Mon père est un taiseux. J'ai pris certainement cela de lui et tant d'autres choses encore.
Je sais que c'est dur d'être bien où que l'on soit... j'y travaille. Mais je sais que je me sens bien mieux dans le silence de la montagne que dans le brouhaha d'un métro. Il faut savoir apprécier l'un et l'autre, autrement on devient malheureux.
Merci de ton passage ma belle et à bientôt. Bises!
Découvrir de si merveilleux sommets enneigés, illuminés par un ciel si bleu que rêver de plus beau, c'est comme une renaissance, la vie lorsque l'on respire un air si pur ne peut que nous sembler unique ! Comme j'aimerais encore monter là-haut dans les belles Alpes ou bien mes chères Pyrénées, mais j'ai encore la chance de les voir, bien sûr, hélas en voiture et non comme autrefois à pied ou à cheval !
RépondreSupprimerBises Dédé
Bonjour Marine. Nous avons de la chance d'avoir une si belle nature à proximité. Il faut en profiter, d'une manière ou d'une autre. J'espère que tu peux approcher de très très près tes belles Pyrénées. A bientôt et bises.
SupprimerEt oui, la neige nous quitte mais sait-on jamais?
RépondreSupprimerElle reviendra quand on s'y attendra le moins. Bienvenue ici!
SupprimerIl faut que la neige reste, je pars une semaine du 18 au 25 en haute savoie ! Tes très belles photos, me rendent encore plus impatiente
RépondreSupprimerBienvenue ici! Il neige actuellement en haute altitude. Donc ça devrait aller. 😊
Supprimer