Pompéi, Italie
24 août 79. Alors que les
habitants vaquent à leurs occupations habituelles dans la ville bruissante, ils
ressentent soudainement de fortes secousses mais sont loin d’imaginer la
catastrophe qui va suivre dans les heures à venir. Vers midi, une forte
explosion annonce pourtant l’irruption imminente. Un énorme nuage noir de
matière volcanique haut de 14 kilomètres se forme alors au-dessus de la
montagne qui veille sur la plaine s’étirant jusqu’à la mer. L’atmosphère
devient étouffante tandis qu’une pluie de lapilli commence à tomber sur la cité.
Des gens terrorisés se pressent sur les voies, jalonnées de boutiques et
d’auberges, les yeux rivés sur le monstre cracheur de feu grondant dans un
fracas épouvantable. D’autres courent pour se terrer dans leurs maisons,
persuadés que celles-ci feront un rempart suffisant contre la colère du géant.
Lucius, après avoir passé la
matinée avec des amis dans les thermes publics, quitte précipitamment l’établissement.
Il craint pour sa vie mais surtout, il veut retrouver sa belle Julia et la
protéger car la montagne projette maintenant des flammes très larges qui
envahissent le ciel. Il semble même que ses contreforts soient déjà la proie d’incendies
violents.
Lucius espère que Julia est à
l’abri dans la domus familiale et il se dirige donc à travers les dédales des
rues pour y arriver aussi vite que possible. Sur le chemin, il bouscule nombre
d’habitants qui s’éparpillent en tous sens dans un désordre indescriptible. A
bout de souffle, il pénètre dans la belle demeure patricienne et traversant une
suite de salles en appelant désespérément sa belle, il la découvre enfin,
entourée des gens de sa maison, dans la galerie entourant le jardin luxuriant.
La jeune femme, apercevant son amoureux, s’effondre en larmes dans ses bras et Lucius
la serre longuement contre lui, murmurant des mots tendres et apaisants alors
que son cœur bat la chamade car il sent confusément que la situation est grave.
En effet, en moins de deux heures, la montagne a produit un panache volcanique
de plus de 25 kilomètres de haut obscurcissant entièrement le ciel. Les toits
de certaines maisons voisines se sont d’ailleurs déjà effondrés et des cris apeurés
résonnent dans toute la ville.
Lucius et son père s’entretiennent
à voix basse mais ne savent que faire. En effet, la maison ne paraît plus un
abri suffisamment sûr mais la chute de pierres ponces légères et calcinées à
l’extérieur n’est pas un moindre danger. Alors qu’ils restent indécis, un pan
entier du triclinium s’effondre, écrasant plusieurs serviteurs qui s’y étaient
réfugiés. Puis, les acacias, les cyprès et les lauriers-rose du jardin
s’enflamment d’un coup dans un embrasement insoutenable pour les yeux.
La nuit est tombée mais elle ne
ressemble en rien aux précédentes que Lucius et Julia, alors cachés dans les
alcôves secrètes de la grande demeure, partageaient pour parler d’amour à
l’abri des regards indiscrets. Aujourd’hui, la main de Julia tremble dans celle
du jeune homme et il ne voit que de la terreur dans ses grands yeux noirs alors
que son doux parfum au jasmin se mêle à une forte odeur de souffre. Les habitants
de la maison courent en tous sens, seigneurs et serviteurs unis dans l’effroi
et c’est dans une bousculade effrénée que Lucius et sa belle se retrouvent éjectés
à l’extérieur. Se retournant, ils n’ont que le temps de voir la belle bâtisse
s’effondrer entièrement dans une gerbe de feu et de cendres. Terrassée par
l’émotion, la jeune femme s’évanouit et Lucius n’a que le temps de la saisir
avant qu’elle ne s’affaisse à terre. Il la soulève dans ses bras, pressant ses
lèvres contre les siennes alors que la pluie de déjections volcaniques continue
ses ravages. La vapeur épaisse coupe l’haleine du jeune homme et lui ferme le
passage de la respiration. Et c’est dans un dernier baiser de feu que les deux
amants s’unissent à jamais.
Pendant des siècles, ils sont
restés ainsi, inséparables, sous des tonnes de gravats, avant que des
archéologues ne mettent à jour leur histoire et ne redonnent vie à cette
somptueuse cité dévastée.
Aujourd’hui, je parcoure ce dédale
de rues avec respect. Les ruines de la ville, étendues et émouvantes, me rappellent
à chaque instant les forces dévastatrices qui dorment toujours au fond du
volcan. Il n’est pas loin car il n’y a qu’à lever les yeux pour distinguer sa
silhouette altière sommeillant comme si de rien n’était.
Après des heures à sillonner Pompéi,
je distingue, dans le péristyle encadrant un beau jardin embaumant de mille
senteurs, deux silhouettes tendrement enlacées. La jeune femme a de longs
cheveux d’un brun brillant et le jeune homme est bâti comme un athlète. N’osant
plus respirer, je m’arrête, de peur que la vision ne disparaisse. C’est alors
que la belle me fait un signe de la main, comme une salutation ou alors peut-être
une demande discrète de les laisser à leur amour pour l’éternité. Puis, les
deux ombres s’estompent lentement et ne subsistent que le chant des oiseaux et
une fragrance de jasmin. Je me suis alors rapprochée de toi, submergée par
l’émotion et te prenant par la main, nous avons quitté ce sanctuaire si
émouvant.
Au loin, le Vésuve s’est ébroué imperceptiblement
puis a repris sa respiration tranquille.
Pompéi, Italie
Dédé © Mai 2017
Bonjour Dédé. Lire de belles choses bien écrites me met du baume au coeur, c'est si rare de nos jours les personnes qui maîtrisent l'orthographe et un bon français. Merci pour ça.
RépondreSupprimerQuelle belle histoire tendre et émouvante et triste aussi. J'avais dû entendre parler de cette histoire des amoureux de Pompéi mais c'était un peu loin dans ma mémoire, peut-être l'avais-je même rêvée... J'ai visité Pompéi il y a une flopée d'années... Merci à toi de l'avoir retranscrite pour nous, étayée d'une très belle photo du Vésuve. Belle et bonne journée à toi.
Coucou Marie. J'essaie toujours d'écrire quelque chose qui sonne bien à l'oreille. Il n'est pas rare en effet que je lise mes textes à voix haute avant de les publier. C'est important pour moi. Donc ton compliment concernant le style de ma narration me fait plaisir. Merci pour cela. Quant à l'histoire, je l'ai inventée, un peu. Il existe bien "la maison des amants" dans laquelle se trouve une fresque montrant deux personnes s'embrassant mais je ne l'ai pas vue car elle est en rénovation. Mais quand j'ai visité Pompéi, j'ai été frappée et émue à chaque coin de rue et dans chaque maison. J'essayais d'imaginer les gens qui ont vécu un tel drame, qu'ont-ils ressenti, comment se sont-ils comportés? etc.
SupprimerEt j'ai été impressionnée par ce Vésuve qui semble si tranquille, comme si de rien n'était. C'était une très belle visite et un moment fort pour moi. Merci de ta visite et bises alpines.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerEt bien, que Lucius et Julia s'aiment pour l'éternité. Et que le volcan, maintenant assagi, demeure muet et immobile, afin que les amants d'aujourd'hui puissent laisser mûrir leur amour, et démontrer que Lucius et Julia, finalement, ne mourront jamais...
Bon week-end à vous :-)
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Un volcan n'est jamais assagi, même quand il dort, il bout intérieurement. Vous devriez pourtant le savoir non? ;-) Bon Ouikend à vous et bises alpines. Merci du passage dans mes allées.
Supprimerarticle interessant et magnifique illustration de celui-ci... bonne journée bizzz
RépondreSupprimerCoucou! La première photo est un peu cramée par le soleil. Le ciel était bleu azur sans nuages qui auraient pu donner du relief à l'ensemble. C'est rare que le sommet du Vésuve ne soit pas entouré de nuages. J'ai donc eu de la chance. :-) Merci de ton passage ici et beau WE. Bises!
SupprimerUne belle histoire si délicatement contée, découverte tôt mât-teint, si heureuse de te retrouver ici, dans tes allées, Dédé.... où tu as mêlé si joliment les ombres éternelles de Lucius et Julia, le jasmin et Pompéi, le majestueux Vésuve qui continue de sommeiller et veiller sur la ville, et vous deux qui vous tenez par la main au coeur même de ce passé recomposé.... merci ... le tableau est magnifique... douce journée à toi. Bisou. Den
RépondreSupprimerMerci Den. J'aime bien ce que tu dis concernant ce "passé recomposé". C'est tout à fait cela, le rêve qui se mêle à la réalité, le passé qui entre dans le présent et toujours ce Vésuve majestueux. Bises alpines et merci de ta visite.
SupprimerJ'ai aussi visité Herculanum, mais le Vésuve est toujours menaçant...
RépondreSupprimerCoucou le filou. Il a eu peur de toi? Tu craches toujours du feu. :-))
SupprimerTrès belle photo!
RépondreSupprimerDédé, tu écris comme un rêve....
Coucou mon ami artiste. Merci pour le compliment. Si je peux faire rêver un peu dans ces temps si mouvementé, j'en suis fort heureuse. Bises et prends bien soin de toi.
SupprimerJ'ai visité l'endroit, il est aussi émouvant que ton histoire...
RépondreSupprimerCoucou. J'ai été émue tout au long de la visite et parfois vraiment dérangée par les autres visiteurs qui n'avaient pas le respect du silence et du souvenir de l'histoire. J'avais envie de me mettre dans une bulle, j'y ai réussi... un peu. Merci de ta visite et belle pause! Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJ'ai parcouru moi aussi les rues de Pompéi...
Il est impossible de ne pas penser à tous ces gens qui ont péri.
Et le Vésuve reste là, impassible, dominant, puissant.
J'ai des amis qui habitent Naples et cette cohabitation avec le volcan
est inscrite en eux. Ils savent... mais ils restent.
Je t'embrasse.
Belle journée. Ton touchant récit va m'accompagner.
Le Vésuve ne fait pas plus de 1200 mètres, ce qui pour moi représente un peu une petite "colline". ;-) Mais il reste dangereux. Mais je comprends les Napolitains qui restent. Comme tu le dis si bien, tout cela est inscrit en eux. Merci pour ta visite et passe une bonne fin de semaine. Bises alpines.
SupprimerUn récit émouvant, fort bien illustré. Merci Dédé.
RépondreSupprimerCoucou Philippe. J'ai beaucoup aimé cette fresque. Le regard de la jeune femme est très beau. Merci de ton passage et bises.
SupprimerQue c'est beau et triste à la fois, je suis allée 2 fois à Pompéi et, tellement émue à chaque fois... Bise, bon vendredi tout doux!
RépondreSupprimerOui. Comme tu dis. Beau et triste à la fois. J'ai été émue tout du long. Bises et prends bien soin de toi.
SupprimerHello, Dédé, je t'écris depuis ma retraite (qui finira demain à midi, j'ai un peu hâte). Merci pour ce beau texte marquant ton retour sur la blogo (tu m'a manqué, même pour une semaine, c'est bon que tu sois là). L'image, c'est bien la villa dei Misteri ? Comment diantre as-tu fait pour prendre une si belle photo de cet endroit, plutôt fermé et sombre, si je m'en souviens bien ? Dans tous les cas, merci et très belle fin de journée. bises Dad
RépondreSupprimerEt bien j'espère que la retraite s'est bien passée. Tu as raison. Il s'agit bien de la villa dei Misteri. Magnifique endroit rempli d'émotions. Tu as le coup d'oeil!! Pour la photo j'ai opéré quelques réglages et suis assez contente du résultat. Bises et à bientôt
SupprimerDes vies figées depuis des siècles. L'homme croit toujours pouvoir dompter la nature....Il se trompe !
RépondreSupprimerQuand la nature décide, l'homme est relégué à la place qui est la sienne. Merci de ta visite.
Supprimerça doit être impressionnant d'errer dans Pompeï. Merci pour ce beau texte
RépondreSupprimerC'était impressionnant et émouvant à la fois. Un saut dans le passé. Malheureusement pour moi, trop de touristes bruyants et peu respectueux de l'esprit des lieux.
SupprimerAh Pompéi ! La richissime, grâce à la fertilité des plaines et flancs volcaniques ! Richesse, opulence et luxure, versus exploitation et esclavage des autres ! Si on transposait à notre époque, une sorte de mélange de New-York-Las Vegas-Tokyo-Los Angeles !
RépondreSupprimerEt Hop... disparue !
La nature est bien plus forte que nous !! (comme dit Daniel ci-dessus !)
A qui le prochain tour ?
On dit que ce sera sur la côte Est des USA....( encore un coin où s'agglutinent les richesses du monde...) : Le grand choc des plaques tectoniques ! A côté de ça parait que le Tsunami du coté Fukushima, c'était une petite vaguelette !
L'avenir ne manquera pas de surprises !
Mais sinon, beau texte émouvant d'histoire d'amour.... Mieux vaut envisager ce côté plus sentimental de l'existence.....
Ne pensons pas aux catastrophes mais bien aux douceurs de l'existence. Comme tu le dis, l'orgueil des hommes est tel qu'il croit tout maîtriser. Ce qui n'est bien sûr loin d'être le cas. Merci de ta petite visite.
SupprimerJe suis très heureuse de te retrouver chère Dédé. Ton texte m'a beaucoup ému. L'histoire est belle et triste. Tes photos sont superbes. La première photo me prend le coeur et si j'avais été sur place devant cette nature, je crois que des larmes auraient coulé sur mes joues.
RépondreSupprimerMerci pour tes écrits toujours aussi beaux.
Bon week-end et mes bisous ♥
Coucou ma chère Denise. Je suis contente aussi d'être de retour. Cela me fait du bien d'écrire et de partager toutes les émotions vécues. J'ai aussi beaucoup aimé ce point de vue sur Pompei. Avec le Vésuve en arrière fond. Bisous et à bientôt.
SupprimerBonjour, voilà un texte qui prends aux tripes et par la même occasion très émouvant.
RépondreSupprimerMerci Jean-Pierre! Bises et à tout bientôt.
SupprimerUn beau voyage, dans un site légendaire.
RépondreSupprimerJe l'ai également visité: comment ne pas se sentir petit face à cette catastrophe, et en se disant que cette cité a disparu non seulement sous les cendres, mais aussi de l'Histoire, pendant des siècles !
Des photos très évocatrices.
Le célèbre rouge "pompéien "ressort merveilleusement sur celle de la fresque.
Tu nous as fait imaginer, après les avoir ressentis en imaginarion,,et réécrits à la manière "les derniers jours de Pompeï"
Oui, j'ai aimé ce rouge pompéien, très claquant et très évocateur. Cela a été un grand moment de voir ces fresques. J'avais également vu à Paris il y a déjà quelques années l'exposition: "Pompéi, un art de vivre" qui présentait différents objets retirés des décombres. C'était magnifique. Merci de ton passage. Bises alpines.
SupprimerJ'ai le souvenir d'émissions très intéressantes sur les moulages de Pompéi (sur ARTE)
Supprimerpetit coucou du week... bon dimanche
RépondreSupprimerCoucou et belle fin de dimanche à toi aussi.
SupprimerTrès belle histoire, Dédé.
RépondreSupprimerRacontée avec talent et grâce. L'amour est vraiment la plus belle chose dont l'homme soit capable.
Et ce sentiment ranime la joie intérieure que certains veulent nous voler en agitant en permanence des ombres menaçantes et mortifères, tels des nuages de cendre.
Mais l'amour perdure.
Ton texte donne envie d'aller sur place, voir les amoureux de Pompéi.
Merci beaucoup, chère Dédé.
Bisous pleins d'étoiles
¸¸.•*¨*• ☆
Heureusement qu'il y a l'amour et l'amitié dans ce bas-monde. Ces sentiments peuvent nous faire faire tellement de belles choses et faire reculer les obstacles. Si tu n'es jamais allée là-bas, je te le conseille ainsi que Herculanum. Merci ma belle et bises alpines.
SupprimerUne bien belle histoire que tu nous contes là, ma chère Dédé. Je me suis laissée prendre par tes mots, et j'étais là, moi aussi, avec les deux amants, et le Vésuve en colère.
RépondreSupprimerJe suis contente de te revoir et de te relire. :-)
Gros bisous, ma douce.
Merci Françoise. Écrire ce texte m'a aussi beaucoup émue. J'ai tenté d'imaginer ce que ces pauvres gens ont ressenti en voyant la colère du Vésuve. Puis tout est allé si vite. Je t'embrasse et à bientôt.
SupprimerPour avoir visité et beaucoup aimé Pompei , je me suis laissée entraîner par ton récit. Les stigmates de cette catastrophe nous permettent de comprendre ce que les habitants .....et les amoureux....ont vécu !
RépondreSupprimerTu nous offres une bien belle page
Merci Chinou de t'être promenée dans mes allées bloguesques et dans celles de Pompéi. En espérant que le Vésuve reste tranquille... Bisous et belle semaine avec du soleil dans les coeurs et ailleurs aussi.
SupprimerTant qu'il y aura des hommes, tant qu'il y aura la mémoire.
RépondreSupprimerLe monde bout, inlassablement sous nos pieds, tu trouves les mots doux pour renouveler ce qui fait l'essence de nos vies, l'amour avec un grand A.
Ah! Ce fameux rouge pompéien, comme il est beau!
Oui! il est magnifique. J'ai encore fait le tour de mes photos hier soir et je suis très émue en regardant ces grandes fresques de la villa dei Misteri.
SupprimerComme tu le dis si bien, le monde bout à nos pieds, constamment et il y a des régions du monde qui sont plus en danger que d'autres. J'espère simplement que si le Vésuve devait entrer à nouveau en irruption, les autorités napolitaines prendront rapidement les mesures nécessaires. Bises et merci de ton passage ici.
Cette cité m'a impressionnée comme tant d'autres avant moi, merci de si bien conter ce moment où la vie bascule à cause de la force des éléments contre lesquels les hommes ne pourront jamais lutter, on se sent bien petit dans ces moments là...
RépondreSupprimerJe t'embrasse Dédé
Et il n'y a pas seulement les volcans qui sont des dangers pour l'homme. Lorsque la nature décide de s'ébrouer, elle devient indomptable, l'homme doit s'en souvenir et laisser son orgueil de côté. Bises alpines et belle semaine.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerBeau récit, Pompéi reste auréolé de rêves et de mystères ! 🌋
Disciple de Pline le jeune ?
Pline l'Ancien là, mourut...
Très belle semaine à toi fille des montagnes. 🏔 🗻
Coucou Daniel. Oui, Pline l'ancien y est mort. Et j'ai lu les deux écrits de Pline le Jeune concernant les dernières heures de la ville. Très poignant. Merci de ton passage et bises alpines. Belle semaine Daniel!
SupprimerTes photos sont aussi émouvantes que ton texte
RépondreSupprimerqui montre si bien que malgré tous les affres de la vie
l'Amour est éternel
Merci Pascal. L'Amour est éternel, traverse les époques, virevolte de ci et de là. Heureusement qu'il est toujours là. Merci de ton passage. Bises!
SupprimerBelle histoire.
RépondreSupprimerje fais un peu comme toi je lis à voix haute pour sentir la musique de mes textes et je trouve que c'est une jolie façon.
En tout cas un volcan en éruption est sûrement très impressionnant, j'espère assiter un jour de plus près à celle du piton de la Fournaise.
Merci Jean-Charles et bienvenue ici. Je viens de retrouver votre commentaire qui était passé dans les spams. Je suis désolée pour cela mais tout est rétabli. J'aimerais aussi voir une fois le piton de la Fournaise mais ce ne sera pas encore cette année je pense. A bientôt!
Supprimerun petit coucou... de moi...et de mon homme napolitain :)
RépondreSupprimerCoucou Elfi! Et bonjour à ton homme. ☺
SupprimerCoucou Dédé !
RépondreSupprimerJe viens de lire Ta fleur de l'Amour, quel beau texte et ta photo d'un magnolia est magnifique.
Ce texte me rappelle la Montagne Pelée en Martinique et les ruines de Saint Pierre, entièrement détruite,
ancienne capitale de l'île qui ne se remettra jamais de ses cendres. 30000 morts + 2000 à Morne Rouge.
Il est dommage qu'une partie de la ville neuve ait été reconstruites sur certaines ruines. Les profondeurs de la rade de Saint pierre est un cimetière de bateaux marchands. Un coup de bol, le Belem avait jeté l'ancre ailleurs.
Nombre d'amoureux sont morts aussi à Saint Pierre.
Du jardin de nos amis de Guadeloupe, on peut voir la fumée sortir du cratère de la Soufrière.
Bises ma Dédé !
Tiens je suis en train de penser que je ne t'ai pas envoyé les photos de Rouen, je le fais ce tantôt.
Coucou Claude. Tu as raison, la montagne Pelée a aussi fait des dégâts et beaucoup de gens ont péri sous les cendres. Comment dire à des gens qui actuellement vivent sur les contreforts de volcans que leur lieu de vie est dangereux et qu'ils feraient mieux de tout quitter pour s'installer ailleurs? Difficile décision dont parlait d'ailleurs Leeloo dans un commentaire plus haut.
RépondreSupprimerMerci pour les photos et de ton passage ici dans mes allées. A bientôt et bises alpines.
c'est beau l'amour mais ça finit toujours mal ?
RépondreSupprimerMais non mon Bergson. Certaines fois, on peut dire: "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". :-)
Supprimercertaines fois seulement ??
Supprimerje savais bien que c'était pas drôle
Merci pour cette émouvante page d'histoire que j'ai d'autant plus appréciée car j'ai aussi visiter Pompéï
RépondreSupprimerMerci Ulysse. Nous sommes tous émus apparemment dans nos commentaires. Je vais faire une distribution de mouchoirs si ca continue. Belle journée à toi. Bises alpines.
SupprimerOui, ce fut sûrement épouvantable et dur à imaginer mais tu le racontes très bien. Je suis allée aussi à Pompéi et à Herculanum. C'est très émouvant!
RépondreSupprimerMerci madame le Chêne d'être passée me voir. Attention à la pluie de lapilli. ;-) Bises.
SupprimerBon jour,
RépondreSupprimerUn bien bel endroit que je connais pour l'avoir visité, et un beau texte très plaisant à lire.
Pas toujours simple pour moi de trouver le temps à la lecture sur blog, les heures ma manquent souvent ;-)
Merci et bonne journée
Coucou Pascale. Je sais que d'avoir un blog et de fréquenter celui des autres n'est pas toujours simple. Mais ne t'inquiète pas, cela me fait plaisir de te voir parmi les commentateurs mais tu n'es pas obligée de commenter tout le temps. ;-)
SupprimerMerci en tous les cas de ton passage et pour les très très belles photos chez toi, je me suis vraiment régalée aujourd'hui. Bises alpines.
Ta photo n'est pas cramée et le ciel uniforme donne toute sa force au premier plan. Contente de retrouver tes images et ton écriture. Impressionnant un tel site et il fallait un amour dans ton récit pour sauver de l'horreur d'un tel événement.
RépondreSupprimerUne belle page, Dédé, en images et mots !
Coucou Fifi. Cramée n'est peut-être pas le terme. Enfin, si, puisqu'il y a un volcan derrière. :-)).
SupprimerMême si nos deux tourtereaux n'ont pas survécu, leur Amour est éternel. Merci de ton passage et à bientôt. Bises et belle soirée.
2ème édition de ce comment donc, le premier s'étant perdu dans les tuyaux ....... Tu as pris une jolie plume pour l'écriture de ce billet, et je ne sais pas pourquoi j'ai pensé aux amants du Titanic, tout aussi romanesque, qui ont fini dans les eaux glacées et ceux que tu as imaginé dans la chaleur et l'asphyxie. Pompéi, un beau souvenir aussi pour moi, il y a plus de 25 ans, à l'époque on cheminait partout librement dans cette ville fantôme, et les apparitions de quelques touristes, au coin d'une rue, étaient pour moi l'évocation de ce qu'avait été cette ville. Impression d'explorer un plan, les murs des maisons modestes étant rasés à 30 cm du sol ... et la même impression aussi de cette colline si proche, sage, presque sympathique, et pourtant toujours menaçante ... Merci Dédé d'avoir fait resurgir ce volcan - heureusement le temps d'un billet ;)
RépondreSupprimerCoucou! Je ne sais pas ce qui se passe parfois avec les tuyaux. Les messages se perdent au fond et on ne les retrouve plus. Heureusement tu as pu revenir et laisser ta patte. Merci. Aujourd'hui, on ne se balade plus si librement dans la ville fantôme. Il y a des endroits qui sont fermés au public et on ne sait pas trop pourquoi. Je te laisse les coordonnées de cet article que j'ai trouvé très intéressant et qui donne, malheureusement, une vision un peu plus négative du site. Bises alpines et à bientôt.
Supprimerhttp://www.lemonde.fr/culture/article/2012/05/17/silence-pompei-s-eteint_1703187_3246.html
Quel beau texte qui fige un instant fatal... Et inspiré par un endroit qui contient tant d'émotions effroyables, d'adieux muets, scellés par la lave... Merci pour cette belle évocation!
RépondreSupprimerBonjour. Les adieux muets ont dû être pourtant déchirants. Merci pour ton commentaire et belle journée. Bises
Supprimerbelle évocation d'un instant fatale! amitiés
RépondreSupprimerMerci Jean-Pierre et à bientôt!
Supprimerpetit coucou pour te remercier d être passé... dis moi je n ai pas trouvé ta news... tu me diras où la dénicher car, comme tu n édites pas chaque jour ce serait bien pratique... bizzz
RépondreSupprimerCoucou. Il y a, sur la droite de ma page, un coin "abonnés". Tu devrais pouvoir t'inscrire. Par contre, il y a un problème avec blogspot, il ne fait pas toujours suivre les nouveaux messages aux abonnés et je ne sais pas pourquoi. J'ai demandé à plusieurs reprises dans un forum pour avoir des réponses, mais rien. J'espère que cela fonctionnera pour toi.
SupprimerMerci de ta visite.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimertes billets sont toujours très soignés et de qualité. J'apprécie à chaque fois mes visites.
Ton texte et photos sont émouvants. Cela te prend au coeur.
Belle fin de journée. Bises de Haute Provence
Coucou Elisa. Je me demandais si tu était tombée dans un trou de marmotte. ;-) Merci de ta visite et contente que tout cela te plaise. J'espère que tout va bien pour toi et toute ta tribu. A tout bientôt et bises alpines. Contente de te voir ici.
SupprimerJe n'y suis jamais allé mais d'après les documentaires que j'ai vus, j'imagine que ce doit être très émouvant.
RépondreSupprimerÇa l'est! Merci de ton passage dom. Et bises alpines.
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