Positano, Côte Amalfitaine, Italie
Je suis partie là où le soleil
brille intensément, où la mer est si bleue qu’on aimerait la saisir et la glisser
dans ses poches pour la faire glisser de temps en temps entre les doigts et se
rappeler son infini et le roulis de ses vagues.
Je suis partie là où les
montagnes se jettent dans l’eau turquoise et où les villages colorés se
languissent sous les doux rayons printaniers de l’astre du jour.
Je suis partie là où les
citronniers sont chargés de fruits jaunes et lumineux à cette saison et où les
vignes grandissent lentement à l’abri des falaises.
Je suis partie là où les ruelles
sont si pentues que les vieux s’accrochent aux barrières pour rentrer
péniblement chez eux, le sourire aux lèvres car même vivants, ils sont tout
près des cieux.
Je suis partie là où les églises
se lovent dans les petits villages, lézardées de tous côtés mais si vivantes et
bruissantes de la ferveur des fidèles.
Alors pendant quelques jours,
vivre en repoussant les angoisses, simplement humer l’air du large, la
fragrance du jasmin et la douce senteur des premières roses qui éclosent dans
les jardins suspendus. Écouter les rires des hommes, le bourdonnement des
villages célébrant l’astre couchant, le chant des citrons joyeux et se perdre
dans l’éclat de tes yeux qui changent au gré des valses de la lumière.
Et revenir ensuite car le quotidien,
c’est ici et non là-bas. Et se rendre compte au retour, avec une acuité bouleversante, que
la vie qui passe a déposé en nous des visages, des sensations, des rires et des
larmes, des soupirs, des idées qu’on avait oubliées et qui réapparaissent, jaillissant
soudainement, comme la lave d’un volcan trop longtemps contenue. Et éprouver
tout cela pour saisir finalement qu’il y a quelque chose qui vit là, au fond de
nous, et qui nous change, imperceptiblement, au fil du temps.
Mais alors, comment est-il possible
de continuer avec tout cela, avec tous ces mots et ces événements vécus qui
finissent par nous lester lourdement ?
Peut-être est-ce cela la sagesse,
comprendre cet agglomérat de tout, les sentiers parcourus, les déserts
traversés, eux, toi, moi et nous, et en faire quelque chose pour avancer et se
détacher progressivement de ce qui pèse et fait mal au fond de nos existences.
Se souvenir alors de cette douce
lumière du soir qui tombait sur la terrasse et de ta main qui cherchait la
mienne, comme si nous étions seuls sur un océan de bonheur, sans aucun écueil
et aucune déferlante. Et espérer que ce même soleil se couchera sur nos
montagnes ici et que nous serons deux à les contempler, enfin sereins et
débarrassés des turpitudes terrestres.
Bonjour Dédé. Je partirais bien à nouveau, si je le pouvais, là où tu étais et là où on doit pouvoir poser ses valises en essayant de ne penser qu'à ce qui est BEAU. J'aime ton récit, tes mots et bien sûr les deux photos qui donnent envie d'évasion. Mais nos montagnes sont si belles aussi... Bises bretonnes
RépondreSupprimerCoucou Marie. Tu es bien matinale!
SupprimerQuand je pars en voyage, j'essaie toujours de m'imprégner de ce que je vois. Les églises, les rues, les gens, les marchés, les fleurs, les maisons, avec un regard aiguisé sur ce qui est BEAU, comme tu le dis. La beauté est une notion hautement subjective. Il y a des choses que je vais trouver belles et d'autres non. Cela crée la diversité des regards et des points de vue. Nos montagnes sont très belles ici aussi mais il est bon parfois d'aller voir ailleurs et de reprendre le cours de nos vies ici après, reposés et prêts de nouveau au "combat de la vie". Bises alpines et merci de ta visite.
superbe article magnifiquement illustré... il me donne une sensation de plénitude... et par les temps qui courent cela fait un bien fou... bonne journée
RépondreSupprimerCoucou! J'ai ressenti cette impression de plénitude quand j'ai pris la 2ème photo. Il y avait des gens qui parlaient sur la terrasse un peu plus loin mais l'immensité de la mer devant moi m'a rassérénée. Merci de ta petite visite et à bientôt. Belle fin de semaine.
SupprimerPourquoi Dédé, pourquoi continuer et s'accrocher à ce chemin si fortement noué comme un vieil arbre, ourdi de rires et de larmes, parce que la vie est plus forte, et que, malgré cela, rien n'est plus beau que ce tout compacté qui soupire, agite, ébouriffe.
RépondreSupprimerLa sagesse des ans permet de comprendre, analyser, puis gommer petit à petit l'inutile qui dérange, en s'éloignant, délaissant les chemins traversés de difficultés, de flétrissures, pour ne contempler que la lumière qui inonde de beauté les paysages gorgés de plénitude, cueillis et offerts pour nous.
Merci à toi pour ces mots et ces photos déposés ce mât-teint sur la page.
Douce journée, quoi qu'il en soit, Dédé.
Je t'embrasse de ma Provence éveillée tôt.
Den
Coucou Den. Tu as raison, l'âge amène la sagesse, même si parfois, il nous faut quelques petits moments de folie pour rééquilibrer le tout. La vie, comme tu le dis, est semée d'embûches, de désillusion et de tristesse. Mais après chaque averse et orage, le soleil se lève et sèche les larmes. Merci de ta visite, et je pense bien à toi dans ta Provence fleurie. Merci de ta fidélité dans mes allées et bises alpines.
Supprimerune petite tulipe ... et une coupole d'église pour couronner le tout...superbe!
RépondreSupprimerOui! Tu as bien vu la tulipe et la coupole de l'église en majolique. Et un soleil merveilleux. Bises et merci de ton passage.
SupprimerTrès belles photos. Et aussi très beau texte parlant du besoin de ressourcement et de beauté, de grâce et d’authenticité, pour faire face aux difficultés de la vie, notre vie quotidienne, qui nous met à l’épreuve, qui nous malmène parfois méchamment. Ces départs, nous en avons intensément besoin. Comme un nageur en apnée a besoin de remonter prendre une grande bouffée d’air avant de redescendre évoluer dans les profondeurs. ¨Merci et belle journée à toi, Dédé
RépondreSupprimerCoucou Dad. Je pense que comme moi, tu as les ailes qui frétillent continuellement. Tu apprécies d'être ici mais aussi d'être ailleurs. Pour fuir les problèmes quotidiens, pour reprendre des forces, pour voir d'autres lieux et d'autres gens, d'autres modes de vie. Et revenir et reprendre le cours de nos existences mais renforcée, là tout au fond. Merci Dad de ton passage dans mes allées. Je te souhaite une très belle fin de semaine à regarder les oiseaux et écouter le silence. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerLe village écrasé de soleil, mais tourné vers la mer comme vers une source pour éteindre sa soif, la barrière et ce qu'elle supporte, espèce de nature morte contemporaine, voici des images d'éternité.
L'ambivalence de notre vie, fluctuant entre la laideur et la beauté, passant de l'horreur à la félicité, voilà un thème qui jamais ne mourra.
Merci pour cette poésie, qui est une intrusion essentielle, dans un quotidien parfois bien morne.
Bon week-end Dédé, et beaucoup de beautés pour vous
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. Allez, le quotidien s'éclaire ce WE. N'est-ce pas? ;-) Il y aura du soleil, le bleu du ciel, le vert des arbres et le chant des oiseaux, tôt le matin. A bientôt monsieur à poils laineux.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerRien qu'à te lire nous sommes en vacances !!!
La tulipe dans le verre est pour nous?... Merci...
Profite, profite... du temps qui passe "Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie" (Comme a si bien dit,P Ronsard)
Bises, A + 🌷
Coucou Daniel. Bien sûr que la tulipe est pour tous mes sympathiques lectrices et lecteurs. Tu fais bien de citer Ronsard, il avait déjà tout compris, bien avant nous. Merci et belle fin de semaine à toi. Bises alpines!
Supprimer"Coummo n'a grappias su haou" Aurait dis ma grand mère dans son patois!
RépondreSupprimerCe qui veut dire? :-))
SupprimerHa! oui bien sur:
SupprimerComment est il possible de monter tout en haut!
;-) Je comprends mieux quand tu écris en français. Nul doute que ta grand-mère est maintenant tout en haut, bien au chaud et tranquille et elle veille sur nous.
SupprimerTes photos me ravissent.
RépondreSupprimerTon texte est beau comme d'habitude et je les bois à grandes lapées.
La semaine prochaine je pars me ressourcer dans le Berry de mon enfance. Comme une cloche que je suis, j'étais persuadée d'avoir édité sur mon blog d'écriture le texte que j'ai écrit en 2015 sur mes grandes vacances. Je vais le peaufiner et l'éditer. Tu pourras y lire aussi mes souvenirs de parisienne.
Je vais donc aller vers des souvenirs qui vont bien entendu le faire plaisir mais aussi me faire couler une petite larmichette.
Gros Bisous et belle journée !
Coucou Claude. Alors je te souhaite une belle semaine sur la trace des souvenirs. Ne laisse pas trop couler les larmichettes. Ce que tu as vécu dans le passé fait ce que tu es aujourd'hui. Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerQuand avec mon Chéri et son neveu nous avons déménagé la maison de ma Mémé, j'en suis repartie en pleurant et rien que d'écrire cela j'ai les yeux qui se mouillent.
SupprimerBises Sarthoises
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerLa côte amalfitaine a des richesses que tu as su capter avec les yeux, avec le coeur et les mots...
Superbe !!
Bises
Merci Leeloo. Cela reste un très beau souvenir car j'adore l'Italie, la façon de vivre à l'italienne et cette douceur partout. A tout bientôt et bises alpines.
SupprimerJ'ai adoré Amalfi...Et le Limoncello !
RépondreSupprimerJ'ai préféré Positano, moins encombré que Amalfi. Ravello était magnifique. Par contre, je te laisse le Limoncello. Je n'aime pas trop. Allez, santé mon loulou. ;-)
SupprimerBonjour Dédé, ah le sud d'Italie, que de beaux souvenirs, les corniches d'Amalfi sont tellement belles! Positano petit village de pêcheur tout à fait magnifique et Ravello, la vue y est superbe!!! Bisou, bon vendredi tout en douceur!
RépondreSupprimerCoucou. Oui. C'est une très belle région mais je n'y irai pas en été. Sans doute trop de monde. J'ai aussi bcp aimé Ravello. Contente de raviver tes souvenirs. Bises et belle fin de semaine.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerDeux très belles photos, chacune dans son style. Un dépaysement complet qui fait grand bien vu la météo pourrie que j'ai depuis quelques semaines.
Profites-end!
Bise et bon week-end.
Coucou. Le mois de mai est souvent bien capricieux. Cela devrait s'arranger...un jour. Merci pour la petite visite et plein de soleil pour toi. Bises
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerQuelle chance d'être partie dans un tel lieu. C'est paradisiaque !
Un changement qui fait tant de bien.
Ton écrit comme d'habitude est très beau ..... les mots glissent tout seuls !
Tes photos aussi sont belles. On dirait des photos de film !*Belle journée à toi. Je t'embrasse
Coucou Elisa. Oui j'ai eu de la chance. Cela faisait tellement longtemps que je voulais y aller et je ne regrette pas du tout. J'ai aimé cette mer si bleue et ces petits villages accrochés à flanc de colline. L'Italie est tellement belle. Merci aussi pour les compliments concernant les photos. Cela me fait plaisir. Bisous et bonjour à toute la bande
SupprimerMerveilleux!
RépondreSupprimer😊
SupprimerTes anaphores traduisent parfaitement le bonheur du voyage et de son souvenir.
RépondreSupprimer.."Là où les citronniers sont chargés de fruits jaunes et lumineux à cette saison et où les vignes grandissent lentement à l’abri des falaises. "
Je ne peux m'empêcher de penser à ces vers de Gérard de Nerval:
Delfica
La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l'olivier, le myrte, ou les saules tremblants
Cette chanson d'amour qui toujours recommence ? ...
Reconnais-tu le TEMPLE au péristyle immense,
Et les citrons amers où s'imprimaient tes dents,
Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
Où du dragon vaincu dort l'antique semence ? ..
Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours !
Le temps va ramener l'ordre des anciens jours ;
La terre a tressailli d'un souffle prophétique ...
Cependant la sibylle au visage latin
Est endormie encor sous l'arc de Constantin
- Et rien n'a dérangé le sévère portique.
Gérard de Nerval
Je n'ai pas la verve poétique de Gérard. Mais merci de citer ce poème que j'avais appris par coeur il y a bien longtemps. On s'évade en le lisant. Belle fin de semaine.
SupprimerMagnifique Paysage pour la première, et instant serein pour la seconde photo.
RépondreSupprimerL'Italie reste pour moi un des plus beaux pays de l'Europe, une "chaleur" qu'on ne retrouve pas ailleurs selon moi.
Bonne fin de journée
Coucou Pascale. Tu as raison. L'Italie est particulière mais très diverse. J'aime aussi beaucoup les Dolomites. Mais il est vrai que règne partout cette douceur de vivre. J'aime y aller et je ne m'en lasse pas. Bises alpines!
SupprimerCoucou Dédé, tes mots sont magnifiques et j'aime ta plume, ta façon de raconter avec le coeur. Je ne connais pas mais j'imagine que tu ne vas pas oublier de sitôt ces quelques jours de bienfaits. Je comprends que les anciens se sentent bien dans leur village accroché sur la montagne et face à la mer même si les rues sont raides, c'est chez eux avec le soleil et tous les parfums qui les entourent. J'espère que cela t'aura fait le plus grand bien. Un grand merci pour tes merveilleuses photos où chaque détail pour la première reflète la beauté du lieu et la sérénité pour la deuxième.
RépondreSupprimerBel après-midi chère Dédé et toute mon amitié.
Mes bisous ♥
Bonjour gente dame du bout du lac. Si tu as l'occasion d'y aller une fois, n'hésite pas. Les citronniers sont magnifiques au printemps. Et ce bleu de la mer et du ciel! Un seul bémol. La circulation est difficile sur la route côtière car elle est étroite et quand deux bus se croisent, cela provoque des ralentissements voire des bouchons à toute heure. Alors on klaxonne comme les Italiens et on finit pas en rire même si on a quand même peur pour les rétroviseurs 😊 Bises
SupprimerL'Italie, j'y ai vécu 5 ans, et c'était le pays de rêve de ma mère, qui me l'a imposé (sans que je résiste). Je te comprends d'y chercher la palette de saveurs, couleurs, beautés, sons qui font qu'on s'y croit toujours un peu en vacances même quand on y vit. En vacances des marasmes du monde. Le monde on le refait sauvagement en descendant une grappa et puis on annonce que le sujet est clos par une grossièreté rieuse. La vie, rien de tel. Et rien de tel que de faire son chemin la main dans la main...
RépondreSupprimerJ'ai la chance de ne pas habiter trop loin de l'Italie du Nord et rien que de passer la frontière, on a l'impression d'être vraiment dans un autre monde. Plus doux, plus rieur, plus léger. Et j'aime aussi la grappa mais à petites doses. 😊 et la vie main dans la main rend l'Italie encore plus belle. Merci de ta visite et santé!
SupprimerOh, qu'elle est belle cette deuxième photo, à l'heure du soir, quand les merveilles de la journée s'estompent pour faire place à l'horizon et à la douceur du couchant ! Très beau texte aussi, je ne connais pas la sagesse, mais avec toi, peut-être pourrai-je apprendre ?
RépondreSupprimerCoucou. C'était une belle soirée quoiqu'un peu fraîche. Une très belle lumière sur la mer et une belle ambiance. Quant à la sagesse...j'ai de la peine à la faire mienne alors l'apprendre aux autres...cela va être compliqué! Bises!
SupprimerDepuis peu je me suis mise au dessin. Aujourd'hui, je me disais que les photos de ton blog étaient parfaitement indiquées pour les transcrire en aquarelles. Ce post ne fait pas exception !
RépondreSupprimerCoucou. N'hésite pas à les prendre comme modèle. Je serai ravie de voir le résultat! A bientôt et bon dimanche.
SupprimerJ'ai peints un paysage de montagne la nuit dernière. Je ne montrerai pas le résultat, c'est la troisième aquarelle de ma vie, j'ai encore beaucoup de progrès à faire. Mais j'en tire déjà un immense plaisir !
SupprimerMerci Dédé pour ces deux photos de rêves et pour ton récit enchanteur.
RépondreSupprimerJ'aime énormément "les ruelles sont si pentues que les vieux s’accrochent aux barrières pour rentrer péniblement chez eux, le sourire aux lèvres car même vivants, ils sont tout près des cieux."
L'article de Télérama sur "Rendez-vous à Positano" (dernier roman de Goliarda Sapienza récemment traduit en français) donne envie de s'y plonger...
Belle fin de semaine, Dédé, bises franciliennes.
Coucou ma chère. Je suis allée lire l'article et du coup, j'ai bien envie de me plonger dans le livre pour retrouver certaines ambiances. Merci de la suggestion! Bises suisses.
Supprimer
RépondreSupprimerLa mer et la montagne te réussissent si bien: le ciel vient remplacer la lanterne... on s'installe devant tes mots: quel plaisir! Oui la vie nous teste d'un côté mais sait si bien nous calmer et nous renforcer à la moindre occasion. Quel chance de pouvoir saisir cette occasion.
Merci Thérèse pour tes mots. Nous oscillons sans cesse dans cette vie. C'est sans doute ce qui fait qu'elle mérite d'être vécue. Je laisse la lanterne allumée pour que tu puisses continuer tes lectures. Bises
SupprimerPour ce qui est du clocher, je viens de mettre la réponse sur le blog.
SupprimerMais tu es toujours partie , finalement le gris des montagnes ça fatigue ???
RépondreSupprimerbon week belle helvète
Je n'aime pas trop la montagne quand elle se déleste de la neige. Elle est effectivement bien grise. Alors je cherche l'éclat des couleurs. Bises mon barbu
SupprimerLes maisons
RépondreSupprimers'accrochent à la montagne
pour voir le bleu ciel océan
et les hommes
s'accrochent à la vie
pour quelques instants bleus
Amitié Dédé
Les instants bleus semblent éternels sur cette belle côte italienne. Cela en devient magique. Merci de tes mots et bises alpines
SupprimerBonjour Dédé, ta 1ère photo est très belle et appelle à l'évasion, et en même temps apaise. Porte toi bien.
RépondreSupprimerLa montagne qui se jette dans la mer et ces maisons colorées à l'ombre de la grande église. Un tableau typiquement italien. Merci pour la visite et bises!
SupprimerCe voyage en Italie que je repousse de mois en mois, parce qu'il y a eu l'accident de mon fils, la mort de mon beau frère, et puis celles de mon amie Sylvie, et puis la mort de mon père et puis la maladie de ma mère et ...tous les aléas que tu appelles les turpitudes...
RépondreSupprimerTon texte me le fait vivre un peu par procuration en attendant
Et je t'en remercie. Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ⭐️
Ma belle Célestine. Je souhaite que les turpitudes s'éloignent et que l'Italie se rapproche. Pour apaiser tous tes soucis et toutes tes tristesses. Douces bises réconfortantes.
SupprimerMerci ♥︎
Supprimerpetit coucou du week... bonne journée
RépondreSupprimerCoucou et merci de la visite. 😊
SupprimerMa che bella quest'italia che voglio bene. Chaque fois que je passe chez toi (je sais, mes visites sont rares, je manque de temps ) je prends plaisir à marcher sur tes pas , que dis-je, à marcher sur la poésie de tes mots. Il n'y a que la nature pour nous débarrasser de nos turpitudes.
RépondreSupprimerCiao Dédé, baci per una bella settimana.
Je ne sais pas très bien parler l'italien mais je le comprends de mieux en mieux. Je trouve que c'est une très belle langue chantante qui résonne bien à mes oreilles. J'adore les opéras en italien. Cara Chinou, baci!
Supprimer
RépondreSupprimerlà bas,s'enivrer de lumière,d'azur et de parfums......doux délice !
Merci pour cet instant BLEU....BLEU méditerranéen que j'aime tant !
Bonne soirée Dédé.......bises de la côte bleue
Superbe billet...comme toujours!
Coucou Lise. Il est vrai que ce bleu de la mer est absolument magnifique et qu'il revigore quand on s'y perd.
SupprimerMerci de ton passage et à tout bientôt. Je crois que j'ai encore envie de parler d'Italie dans mon prochain billet. ;-)
Bises alpines.
J'ai cru reconnaître la côte almafitaine.....ne pas se souvenir des mains que nous avons tenues mais prêter attention à celles qui nous sont tendues
RépondreSupprimerCoucou Ulysse. Tu as raison, il s'agit bien de cette côte, merveilleuse par toutes ces beautés. J'ai vraiment aimé cette ambiance particulière, un peu comme le bout du monde. Un paradis sur la terre.
SupprimerMerci pour ton message et tu as raison, faisons attention à toutes ces mains qui se tendent vers nous. A bientôt et bises!
Se détacher du monde, rêver et se laisser envahir par des joies simples, par la beauté unique de ces villages perchés au dessus d'une mer de cinéma...
RépondreSupprimerMerci pour ce moment de paix et d'émerveillement Dédé
Coucou Marine. "Une mer de cinéma". J'aime cette idée. Il est vrai qu'il y a quelque chose de magique qui se dégage de ces villages perchés à flanc de montagnes. Merci de ta visite et belle semaine!
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerEn te lisant, je me disais que ta zen attitude est communicative, que ce bleu et cet horizon invitent à nous dépasser, à nous ouvrir à l'immensité plutôt qu'à se lamenter, à soulever la soupape lourde des jours et chercher l'apaisement.
Je me disais aussi que tu pourrais être un exemple à suivre même si je pense que ce titre risque de te déplaire, ton humilité est bien au-dessus de tout ça mais j'admire ces élans pour aller de l'avant et tenais à te le dire.
Aparté : je ne reçois plus dans mon reader wordpress tes publications. J'y retourne pour relancer la chose. Pfff.
Je te souhaite une belle journée
Je t'embrasse ❤
Coucou Michèle. Je ne sais pas pourquoi tu ne reçois pas ces notifications. Encore un problème lié aux méandres de l'informatique. J'espère que mon blog n'a pas été piraté. :-))
SupprimerParlons de ma zen attitude. Elle est fortement mise à mal ces temps-ci et c'est donc pour cela que j'écris ainsi. J'essaie de me convaincre et de faire les choses pour prendre du recul, pour sourire à la vie et me dire que tout va pour le mieux. Crois-moi, ce n'est pas toujours facile. Mais le fait d'écrire sur mon blog, de publier mes photos me fait du bien. Et le partage avec les lecteurs encore plus. Alors, je ne sais pas si on peut vraiment parler de zen attitude mais plutôt d'une volonté d'aller en avant, coûte que coûte. Pour avancer et ne pas me morfondre.
Voilà. Merci pour ta visite et pour ton commentaire très empathique. Je t'envoie des bises et te souhaite une belle semaine.
Coucou Dédé.
RépondreSupprimerBonne semaine à toi fille des montages...
Une danse limousine disait:
Baisse toi montagne, lève toi vallon... (en patois à l'origine).
Il faut dire, dans ce pays de collines où la survie était dure avec un lopin de terre à cultiver, le rêve était d'avoir un terrain plat plus facile à labourer!!
Bises, Bonne semaine, A + 🌄
Coucou Daniel. C'est vrai que les jardins sont en pente dans ce coin-là du monde. Pas facile de biner dans ces conditions. ;-)
SupprimerBises et belle semaine à toi.
Superbe, Dédé, en images et mots ♥, ta façon de passer d'un plan d'ensemble aux détails de la terrasse, des impressions récentes à la mémoire enfouie qui resurgit, de faire le tri entre ce qui nous nourrit, nous fais vivre de ce qui nous empêche, nous tire vers le bas. Peut être faut il considérer ce qui est difficile comme un défi qui nous fait avancer, nous fait grandir, nous fait inventer nos vies grâce à nos joies et nos peines réunies.
RépondreSupprimerSchmoutz de chez nous :-)
Coucou Fifi. Passer du général au particulier, lier le passé et le présent, dessiner l'espoir. Voilà que tu as tout dit dans ton commentaire. Merci pour ta visite ici et à tout bientôt pour de nouvelles aventures et de nouvelles photos. Bises alpines et belle semaine.
Supprimertu as aussi remarqué que ça déconne moins
RépondreSupprimerest on trop vieux ou la conjoncture est elle trop grise ?
peut être les 2 ma capitaine
Enfin, c'est surtout toi qui as vieilli. :-))
Supprimerje pense qu'on se fatigue peut-être. Moi j'ai moins le temps de rigoler. Mais on est toujours là quand même. :-)
quoi je vieillis et c'est toi qui tombe du tabouret après 2 verres !!!
RépondreSupprimerOui mais tu me donnes des tabourets qui ne sont pas stables!
SupprimerPeut être savoir profiter pleinement de l'instant présent? Sans trop se préoccuper de l'avenir.....
RépondreSupprimerma^Mis quand l'instant présent n'est pas franchement polisson, se rappeler les bons souvenirs. Ou alors construire des projets d'avenir.
SupprimerÇa c'est sûr, vous n'avez sans doute pas la grande bleue mais vous avez de fortes pentes et un océan de nuages parfois qui vous masque la vallée comme les vagues cachent les fonds marins où se nichent les mérous et les murènes... Pas tant d'immeubles, ni de belles et vastes églises mais des petites chapelles perchées... Et des vignes aussi même si vous n'avez pas de citronniers
RépondreSupprimerCoucou Cergie. On a quand même le plateau... presque plat. :-))Les vignes ne vont pas très bien, elles ont souffert du gel et je pense que les vendanges 2017 ne vont pas donner grand-chose. Malheureusement.
Supprimer"Je suis partie là où les ruelles sont si pentues que les vieux s’accrochent aux barrières pour rentrer péniblement chez eux, le sourire aux lèvres car même vivants, ils sont tout près des cieux."
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement ce passage, des ruelles pentues, des vieux on en rencontre partout, tiens chez nos petites-filles la maison du forgeron est à vendre avec ses ateliers, mais la pente est raide, pourrons nous la monter dans pas si longtemps ? Et tondre ? Depuis le séjour de nos petites-filles nous voyions les nuages longer la pente de la colline en face, nous étions au dessus des cieux, pas tout à fait car le soleil alors ne brillait pas et cependant nous étions heureux...
Bises Dédé ! Bonne nouvelle semaine à toi !
On peut être heureux sans voir forcément le soleil. N'est-ce pas? Quant à la maison du forgeron... je cherche une reconversion professionnelle. Tu crois que je pourrai battre le fer lorsqu'il est encore chaud? ;-) Pour ce qui est des pentes raides, je suis sûre qu'elles peuvent être franchies avec de l'aide. Mais cela est une musique d'avenir et des questionnements qu'il ne faut pas avoir maintenant. "Vivre l'instant présent" a dit Daniel plus haut. Bises ma Cergie et belle semaine.
SupprimerAh non le soleil est définitivement nécessaire, nous avons vécu quelques années avec une chape de nuages sur nos têtes pendant les six mois de l'hiver et cela fut trop dur... jamais plus.
SupprimerBon alors quelques nuages devant le soleil alors.
SupprimerMais où étais-tu donc, ma chère Dédé ? Que tes photos sont belles !!! ♥
RépondreSupprimerTu as raison, il faut garder en soi les belles choses, les garder au plus profond de son coeur, pour ne pas se laisser atteindre, salir, par ce qui est mauvais.
Un très beau billet comme toi, seule, a le secret. Merci beaucoup ma belle. Je t'embrasse.
Coucou Françoise. J'étais sur la Côte amalfitaine, non loin de Naples. Une très belle région dépaysante pour moi, pleine de poésie. Un bel endroit. Merci de ta petite visite et de ton commentaire. Promis, je garde les belles choses au fond de mon coeur. Bisous!
SupprimerOh la la, c'est beau!
RépondreSupprimerMerci Anne!
SupprimerUne lieu magnifique et privilégié, l'Italie et ses merveilles si j'ai bien lu.
RépondreSupprimerCoucou Gérard. Tu as bien lu. Il s'agit bien de l'Italie, pays cher à mon coeur. Bises alpines
Supprimerla sagesse est sûrement là aussi
RépondreSupprimerSalut les cafards. La sagesse est partout paraît-il. :-)
SupprimerJ'adore la dernière photo, représentation toute simple de la zénitude et du plaisir de vivre...
RépondreSupprimerAh! qu'est-ce que j'aimerais y retourner. ;-)
SupprimerUn vrai régal ton billet ! Merci pour ce beau partage
RépondreSupprimerMerci. Un parfum d'Italie qui fait du bien. A bientôt!
Supprimerle bonheur dit on n'existe pas, mais des instants de bonheur oui, c'est sur... la 2e photo est si évocatrice de ce qu'ils peuvent être !
RépondreSupprimerMerci Emma. On dit aussi que le chemin du bonheur n'existe pas mais que le bonheur, c'est le chemin. Merci pour ton commentaire!
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