Il règne un grand silence dans la forêt que je traverse, à peine troublé par le vent dans les branchages. J’aperçois quelques oiseaux picorant sous les grands arbres et s’amusant avec les ombres projetées au sol. A mon approche, ils s’enfuient en pépiant, dérangés dans leur jeu mystérieux.
De rares petites fleurs se prélassent encore au soleil, conscientes qu’il sera bientôt temps de courber la tête aux premiers frimas et de disparaître à jamais. Soudain surgit un écureuil, les pattes chargées des trésors du jour. Il s’arrête un bref instant devant moi, me jauge avec curiosité puis, les moustaches frémissantes, il reprend son labeur en me jetant un dernier regard espiègle. Je jurerai qu’il m’a fait un clin d’œil avant de bondir derrière le talus, sa superbe queue touffue reluisant un court instant dans un rayon de soleil.
Respirant à plein poumons cet air vivifiant, j’observe avec ravissement les montagnes formant une barrière majestueuse au loin. Déjà saupoudrés des premières neiges, elles m’invitent à profiter encore de cette quiétude qui sera bientôt recouverte d’un blanc linceul.
Soudain, je sens que ma jambe est retenue par quelque chose qui me tiraille. Je baisse furtivement les yeux, pensant être accrochée à quelques piquantes brindilles qui parsèment le chemin de-ci de-là. Je reprends ensuite ma marche, décidée à rejoindre le plateau qui se love derrières ces sous-bois. Mais, une nouvelle fois, mon pas est gêné par une pression sur ma cheville. M’arrêtant encore, je ne distingue aucune herbe épineuse qui aurait pu me freiner dans mon élan et étonnée, j’essaie de trouver une explication rationnelle à ce phénomène. Mais aucune déduction plausible ne se présente à mon esprit. A ce moment précis retentit un petit air siffloté, martelé avec gaité.
Devant moi, un arbre qui me semblait quelques minutes auparavant encore vert change peu à peu de couleur sous mes yeux écarquillés. Ses feuilles devenues d’un or flamboyant projettent des paillettes en tous sens. Un peu plus loin, c’est un mélèze qui scintille de mille feux entre les sapins jaloux d’un si bel apparat. Je retiens mon souffle car ce qui se passe devant moi relève d’un spectacle de magie. En effet, au fur et à mesure de mon avancée sur le petit sentier, les feuillus se transforment, changeant de couleurs, dansant dans une symphonie dorée, comme si une main invisible les transformait en torches ardentes.
Et c’est une polyphonie d’oriflammes qui m’enveloppe peu à peu, les arbres remuant imperceptiblement sur leurs racines comme si une force mystérieuse les secouait doucement. Le petit air siffloté joyeusement s’amplifie alors et la forêt entière se met à battre la mesure, les troncs tanguant et les pives au bout des branches de sapins virevoltant dans le vent. J’entrevois devant un tas de bois fraîchement coupé le petit écureuil facétieux, frappant la terre de la patte droite pour donner le tempo. Un cerf se cache à peine derrière un chêne centenaire, les bois occupés par de minuscules mésanges chantonnant. Heureux de cette animation, les champignons sortent de l’ombre et de leur humidité et entament une petite musette, faisant tournoyer leur chapeau et riant aux éclats. Et tandis que la fanfare de la forêt suit avec entrain sa partition, les arbres poursuivent leur métamorphose.
Alors que mes yeux s’émerveillent de ce spectacle inédit, j’aperçois un chapeau vert et pointu dodelinant entre les hautes herbes. Mais lorsque je tente de m’approcher de cette apparition, un rire étouffé retentit et l’étrange créature que je distingue à peine dans la pénombre des feuillages s’enfuit dans une gerbe de poussière ambrée. Je presse mon allure pour la rattraper mais le chapeau semble me narguer, se dandinant entre les troncs et à son passage, les arbres se penchent, agitant leurs branches et se couvrant de pépites jaunes et rouges. Soudain, la forêt s’élargit pour s’ouvrir sur une vaste clairière. Persuadée que je vais enfin coincer le bonhomme au chapeau dans ce paysage plus aéré, j’accélère le pas. Mais le soleil m’éblouit brusquement et je me retrouve projetée à terre. Alors que les cymbales de la fanfare sylvestre annoncent la coda de la symphonie automnale, comme si elles se moquaient de moi, je reprends lentement mes esprits, déçue de ne pas être arrivée à mes fins. Tristement, je rebrousse chemin, sans avoir pu attraper le petit être mystérieux.
Le lendemain, assise dans mon fauteuil et perdue dans mes pensées, je me demande si l’épisode du jour précédent était réel ou simplement le fruit de mon imagination. C’est alors que s’élève le même petit air entendu la veille. Me levant très vite et retenant ma respiration, j’aperçois sur la table du salon quelques feuilles dorées posées délicatement sur un lit de mousse odorante. Un éclat de rire résonne. Me retournant en tous sens, je n’ai que le temps de distinguer un chapeau vert et pointu disparaître dans le conduit de la cheminée tandis que quelques feuilles voltigent encore dans l’âtre vide.
C’est alors que me revient le souvenir d’un conte que me lisait ma tendre Maman. Il y était question d’un petit magicien bedonnant, coiffé d’un chapeau vert et pointu, qui parcourait la forêt l’automne venu. Touchant du bout de son doigt magique l’écorce rugueuse des arbres, il transformait la sylve en un tableau majestueux et mordoré. On l’appelait « l’allumeur d’arbres » et seuls celles et ceux qui avaient gardé un cœur d’enfant pouvaient furtivement l’apercevoir dans les bois.
Une poussière d’or est restée longtemps en suspension dans mon cœur et dans la cheminée.
****************
P.S. Ce conte est dédié à ma chère Tilia, qui, j'en suis sûre, a dû rencontrer le petit bonhomme bedonnant lors de ses cueillettes de champignons.
Et merci à Robert qui m'a inspiré ce texte. Ses photos automnales sont un enchantement.
Dédé © Octobre 2017
comme c est joli.. j en suis toute retournée.. ça me donne instantanément l envie de faire une création avec des elfes et des lutins dans la forêt... merci ma belle bonne journée
RépondreSupprimerCoucou Chris. Contente que cela t'inspire pour une nouvelle création. Nous devons garder notre âme d'enfant. :-) Belle journée à toi. Et bises.
Supprimer
RépondreSupprimerdécouverte des photos de robert, merci...bises de l'elfe
Coucou Elfi! Ah oui, sacré Robert. ;-) Bises alpines du farfadé-dé.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerQue de foisonnantes couleurs et de scintillements dorés... Vivement que je me rende à nouveau dans la forêt, pour espérer y retrouver le lutin malicieux...
Bon week-end, Dame Farfadet-dé
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles! Attention, vos oreilles, puisqu'elles sont très grandes, pourraient effrayer le petit lutin malicieux. Ou alors il pourrait s'amuser à tirer dessus pour voir comment ça fait. :-))
SupprimerJe vous souhaite aussi un très bon WE, attention dimanche il faudra mettre vos oreilles à l'heure d'hiver. ;-)
J'ai 50 ans, je suis en forêt, je marche, écoute, sens, respire, m'ouvre à cette nature colorée . j'avance dans ton récit et j'ai 30 ans, je suis un peu peureuse de me retrouver là au milieu de cette nature habitée d'animaux qui à tout moment peuvent me foncer dessus. Quelques pas encore au fil de tes lignes, j'ai 20 ans ...qu'il est bon de venir flirter avec les copains, se cacher dans les feuillages et les tapis moussus sans risque d'être démasquée et tout à coup j'ai 10 ans , oui et je crois aux elfes et aux lutins, à ces petits gnomes qui , m'a t on dit, peuvent venir aider les parents fatigués par le travail , feront aussi mes devoirs scolaires pendant que je dors, ramèneront à la vie cette jeune tatie partie trop tôt.
RépondreSupprimerFrrrrrr, je m'ébroue, lève les yeux de ton texte et réalise que tu m'as incitée à une rêverie éveillée qui éclabousse de bonheur cette journée qui démarre comme.un conte automnal et finit en bain de jouvence.
Coucou ma belle. Quand j'étais petite, j'aimais me terrer dans ma chambre et dévorer tous les livres qui me tombaient sous la main. Et je remercie mes parents et surtout ma maman de m'avoir donné cette passion de la lecture. Elle passait du temps à me choisir de beaux livres et à me les lire. Elle m'a toujours offert des livres et j'en ai gardé avec des très jolies dédicaces.
SupprimerJ'aimais les contes, les récits fantastiques dans lesquels se mêlaient plein d'êtres mystérieux. Quand je suis en forêt, je me plais à imaginer ces petits lutins qui se cachent derrière les arbres et se moquent gentiment de nous.
J'aime bien ton commentaire qui recule dans le temps et nous fait retrouver cette âme d'enfant.
Alors plongeons dans ce bain de jouvence et profitons! Bises alpines de Farfadet-dé.
Très jolie conte et comme on s'approche de Noël, il est d'actualité. le rêve nous permet de déplyer l'imagination, et c'est si bon!
RépondreSupprimerIl faut laisser la place aux rêves dans nos existences. Mais ne pas toujours avoir la tête dans les nuages. C'est pour cela que parfois, j'ai le nez qui traîne dans les sous-bois. :-) Bises alpines.
SupprimerIl était une fois...
RépondreSupprimerSalut loulou. Oui, mais ça ne finit pas comme d'habitude: "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants". J'ai opté pour quelques remaniements de la forme classique du conte. :-)
Supprimerenfin une suite à ton gnome de Lausanne !
RépondreSupprimerJ'adore les contes de mamy Dédé !!
Oui, mon petit Bergson. Mais reste sage pendant que je te raconte la belle histoire. Ne tire pas sur ta barbe comme cela, elle va traîner par terre bientôt. Bises alpines mon barbu.
SupprimerC'est une chance d'avoir rencontré ce petit bonhomme mystérieux au chapeau pointu que tu nous contes si bien, je le cherche parfois, on sait que la forêt est habitée et que même toute brune, sans aucune feuille elle reçoit sous ses mousses et ses lichens dans l'ombre de ses racines rassurantes ces petites âmes qui rassurent...
RépondreSupprimerJ'ai rencontré la fée du lac, un soir d'été...
Parfois je vais au bord d’un lac
Où les reflets baguenaudent
Tout est silence, limpidité
Rien ne bouge
Le vol soudain d’un oiseau
Son cri dans le soir
Un plongeon furtif
Je suis là en intruse…
Lorsque j’aurai dépassé le peuplier
Que la nuit jettera son manteau
Une fée posera son pied menu
Sur la berge tranquille
Les poissons d’argent viendront la saluer
La magie enfin revenue
Offerte aux yeux innocents
Aux cœurs purs.
Je t'embrasse Dédé
Marine
Coucou Marine. Merci pour ce merveilleux poème qui nous fait entrevoir la beauté d'une fée au bord de son lac. Si tu vois des fées, je suis sûre que tu vas pouvoir rencontrer le petit bonhomme au chapeau vert et très pointu. Attention, il est espiègle et peut te faire tomber sur le chemin. ;-) Mais cela ne te fera pas mal du tout.
SupprimerMerci pour ton commentaire poétique très apprécie. Je t'embrasse et passe une belle fin de semaine.
Oups, oui ces racines accueillantes disons .. et qui rassurent... bien sûr (d'où l'utilité de se relire !!!)
RépondreSupprimerBisous du jour
Rassure-toi, je ne relis pas toujours mes commentaires avant d'appuyer sur "publier". Et je me retrouve avec de vilaines fautes qui font mal aux yeux mais ce n'est pas grave.
SupprimerBonjour Dédé Quel joli conte que celui du petit bonhomme au chapeau vert. Un troll peut-être ou quelque korrigan ayant migré de sa Bretagne natale... en tout cas c'est un petit bonheur à lire et à savourer du premier au dernier mot. Comme toi j'aime écrire des contes et j'en avais publié sur mon ancien site de poésie fermé depuis. Mais comme j'en ai réouvert un autre, je vais peut-être en republier un mais comme ils sont assez longs, il me faut les présenter par épisodes.
RépondreSupprimerQuel plaisir de te lire Dédé, c'est pas demain que les gamins de maintenant écriront dans un si beau style! Merci pour ce joli moment. Je t'embrasse.
Coucou Marie. Tu crois qu'il est venu de la Bretagne jusque dans les Alpes? Mais comment aurait-il fait? Car le trajet est quand même bien long. Peut-être est-il venu sur le dos d'un dragon? Ou alors a-t-il franchi les montagnes en grimpant sur des arcs-en-ciel?.
SupprimerTu sais Marie, je pense que chaque époque comporte son lot d'écrivains en herbe. Peut-être que les gosses de maintenant vont-ils simplement faire plus de fautes d'orthographe... :-)
Je t'embrasse aussi.
Quand je publierai mes contes, ce sera sur mon site de poésie "La musique des mots" et pas sur By Marie
RépondreSupprimerJe viendrai lire et rêver. Bises alpines.
SupprimerDédé au pays des merveilles. Heureux petit chapeau vert qui sème la joie autour de lui! Souhaitons lui de belles balades en ta compagnie.
RépondreSupprimerCoucou Thérèse. Oui, oui, je suis au pays des merveilles et il y a plein de petits êtres fantastiques. Bises alpines de farfadet-dé.
SupprimerCoucou Dédé .
RépondreSupprimerTu es débordante de poésie.
Un petit sentier romantique à arpenter...
Bises, bon weekend, A +
Oui. Mais attention aux herbes piquantes qui peuvent te labourer les fonds de pantalon. 😊 bises alpines mon fidèle visiteur.
SupprimerCette impression de basculer dans une autre dimension, dans un autre monde, quand on pénètre dans une forêt, surtout en automne, elle est très bien rendue par ton texte. d'un coup, dans ce monde enchanté, tout devient magie. Tout paraît possible, et les êtres, les plantes semblent avoir une vie parallèle. ça me fait un peu penser à Alice aux pays de merveilles... merci et très beau WE, chère Dédé!
RépondreSupprimerMerci Dad de ton passage dans ma forêt enchantée. Nul doute que tu dois aussi connaître des endroits mystérieux qui te ravissent également. Je te fais un gros bisou et passe un bon vendredi.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerCe conte me redonne mon âme d'enfant!
J'adorais ce genre d'histoires!
Je pense que mes neveux et nièces l'apprécieront!
Bisous
Coucou Wolfe. En tous les cas j'ai beaucoup aimé cette histoire après une belle balade en forêt qui grouillait de mille bruits étranges. Bonne lecture à tes neveux et n'oublie pas de leur montrer la photo du petit bonhomme. Bises alpines.
SupprimerCoucou,
RépondreSupprimerUn très joli conte, plein de poésie et au coeur de l'imaginaire.
J'ai beaucoup apprécié cet instant au fil de tes mots.
Bises et bonne journée
Coucou Pascale. J'ai pensé à toi quand j'ai décrit le cerf à peine caché derrière le chêne centenaire. Je me demande si tu en as déjà vu un avec des oiseaux dans les bois. ;-) Merci de ta lecture et de ton commentaire. Cela me fait plaisir que les lectrices et lecteurs passent du bon temps ici, dans les sous-bois. Et en compagnie du petit bonhomme au chapeau vert et très pointu. Bises alpines.
SupprimerL'automne comme l'hiver sont propices à ce genre de rencontres. J'ai beaucoup aimé ce conte, qui nous ramène au seuil de notre enfance. Merci pour ce beau partage.
RépondreSupprimerBises normandes sous la grisaille.
Coucou Jean-François. Alors j'espère que l'allumeur d'arbres a éclairé ta Normandie sous la grisaille. Merci de ton passage dans la forêt flamboyante. Je t'embrasse et passe une belle fin de semaine.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerTu as donc gardé ton âme d'enfant si tu as pu voir le petit magicien et son merveilleux spectacle.
Cela t'est arrivé en vrai et non en rêve, je n'en doute pas un seul instant! ;-)
Bises
Mo
Mais oui Mo! Je l'ai même pris en photo...:-)) Et il ne me reste maintenant plus que les feuilles dorées sur la table du salon et dans l'âtre vide. La prochaine fois que je le vois, je lui suggérerai d'aller te rendre visite. Bises alpines. ;-)
SupprimerMerci Dédé pour cet honneur, j'aime ce genre de texte qui me rappelle Félix Leclerc qui était si près de la nature et dont le film de son fils "pied nus dans l'aube" sort ce weekend.
RépondreSupprimerJe retiens "L'allumeur d'arbres" une expression remplie de poésie, une grande finale à ton texte charmant qui me plonge directement dans l'univers de l'enfance, un joli cadeau que tu nous fais en ce début de weekend. Merci
Coucou Robert. Mais je t'en prie. C'est toujours un tel plaisir d'aller te rendre visite dans ton si beau pays via ton blog. Et je trouve tes photos automnales très inspirantes. D'ailleurs c'est celle avec le fleuve et l'érable rouge qui m'a inspiré ce conte. Je suis allée regarder la biographie de Monsieur Leclerc, un grand bonhomme pour le Québec francophone! J'espère que tu passeras un bon WE et bises alpines jusque chez toi. ;-)
SupprimerCe petit allumeur me parle à cœur. je pense l'avoir aperçu sous mes frênes discutant avec les mésanges. Dés qu'il m'a aperçue, telle une flamme écureuil, il a filé au sommet d'un arbre. si ce n'était le tien, ce devait être son cousin...
RépondreSupprimerCoucou Madame l'alphabet. Alors contente que l'allumeur t'ait allumé le coeur. :-))C'est fort possible que tu l'aies vu discuter avec les mésanges, il apprécie particulièrement ces petites dames ailées. Je t'embrasse et passe une belle fin de semaine.
SupprimerBonjour, très joli conte, je n'ai jamais rencontré de petit homme vert, et encore moins de korrigan quand je me suis baladée sur leur territoire !! je te souhaite une bonne journée, bisous, et bon w end
RépondreSupprimerCoucou Francine. La prochaine fois que tu iras en forêt, fais bien attention. Il ne faut pas faire trop de bruit et bien regarder derrière les arbres si tu vois un chapeau vert et très pointu. ;-) Bonne quête. Bises et bon WE à toi aussi.
SupprimerTout à fait autre chose. Avez-vous remarqué des difficultés à utiliser la plate-forme blogspot, notamment le widget "membres" qui n'apparaît pas ou avec mention "error 502" ?
RépondreSupprimerOui, j'ai vu que le widget ne fonctionne pas. Par contre, je ne rencontre pas d'autres problèmes particuliers. Et vous?
SupprimerIl n'y a que le widget "membres" qui effectivement ne fonctionne pas à part une certaine lenteur pour afficher la page des blogs hébergés par blogspot. J'espère que cela n'est que temporaire ?
SupprimerJe suppose que oui. On verra si les jours prochains, cela persiste. Parfois les plateformes qui hébergent nos blogs sont récalcitrantes.
SupprimerJ'en ai tout aimé, de ce conte. Le début, amoureusement détaillé... cette promenade que l'on sent gourmande de choses à voir, entendre, renifler et... imaginer. Puis le petit moment de "qu'est-ce que ça peut bien être qui lui retient la jambe?" et alors on arrive dans la magie absolue de l'allumeur d'arbres. Un enchantement, dans tous les sens du terme...
RépondreSupprimerAh oui, reste la porte ouverte... est-ce vraiment arrivé, ou...?
Coucou Edmée. Ces compliments, venant d'une grande dame de l'écriture, ne peuvent que me faire plaisir. Je me suis en tous les cas beaucoup amusée à écrire ce conte, résultat de mes nombreuses balades en forêt durant ces dernières semaines. L'écureuil est vrai, je le croise régulièrement. Pour le reste...regarde bien la photo... il y a un petit bonhomme au chapeau vert et très pointu. J'ai juste eu le temps de dégainer mon appareil pour essayer d'immortaliser le moment. Mais il est très vite parti. :-) Je t'embrasse et passe une belle fin de semaine.
SupprimerUne petite merveille ton conte, Dédé.... je l'ai adoré car il respire avec nous toutes les beautés si bien peintes, les odeurs de la belle forêt dans une rêverie qui nous rappelle notre enfance imaginative ; tu es notre magicienne des mots, Dédé, et pour cela un grand grand merci.
RépondreSupprimerDouce soirée à toi.
Je t'embrasse fort.
Den
Coucou ma poétesse provençale. Merci de ton commentaire du jour. J'ai pensé à toi aujourd'hui car je suis allée voir une exposition consacrée à Cézanne. Il y avait la Sainte Victoire sous toutes ses coutures. :-) Une bien belle région ma foi. Et il doit aussi y faire bon de se balader entre les arbres. Je t'embrasse et te souhaite un bon dimanche.
Supprimerque de la belle poésie et je retiens la référence de Robert pour Félix Leclerc que j'aimais beaucoup.
RépondreSupprimerCoucou Gérard. Contente que Robert ait cité Félix Leclerc. A bientôt!
SupprimerToute occupée à mes cueillettes de champignons, c'est avec un peu de retard que je découvre ce soir le merveilleux conte automnal que Dame Dédé m'a fait l'honneur de me dédier.
RépondreSupprimerMerci chère amie, pour ce moment délicieux passé à suivre tes aventures dans le cadre enchanteur de la forêt alpestre.
D'emblée ta photo est déjà toute rayonnante de la magie forestière, et puis ton récit donne vie à ce que l'on devine vivre et se cacher sous les feuillages.
Pour ma part, je n'est pas encore rencontré le petit lutin rondouillard chapeauté de vert du conte de ton enfance, mais en forêt j'ai toujours à mes côtés un grand farfadet au rond bedon portant un chapeau dans ce genre là ;-)
Les forêts sont des lieux magiques, moi aussi j'en suis persuadée.
Par exemple, il m'est arrivé tout récemment de découvrir de beaux et gros cèpes au moment même où un groupe de promeneuses passait sur le chemin en chantant des cantiques et récitant des Ave Maria. Si ce n'est pas de la magie, je ne sais pas comment il faut appeler ça ! Comme ces femmes me saluaient au passage, je leur ai dit "Merci, merci ! continuez ! vos prières font des miracles !" et j'ai fini de remplir mon panier.
Toujours en forêt, une autre formidable coïncidence s'est produite quelques jours après la publication de mon billet sur les repères du Nivellement Général de la France.
Nous marchions, mon farfadet chéri et moi, sur une allée forestière portant le nom de Route Ténébreuse, lorsque nous avons rencontré un couple de retraités se dirigeant vers nous. Après avoir échangé les habituelles salutations, la conversation s'est orientée sur... l'orientation quand le monsieur a fait remarquer à mon mari que la boussole qu'il était en train de manipuler est un modèle qui ne se fabrique plus.
Voyant que ces personnes avaient l'air de connaître la forêt de Marly et sans doute bien d'autres choses, mon intuition m'a poussée à les interroger au sujet de la troisième table forestière, celle que je n'ai pas encore réussi à localiser. Puis de cartes anciennes en cadastres conseillés par le monsieur, j'ai fini par évoquer mon dada du moment, les repères de nivellement. Quelle ne fut pas alors ma stupéfaction d'apprendre que c'est avec un ancien géomètre que j'étais en train de parler ! Après avoir longuement échangé au sujet des anciens modèles de repères d'altitude de la ville de St Germain, nous avons fini par nous séparer et continuer, chacun avec sa chacune, notre chemin. Et tout en nous éloignant, mon époux et moi nous en étions restés comme deux ronds de flan :-)
Belle journée, chère Dédé, en t'embrassant je te remercie encore de me faire si bien rêver
Coucou ma chère Tilia. Donc ton farfadet porte un chapeau stetson! La classe! Il doit avoir fière allure lorsqu'il cueille des champignons. Tu m'as fait rire en parlant de tes dames qui récitaient des prières. Je n'ai jamais croisé ce genre de personnes durant mes randonnées mais ce serait bien pour la cueillette des morilles! :-) Enfin, je ne suis pas adepte de la cueillette des champignons car j'ai peur de ne pas bien les reconnaître. Je reconnais quand même les bolets, les giroles et les ailes d'épervier. C'est déjà pas mal non?
SupprimerMon papa ramasse toujours des bolets.
Contente aussi que tu aies eu toutes les explications concernant tes tables de nivellement. Un géomètre caché dans une forêt. Effectivement de la magie!
Je t'embrasse et te souhaite une belle fin de semaine! Sois sage dans la forêt.
Signé: Farfadet-dé.
Coucou ma Dédé !
RépondreSupprimerMoi, qui n'aime pas trop la lecture, je me délecte de ton conte automnal. La photo est très belle avec cet arbre jaune dans le milieu.
J'aime bien le long commentaire de Tilia.
A notre dernière cueillette de champignons, nous avions rencontré un couple de personnes plus âgées que nous, qui, curieusement, ne ramassaient pas les champignons au chapeau marron et à la mousse verte. Je suis comme Tilia, je ne vais jamais en forêt seule, moi aussi j'ai mon farfadet à moi, sans chapeau.
Quand à l'Allumeur d'arbres", c'est beaucoup plus poétique de l'Allumeur de réverbères.
Bises brouillardeuses et bon week-end ma Dédé !
Et bien je suis contente ma Claude si tu apprécies de me lire. J'essaie de ne pas faire de trop longs discours sur mon blog mais parfois il faut y mettre le paquet quand il s'agit de décrire les petites choses magiques que l'on rencontre dans les sous-bois. Vous me faites rire Tilia et toi en parlant de vos farfadets respectifs.
SupprimerJ'espère que le brouillard se soit levé sur ta région et que tu as vu un peu de soleil. Bises alpines ma belle et à bientôt.
Coucou Dédé ce matin il fait un tel brouillard que je risque de voir quelques nains ou fées
RépondreSupprimerCoucou. Moi j'ai croisé quelques nains-compétents et des nains-béciles sur la route. ;-) Pas très poétique tout cela. As-tu vu par contre des fées dans ton coin? Bises mon barbu.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerMes neveux et nièces ont été émerveillés par ce petit conte!
Merci à toi!
Concernant les races, que ce soit de chien, de chat, de chevaux, de lapins, etc...Si il y en a autant, c'est parce que justement, il y a eut des croisements entre différentes races pour aboutir à telle ou telle race.
Par contre, je trouve que croiser des chats familiers avec des félins sauvages ou même des chiens avec des loups n'est pas une bonne idée...
Bisous
Coucou. J'espère que tu leur as aussi montré la photo du petit bonhomme! J'ai eu tellement de peine à la prendre tellement il était rapide quand il est remonté dans la cheminée.
SupprimerJe suis d'accord avec toi concernant les croisements. Les animaux domestiques ne doivent pas être croisés avec des prédateurs. Bises alpines.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerJe viens d'aller sur le blog de ta Maman. Tu as de qui tenir ... elle écrit fort bien.
Ton conte est tout mignon. Il respire le bien-être, le beau, la sérénité.
On se demande bien ce qui peut retenir ta jambe ????
Merci pour ce charmant cadeau. Je t'embrasse
Coucou Elisa. Euh... je ne crois pas que tu sois allée sur le blog de ma maman...car elle n'en a pas. :-) Si tu parles du blog de Tilia, c'est une amie virtuelle.
SupprimerTon commentaire me fait penser à une expression qu'on utilise parfois: "quelqu'un m'a tenu la jambe". ;-) Mais le petit bonhomme au chapeau pointu ne voulait sans doute pas me retarder mais juste me faire ouvrir les yeux sur le spectacle magique de la nature. Je t'embrasse et à tout bientôt ici ou là.
Coucou Dédé,
RépondreSupprimerSi adorable ce conte automnal
Merci pour ce doux voyage au coeur de la forêt enchantée...
Un petit magicien bedonnant,coiffé d'un chapeau vert a murmuré au creux de mon oreille:souviens toi Lise de rêver toujours!
Ce petit allumeur m'a réchauffé le coeur!
Bises de la côte bleue
Coucou Lise. Contente de te revoir par ici après ta pause. Je suis contente que le petit bonhomme t'ait parlé à l'oreille. Cela veut dire que tu as gardé ton âme d'enfant. Je t'embrasse et merci de ton passage par-ici.
SupprimerJoli conte........mais est vraiment un conte ?
RépondreSupprimerCoucou le cascadeur! Peut-être que oui, peut-être que non. :-) Je t'embrasse.
Supprimerpassage éclair pour te faire un gros bisous du week...
RépondreSupprimerCoucou. Une bise rapide. ;-)
SupprimerSur l'image de la forêt que tu nous montres, on s'attend à chaque instant, à voir surgir le petit bonhomme au chapeau vert et à ce que les arbres commencent leur folle et lumineuse danse automnale. Mon coeur d'enfant te rejoint dans ta promenade magique ♥
RépondreSupprimerJe m'en vais, voir les belles images sur le site de Robert :-)
Schmoutzy d'ici pour un bon dimanche !
Coucou Fifi. Alors bonne découverte du site de Robert que je trouve merveilleux. Et merci pour ta petite balade en ma compagnie dans ma forêt magique. Je pense que le petit bonhomme au chapeau vert et très pointu a dû rester bien au chaud aujourd'hui car la pluie est au rendez-vous et le froid aussi. Il a dû trouver une cachette magique pour se réchauffer. Je t'embrasse et belle semaine.
SupprimerLa forêt est si mystérieuse que tout est possible ! Mon enfance s'est réveillée à la lecture de ce joli conte !
RépondreSupprimerCoucou Daniel. Tant mieux si tu es retombé en enfance durant la lecture du conte. ;-) C'est le but. Bises alpines.
SupprimerTous ces changements
RépondreSupprimert'ont amené à bien des découvertes
pour notre plus grand plaisir
Ce regard d'enfant
qui sommeille en nous
peu nous faire découvrir tant de choses
Merci Dédé pour ce délicieux partage
j'en reprendrai bien une tranche ;-)
Coucou Pascal: Sers-toi, sers-toi, il reste encore des parts de magie, il y en aura pour tout le monde! Je t'embrasse et passe une belle semaine!
SupprimerAh, je crois bien l'avoir rencontré aussi cet "allumeur d'arbres" au chapeau pointu ! Un bien bel hymne à la joie que tu nous offres en aubade dans cet automne qui joue les prolongations, pour notre plus grand plaisir. Et merci du lien vers le cousin québécois, beau travail photographique, tout comme le tien. Bonnes bises des Charentes :-)
RépondreSupprimerCoucou! Je me demande si les "bises charentaises" peuvent ne pas être bonnes? :-)
SupprimerMerci pour la visite dans cet automne magique qui nous ravit les yeux encore pendant quelques jours, même si à cet instant même le brouillard est bien épais et ne permet pas de voir bien loin sur la montagne.
Bises alpines!
bizarre j'ai entraperçu la neige :-)
RépondreSupprimeroui... mais c'était une fausse alerte. L'hiver n'est pas encore là. Rassure-toi.
SupprimerCoucou!
RépondreSupprimerJe leur ait fait montrer la photo et ils ont adoré aussi!
La principale raison pour laquelle la tortue luth pond les nuits sans lune est qu'il n'y a pas de lumière et qui dit pas de lumière pas de risque d'être repérée par des prédateurs et donc l'endroit du nid reste secret.
Ce n'est pas la même chose avec les autres tortues marines qui elles se localise par rapport à cette lune.
Voila pourquoi sur les sites de pontes il est préférable et des fois cela est même interdit qu'il y ait des lampadaires près de la mer car cela déroute les tortues.
Bisous
Attend je viens de me rendre compte que je t'ai dit une bêtise!
RépondreSupprimerIl est préférable de ne pas avoir de lumière artificielle sur les lieux de ponte parce que les petits qui sortent de l'oeuf se dirige vers la mer grâce à la lune et donc elle sont désorientées et se dirige vers le mauvaise endroit et du coup elle se font attaquées par les prédateurs, voila!
Et pour la tortue luth comme toutes les tortues marines en général, elles pondent bien les nuits sans lune pour éviter de faire repérer le nid par les prédateurs!
Voila
Bisous
OK. J'ai la réponse à ma question. Merci beaucoup et belle soirée.
SupprimerAh le joli conte, joliment conté! On a envie de se perdre dans cette forêt enchantée, et d'écouter sa chanson!
RépondreSupprimerHello. Merci de ta visite. Attention de ne pas trop te perdre parce qu'il y a peut-être des êtres moins sympathiques que le fameux petit bonhomme. ;-) Belle soirée.
Supprimerjoliment illustré et narré.
RépondreSupprimerBonne soirée
Hello. Merci pour les compliments et belle soirée à toi aussi.
Supprimercoucou ma belle, juste un petit mot pour te dire que ta news annonce un article "première neige" mais qu il n est pas sur ton blog... gros bisous
RépondreSupprimerFausse manip!
SupprimerATTENTION! Avis à la population!
RépondreSupprimerApparemment la plateforme blogger rencontre des problèmes aujourd'hui. En effet, elle publie une newsletter qui concerne un article publié déjà en avril... Mieux vaut tard que jamais mais quand même...
Désolée pour ces désagréments et j'espère que le grand sachem de blogger va se réveiller. Belle journée à toutes et tous.
Bonjour
RépondreSupprimerJe vois qu'il y a des problèmes sur la plate-forme!
Espérons que cela sera bientôt réparé!
Bonne journée
Bisous
Bizarre. Un coup des sorcières d'halloween?
SupprimerConte? cauchemar, rêve?Traversée fantastique?
RépondreSupprimerTu as l'art de nous faire balancer d'une idée à l'autre, jusqu'à la chute et sa source (d'inspiration)
Très jolie illustration.
Attention à la chute quand même. 😊 bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerIl est si facile de laisser la magie opérer lorsqu'on lit tes contes. Je ne m'étendu pas sur l'écran pas dans la forêt hein l fait un peu trop humide pour ma vieille carcasse car tous les éloges ont été faits plus haut et comme je les partages ☺
Passe une belle journée
Bisous ❤
Ah oui dame poétesse. Ce n'est plus la saison pour batifoler sous les arbres. Merci de la visite et passe une belle journée. Bises alpines et fraîches.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerIl fait de plus en plus froid!!!
J'adore Tolkien j'ai lu quasiment tous ses bouquins!
Si tu ne l'a pas lu, je te conseil le Silmarillion qui est super!
Bisous
Comme toi une très grande fan! Bises alpines.
SupprimerQuelle belle plume tu as ! La photo est superbe!
RépondreSupprimerMerci Miss. ;-)
SupprimerUn joli petit conte à moins que ce ne soit un rêve qui s'est ensuite évanoui ...
RépondreSupprimerUn rêve? N'as-tu jamais rencontré le petit bonhomme? Il faut que tu regardes bien la prochaine fois que tu vas en forêt. Bises alpines.
SupprimerHello Dédé, ton texte (une nouvelle fois) me fait prendre conscience de prendre goût à ce fameux moment présent et rien d'autre. Donc merci, grosses bises.
RépondreSupprimerCoucou Jean-Pierre. Oui, l'instant présent, ici et maintenant, si précieux et qu'on laisse si facilement filer entre nos doigts. Lors de tes balades en forêt, regarde bien si tu ne vois pas le petit bonhomme au chapeau vert et pointu. ;-) Bises alpines.
Supprimer