En octobre, j’ai admiré le flamboiement des arbres alentour et la prairie prendre des allures cuivrées. Il y avait je ne sais quoi dans l’air qui me ravissait et qui faisait frémir mes écailles. L’atmosphère était pure et les matins, je contemplais d’ardents levers de soleil sur les montagnes au loin. Selon moi, il n’y a rien de plus beau que ces traînées de rose et de violet peintes par l’artiste de l’aube et même les nuages semblaient eux-mêmes habités par un feu délicatement violacé. Se réveillant avec des exclamations de joie devant ce spectacle majestueux, les lutins de la forêt virevoltaient entre les troncs des arbres et fêtaient en riant les débuts grandioses d’un jour plein de promesses.
Puis la première neige est tombée, arrivant sans s’annoncer vers la fin du mois et saupoudrant avec délicatesse le tapis des feuilles mortes. Ayant l’habitude de ces apparitions précoces, je ne me suis pas trop inquiétée car l’automne d’or a repris rapidement ses quartiers. Ne s’avouant pas vaincue pour autant, la blancheur est revenue par petites touches mais à chaque fois, le soleil a scintillé de mille feux afin de la faire disparaître.
Et il y a eu ce dimanche du mois de novembre. Mon réveil avait été délicieux car un vent chaud soufflait doucement, comme s’il voulait revigorer une dernière fois les socles des arbres presque assoupis. Au cours de la matinée, les rayons du soleil ont joué sur le petit sentier traversant la forêt mais un changement imperceptible s’est fait lentement sentir. Quelques rires étouffés ont retenti dans les bosquets et c’est alors qu’a surgi un farfadet bedonnant, coiffé d’un grand bonnet en laine, cachant ses grandes oreilles. Il était chaussé de bottes fourrées et sifflotait une mélodie d’hiver. En l’écoutant, j’ai compris que l’automne allait mourir dans les heures à venir et que la forêt s’endormirait pour de longs mois. La nostalgie s’est emparée de mon cœur, m’envahissant comme un souffle froid. Fermant les yeux, je me suis rappelée les petites mésanges du printemps chantant de joyeuses mélopées et les farandoles des insectes dans les prés de l’été.
Toute la journée, j’ai observé la course des oiseaux pressés de se mettre au chaud et j’ai désespérément hélé mon ami l’écureuil. Mais sa queue touffue et sa petite frimousse espiègle ne sont point apparues et je me suis retrouvée seule, perdue dans mes tristes pensées. Peu à peu, de sombres nuages ont envahi le ciel et soudain, une violente rafale a soufflé dans le sapin, me forçant à m’agripper de toutes mes forces à ma branche, secouée en tous sens. En l’espace de quelques minutes, l’obscurité a envahi le bois. Apeurée, je me suis recroquevillée et j’ai attendu la tempête que je pressentais au plus profond de mes entrailles. La neige est arrivée d’un coup, entraînée par de fougueux destriers invisibles, blanche et pure, ravie de danser entre les arbres et de recouvrir en très peu de temps la terre frigorifiée. Toute la nuit, il a fallu me battre pour résister et ne pas être emportée au loin, dans des contrées dont je ne connais même pas le nom. J’ai aperçu un rouge-queue fuir à tire-d’aile pour rejoindre sa cache et une biche et son faon traverser à toute allure le sentier afin de s’abriter.
Hurlant à mes pauvres oreilles puis chuchotant comme s’il était fatigué, le vent a soufflé de longues heures durant.
Au matin, épuisée de ma lutte contre les éléments, j’ai enfin ouvert les yeux sur une immensité glacée.
Le premier bonhomme de neige de la saison se dressait fièrement dans la clairière et s’agitant à ses pieds, les lutins foulaient le tapis blanc en cadence en chantonnant en hommage à l'immaculée clarté. J’ai frissonné, un peu triste de savoir que le froid allait régner en maître les semaines à venir.
C’est alors que quelques moineaux ont investi mon sapin pour me conter leurs dernières aventures et j’ai uni ma voix sylvestre à leurs conciliabules enjoués. Puis les notes de leurs pépiements se sont échappées pour s’éparpiller dans les sous-bois, secouant quelques branches chargées de neige et produisant une poudre blanche et brillante.
Scintillement de la neige et douceur ouatée, c’est le renouveau de l’hiver. Et dans la forêt profonde retentit le silence des cristaux.
Puis la première neige est tombée, arrivant sans s’annoncer vers la fin du mois et saupoudrant avec délicatesse le tapis des feuilles mortes. Ayant l’habitude de ces apparitions précoces, je ne me suis pas trop inquiétée car l’automne d’or a repris rapidement ses quartiers. Ne s’avouant pas vaincue pour autant, la blancheur est revenue par petites touches mais à chaque fois, le soleil a scintillé de mille feux afin de la faire disparaître.
Et il y a eu ce dimanche du mois de novembre. Mon réveil avait été délicieux car un vent chaud soufflait doucement, comme s’il voulait revigorer une dernière fois les socles des arbres presque assoupis. Au cours de la matinée, les rayons du soleil ont joué sur le petit sentier traversant la forêt mais un changement imperceptible s’est fait lentement sentir. Quelques rires étouffés ont retenti dans les bosquets et c’est alors qu’a surgi un farfadet bedonnant, coiffé d’un grand bonnet en laine, cachant ses grandes oreilles. Il était chaussé de bottes fourrées et sifflotait une mélodie d’hiver. En l’écoutant, j’ai compris que l’automne allait mourir dans les heures à venir et que la forêt s’endormirait pour de longs mois. La nostalgie s’est emparée de mon cœur, m’envahissant comme un souffle froid. Fermant les yeux, je me suis rappelée les petites mésanges du printemps chantant de joyeuses mélopées et les farandoles des insectes dans les prés de l’été.
Toute la journée, j’ai observé la course des oiseaux pressés de se mettre au chaud et j’ai désespérément hélé mon ami l’écureuil. Mais sa queue touffue et sa petite frimousse espiègle ne sont point apparues et je me suis retrouvée seule, perdue dans mes tristes pensées. Peu à peu, de sombres nuages ont envahi le ciel et soudain, une violente rafale a soufflé dans le sapin, me forçant à m’agripper de toutes mes forces à ma branche, secouée en tous sens. En l’espace de quelques minutes, l’obscurité a envahi le bois. Apeurée, je me suis recroquevillée et j’ai attendu la tempête que je pressentais au plus profond de mes entrailles. La neige est arrivée d’un coup, entraînée par de fougueux destriers invisibles, blanche et pure, ravie de danser entre les arbres et de recouvrir en très peu de temps la terre frigorifiée. Toute la nuit, il a fallu me battre pour résister et ne pas être emportée au loin, dans des contrées dont je ne connais même pas le nom. J’ai aperçu un rouge-queue fuir à tire-d’aile pour rejoindre sa cache et une biche et son faon traverser à toute allure le sentier afin de s’abriter.
Hurlant à mes pauvres oreilles puis chuchotant comme s’il était fatigué, le vent a soufflé de longues heures durant.
Au matin, épuisée de ma lutte contre les éléments, j’ai enfin ouvert les yeux sur une immensité glacée.
Le premier bonhomme de neige de la saison se dressait fièrement dans la clairière et s’agitant à ses pieds, les lutins foulaient le tapis blanc en cadence en chantonnant en hommage à l'immaculée clarté. J’ai frissonné, un peu triste de savoir que le froid allait régner en maître les semaines à venir.
C’est alors que quelques moineaux ont investi mon sapin pour me conter leurs dernières aventures et j’ai uni ma voix sylvestre à leurs conciliabules enjoués. Puis les notes de leurs pépiements se sont échappées pour s’éparpiller dans les sous-bois, secouant quelques branches chargées de neige et produisant une poudre blanche et brillante.
Scintillement de la neige et douceur ouatée, c’est le renouveau de l’hiver. Et dans la forêt profonde retentit le silence des cristaux.
Dédé © Novembre 2017
c est magnifique et conté avec tant de délicatessse... j adore... et tes photos.. superbes... en fait j ai un gros problème... j adore la neige et ses paysages mais je déteste le froid... ceci dit j aimerai bien revoir un peu de neige par ici.. il n y en a pas eu depuis 23 ou 4 ans.. avant on en avait tous les hivers... merci encore pour ce bel article bizzz
RépondreSupprimerCoucou Chris. Je comprends ce que tu dis en parlant du froid. Je me souviens de mon enfance et adolescence. J'allais faire du ski de fond avec mon père dans un endroit où il faisait toujours très froid. Je me souviens de températures de -15°. J'avais beaucoup de peine à sortir de la voiture, à mettre les chaussures et les skis. Mais ensuite, ce n'était que du bonheur. Cela m'a fait un peu ça quand je suis sortie pour faire les photos de ce billet: je me demandais bien ce que j'allais faire, je ne savais pas quelles chaussures mettre et quand je suis arrivée dans la forêt, c'était tout simplement magnifique. Une belle récompense.
SupprimerAllez, je te donne un peu de neige puisque tu n'en as plus! Bises alpines fraîches du matin.
...ton joli regard Dédé à l'âme sensible enlace toute la beauté dans l'immensité gelée, .... et moi derrière la vitre, à l'abri, je lis tes mots qui dansent et virevoltent si bien au milieu de cet instant accroché à la magie de l'hiver. L'hiver qui, dans sa bulle, écoute tes pas et les attend, et raconte encoeur son re-nouveau.. Je vais et te suis à l'amble, suivant ton empreinte délicate sur la blancheur immaculée au milieu des farfadets, des petits animaux de la forêt mystérieuse, de l'invisible que tu vois.
RépondreSupprimerMerci chère poétesse.
Douce journée à toi.
Bisou.
Den
Coucou dame poétesse. C'est pas mal hein d'être bien au chaud derrière la vitre! ;-)
SupprimerJe ne peux pas dire que l'hiver soit ma saison préférée mais c'est un tel enchantement de se balader entre les arbres chargés de neige. Et d'écouter la chute des flocons. Et oui, ils font un bruit particulier quand ils se déposent délicatement sur la terre. Merci de ton passage ici et profite bien de ta Provence. Je t'embrasse très fort.
On dirait le combat de la chèvre de monsieur Seguin :) Très joliment raconté,on a même froid en te lisant....
RépondreSupprimerHello. Allez, on vient toutes et tous se réchauffer chez toi pour boire un bon café liégeois et manger des gaufres!
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerVoici un bien beau conte... Il nous ferait aimer, le temps d'une lecture: le froid, la glace, les frimas, les vents tempétueux... Les images, elles-aussi superbes, sont comme un écrin al'entour de ce joyau.
Bravo et merci, et surtout, très bon week-end :-)
Ah monsieur aux grandes oreilles! Ce n'est pas un conte, c'est la réalité, vraie de vraie, que j'ai vécue dimanche passé pendant que vous étiez bien au chaud je ne sais pas trop où. Le vent est arrivé, la neige a virevolté et j'ai eu froid, très froid. Mais mardi, lorsque le soleil a enfin brillé, tout était tellement beau et scintillant. Non, non, mon bon monsieur aux grandes oreilles, ce n'est pas un conte et le conseil que je peux vous délivrer en ce matin, c'est de bien vous couvrir et de faire attention si vous venez me rendre visite l'après-midi dans la forêt car il fait un peu plus chaud et la neige accumulée sur les arbres tombe sur les promeneurs. Vos grandes oreilles doivent être impérativement protégées. Peut-être qu'avec un casque de chantier? :-)) Belle journée
SupprimerCoucou 🎲 🎲
RépondreSupprimerQuel joli manteau blanc...
Je passe en coup de vent (Je repasserais pour lire).
Bise bon weekend A +
Ahhhhhh, les coups de vent refroidissent la pièce mon cher Daniel. La prochaine fois, referme bien la porte. ;-) Bises!
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerBeau paysage de nature sous un blanc manteau ! J'ai goûté au même hier au nord du plateau du Revard mais aujourd'hui direction Martigny et la fondation Gianadda pour ne pas manquer l'exposition des tableaux de la Collection de la BCV (j'avais déjà vu celle de Cézanne - elle se termine également dimanche). Bises savoyardes
Hello! Figure-toi que je suis allée voir l'exposition Cézanne également. J'ai beaucoup aimé le film qui était projeté. Il contextualisé très bien la production picturale du maître mais également ses difficultés et ses états d'âme. Mais je n'avais pas le temps de continuer sur les tableaux de la BCV. J'ai le flyer sur la table et je ne sais pas si je pourrai y aller dimanche. Ce serait bien quand même car il y a de belles choses. Enfin, tu me raconteras si jamais. ;-)
SupprimerPour ce qui est de la neige, elle a bien fondu ces deux derniers jours. Il fait froid le matin mais les températures sont positives l'après-midi et elle s'est tassée. Je suis sortie en raquettes mardi mais hier j'étais à pieds. Bises alpines et à bientôt. Profite bien de ta visite au coude du Rhône!
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerQuels souvenirs tu ravives avec tes photos de neige et ton texte. Cela fait trois ans que je se suis redescendue en plaine, mais avant j'étais comme toi en montagne et même si c'était dur lorsqu'il y avait beaucoup de neige (j'y vivais seule avec mes enfants), il y avait l'entraide et nous pouvions compter les uns sur les autres pour se sortir de la neige. Très souvent je ne pouvais même pas ouvrir les volets bloqués par la neige. Tu me remémores de très bons souvenirs et je compte bien y retourner vivre lorsque mes enfants seront voleront de leurs propres ailes.
Merci pour ce texte enchanteur et ces photos du grand tapis blanc que je n'ai pas revu depuis cette période.
Bonne journée.
Coucou! Très contente alors d'avoir rappelé tous ces bons souvenirs. Vivre à la montagne n'est effectivement pas toujours simple mais c'est tellement féérique. Je déteste conduire sur la neige et je vais devoir m'y remettre sérieusement. J'ai pris la voiture mercredi et j'avais un peu la pétoche. Mais cela s'est bien passé. Ce qui est beau aussi ces jours-ci, c'est qu'il y a encore quelques couleurs d'automne, notamment sur les mélèzes et cela fait un très beau contraste avec la blancheur de la neige. Je te souhaite de retrouver un jour la neige et tous ses plaisirs. (gratter les vitres de la voiture le matin, peller la neige, faire des bonshommes, boire des chocolats chauds en regardant la neige tomber derrière les vitres, ou alors un bon whisky...) Bises alpines.
SupprimerIci on veut juste quelques gouttes de pluie argentées, pour que les arbres cessent de mourir...
RépondreSupprimerOlala. Je t'apporte vite un peu d'eau...
SupprimerElle est belle quand elle est immaculée, comme ça!
RépondreSupprimerCoucou Anne. Oui, elle était superbe. Hier, c'était différent, la neige avait déjà bien fondu. J'espère qu'il va reneiger. ;.) Bises alpines et merci de la visite.
Supprimerbonjour Dédé , 2 superbes clichés j'aime les photos de paysages de neige !! qui me manque beaucoup ! et un très beau texte à lire !!! on se croit avec toi ! gros bisous passez un beau weekend A+ merci ...
RépondreSupprimerCoucou Bébert! Oui, moi aussi, les paysages de neige me ravissent et je crois que ce sont eux qui me rappellent le plus mon enfance: les parties de luge, les sorties à ski, les chocolats chauds faits maison et tout le reste. Et cette odeur de sapin dans les sous-bois. A bientôt et bises!
Supprimerça commence en bulletin météo et ça finit en conte
RépondreSupprimerce que je ne comprend pas c'est que tu ne prends jamais de photo de tes farfadets pourtant c'est des amis
Coucou Bergson. Je suis la nouvelle miss météo des blogs. :-)) Et je fais de grands gestes pour expliquer une tempête de neige. Tu sais, j'ai bien essayé de prendre en photo les farfadets du coin mais ils sont très rapides, et il faut appuyer sur le déclencheur au bon moment. Ce qui n'est pas facile. J'ai quand même réussi à immortaliser le petit bonhomme au chapeau vert dans mon "conte automnal" paru il y a quelques semaines. Bisous!
Supprimeroui Dédé ton 2 ieme cliché je le regarde de nouveau !! avec le soleil comme ça c'est le top du top j'aime ++++ bisous a+
RépondreSupprimerAh oui, le soleil. J'ai adoré aussi cette scène avec les rayons qui fusent à travers les branches. :-) (merci de ton enthousiasme!).
SupprimerQuand elle revêt son manteau blanc, la nature qui frissonne tourne la page des saisons... Gentes et animaux s'adaptent à Sieur Hiver saupoudrant de blanc les flammes de l'automne qui lentement s'éteignent...
RépondreSupprimerCoucou Madame l'alphabet. Je ne peux m'empêcher à tous ces animaux qui souffrent quand même des conditions hivernales. Ce n'est pas tout simple pour heur. Sieur Hiver n'est pas tendre pour ceux qui n'ont pas d'endroit où se réchauffer. Bises alpines et merci de la visite.
SupprimerPas facile de naître pomme de pin au pays des bonhommes de neige mais que le spectace doit être beau de là haut : vue à 360° sur l'étendue immaculée, voir sauter un écureuil, entendre les cris de joie des enfants. Cela me rappelle ma longue randonnée en raquettes dans les "Rockies" où j'ai eu la chance de jouir d'un tel spectacle tout blanc, d'approcher une perdrix des neige, de rester bloquée par la peur à la vue d'un orignal et de ne pas voir le lac qui m'a fait parcourir de nombreux kilomètres ...........il était enfoui sous la neige . Emouvante lecture que tu nous offres là accompagnée de belles photos. Tu ne dois pas regretter d'habiter cette région.
RépondreSupprimerHello Chinou. Ah non, ce n'est pas facile. Quand je l'ai rencontrée, elle n'arrêtait pas de parler pour me raconter les dernières heures vécues très difficilement. C'est pour cela que j'ai décidé de parler en son nom et de montrer aux Hommes ce que ces pauvres pommes de pin vivent en hiver.
SupprimerLe spectacle est magnifique c'est vrai et moi qui aime tellement me balader en forêt, je suis comblée. Je me réjouis d'avoir enfin la carte pour toutes les randonnées en raquettes. Car je ne connais pas encore bien les alentours. Par contre, je crains l'arrivée des skieurs, qui pour beaucoup, ne savent pas respecter la nature...
J'ai souri en te lisant: le lac recouvert de neige alors qu'on fait des kilomètres pour le voir. :-))
Bisous alpins et frais.
Je lis dans ton beau texte les divers aspects du changement : la surprise, les regrets, la perte, les craintes, et puis, une fois l’acceptation venue, l’ouverture à de nouvelles expériences. Au fond, notre vie n’est-elle pas un continuel changement de saison ? On est amenés, petites pives de la vie, à perdre et à gagner, on doit juste rester dans la découverte et l’acceptation. J'écris ça bien que dans le mot "juste" il y ait à mon avis le travail de toute une vie! Belle journée, Dédé! Question indiscrète : as-tu déjà fait ton premier bonhomme de neige, avec des branches en guise de mains ?
RépondreSupprimerCoucou ma Dad. Et bien quelle jolie analyse de texte que tu nous offres là! Tu décryptes très bien les différents stades de la vie d'une pive.
SupprimerAccepter l'hiver après avoir essayé vainement de lutter. Comme pour nous, pauvres pives... accepter l'irrémédiable, et avancer, d'une manière ou d'une autre.
Mais bon, attention. Quand je parle de pive pour définir un être humain, ce n'est jamais très flatteur. :-))
Et pour répondre à ta question: non, je n'ai pas encore fait de bonhomme de neige. Quand j'ai pris la première photo, il neigeait encore très fort et j'étais à pieds avec mon appareil.
Quand j'ai pris la 2ème photo, j'étais en raquettes et je n'avais pas envie de les enlever pour faire le bonhomme! ;-) (je suis un peu flemme parfois). Et maintenant la neige est bien tassée, donc plus vraiment de possibilité pour en faire un. Mais je me rattraperai! Bisous!
Bonjour Dédé. Si toi tu as la neige et le froid, moi ce matin j'ai été très surprise de trouver le chemin de balade où j'emmène mes 4 pattes complètement givré. J'ai pu faire une série de photo mais j'avais les doigts gelés et j'ai dû arrêter car mon apn est tombé en rade de batterie. Il faut que je trie tout ça.
RépondreSupprimerJ'ai apprécié comme toujours ton texte et tes images, un merci pour tes passages aussi.
Coucou Marie. Les photos avec le givre sont toujours très belles. J'espère que tu auras de beaux clichées, malgré les doigts gelés! Merci de ta visite et bises.
SupprimerAh quel joli point de vue que celui de la pomme de pin! On ne le dira jamais assez !
RépondreSupprimerBlague à part ton texte évoque merveilleusement les premiers frimas et je pèse mes mots car je déteste la neige ( a part quand je suis au coin du feu dans un chalet douillet et que je regarde l’hiver à travers la vitre, un chocolat chaud à la main. )
Bref comme toujours tu enchantes le réel.
Et c’est pour cela qu’on t’aime ❤️
¸¸.•*¨*• ☆
Hello Célestine. Je ne sais pas pourquoi mais je pressentais que tu n'aimais pas trop la neige. ;-) En tous les cas, tu es une bonne personne pour faire fondre la glace en société j'imagine, avec ton sens de la répartie et ton empathie.
SupprimerJe signe aussi pour le chocolat chaud fait maison. S'il neige ce WE, je vais en faire! Bisous alpins tout frais mais ensoleillés. ;-)
C'est vrai, j'aime trop ma Provence, la caresse du soleil et la pluie tiède.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
que c'est beau ! on ne m'ôtera pas de l'idée que pour entendre la chute des flocons et le retentissement du silence des cristaux, il faut avoir suivi une formation de sorcière !
RépondreSupprimerCoucou Emma. Alors ma formation de sorcière, le contenu des cours, les stages pratiques en immersion, je garde tout cela secret encore pour l'instant. Mais peut-être qu'un jour, un billet? :-))
SupprimerBises et merci de ta visite matinale.
Bonjour
RépondreSupprimerOn dirait un petit conte à raconter les soirs d'hiver devant la cheminée ou à noël!
C'est tellement beau!
Et les photos ajoutent à cet instant de bonheur!
Bisous
Coucou la louve. Merci pour le compliment concernant le conte. Une pomme de pin fait une belle histoire finalement. :-) Bises alpines.
SupprimerJ'aime ce froid
RépondreSupprimerqui en nous sortant de la torpeur de l'été
nous réveille à la vie.
Et cette blancheur
recouvrant toutes les traces
de l'activité humaine
Comme une réinitialisation du monde
ouvrant la porte
sur tous les possibles
J'aime tes promenades
Hello Monsieur le poète. Figure-toi que quand j'étais petite, j'aimais beaucoup regarder tomber la neige et c'était toujours des exclamations de joie en voyant les prés immaculés après les flocons. Et je n'aimais pas du tout quand ma petite voisine prenait sa luge et "détruisait" le beau pré si immaculé avec ses traces. ;-))
SupprimerJ'étais déjà un peu "peignette". :-) bises alpines.
Comme tu sais bien regarder, écouter les plus petites choses! J'aime beaucoup cette passion que tu y mets, c'est le signe d'un magnifique appétit de vie.
RépondreSupprimerJ'ai toujours aimé marcher dans la neige, j'y ai moins froid que sous la pluie, et j'aime cet écran ouaté qu'elle pose entre nous et le tumulte du monde. La neige me fatigue le corps et me repose l'esprit...
Hello. Je me suis mise à la place d'une pomme de pin. Tu te rends compte la transformation? :-))
SupprimerEn ce qui concerne l'appétit de vivre, il y a des hauts et des bas, mais une chose est sûre, me balader dans la nature me ressource énormément et je trouve que la nature a un pouvoir ressourçant incroyable.
Pour ce qui est de la neige, c'est vrai que de faire des raquettes ou marcher simplement sur un chemin enneigé demande plus d'énergie qu'en temps sans neige. Mais c'est tellement beau et reposant, comme tu dis. Bises alpines.
La neige s'invite tôt chez toi, mais il est vrai que tu es dans les Alpes. C'est très joliment évoqué par ton texte qui m'a plu. En Normandie, c'est plutôt la pluie qui s'installe même l'hiver. La neige on en a parfois, mais nous sommes bien désemparés quand elle recouvre le sol.
RépondreSupprimerCoucou Jean-François. La neige arrive tôt mais j'espère qu'elle va tenir un peu car les hivers sans neige en montagne sont tristounets et bien gris. Je ne sais pas si je pourrai vivre en Normandie en hiver. Je n'aime pas trop la pluie. Mais nul doute que les prés doivent être bien verts au printemps! Bises alpines.
SupprimerTellement beau Dédé, magnifique! Ici on a pas de neige ce matin mais brrr -10*C ressenti avec de bons vents... Bise, bon vendredi tout doux!
RépondreSupprimerCoucou ma belle. Je ne sais pas combien il fait le matin maintenant. Assez frais mais avec le soleil de cet après-midi, la neige fond très vite. Bisous et belle fin de semaine.
SupprimerTon texte me parle, j'ai l'impression d'être chez moi.
RépondreSupprimerCoucou Madame l'arbre. Chez moi, c'est un peu chez toi. :-) Bises alpines très ensoleillées. Les températures remontent!
SupprimerDeux photos qui me donnent le goût de l'hiver même si ce n'est pas ma saison préférée et elle est d'ailleurs déjà nos portes, on annonce de la neige pour ce weekend. Bon WK à toi
RépondreSupprimerCoucou Robert. Alors couvre-toi bien! Nul doute que tu vas immortaliser ces beaux moments sous la neige et je me réjouis de les découvrir. Bises alpines du soir.
SupprimerCoucou Dédé, je ne me lasse pas d'admirer tes photos de neige, que c'est beau! Lire ton texte n'est que du bonheur. Après avoir cessé le ski, nous avons chaussé les raquettes (pas encore cette année) et c'était chaque fois de merveilleux moments de marcher entre les sapins, le silence nous accompagnant.
RépondreSupprimerCette magnifique pive est aux premières loges pour voir les animaux laissant de jolies traces.
Merci pour ton splendide billet habillé de blanc.
Gros bisous ♥
Coucou Denise. Je n'ai jamais été une grande fan de ski alpin: trop de vitesse, trop de monde, trop de bruit alors les raquettes sont effectivement un mode de locomotion que j'apprécie. J'en ai fait mardi et cela faisait déjà quelques années que je n'en avais plus chaussées. C'était merveilleux de me retrouver seule parmi les arbres, à écouter le bruit de mes pas et entendre des bruits furtifs, sans doute des animaux qui s'enfuyaient à mon passage. Merci de ta visite et je saluerai de ta part madame la pive.
SupprimerCette pive et la neige sueprbe et quel poète mervielleux
RépondreSupprimerBelle soirée
Coucou Nicou et bienvenue ici! A bientôt pour de nouvelles aventures ici ou ailleurs! Belle soirée aussi
SupprimerBizarrement, ce monde me parait mien avec ce manteau blanc, ce vent glacial et ce soleil froid... Un monde de silence superbe et de reflets magiques ; ce monde mortel comme une lame.
RépondreSupprimerLes petits êtres savent ce qui s'annonce et peu savent les écouter.
Ta narration est toujours superbe, tes pensées cristallines...
Merci de cette évasion.
Hello Gilles. L'hiver, même s'il est froid, est plein de vie. Dans les arbres endormis s'agitent de petits oiseaux et les traces dans la neige que je vois au petit matin montrent que d'autres animaux traversent l'espace blanc et vaquent à leurs occupations.
SupprimerIl y a donc de la vie... partout, tout le temps. ;-)
Bises alpines et merci de tes compliments.
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerJ'aime la neige. Elle est douceur, réconfort et bonheur pour moi. J'aime entendre mes pas crisser dans la neige, j'aime son odeur de propre. J'aime la belle lumière qu'elle apporte dans nos maisons.
Tu l'auras compris je suis une amoureuse de la neige.
J'ai vécu très longtemps au Canada et durant toutes ces années nous sommes restés dans un petit village loin de tout. Durant 5 mois on ne voyait plus le goudron des routes. J'ai élevé mes enfants dans cet endroit et j'en garde de merveilleux souvenirs.
Ton texte est très beau et ta deuxième photo superbe.
Bonne fin de semaine Dédé
Coucou Elisa. C'est un peu un rêve pour moi d'aller au Canada en hiver et de me balader dans les immensités glacées. J'imagine bien l'effet que cela doit faire d'être envahie par le paradis blanc. Mais pas toujours simple au quotidien lorsqu'il faut sortir la voiture pour aller faire des courses. Quand je vois certaines villes de Suisse qui, avec 5 cm, sont complètement désemparées!
SupprimerJ'aime aussi la neige, mais surtout quand elle est immaculée, que je la foule pour la première fois et que personne n'a laissé de traces avant moi. (je suis une sauvage... :-)))
Bises alpines et merci d'avoir laissé tes pas dans la neige.
Un bien joli conte pour accueillir les premières neiges. Que c'est joli, comme le monde semble paisible sous son joli manteau blanc.
RépondreSupprimerJ'espère qu'elle viendra jusqu'à nous cette année, sinon, et bien j'irai la chercher sur les sommets des Cévennes.
Bises et bonne soirée et superbes tes photos.
Hello Pascale. Le fait que tu me dises que les photos sont "superbes" me fait plaisir. De la part d'une photographe comme toi! J'espère que tu auras un peu de neige tout près, et que tu n'auras pas besoin de faire des kilomètres pour la trouver. En tous les cas, merci de ta visite et bises alpines et ensoleillées. Temps superbe ici.
SupprimerBonjour, un réveil tout en douceur et en blancheur, c'est magnifique; on a vu beaucoup de reportages aux infos sur l'hiver qui est arrivé en avance en montagne; j'aimerais qu'il neige beaucoup à Paris, évidemment il ne faut pas à avoir se déplacer pour le boulot, car là c'est vite galère ! il neige de moins en moins, j'ai vu l'évolution au fil des ans depuis que je suis arrivée à Paris; je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerCoucou Francine. Et oui, cela change de la beauté de tes photos qui me transportent dans ton dernier billet dans un ailleurs aussi très beau. Il faut que je vienne commenter d'ailleurs.
SupprimerJ'étais une fois à Paris quand il y avait de la neige. J'y étais pour une conférence et heureusement l'hôtel dans lequel je logeais était tout près de la salle de conférence, ce qui m'avait évité de prendre les transports publics. Mais il y avait plein de gens qui étaient arrivés en retard. Je te souhaite quand même de la neige, pour le bonheur des petits et des grands. Bises alpines.
Déjà la première neige, et son cortège de splendeurs, chez toi ...
RépondreSupprimerC'est comme si, des Alpes à la Normandie, nous habitions à des années lumières, sur deux planètes différentes, que relient seulement ces beaux instants, ces beaux instantanés.
Coucou Miss-Yves. C'est ce qui fait la beauté de notre bonne vieille Europe: des paysages contrastés, des climats divers, et des cultures différentes. Si tout le monde pouvait s'extasier de cela et accepter les différences, ce serait merveilleux. Bises alpines et bon WE!
Supprimerle blanc manteau est revenu ..joliment
RépondreSupprimerCoucou Gérard. Et il va repartir car les températures remontent. Bises!
Supprimerj'en frémis rien qu'à regarder tes clichés !
RépondreSupprimerCoucou le cafard! Mets un bonnet rouge! Tu auras chaud aux oreilles! :-) Bises alpines.
Supprimeraprès 3 fois d'interruption... je vais lire ton billet ... demain! la pive est superbe! bises ...chez moi 'la bise' est froide...:))
RépondreSupprimerCoucou Elfi! Tu es très occupée semble-t-il! Ne t'inquiètes pas, le billet va rester. Bises et belle fin de journée.
SupprimerMalgré ton tire la chaleur m'envahit à la vue de cette pomme de pin. Maintenant je vais lire...
RépondreSupprimerNe chauffe pas trop, tu vas faire fondre la neige! :-))
SupprimerSuivons l'exemple des lutins et remplissons nous de leur bonne humeur et de leurs mélodies.
RépondreSupprimerEt faisons des bonshommes de neige!
SupprimerCoucou 🎲 🎲
RépondreSupprimerLa sylve c'est couverte de neige ce qui réveille la hantise de ton héroïne écaillée...
Suis je assez hors de portée de maître écureuil affamé, qui voudrait m’écailler pour de mes graines se sustenter ?
Bises passe un bon weekend, A ++
Hello Daniel. La pauvre a eu peur et puis finalement, avec les moineaux, elle s'est calmée. :-) Ouf. Car une pive qui hurle de peur dans la forêt, ça fait du bruit.
SupprimerFais gaffe à l'écureuil... il pourrait venir te titiller. Je lui indique clairement où tu habites.
Bises et bon WE à toi aussi!
Ah! "Pive" j'ai du chercher, un terme de tes montagnes...
SupprimerPour l’écureuil (un mangeur de noisettes) c'est lui qui devrait prendre garde dans sont temps ma grand mère en faisais d’excellents civets.
Le terme de pive n'est effectivement pas utilisé partout! Mais par pitié, laisse mon écureuil tranquille!
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe te souhaite un bon week-end!
Bisous
A toi aussi! Bisous!
SupprimerLa prochaine fois tu me fais une photo des lutins ? :)
RépondreSupprimerEn attendant cette pomme de pin est superbe, fêtant la victoire de la couleur sur le blanc.
Coucou! Tu sais, ils ne sont pas très photogéniques. :-))
SupprimerMerci pour le compliment concernant la photo, j'ai eu de la peine à la prendre, il y avait beaucoup de vent. :-)
Bises alpines.
Bonjour Dédé, comme toujours j'apprécie ta lecture et son moment présent, avec ce brin de nostalgie. Bon Dimanche et grosses bises !
RépondreSupprimerCoucou JP. Merci de tes passages fidèles chez moi. Oui, un peu nostalgique parfois la Dédé, surtout quand elle se met dans la peau d'une pive! ;-) Bises alpines et bon dimanche.
SupprimerLa neige, c'est la magie de mon enfance qui me submerge!
RépondreSupprimerTon texte est aussi beau que les photos. Une belle balade dans la poudreuse.
J'aime "le silence des cristaux". Belle image.
Hello. Oui, c'était encore de la poudre à ce moment-là. Aujourd'hui, elle est bien tassée la pauvre neige et elle passe par toutes les températures. Tout à l'heure, il neigeait. Maintenant on dirait que cela va tourner en neige. Merci de la visite! Bises alpines.
SupprimerJ'avais 8 ans la première fois que j'ai vu la neige...C'était un miracle...
RépondreSupprimerTu vois mon Loulou, les miracles existent!
SupprimerDans l'ordre d'apparition à l'écran : La pomme de pin sur sa branche, bravant le blanc, une merveille de photographie ! Puis la première neige, innocente et fragile, celle qui comme partout ailleurs ne résiste guère au premier rayon de soleil. Suivi du farfadet bedonnant. Une image mentale qui m'a bien fait rire: il s'est "gavé" pour subsister l'hiver durant ? Ensuite la première vraie tempête de neige, implacable, glaciale. Une saison succède à l'autre, peut-être trop tôt ? Et mon étonnement (de néophyte): quand on vit dans les montagnes, la neige et le froid amèneraient tristesse et nostalgie. Je pensais naïvement que la beauté, la pureté du spectacle réchauffaient les coeurs amoureux des sommets! Pour finir, la photographie des sapins enneigés, ce superbe scintillement et l'enthousiasme qui revient !
RépondreSupprimerBeau cheminement sincère qui finit sur une note joyeuse, et les mésanges reviendront, parole de charentaise, avec des bises :-)
Coucou! C'est vrai que ce farfadet-là était très bien portant. Sans doute qu'il a fait quelques réserves pour l'hiver. Mais tu sais, je n'ose pas trop me moquer d'eux quand j'en parle car je ne veux pas trop qu'ils me fassent des misères quand je sors en forêt. :-)
SupprimerQuant à la neige qui arrive... l'hiver peut être long et la première idée c'est qu'il va durer longtemps et qu'on va avoir froid un moment mais quand le soleil revient sur le tapis blanc immaculé, alors là, c'est l'émerveillement et on aime l'hiver.
Enfin... je connais des gens qui vivent à la montagne et qui n'aiment pas l'hiver, notamment ma grande-amie qui a 89 ans. Elle craint maintenant de sortir.
Mais comme tu le dis, les mésanges vont recommencer à chanter. Il faut que je leur installe une petite maison pour l'hiver. Ce sera fait le WE prochain.
Quant à la pive, j'aurai bien voulu faire un cadrage plus serré mais mon objectif ne me le permet pas. Ah ces photographes, jamais le bon matériel au bon moment! :-)))
Passe une belle semaine dans tes charentaises. Bises alpines.
Une belle évocation de la venue de l'hiver pleine de nostalgie pour les splendeurs de l'automne passé et qui chez moi dure encore. mais j'attends la neige sur les sommets avec impatience
RépondreSupprimerCoucou le cascadeur. Je me suis dit que tu n'allais pas trop apprécier quand je dis que "l'automne allait mourir". ;-)Mais non.
SupprimerNous sommes ici un peu dans l'entre-deux. En plaine c'est encore l'automne, pas de neige et des vignes flamboyantes. Mais en montagne c'est l'hiver et l'or des mélèzes tranchent avec le blanc de la neige. Mais les températures annoncées pour cette semaine ne va pas me permettre de ressortir avec les raquettes, il va faire très doux en montagne et la neige est déjà bien tassée. Bises alpines et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Ce texte doux trousse peu à peu, silencieusement, les promesses feutrées d'un bel engourdissement.
RépondreSupprimerHello et bienvenue ici! Et merci pour le commentaire tout doux. ;-)
SupprimerUn bien joli texte plein d'imagination et de poésie. Chez nous l'hiver arrive à petits pas. Les dernières roses respirent un bon coup avant de disparaître pour plusieurs mois.....
RépondreSupprimerCoucou Daniel. Comme ne pas être poétique devant un tel paysage? Allez, mets un petit bonnet à tes roses sur le sommet des pétales. Elles t'en seront reconnaissantes! Bises alpines.
SupprimerPetit coucou du dimanche... bizzz
RépondreSupprimerCoucou Chris. Un dimanche un peu morne. J'espère que la semaine sera meilleure. Je te le souhaite en tous les cas. Bisous!
SupprimerCoucou Dédé. Comme un soleil cette pomme de sapin dorée dans la blancheur de l'environnement ! J'aime beaucoup, ainsi que le contraste des couleurs centrales et l'environnement pratiquement n&b.
RépondreSupprimerEt puis ton texte qui nous fait rêver ♥ Je me suis d'abord demandé si ton "farfadet bedonnant, coiffé d’un grand bonnet en laine, cachant ses grandes oreilles" n'était pas un lièvre déguisé :-)
Ta seconde image est tout aussi impressionnante avec ses reflets argentés et son "étoile" centrale !
0°ce matin chez nous. Pas encore de neige mais frisquet quand même. Le poêle a bois ronronne. Manque la neige et tes belles montagnes et les farfadets malicieux.
Belle semaine avec bises d'ici :-)
Hello dame Fifi du petit village. Le jour où j'ai photographier la pomme de sapin, il neigeait et tout était pris dans des tourbillons de vent et de neige. J'ai dû attendre que la demoiselle cesse de s'agiter sur sa branche pour pouvoir l'immortaliser.
SupprimerPour ce qui est de l'étoile, j'ai eu de la chance! ;-)
Il fait aussi bien frais le matin à la montagne mais durant la journée, les températures remontent un peu. Merci de ta petite visite dans l'immensité glacée et bises alpines.
Un bien joli texte à faire aimer la froideur de l'hiver…
RépondreSupprimerCoucou Alain. Moi j'aime le froid de l'hiver quand il est sec. Et puis que je peux bien me réchauffer après, si possible au coin du feu! Merci de la visite et bises alpines.
Supprimerl'hiver est arrivé chez toi! deux beaux clichés.
RépondreSupprimerCoucou. Et j'aimerais bien qu'il reste un peu, pour avoir un vrai hiver! Belle semaine à toi!
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerOui le réchauffement climatique est catastrophique!
La température globale s'est élevée de 3°C, ce qui est énorme!!
Bisous
Énorme effectivement.. 🤤
Supprimerhi hi bonjour ma belle... petit passage pour te dire que l arbre ce ne sont pas des pommes mais des kakis et que c est pil pil le moment pour les manger ... gros bisous
RépondreSupprimerOk. Alors bonne récolte!
Supprimerquand la pomme de pin est fermée c'est qu'il va neiger ou qu'il a neiger ?
RépondreSupprimerC'est qu'il y a beaucoup d'humidité. Elle se protège en fermant les écailles.😊
Supprimerchez nous on dit elle se protège car ça caille
SupprimerNous on dit: "elle se protège car elle se les pèle". :-)
Supprimerbonjour Dédé , trop beaux ces ânes on leur donnent des pommes en ce moment près de chez nous et les biquettes hi hi hi veulent des caresses !! bisous belle journée A+
RépondreSupprimerje n'ai pas pu mettre mon com sur l'autre article !! ? ????
Hello Bébert... les aléas de l'informatique. Bises et belle journée.
SupprimerEt beh j'aurais dû montrer tes ânes à Little Jo, il dit "Hi han !" de son plein gré ; il parait que l'âne est son totem à la crèche !
SupprimerIls sont gentils ces ânes. Rester ainsi sur un blog... sans bouger. :-))
Supprimer"Scintillement de la neige et douceur ouatée, c’est le renouveau de l’hiver. Et dans la forêt profonde retentit le silence des cristaux."
RépondreSupprimerJe reconnais bien là ta science de clore un texte enchanteur en nous laissant les oreilles bourdonnantes. J'apprécie particulièrement le silence des cristaux
:-)
Ah ma Dédé tu n'as pas perdu grand chose à quitter ton parc aux oiseaux enfermés pour l'hiver ! Figure toi que lorsque nous avons gardé quelques jours Little Jo cela a commencé par une pluie incessante aussi sommes nous allés avec lui... à l'animalerie de la jardinerie près de chez nous ! Il a apprécié les poissons et même les rats (qui se cachaient dans un pot de fleur avec juste le derrière qui dépassait) mais il avait peur des lapins !
Je me trompe peut-être mais il me semble que la neige sur les sapins bleus est lourde et collante. Cependant ton texte rend bien la magie de la première neige. Nous ne sommes pas toujours dehors à profiter de ces merveilles mais les lutins aux grandes oreilles si. Ils se déguisent en lapins dès qu'on tourne les yeux vers eux c'est pourquoi on ne les voit pas
SupprimerCoucou. Elle n'était pas lourde mais légère. Pas collante non plus et presque poudreuse. C'était le lendemain de la photo de la pive. Finalement, je me demande si je ne serai pas mieux en lutins. Je pourrai vivre dans la forêt et m'amuser toute la journée à me moquer des promeneurs qui passent et qui ne voient rien. :-)
SupprimerQuant aux rats... il paraît que Paris en est infesté. J'ai vu un petit reportage sur ce sujet... Ils ne se cachent même plus dans les pots de fleurs mais vivent au grand jour. :-)). Bises alpines ma belle et merci de ton passage dans mon paysage hivernal.
Aujourd'hui, les températures sont positives et il fait bien doux à la montagne.
Bonjour
RépondreSupprimerComme le dit si bien le dicton "faire tourner en bourrique"!!
Bisous
;-) Bisous
SupprimerJ'ai lu Au-delà des brumes, le petit bonhomme dansant, rencontre et ce dernier à ma lecture.
RépondreSupprimerJ'ai adorée toute la poésie qui s'en dégage aux travers tes écrits.
En fait... je dois t'avouer que j'ai lu un peu comme on peut lire quelques pages d'un bon roman.
C'était un bon moment à passer et tes photos sont éblouissantes, merci pour ces beaux partages Dédé.
Coucou! Alors je suite contente si tu as lu et que cela t'a plu. C'est le but. Dois-je comprendre que je pourrai écrire un roman? ;-) J'aimerais bien mais je n'ai malheureusement pas trop le temps... et l'énergie surtout. Mais c'est un rêve qui pourrait devenir réalité. Merci pour la visite et bises alpines et fraîches en ce matin.
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