Bergamo, Italie, Ville moderne, Jeux de reflets |
"Ami,
Fais une pause et dépose délicatement à tes pieds ton quotidien peuplé
de tant d’obstacles. Laisse l’instant présent s’immiscer lentement dans ta conscience.
Regarde les choses avec des yeux nouveaux et rend-toi compte que ce qui était
si terne auparavant se pare soudain de mille couleurs dont tu ne connais même
pas le nom. Respire ensuite profondément car cette vision différente ne peut
que fortifier ton corps et ton esprit avant que tu ne reprennes ton labeur.
La vie ne se limite pas à ce qui se passe devant ta fenêtre et dans ton
environnement direct. Elle plane tout autour, vogue dans les rencontres fortuites,
dans le sourire que tu échanges avec cet inconnu, dans ce baiser qui reste
suspendu sur tes lèvres et dans ce lever de soleil qui pare de feu la montagne
lointaine. Elle frappe à ta porte doucement et cogne contre la vitre pour que
tu admires le ciel s’empourprant le soir venu. Oui, la vie est là qui t’attend alors
que tu peines encore sur le chemin et que l’adversité récurrente t’empêche de
voir les beautés sincères illuminant furtivement le monde.
Imagine l’exploration de l'immensément grand mais avant cela découvre
l’infiniment petit qui tapisse ton quotidien que tu crois pourtant sans
surprise et ancré dans les certitudes.
Pour cela, ouvre ton espace intérieur et fais voler en éclats tous tes préjugés
pour te donner la liberté de faire enfin les choses autrement. Et quand tu
auras compris que tes habitudes t’empêchent d’accéder à l’émerveillement simple,
tu oublieras le temps d’un instant les soucis qui t’assaillent pour découvrir
que le bonheur n’est pas ce que tu t’entêtais à chercher ailleurs mais qu’il
est là, tout près de toi, frétillant et lumineux, pour peu que tu saches
l’appréhender.
Et dans ton jardin, celui que tu négliges bien souvent au fond de toi, laisse enfin pousser la fleur du printemps afin qu’elle éclose ensuite dans tes yeux et dans tes mains et que tu la transmettes plus loin pour fleurir l’Humanité. C’est à cela que tu dois t’atteler Ami et fais-le vite car le monde n’attend pas. Il poursuivra sa route sans toi. Et tu passeras à côté de ta vie sans même t’en rendre compte. Et à l’heure du grand départ, il ne te restera que des regrets. »
" Dans
tous les grands malheurs se glisse un peu de bonheur - et d'autant plus
intense. Le bonheur, au contraire..., le bonheur s'use jusqu'à se détruire. Il
faut attendre qu'il disparaisse pour comprendre qu'il était là." (Jean d'Ormesson, Histoire
du Juif errant)
P.S. Je vous souhaite une belle fin de semaine pascale. Je passerai vous rendre visite dans quelques jours.
Dédé © Mars 2018
Il faut ouvrir son regard et son cœur pour voir apparaitre la beauté de la vie et l'on découvre que le bonheur n'est pas le but de cette vie, le bonheur est le chemin sur lequel nous marchons pour parcourir la vie.
RépondreSupprimerBonnes fêtes de Pâques
Amicalement
Claude
Bonjour et bienvenue ici! A force de trop chercher le bonheur, il y a des gens qui passent à côté de leur vie. Belle fête à vous aussi.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerQuelle jolie matinée.
Une question le reflet est à droite ou à gauche, c'est pour nous faire réfléchir ?
Quand nous nous mirons c'est aussi pour nous admirer, réflexion faite c'est à quoi il nous faut réfléchir !
Le juif errant est bien d' "Eugène Sue", je n'ai pas lue l'Histoire... écrite par "Ormesson" (C'est vrais je le trouvais un peu gonflant le mec, lol)
Bises, bonnes pâques A +
Hello Daniel. Après mûre réflexion, je dis que le reflet est à droite et que c'était le coucher de soleil! Et oui. Tout ce que tu écris me fait réfléchir. 😊 Quant à Monsieur Jean, moi je l'aimais bien! Belle fin de semaine et belle Pâques.
Supprimergonflant, parfois, brillant, toujours
SupprimerOsmose parfaitement réussie entre ton texte et ton illustration, ouvert et mystérieux, proche et insaisi... Prendre le temps, vraie richesse, peut-être la seule au solde du compte-courant personnel.
RépondreSupprimerBises et bon weekend
Hello Francis. Prendre son temps et non pas courir après le temps. Tout un art de vivre. Bises maritimes cette fois-ci. 😊
SupprimerMerci pour ce message d’espoir en cette période pascale. Il me fait penser à l’"été invincible" de Camus. Lui qui, de l’autre côté de la Méditerranée, à l’ouest de l’endroit où tu te trouves, découvrait "à Tipasa qu’il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise". Belles journées de détente face à la mer. D.
RépondreSupprimerCoucou Dad. Tu cites là un texte fameux de Camus qui m'a toujours beaucoup émue à sa lecture. Même dans les moments les plus sombres de l'existence, la lumière fuse si on sait la regarder. Merci de ta visite et bises depuis le bord de mer brumeux.
SupprimerC'est un très beau texte (souligné par Jean d'Ormesson himself!), qui rappelle bien qu'une fois la période de deuil nécessaire (on peut être en deuil de tant de choses, des gens, d'un chapitre de notre vie, d'une maison, d'un travail, d'un espoir, d'une attente...) on commence à enfin réagir aux mille humbles bonheurs qui volètent autour de nous... et on respire, on sent entrer en nous de nouvelles naissances...
RépondreSupprimerMerci pour nous ouvrir la journée avec cette très forte pensée...
Hello gente dame. Tu as raison et c'est ce que je ressens avec ce printemps naissant. L'hiver moral que j'ai ressenti ces derniers mois n'a que trop duré. Il me faut m'ouvrir aux parfums printaniers de la vie. Merci de ta visite et de ton beau commentaire.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJe rejoins le commentaire de Claude Lepenseur et je dirai même que c'est ce qui est le plus dur à faire.
Bises et bonne journée.
Coucou Caroline. Le plus dur mais le plus beau aussi et le plus enrichissant. Bises et belle fin de semaine.
SupprimerBonjour chère Dédé, merci pour tes mots, superbes, qui nous invitent à faire un grand cercle autour de nous car il y a beaucoup de belles choses à voir, à rencontrer, à entendre, à partager et j'ai encore envie d'agrandir ce cercle pour admirer la nature. C'est plus gratifiant que d'être replié sur soi-même.
RépondreSupprimerMon bonheur de ce matin était d'écouter les merles chanter même sous la pluie et il y aura encore d'autres beaux moments. J'aime beaucoup ta photo, magnifique idée :-)
Je te souhaite de belles fêtes pascales avec toute mon amitié.
Gros bisous ♥
Coucou ma chère dame du bout du lac. Les merles ne chantent pas encore chez moi mais je me réjouis aussi d'entendre bientôt leurs mélodies dans la journée finissante. Merci de ta visite et bises maritimes iodées.
SupprimerQuel joli texte, plein d'une belle vision du monde et de la vie.... Le bonheur est dans les plus petites choses; saisir l'instant, s'en emplir, et accepter sa disparition immédiate, l'instant présent s'effaçant au fur et à mesure qu'il passe... mais garder la joie au cœur :-)
RépondreSupprimerGros baiser tendre
Coucou. Oui. Garder la joie au coeur et la transmettre autour de soi. Comme un cadeau précieux. Gros Bisous!
SupprimerBonjour la Valaisanne , tu t'es perdu en ville ? mdrrrr , cette fois là je te suis pas là , trop d'humain mdrrrrrr , très joli texte , hey oui y'a tant à découvrir :) , bon week end à toi , tu part à Rome ? lollll , amitié d'Auvergne
RépondreSupprimerCoucou Steph. Parfois je descends de ma montagne pour m'ouvrir à d'autres choses. Cela permet de se décentrer non? Même s'il y a du bruit et des gens partout. Bises maritimes car je suis redescendue de ma montagne ce we. 😁
SupprimerJe signe et persiste : cette lettre amicale qui s'adresse au coeur de soi a tout pour me plaire...
RépondreSupprimerEt je crois que tu sais pourquoi. ;-)
Je te souhaite moi aussi un très beau week end
Et je t'embrasse chère Dédé
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Célestine. Oui. Je crois savoir. Alors laissons les mots virevolter et sourions à l'instant présent. Bises au goût marin.
SupprimerCe message a un écho particulier en moi aujourd'hui, merci.
RépondreSupprimerMerci à toi de laisser un mot après ta visite. Bises.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerAvant de partir, je fais mes petites visites dont ton espace.
J'ai beaucoup aimé tes mots, très positifs et avec lesquels je me sens très en accord.
Dès qu'on ouvre son regard à autre chose qu'à notre propre fenêtre, et même parfois sur un espace encore plus limité qui s'appelle notre nombril, on se rend compte que finalement, nous ne sommes pas si mal lotis que cela, et que même, nous avons une existence assez privilégiée.
En outre, cela permet aussi de se rendre compte que parfois nous nous fourvoyons en restant dans nos propres idées, parce que nous ne détenons aucune vérité, mais qu'il existe des tas de vérités.
Je me sauve pour une petite dizaine de jours, a bientôt donc.
Je ne sais pas si ta dernière phrase s'adresse à moi, car je ne suis pas la seule à porter ce prénom, mais si tel est le cas, merci beaucoup.
Bises
Coucou Pascale. La dernière phrase était en référence à la fête de Pâques. Mais elle peut aussi s'adresser à toi personnellement. 😊
SupprimerQuant au texte et à ma vision des choses, j'ai envie de dire que parfois nous sommes tellement embourbés dans nos soucis qu'on n'arrive plus à apprécier les petits plaisirs quotidiens. Je m'efforce de voir chaque jour quelque chose qui me fait plaiair et cela change tout. Merci de ta visite et belle pause. Bises.
Cette note, tout comme la photo, pourrait aussi s'intituler "pile ou face". Choisir, toujours. La vie n'est toujours qu'une histoire de choix...
RépondreSupprimerBon week end pascal à toi...
Il y a les bons et les mauvais choix mais on apprend toujours de ses erreurs. Il y a aussi des choses qu'on subit mais qui nous font grandir malgré tout. Bises et belle fête de Pâques.
SupprimerJ'aime beaucoup la citation de Jean d'Ormesson......s'il est cultivé, entretenu, donné , reçu, partag", le bonheur ne disparait jamais totalement. Encore faut il savoir s'ouvrir à lui et comme dit un chanteur à la mode "
RépondreSupprimerC'est con le bonheur, ouais, car c'est souvent après qu'on sait qu'il était là".
Dédé, tu as en toi des pépites de bonheur et le seul fait de nous faire partager ton texte le fait entrer chez nous. Je te souhaite un bon week end. A tout bientôt. Chinou
Coucou Chinou. Contente que les pépites de bonheur se propagent. C'est le but. Bon we à toi aussi.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ton article et la citation de Jean D'Ormesson.
J'aime tes mots, la façon dont tu t'exprimes .... nul doute que le bonheur va fleurir sur ton chemin.
Je te souhaite une bonne petite pause. Prends soin de toi. je t'envoie une grosse bise
Hello Elisa. Il fleurit déjà le bonheur. Il faut juste se pencher et regarder attentivement où se cachent ses délicates fleurs. Merci de ta visite et bises au goût de sel marin.
Supprimerbonjour Dédé , j'aime comment tu racontes ça !! un vrai conte poétique !, oui si c'est ta vue de chez toi ! il faut choisir la montagne en fond et le soleil qui se couche waouh j'aime +++ gros bisous passez un beau weekend Pascal a+ merci
RépondreSupprimerSalut mon cher Bébert. Tu n'as pas bien vu la légende de la photo. Ce n'est pas chez moi mais en Italie. 😊 belle fête de Pâques à vous deux.
SupprimerLaisser s'envoler ses pensées
RépondreSupprimerpour voir volté autour de nous
le bonheur
Coucou. Je vois plus le bonheur virevolter que voler. 😊 Question de goût sans doute.
SupprimerAh comprendre et apprivoiser la vacuité... quel bonheur... non le mot est bien trop faible... quelle extase... bon week ma belle et bonne méditation
RépondreSupprimerUne extase? Oui. En quelque sorte. Bon we à toi aussi.
SupprimerBonsoir Dédé,
RépondreSupprimerC'est un beau texte plein de sagesse que tu nous donnes là.
Gros bisous,
Mo
Dédé = maître zen. 😁 Bisous!
SupprimerNe laisse jamais ton coeur submergé d'accessoires inutiles mais laisse-le boire aux sources des instants volatiles et parfumés pour grandir nos rêves. Ton texte est tout simplement magnifique, il sort du miroir de ton coeur qui ne ment jamais. Merci poétesse. Ravi de te lire.
RépondreSupprimerBisous
Coucou mon cher poète. Se débarrasser du superflu pour être ouvert à l'essentiel. Voilà un beau programme. Bises maritimes.
SupprimerBonjour Dédé, de temps en temps j'aime beaucoup lire ce genre de textes, car ça me rappelle que mes petits soucis du quotidien et ma "grogne" ne sont rien devant l'immensité de la Vie. Bises et merci.
RépondreSupprimerTu es grognon? J'ai de la peine à le croire! 😊 bises et merci de la visite.
SupprimerJoyeuses Pâques, Dédé
RépondreSupprimerQuel texte magnifique! Il me rejoint tellement! Une belle source d'inspiration qui fait du bien à l'âme. Et il y a des jours où on en a tellement besoin.
Coucou mon cher. Je reviens d'un petit we à l'extérieur. Et toi alors? tu ressuscites sur les blogs? ;-) Se faire du bien à l'âme est quelque chose que l'on devrait faire tous les jours! Bises
SupprimerQuel beau texte Dédé, magnifique! merci pour ce merveilleux moment! Bisou, bonne soirée tout en douceur!
RépondreSupprimerMerci ma belle et belle semaine! Je reviens gentiment par ici. Bises alpines
SupprimerJe suis d'accord avec ce que tu dis... Quand j'avais mon vieux cheval, il suffisait que je parte en balade sur son dos pour que j'oublie mes misères et que la joie revienne et je pense qu'on peut appliquer ce principe pour toutes nos misères mais ce n'est pas toujours facile, parfois la peine est trop grande et il peut être nécessaire d'aller au fond pour remonter doucement la pente.
RépondreSupprimerCoucou Martine. Je vois ce que tu décris quand tu parles de tes balades en forêt. Mais aussi quand tu parles des peines trop grandes, il faut alors prendre soin de toi, se laisser du temps et remonter gentiment la pente, à notre rythme. Bises et belle semaine.
SupprimerOui chaque instant est unique et ne laissons pas l'habitude nous en désintéresser
RépondreSupprimerCoucou le cascadeur. Carpe Diem comme on dit. ;-)
Supprimerdes mots profonds à méditer-
RépondreSupprimeren écho à "le bonheur s'use jusqu'à se détruire. Il faut attendre qu'il disparaisse pour comprendre qu'il était là", ce que disait si joliment Radiguet "bonheur, je ne te reconnus qu'au bruit que tu fis en partant"
Coucou Emma. J'aime bien aussi cette phrase de Radiguet. C'est tellement vrai. Mais il est parfois si difficile de vivre l'instant présent quand les angoisses sont si présentes.
Supprimerdepuis une semaine les instants sont tous identiques du fond de mon lit !!
RépondreSupprimerje vais même pas pouvoir chercher les oeufs
Dédé je compte sur toi pour les ramasser
Coucou mon cher Barbu. J'étais loin quelques jours mais que t'arrive-t-il donc? Tu as roulé sur un oeuf???
SupprimerBonjour, Dame Dédé,
RépondreSupprimerLe bonheur n'est-il pas, parfois, celui d'une compagnie... Certes, l'on peut vivre bien des événements intenses et réjouissants, mais quel bonheur que celui de les partager avec une âme sœur.
Je vous souhaite une très bonne fête, et un succulent lapin...
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. C'est un peu votre fête. Nul doute que votre âme soeur ait aussi de grandes oreilles. Elles captent en choeur les bons moments de la vie. A bientôt mon cher Monsieur...
SupprimerBonnes fêtes de Pâques.
RépondreSupprimerJe reviens un peu après mais je vous souhaite une belle semaine!
SupprimerRester né de la dernière pluie.
RépondreSupprimerEt profiter du bel arc-en-ciel si éphémère.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on a tendance à regarder pas plus loin que le bout de son nez ou alors à vouloir ce que le voisin a alors que il suffit de voir pour savoir qu'on a déjà le bonheur!
Bonne fêtes de Pâques!
Bisous
Coucou La Louve. Regarder devant soi, autour de soi mais savoir apprécier ce que l'on a en soi. Tout un programme. Bises alpines.
Supprimerpetit coucou pour te souhaiter une bonne fin de week bissous
RépondreSupprimerMerci! Je reviens gentiment. Bises alpines.
SupprimerSur ces paroles pleines de sagesse et cette belle photo, joyeuses fêtes de Pâques !
RépondreSupprimerMerci! (un peu en retard). ;-)
SupprimerChère Dédé, la façon dont tu te renouvelles d'un billet sur l'autre m'épate.
RépondreSupprimerTa photo est époustouflante.
En outre, elle me fait réfléchir sur la nature des reflets.
J'avais déjà noté qu'un reflet dans l'eau, si fidèle soit-il, ne permet pas de placer la photo tête en bas. Le reflet dans l'eau est toujours un peu moins lumineux que le paysage qui le domine. Même pour l’œil le moins exercé, la différence de teinte est toujours perceptible.
Ici je constate que c'est la même chose avec le reflet dans la vitre, il est plus sombre que la réalité à l'extérieur de la fenêtre.
Pour certains êtres, tout ce qui se trouve de l'autre côté du miroir parait aussi séduisant que le mirage d'une vie dépourvue de soucis.
Ton texte, quant à lui, illustre bien les interférences entre le rêve et la réalité.
À bientôt Dédé, merci pour ton passage au grenier, bises et bonne fin de séjour maritime
Coucou ma chère Tilia. Rêve ou réalité? Il faut savoir doser les deux et faire en sorte que les rêves se réalisent, si c'est possible. Bises alpines et belle semaine. Je reviens gentiment sur mon blog.
SupprimerJ'ai vu sur les tuiles un piaf en papamobile, poisson d'avril !
RépondreSupprimerJe pense qu'il était tout blanc? ;-))
SupprimerLes habitudes sont l'opium de la vie. Garder au fond de soi cette capacité d'émerveillement si propice à enrichir la vie. Il y a tant à découvrir !! Bon lundi de Pâques !!
RépondreSupprimerMerci Daniel! S'émerveiller toujours, même devant les plus petites choses.
SupprimerMerci Dédé pour tes mots si poétiques...
RépondreSupprimerBelle vision des choses qui permet l'éblouissement enchanteur !
Je t'embrasse.
Den
Merci Den. Il en faut de la poésie pour décrire la beauté des toutes petites choses. Bises alpines et belle semaine.
Supprimertellement de moyens pour oublier ses soucis, pas tous efficaces, à chacun de trouver le meilleur compromis pour apaiser son esprit..pas facile.
RépondreSupprimerCoucou Gérard. Non, pas facile mais pas impossible, pour peu qu'on s'en donne les moyens. ;-)
SupprimerIl fallait y penser, un chouette diptyque en une seule photo ;)
RépondreSupprimerJ'ai parfois de chouettes idées. Mais pas toujours. :-))
SupprimerAmie, te voici donc de retour...
RépondreSupprimerSache que j'adhère totalement à tes réflexions que ta photo illustre parfaitement. Cette fenêtre moderne et ces immeubles manqueraient de poésie si n'étaient les collines au loin et le soleil levant qui change tout. Il faut savoir lever les yeux ou tourner la tête, en chaque instant se loge le bonheur et surtout il vaut mieux se lever tôt pour profiter du jour qui pointe
Coucou ma belle. Je n'aime pas trop les environnements urbains et pourtant là, avec cette idée de photo, j'ai trouvé l'atmosphère sympathique. Quant à se lever tôt, c'était difficile ce matin après une superbe insomnie. Mais ce n'est pas grave, la petite mésange est venue me rendre visite et le merle commence à faire quelques sons (pas très harmonieux encore). ;-) Donc le bonheur est là. Bises alpines
Supprimerj'aime beaucoup la photo, une vue de rêver
RépondreSupprimerMerci Jacotte! :-)
SupprimerSuperbe illusion que tu nous offres ici, j'adore le concept. Et que dire de ton texte, avec autant de sagesse je veux t'avoir comme amie
RépondreSupprimerMerci Ami Robert. ;-)
SupprimerC'est beau, c'est profoooooond.
RépondreSupprimerHein diiiiiiiiiiiiiiis. :-))
SupprimerTrès belle idée photographique pour sortir des sentiers battus et ça j'apprécie beaucoup ; bravo !
RépondreSupprimerUn texte plein de bon sens ma chère Dédé
Bises
Je caresse mes lecteurs dans le sens du poil. ;-) Bises alpines.
Supprimer"Le bonheur ne laisse pas de trace. C'est une étoile filante. Il passe, c'est tout il remplit la vie d'images éblouissantes qui défilent à toute allure et qu'on ne retient pas."
RépondreSupprimerKatherine Pancol ~Un homme à distance~
Ouvrons les yeux, laissons de côté toutes les embûches et nos certitudes et cessons de courir après le bonheur comme on court après des chimères... Il est en nous pour peu que nous l'écoutions battre dans notre cœur.
Belle journée ☺️ je t'embrasse
Coucou Michèle. Elle est belle aussi cette citation de Mme Pancol. Elle m'inspire beaucoup.
SupprimerMon petit bonheur de ce matin, c'est la visite des oiseaux dans la mangeoire et cette extraordinaire luminosité sur les sapines blanchis par la neige de la nuit. Bises alpines et belle journée.
Seulement le regret de passer bien tard cette semaine.
RépondreSupprimerEntre rêves et réalité: je ne choisirai pas, préférant mêler l'utile à l'agréable et en essayant de se faire rejoindre les deux. Ne serait-ce pas dans le meilleur des mondes?
Tant de sagesse dans tes mots.
Coucou Thérèse. Non, tu n'as même pas le droit d'avoir ce regret-là. On passe quand on veut chez Dédé, c'est ouvert 7/7. :-)
SupprimerMêler l'utile à l'agréable, trouver le bon équilibre, ne pas oublier d'être heureux, et avoir toujours l'esprit aiguisé pour de nouvelles aventures.
Tu sais, peut-être mes mots sont-ils sages, mais mes actions le sont moins, j'apprends. ;-) Bises alpines et belle journée.
Coucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJe lis ce tantôt et commente ensuite.
Bises
Ne te stresse pas ma belle.
SupprimerLe bonheur est fragile, mais le bonheur existe. Il faut juste garder à l'esprit qu'une médaille a aussi son revers, ce qui doit pousser d'autant plus à savourer les petites choses, les petits riens qu'on a sous les yeux, à portée de main, qu'on néglige parfois parce qu'on a des rêves de grandeur. Mais la grandeur ne se construit qu'avec des petits cailloux. Rien ne dit que chacun parviendra à bâtir sa propre pyramide jusqu'à son sommet, mais ne jamais s'atteler à sa construction, c'est assurément laisser toute chance de s'élever s'envoler. Car, oui, le monde (autant que la vie et la mort) n'attend pas. Très belle réflexion, Dédé.
RépondreSupprimerBelle journée. Bises.
Fabrice
Coucou Fabrice. Il n'y a peut-être jamais de bonheur absolu car il est souvent entaché de choses négatives. Et parfois, les petits choses négatives, nous en faisons des montagnes qui cachent entièrement le plus petit bonheur et c'est bien dommage. J'aime ta métaphore de la pyramide. La mienne pour l'instant tient relativement bien debout. Je construis solide. ;-) Bises alpines et belle fin de jeudi.
SupprimerRecoucou !
RépondreSupprimerIl fut un moment dans ma vie où j’étais une fleur fanée au coeur meurtri, malgré la présence de mes deux garçons. Et un jour j’ai décidé de renaître sans savoir pour autant ce que j’allais devenir, ce que j’allais faire. J’ai fais mes valises, et mes gosses sous le bras, je suis partie vers d’autres cieux. Enfin pas tout à fait, à seulement quelques 3 km, une courte route qui pourtant me distança de cette vie qui me pourrissait l’âme et le coeur, comme si j’étais partie au bout du monde.
A partir de ce jour là, je suis redevenue moi-même, j’ai commencé une autre vie, dans une autre demeure avant de rencontrer l’homme qui allait être un second père pour mes fils.
Le seul regret que j’ai c’est de ne pas être partie plus tôt car j’ai perdu quelques années de ma vie, mais aurais-je alors rencontrer mon Chéri.
Nous ne pouvions pas nous manquer, nous travaillions l’un à côté de l’autre, sur le même trottoir (enfin je me comprends), à une dizaine de mètres seulement de distance. Et cela fait plus de 32 ans que ça dure.
Il faut savoir à un moment donné où se poser, changer du tout au tout, surtout quand le second tout est le bonheur assuré ; je l’ai attendu pendant un an mais ça valait le coup.
Bises campagnardes légèrement ensoleillées.
Coucou ma belle. Tout ce que tu écris est touchant. Tu nous en avais fait part dans un récit de vie sur ton blog et j'avais déjà admiré ton courage et ta ténacité. Etre femme n'est pas simple dans notre société, surtout quand on a des enfants et qu'on doit les élever seule. Tu as pris ce risque pour fuir une existence qui ne te convenait pas et ils ont connu un nouveau père qui les a aimés. Tu as fait une sorte de pari sur l'avenir et tu as gagné. Mais tu n'as pas seulement parié, tu as œuvré pour que cela fonctionne et cela dure depuis 32 ans. C'est un bel exemple de courage et je crois que tu n'as aucun regret à voir, même si tu as dû attendre une année. Qu'est-ce qu'une année face à 32 ans de bonheur? Rien.
SupprimerNombre de nos semblables s'embourbent dans des vies qui ne leur conviennent pas. Ils se trouvent toutes les excuses pour ne rien changer et ne font que regretter. Et la somme des regrets devient alors une frustration sans fin qui les ronge petit à petit. J'en connais dans mon entourage proche. J'ai beau leur dire les choses, rien ne change. Tant qu'ils n'ont pas décidé par eux-mêmes, il ne se passera rien.
Je suis persuadée que nous sommes les acteurs de notre vie et que c'est à nous de faire les choix. Certains sont plus faciles que d'autres. Parfois, on subit et d'autres fois, on réagit et on décide. C'est en cela que la vie vaut la peine d'être vécue, pour peu que l'on respecte ses aspirations profondes. Merci ma belle et bises alpines ensoleillées aussi.
Ah que oui j'ai fait le bon choix ! Et une belle rencontre, Tiens pendant que j'écris mon Chéri est en train de vider le lave vaisselle, nous avons eu les enfants à déjeuner hier et en plus il va passer l'aspiro et moi la toile quand même !
RépondreSupprimerTemps mitigé hier, les petits enfants ont peu aller chercher leur Pâques dans le jardin et jouer un peu au ballon après le repas avant le retour de la pluie. Ce matin temps pas terrible non plus.
Bises campagnardes bien vertes.
Coucou ma chère. Tu sais, l'essentiel n'est pas la météo mais la joie des retrouvailles en famille. Les enfants ont dû être content et la pluie a daigné s'arrêter un petit moment. Que du bon donc! Je t'embrasse et passe une très belle semaine.
SupprimerTu as tout compris, ma chère Dédé, ainsi tu ne seras jamais déçue. Et les regrets ne servent à rien.
RépondreSupprimerTa photo est très belle, j'aime beaucoup ce jeu de reflet.
Bisous ma belle.
J'ai tout compris mais il a fallu qu'on m'explique longtemps. 😊 bises alpines
SupprimerBonjour chère valaisanne
RépondreSupprimerTu écris là un très beau texte qui interpelle et oblige à s'arrêter quelque instants pour s'interroger sur notre vie, ce qu'elle a été et ce que réserve encore son futur.
Bises savoyardes
Coucou. Dédé = maître zen. 😊 bises alpines.
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