C’était l’été. Et pourtant, les températures avaient chuté en une journée et au matin, une fine couche de neige recouvrait tout le paysage. L’air, frais et mordant, nous enserrait dans ses griffes mais le soleil, déjà levé, promettait qu’il allait faire disparaître en un tour de rayons radieux cette petite poudre délicatement déposée pendant la nuit. Pourtant, la brume froide se prélassait encore sur la nappe d’eau turquoise, nous obligeant à deviner ce qu’elle cachait derrière elle. Nul doute que les sirènes alpines nous surveillaient, de leurs glaciales profondeurs, alors que notre haleine se figeait devant notre bouche, emprisonnant l’instant présent.
Il était temps de marcher et d’effacer de notre mémoire ce qui nous avait considérablement ralenti les semaines précédentes, toutes ces choses qui parfois deviennent si lourdes à porter qu’elles nous empêchent d’espérer.
C’était l’été, une saison pourtant bien pernicieuse, s’enveloppant de dentelle délicate, convolant le temps d’une nuit torride avec l’hiver, comme pour nous défier.
Je te suivais, calquant mon pas sur le tien, observant ta silhouette affronter les premiers contreforts. Dans cette mélancolie mystérieuse, j’ai su alors que nous gravirions encore de nombreux sentiers, main dans la main, les yeux levés vers l’au-delà du Tout. Et dans ces temps si troublés, tes yeux, plongeant dans les miens, m’ont susurré que tout irait bien, malgré tout.
C’était l’été, là-haut sur la montagne.
Dédé © Octobre 2020
Je suis sûre que oui, tout ira bien.
RépondreSupprimerContente de vous retrouver.
Bonne journée.
Et moi contente de revenir par ici. Belle fin de dimanche et merci de la visite!
SupprimerMais Oui, tout ira bien,surtout lorsque règne la confiance. Du reste, comment peut-il en être autrement entre ces deux êtres qui marchent dans la même direction ? Tes écrits sont toujours aussi poétiques, les mots coulent comme celle des petits ruisseaux qui circulent dans les pozzines et ta photo est une invitation au voyage, à la randonnée, à la montagne. Dis, tu veux bien m'y amener ;-). ?
RépondreSupprimerCoucou ma belle. Il a fallu que je m'informe sur le thème "pozzine". Je n'avais jamais entendu ce terme mais il est vrai que je ne suis encore jamais allée en Corse. Et cet été n'a pas été des plus propices aux voyages... Quoique... cette photo a été prise en Autriche. Alors chausse tes bons godiots car il y a du dénivelé. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé, ravi d'avoir de tes nouvelles....
RépondreSupprimerTrès joli, texte et photo, bon week-end !!!
Coucou mon cher troubadour. Oui, j'ai décidé de revenir par ici, mais certainement à petites touches. Bises alpines et merci de la visite!
SupprimerSublime! L'espoir qui renaît!
RépondreSupprimerOui! Mais parfois, il a tendance à s'en retourner se cacher le coquin!
SupprimerBelle montée, j'en rêverais presque. A deux, tout va mieux... même sous la "dentelle délicate" d'un masque quand on dans une grande ville ;)
RépondreSupprimerAh! Les fameux masques! Heureusement, là-haut, pas besoin de les porter! Et on respire mieux sans!
SupprimerMerci pour ce retour
RépondreSupprimerEt merci de la visite. :-)
SupprimerMagnifique image embrumée !
RépondreSupprimerC'était magique.
SupprimerTrès peu de mots aujourd'hui mais si harmonieux et pleins de sens et d'émotion. La musique de la vie qui se déroule et qu'il faut tenter de retenir pour aller de l'avant. Ces sensations qui nous échappent si on ne les nomme pas, comme lorsque tu écris "notre haleine se figeait devant notre bouche, emprisonnant l’instant présent". Les photos sont faites pour soutenir la mémoire mais la pensée y aide mieux encore.
RépondreSupprimerContente de ton retour DD. Tu m'as manqué.
Pardon Dédé (et non DD), j'aime bien le nuage (ou la brume) que la lumière déchire
SupprimerCoucou Cergie. Il fut un temps où je prenais énormément de photos des lieux traversés et visités. Aujourd'hui, je préfère en faire moins mais cadrer de manière plus construite pour saisir l'émotion du moment, l'instant présent. La photo que je regarde bien après que je l'ai prise me rappelle les souvenirs vécus. Et la pensée vagabonde alors.
SupprimerJ'ai particulièrement aimé ce moment avec cette brume matinale et cette neige en plein mois d'août. Comme quoi, la nature n'en fait parfois qu'à sa tête et n'a que faire du calendrier des saisons.
Moi aussi, je suis contente de revenir mais à petites doses. Je me sens fatiguée... Bises alpines.
Bonjour Dédé j'espère que tu vas bien depuis tout ce temps :) , hey oui l'été à rallonge doit laisser sa place :) , très jolie ambiance sur la photo , amitiés d'Auvergne :)
RépondreSupprimerCoucou Steph. Je vais bien, même si cette période voit une baisse de régime flagrante. Mais c'est souvent ainsi au début de l'automne. Il me faudrait une cure de vitamines ou alors une belle randonnée mais la neige s'est invitée sur les chemins ces deux derniers WE! J'espère que tu as fait de belles découvertes sur les sentiers cet été! Bises alpines.
SupprimerContente de te retrouver avec ces mots poétiques, ces échappées d'haleine et de brume où apparaît un soleil prometteur.
RépondreSupprimerSe serrer des yeux à défaut de la faire avec les bras.
Superbe ta photo, d'ici où je vis j'ai beaucoup de mal à imaginer la neige...un beso
Coucou ma belle. Ah, la neige! Une denrée rare dans certaines contrées. Peut-être que je pourrai t'en envoyer par la poste? :-)
SupprimerJ'aime bien cette expression "se serrer des yeux". C'est tellement vrai à l'heure actuelle et tellement difficile de ne pas faire de câlins à celles et ceux que l'on aime! Vilain virus! Bises alpines.
bonjour Dédé , merci de te retrouver avec cette photo magique ! mais on ne se croirait pas en été hi hi hi , magnifique ton texte et la montagne est capricieuse ! la neige et la brume ça fait très joli ! merci bisous beau weekend a+
RépondreSupprimerCoucou Bébert l'enthousiaste. Oui, on ne se croirait pas en été sur cette photo. Et pourtant, on se rend compte, en observant bien, que l'herbe est encore bien verte sous la dentelle blanche. L'automne n'était pas encore arrivé. Bises alpines.
SupprimerEt bonjour Dédé, heureux de te revoir sur la "toile" de la blogosphère !!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette image avec cette mer de nuages, on flirt avec l'air pur, ton texte c'est du miel mais ça tu le sais déjà !
Bonne reprise avec ton blog, porte toi bien et c'est sur tout ira bien !
Coucou JP. Du miel, il manque un peu de beurre et je me fais ma tartine préférée du matin. ;-) Bises alpines et merci de ton accueil.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerContente de te retrouver !
Belle photo et comme le dit si bien Cergie ton texte est plein de sens et d'émotion.
Ici l'été a passé la main à l'hiver tout d'un coup. Puis il s'est mis à faire un temps d'automne, ce qui me paraît plus
dans la normalité. Juillet a été étouffant.
Quant au reste cela nous pourrit la vie. Mon Chéri est parti au Mans passer une IRM pour son nez, je n'ai même pas le droit de l'accompagner, ni chez son ORL d'ailleurs. Mardi il y est allé, j'ai profité du déplacement pour rencontrer ma Copine et nous avons déjeuné dans un resto tous les trois.
J'ai pensé à toi courant septembre.
J'ai lu un truc ce matin qui disait "Plutôt que de changer d'heure, on ferait mieux de changer d'année".
Bises Sarthoises !
Coucou. Et bien le voilà ton autre commentaire. Il s'était perdu mais je l'ai retrouvé dans les méandres de blogger. Je ne comprends pas ce qui se passe avec cette nouvelle plateforme. Les commentaires n'arrivent pas tous sur mon mail. C'est un peu pénible. Oui, cette année est vraiment étrange. Pleine de rebondissements, et pas tous forcément positifs. Nous devons être forts et prendre les bons moments quand ils arrivent et se soutenir les uns et les autres. J'espère que tout ira bien pour vous deux. Bises alpines et prends soin de toi, je sais que tu n'aimes pas trop l'automne.
SupprimerQuel bonheur de retrouver une de tes images. Un moment d'émerveillement à contempler ce mariage du vert turquoise de l'eau avec le bleu vif du ciel, de l'atmosphère ouatée avec la masse enneigée des sommets. Et puis cette phrase qui elle seule provoque un arrêt pour en savourer l'image et le sens :"alors que notre haleine se figeait devant notre bouche, emprisonnant l'instant présent"
RépondreSupprimerQuel retour en beauté !!
Bises admiratives !!
Coucou Fifi. Ce qui me frappe quand je regarde encore la photo, c'est cette couleur turquoise qui transparaît derrière la brume sur le lac. Une couleur qui ne se retrouve pas souvent dans la nature je trouve. Le bleu du ciel, c'est déjà bien plus courant. Quant au blanc de la neige, je n'ai qu'à regarder aujourd'hui par la fenêtre. Je suis gâtée. :-) Bises alpines.
SupprimerTa photo est très belle, j'aime !
RépondreSupprimerBon week-end Dédé.
Merci Philippe. Belle fin de semaine à toi aussi.
SupprimerCoucou ma chère Dédé, je suis très heureuse de ton retour avec cette magnifique vue de montagne et ce beau lac qui se dévoilera. J'imagine ton bonheur de marcher dans ces lieux merveilleux et merci pour tes mots.
RépondreSupprimerJe te souhaite un bon week-end, peut-être au chaud à cause du mauvais temps.
Gros bisous :-)
Coucou Denise. Il était difficile de démarrer la randonnée ce jour-là car même si le soleil brillait, les températures étaient glaciales. Heureusement, il n'y avait pas trop de neige sur les chemins et nous avons pu faire le sommet prévu. Quant au mauvais temps de ce WE, il est vraiment là, avec de la neige en prime. Restons au chaud! Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJe clique et voilà un nouveau billet plein de poésie et d'émotion. On lit et l'on est sous le charme de tes mots. La photo est magique, toute douce.
J'espère que tu vas bien ? Bon retour. je t'embrasse
Bonjour Elisa. La photo est toute douce mais je t'assure, le froid était mordant ce matin-là. ;-) Oui, je vais bien, mais la fatigue de l'automne me gagne. J'ai envie de faire comme les marmottes. :-) Bises alpines.
Supprimermagnifique comme tu sais si bien le faire... et oui... garder l espoir et savoir que tout dépend de nous... c est la clé... bonne soirée ma douce
RépondreSupprimerTout ne dépend pas que de nous mais on peut changer notre manière de voir les choses, c'est sûr. Bises alpines et bonne fin de samedi.
SupprimerCoucou ma chère Dédé, je suis très heureuse de ton retour avec cette magnifique photo de montagne et ce beau lac juste voilé. Merci pour tes mots que je lis toujours avec émotion et maintenant, laissons nous séduire par l'automne.
RépondreSupprimerJe te souhaite un bon week-end, peut-être au chaud avec ce mauvais temps.
Gros bisous :-) ♥
Une petite redondance. :-) Pas grave.
SupprimerC'était là-haut sur les cimes, balayées par l'air pur, loin du monde d'en bas qui souffre et qui a peur.....A mon avis tu aurais du rester là-haut !
RépondreSupprimerBen j'aurai dû prévoir plus de victuailles pour tenir le siège! :-)
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerC'est l'hiver tout l'été chez toi...
Bises bon retour sur la toile!
A +
Ce n'est pas exactement chez moi mais un peu ailleurs, par là-bas. :-) Bises mon cher Daniel.
SupprimerBonjour Dame Dédé,
RépondreSupprimerBon retour parmi les blogueurs, dans cet automne qui s'avance avec célérité et détermination... C'est étrange, cet été que vous décrivez mêle chaleur et soleil aux frimas et aux nuages... Comme si toutes les saisons co-existaient parfois, comme dans un tableau de Hodler multicolore et contrasté...
Bon vent dans cet automne, qui n'est toutefois, vous le savez, qu'une transition...
Bonjour monsieur aux grandes oreilles. Etes-vous vraiment sûr que l'automne est là? Regardez bien, c'est plutôt l'hiver aujourd'hui. ;-)
SupprimerCe fut un été étrange, surtout cette journée-là. La nature fait ce qu'elle veut et l'être humain doit avoir la grande sagesse de prendre ce qu'elle lui offre. Bises alpines.
Un paysage qui s’emmitoufle dans la brume...
RépondreSupprimerUn avant goût d'automne
Et pourtant, c'était l'été. ;-)
SupprimerBeau retour, ça y est tu redescends ?
RépondreSupprimerJe redescends tranquillement, sans me presser. Il faut faire gaffe car le dénivelé est important et j'ai déjà un peu mal aux bouts des pieds. :-))
SupprimerBonjour Dédé, un très beau retour, plein d'espoir, pour affronter l'hiver dans le souvenir des moments heureux.
RépondreSupprimerCoucou Miss. Oui, je suis de retour, tout tranquillement. Et le souvenir des moments heureux doit s'entretenir pour affronter les froids qui arrivent. (j'ai encore un tas de photos à traiter!).
SupprimerTes mots pétris de douceur fondent comme un bonbon...
RépondreSupprimerEt ta photo me donne envie de repartir pour une escapade en montagne!
Un vrai cadeau.
Bises de ma Loire, enfin retrouvée.
Coucou le poète. Si tu veux repartir en montagne, il faut bien te vêtir, la neige est là! :-) Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerMagnifique vue très en lumière...
Lac brumeux, lac heureux...
Le froid a du bon et surtout du beau !
Bises de Leeloo
Coucou Leeloo. C'est vrai que j'aime bien prendre des photos de neige. Mon appareil un peu moins car il a toujours froid aux extrémités. Lui tricoter un bonnet? :-) Bises alpines.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerHeureuse de te lire à nouveau et de rêver sur tes mots !
A bientôt !
Coucou. Heureuse que tu sois heureuse. Bises alpines.
Supprimerdes étés qui ressemblent à l 'hiver, des automnes qui ressemblent à l'été, tant qu'il y aura des étés... merci, madame Dédé, pour tes jolies impressions/méditations
RépondreSupprimerJ'aurais plutôt tendance à dire, moi qui apprécie tellement l'automne: "tant qu'il y aura des automnes". Merci de ta visite.
SupprimerUn retour en beauté : Ta photo est splendide. Un bisou.
RépondreSupprimerHeureuse de te retrouver même si je ne suis plus aussi présente qu'avant sur la toile.
BISOUS et AMITIES.
Coucou ma Den. Je n'ai pas encore vraiment déterminé à quelle fréquence j'allais publier ces prochaines semaines. Comme je l'écrivais plus haut, j'ai l'envie de faire comme les marmottes maintenant, avec cette neige fraîchement tombée. :-) Bises alpines.
SupprimerQuelle chance tu as qu'il soit là pour marcher de concert et te regarder dans les yeux, nourritures immatérielles mais ô combien essentielles !
RépondreSupprimerHello Candide. Bon... il doit quand même regarder où il met les pieds de temps en temps. :-)) Mais je suis bien consciente d'être une chanceuse. Je l'espère pour toi cette rencontre qui change tout. Bises alpines.
SupprimerJe reviens pour un petit moment de contemplation. Pas encore de neige chez nous mais c'est vraiment l'automne pluvieux et frais. Passe un bon week-end à te chouchouter au chaud et à choisir d'autres beautés à partager. Bises pour un bon dodo.
RépondreSupprimerRecoucou Fifi. Et bien, je suis restée au chaud et je n'ai pas fait grand-chose. Moi, l'hyper active, je me dis que j'ai un peu trop "glandouillé" ces deux dernier jours. Mais j'admets que cela fait du bien. Bises et bon début de semaine.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJe suis en colère après moi, GRRR je t'ai mis un com hier ou avant hier et je n'ai pas du faire la bonne manoeuvre pour l'envoyer.
Je ne sais plus ce que je te disais sauf que j'avais pensé à toi en septembre.
Aussi que ta photo est belle et ton texte émouvant.
Bon Dimanche et bises Sarthoises.
Coucou ma Claude. Cela arrive, on n'appuie pas sur bon bouton et hop, plus de commentaire. Mais tu es tenace et en voilà un nouveau. Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerJ'ai du dire qu'ici on est passé de l'automne à l'hiver direct et que maintenant nous sommes bien en automne. Pour tout te dire toute ça n'est pas mon temps.
Supprimeroui tant que l'on a l'espoir de gravir de nombreux sentiers avec ceux que l'on aime la vie va bien.....je suis heureux de ton retour parmi nous chère Dédé
RépondreSupprimerToi qui aime marcher en bonne compagnie, tu sais ce que veut dire le partage dans la nature. Merci de ta visite et bises alpines.
Supprimeralors mimine toujours dans la neige ? un petit coucou de fin de semaine pour te faire de gros bisous
RépondreSupprimerElle a fondu mais... il fait bien froid dehors. Bisous et belle soirée.
Supprimertrès belle photo.
RépondreSupprimerLe changement de température a été brusque. J'espère qu'on aura l'été indien quand même .
Bonne soirée Dédé
Coucou. Je l'espère aussi, j'aime tellement ces moments si lumineux. Merci de la visite et belle semaine qui s'annonce déjà.
Supprimer"C'était l'été, là-haut sur la montagne", et c'était splendide.
RépondreSupprimerMerci Dédé pour tes mots et ta poésie.
Bisous.
Heureuse de te retrouver.
Den
Oui, c'était splendide mais comme toutes les saisons là-haut. ;-) Bises alpines ma belle et contente de nos retrouvailles.
SupprimerCoucou chère Valaisanne
RépondreSupprimerJe salue ton retour avec plaisir et souhaitant que l'été parti, tout continuera à bien aller dans les frimas d'un automne qui se croît hiver.
Bises savoyardes
Coucou mon cher Savoyard. Ah oui, l'automne, c'est quoi? :-) Bises alpines.
SupprimerQuelle beauté,quelle vision, tu fais remonter en moi - et je t'en remercie - un merveilleux souvenir qui date de l'été dernier, j'ai eu une vision semblable en arpentant le magnifique chemin qui borde le barrage de la Grande Dixence, un moment magique et inoubliable !!! Doux automne à toi,la neige sculpte d'encore très beaux paysages et l'amour aussi... Bises fleuries. brigitte
RépondreSupprimerAh! Le fameux barrage tout là-haut. Cela fait un bon moment que je n'y suis montée mais cela me donne une envie de randonner pour les WE prochains. Ah non? Il va faire mauvais? Ah bon! Mince alors! L'automne a tendance à se transformer en hiver alors que dans mon texte, c'est l'été qui se transformait en hiver. Comme quoi ma petite dame, il n'y a plus de saison! Bises alpines.
SupprimerQuelle sublime photo, la montagne nous élève au dessus de nous-même, elle nous emplit le coeur et on pourrait s'envoler comme un ballon, très haut, pour oublier tout ce qui nous atteint, tous les maux...
RépondreSupprimerDonne lui la main, soyez heureux tant que vous les pourrez Dédé
Pas de mer cet été à cause du COVID. Je suis restée fidèle à la montagne et il faut dire que cela m'a fait beaucoup de bien. Bises alpines et je suis ton conseil de bien lui tenir la main. :-)
SupprimerSurfant sur votre commentaire chez moi, je découvre avec bonheur un blog qui pour l'instant m'était caché.
RépondreSupprimerTrès belle photo, et une belle prose versifiée.
Vous avec un joli coup de plume, à ravir, et pas immensément long à lire.
Pour Saint Véran, j'aimerais savoir la proportion des fermes qui sont exploitées, jamais je n'ai vu de fourrages agrémentant les balcons destinés à cet effet.
Bonne soirée à vous. Yann
Bonjour Yannn et bienvenue ici! Attention, parfois je me lâche un peu plus dans la longueur des textes, cela dépend de l'inspiration mais aussi et beaucoup de mon énergie. ;-) Merci de la visite et bonne fin de journée.
SupprimerBonjour Dédé, l'été sur la montagne là-haut, pour ce que j'en ai vu, est plus intense que dans la plaine. La vie s'y bouscule intensément et le transforme en bouquet d'artifice, fugace mais éblouissant. Le matin, le soleil à l'heure qui lui convient, chasse la nuit comme ce nuage qui avait tout noyé de flou. Et c'est cela que raconte ta photo, ces instants entre deux où le rêve malgré le doute est toujours possible. Puis tout se remet en place pour une éternité à l'échelle géologique. Oui tout est en place malgré l'incertitude et tout ira bien... après tout.
RépondreSupprimerOui, tout ira bien. J'aime les étés en montagne même si la saison est fugace, parfois chahutée par les pluies et la neige. Je ne pourrai pas passer un été entier dans la plaine surchauffée!
SupprimerChère Dédé, oui l'eau vive a été gelée par une vitesse lente ce qui m'a été rendu aisé grâce une ombre complice. Et oui un nain de jardin hante les lieux chez moi, qui n'est plus le même que celui qui y était en 2006, époque où certain croyait que son amie allait se jeter dans le ravin et avait rameuté tout le monde. 2006 me semble si loin, si près aussi et tant de choses se sont passées...
RépondreSupprimerGrosses bises à toi depuis la Grande Couronne sous un soleil timide.
2006, c'était la grande époque. Mais le ravin n'était pas bien profond. :-) Bises alpines sous un ciel bien blanc.
SupprimerC'était l'été tout là haut au sommet de la montagne neigeuse, vous avanciez l'un derrière l'autre, si proches, si bienveillants l'un pour l'autre prêts à affronter la nature offerte et l'amour naissant ...c'est un récit qui réchauffe, Dédé.
RépondreSupprimerMême avec la neige, tout était douillet et bien chaud, mon cher Jerry. Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerMais de rien , Dédé! je suis content , je viens de sortir un nouveau CD . Bon mardi !!
SupprimerTu devais avoir les joues froides mais le cœur bien chaud.
RépondreSupprimerLa nature suisse authentique,
Bises
Les mains aussi un peu froides, je n'avais pas de gants. :-) Mais non, mon cher Laurent, ce n'est pas en Suisse, mais dans un pays tout proche où on parle l'allemand. ;-) Bises alpines.
Supprimerpetit coucou... merci d être passée me voir... bisous
RépondreSupprimer;-)
SupprimerL'amour, toujours l'amour...
RépondreSupprimerHeureusement mon cher Loulou. :-)
SupprimerEmotion...
RépondreSupprimerQuelle chance tu as de pouvoir vivre et ressentir ces paysages somptueux en sa compagnie !
Je sais que tu sais le goûter, ne t'en prives pas !
Je suis chanceuse... mais lui aussi. :-)) Gonflée la fille!
SupprimerMeuhhnon ! Si ton plumage se rapporte à ton ramage et à tes images, tu pourrais bien être la Phénix des hôtes de ces montagnes !
SupprimerMerci pour le compliment. :-) Je vois que la rime en "age" t'inspire. :-))
SupprimerOuais, ben faut que j'arrête de boire de l'eau, moi: c'est après avoir lancé ce com' que je découvre que j'avais dit la même chose il y a une semaine, tsssss de neurone en vacance !
RépondreSupprimerAllez, c'est bientôt l'heure de l'apéro. Je te sers un petit muscat bien frais?
SupprimerMa foi, si tu me prends par les sentiments !... ;o))
SupprimerJe le savais que tu étais un épicurien! Santé!
SupprimerA la faveur de ton récent commentaire, je reviens vers toi, et je vois à nouveau ta photo, rêves évaporés, une photo d'art.
RépondreSupprimerA éditer promptement en impression photo, sur du papier plume.
A plus. Yann
Et je te l'envoie pour que tu la mettes au mur? Attention, c'est très cher! :-)) Merci de la nouvelle visite.
SupprimerA quand une nouvelle merveille à contempler et à lire ? Bises du soir chère Dédé
RépondreSupprimerUne publication chaque deux semaines... :-) Bises du samedi.
SupprimerLa pause estivale t'a été bénéfique. Ton texte est une invitation à la montagne, à la recherche de soi et de l'autre.
RépondreSupprimerDu coup, en lisant le commentaire de Chinou, je découvre le mot "pozzine". Je ne suis pas Corse, je ne crois pas en avoir une quelconque origine, mais ce mot ressemble fort à un mot de chez moi, du cantal ; une "pouzëire ". C'est une sorte d'endroit humide, sans que l'eau ne soit vraiment apparente, mais elle est pourtant très présente. Si on se risque à la franchir, à pied ou avec un véhicule, on risque d'y rester embourbé, empouzirer.
je ne suis pas sûr de l’orthographe, vu que je ne sais pas écrire le patois.
Coucou. Et moi cela me fait penser aux "dolines" du Jura. Comme quoi, notre bonne vieille terre est pleine de surprises .... mais il ne faut pas se prendre les pieds dedans. ;-) Bises alpines.
SupprimerBonjour, à la montagne l'été nous réserve parfois des surprises en été, cette année il a neigé tôt sur les massifs; très joli texte, je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerCoucou. Dans la région de montagne où j'ai passé mon enfance, les anciens disaient qu'il neigeait au moins une fois par mois, tous les mois. ;-) Bises alpines.
SupprimerNous sommes passé de l'été à l'automne, presque l'hiver en un jour !
RépondreSupprimerBises, belle soirée
L'hiver joue les trouble-fêtes en effet. Quel vilain garnement! Bises alpines.
SupprimerLa montagne a ses secrets qui peuvent parfois défier les saisons, mais "Que la montagne est belle" en toute saison !
RépondreSupprimerC'est vrai que la montagne est belle toute l'année mais c'est quand même en automne que je la préfère.
SupprimerC'est si bon de sortir la tête du brouillard
RépondreSupprimeret voir la montagne dans sa robe neuve
tout blanche
:-)
"Sortir la tête du brouillard". Même s'il fait beau, j'ai l'impression que c'est continuellement cela ces temps-ci, avec toutes ces nouvelles qu'on nous donne en pâture et qui ne sont pas bonnes. Heureusement, la montagne ne nous ment pas. Bises alpines.
SupprimerMerveilleux sommets !
RépondreSupprimerA deux on se soutient...
A deux ou à plusieurs. ;-)
Supprimer"toutes ces choses qui parfois deviennent si lourdes à porter qu’elles nous empêchent d’espérer".
RépondreSupprimerMoi aussi j'aimerais bien pouvoir les sortir de ma tête, toutes ces choses qui ralentissent nos vies depuis le début de cette année.
Toi, Dédé, tu as la chance d'avoir la montagne et ses grands espaces libres à ta porte. Merci de nous la faire partager.
Dans mon coin il y a des gens partout, même dans les forêts. Tout le monde cherche à prendre l'air librement sans respirer celui de son voisin ! Drôle d'année, où nos vies ont rétréci.
Bises d'automne, en attendant l'hiver..
Coucou. Je suis bien consciente d'avoir de la chance. Et je comprends quand tu dis que le monde est partout. Je l'ai aussi vu sur les chemins de randonnée cet été. Et cela n'a pas toujours été agréable de vivre et respirer en bonne intelligence. Pourtant, l'air pur est là à volonté et il est pour tout le monde. Ce matin encore, je parlais avec un collègue qui me disait toutes les frustrations des gens actuellement. Il y a une telle incertitude que tout le monde est stressé. Il devient dès lors difficile de trouver des moments de respiration. Mais cela se trouve encore. J'espère que tu en trouveras, toi aussi, pour t'alléger et sourire à la vie. Bises alpines affectueuses ma chère Tilia.
SupprimerHello Dédé, cette nuit je suis passée mettre un petite mot sur ton billet, mais j'ai oublié que Blogger me balance dans ses oubliettes (systématiquement et sans sommations) quand je suis connectée à mon compte :(
RépondreSupprimerDonc mon commentaires a sûrement atterri dans le spam de ton blog. Merci d'aller voir si tu peux le repêcher..
Bises automnales et belle fin de journée
Je suis excellente à la pêche aux commentaires. Un peu moins à la pêche à la mouche. :-)
SupprimerBello paisaje que queda en la memoria de la cámara y en nuestra retina. Es imposible pasar impasible ante él y borrarlo de nuestra mente.
RépondreSupprimerJe viens de faire le compte : 2+14=16
RépondreSupprimerA très bientôt, Dédé :-)
Schmoutz du soir.
PS
En attendant, cette brume turquoise est toujours aussi fascinante ♥
une photo mystérieuse et belle à la fois
RépondreSupprimer