Rendre presque ordinaire un licenciement, voilà une tendance managériale qui s'impose peu à peu dans nombre d'entreprises mais également dans les services de ressources humaines qui n'ont franchement presque plus rien d'"humain". En tant que citoyen engagé et éclairé, il serait pourtant nécessaire d'éclairer les mécanismes sous-jacents qui tendent à rendre usuelles les ruptures professionnelles et de réinterroger l’idée de plus en plus répandue du licenciement comme fatalité ou événement banal. Dépeint souvent comme une nécessité économique par les acteurs politiques et économiques, le changement d’emploi serait désormais une étape commune, possible voire inexorable ou même souhaitable dans nos carrières professionnelles. D'ailleurs, ne prévient-on pas les futurs salariés de demain qu'ils changeront plusieurs fois d'emploi durant leur carrière professionnelle et que c'est tout à fait normal? Mais que se passe-t-il réellement sur le marché du travail?
Les représentations communes du travailleur peu qualifié occupant des postes subalternes et à forte pénibilité physique ou morale, dans des structures menacées par des restructurations s'effritent car de plus en plus souvent, les licenciements s’étendent maintenant à une plus grande variété de catégories sociales de travailleurs. On passe de licenciements massifs, dus à des causes exogènes aux entreprises (conséquence de crises ou évolution de l’économie mondialisée) à des réorganisations endogènes, propres au fonctionnement du monde de l'entreprise. Ainsi, de collectifs et massifs, les licenciements s'individualisent et toutes les catégories de travailleur sont impactées, du moins formé au plus qualifié.
De plus, en analysant attentivement les mesures d’accompagnement des plans sociaux, on découvre que bien souvent l'accent est davantage mis sur la sécurisation des parcours professionnels que sur la sauvegarde de l'emploi. Une gestion en aval vient alors compenser les effets délétères des licenciements économiques plutôt que d'interroger leurs causes et leurs natures réelles. On s'intéresse donc plus aux capacités de l'employé à rebondir et à prendre lui-même en charge son employabilité plutôt que de chercher à comprendre que celle-ci est bien plus la conséquence des conjonctures de l'emploi plutôt que de sa seule manière de gérer sa carrière. On surinvestit en quelque sorte le chômeur, quitte à le rendre presque l'unique responsable de son échec professionnel.
Pire encore, on licencie de plus en plus dans des entreprises affichant pourtant une bonne santé économique. Ainsi, pour justifier du bien-fondé de leur décision de licencier, les dirigeants insistent sur son caractère contraignant, exogène (s’imposant à eux de l’extérieur) et économique, alors même que leur structure ne rencontre aucun problème. Et pour les responsables des ressources humaines, sorte de courroie de transmission des discours de l’entreprise, l’art de licencier est devenu un outil de gestion comme un autre dans lequel l'empathie est totalement absente.
Les vendeurs de coaching en tous genres, marchands de transition professionnelle et autres bien-pensants du monde du travail s'appuient avec conviction sur un socle idéologique et rhétorique bien huilé, faisant du chômage une fatalité, voire un horizon souhaitable. On pousse alors le travailleur ébranlé à se dépasser, à entamer une reconversion, à revoir ses valeurs de travail et ses idéaux de vie, quitte à occulter ses souffrances et ses questionnements. Certes, il est important d'offrir des pistes d'action et une aide à cette catégorie de la population éprouvée et en perte de confiance mais il n'en reste pas moins qu'un licenciement n'a rien de banal et demeure traumatisant pour nombre de travailleurs. C'est un déclassement social avec la perte d'une communauté de travail, d'une identité professionnelle et d'entreprise mais également un échec individuel provoquant une baisse d'estime de soi. Certes, on peut admettre qu'un licenciement peut être une décision inévitable dans certains cas (employé qui ne remplit pas les objectifs fixés, faute professionnele etc.) mais il y a l'art et la manière de faire les choses.
2023 aura été pour moi une nouvelle épreuve professionnelle après celle de 2017. Après avoir subi de nombreuses pressions maltraitantes, suivies d'une obligation de baisser mon taux d'activité de 30% sous couvert de raisons économiques certes objectivables en partie mais pas totalement, le licenciement a été la cerise sur une situation déjà bien alambiquée.
Non, un licenciement n'est pas qu'une étape transitoire. Cela a été pour moi avant tout une désillusion cinglante face à un monde du travail de plus en plus déshumanisé, incapable de prendre ses distances avec des managers toxiques et/ou incompétents faisant régner un climat nauséabond au quotidien.
Aujourd'hui, résiliente, je referme cette porte la tête haute en me dirigeant vers une nouvelle opportunité. Mais les réflexions énoncées plus haut seront au coeur de ma nouvelle activité professionnelle. J'ose alors espérer que je resterai attachée à mes valeurs et à considérer encore et toujours chaque personne que j'accompagnerai comme un individu de coeur, ancré dans une réalité familiale et sociale, et non comme un vulgaire pion sur l'échiquier du monde du travail.
La résilience, oui mais pas à n'importe quel prix! Car être résilient ne devrait pas s'interdire de déconstruire encore et toujours les inégalités structurelles en cours sur le premier marché du travail et dans d'autres domaines de notre société.
Cette humanité ne peut décidément pas être déshumanisée en toute impunité.
P.S.: Je remercie toutes les personnes qui passent ici et qui mettent un commentaire de le signer dans la mesure du possible afin que je ne me retrouve pas avec des anonymes que je ne reconnais pas malgré tous mes efforts.
Dédé@Novembre 2023
Bonjour Dame Dédé,
RépondreSupprimerCertes, le monde du travail est également celui des passions ignobles de nos semblables. Si parfois règnent une énergie positive, une relative clarté des processus, et le respect des collaborateurs, bien souvent un poste de travail est le lieu de l'incompétence, à tous les niveaux, du mépris, voire des antagonismes les plus patents.
En vous souhaitant le meilleur dans votre nouvelle opportunité, et en souhaitant à chacun de ne pas surinvestir dans cet aspect de sa vie qui n'en est pas l'absolu, et qui doit demeurer une simple activité rémunératrice, au milieu de toutes les autres facettes d'une vie riche et multiple.
Bon week-end !
Bonsoir Monsieur aux grandes oreilles. Nous sommes bien d'accord: le job de nos rêves n'existe que dans nos rêves mais il est vrai qu'on peut attendre des managers et autres services de RH un tant soit peu de respect. Et on attendrait également que les directions fassent le tri des managers incompétents, cela enlèverait bien des souffrances sur nos places de travail. Heureusement et comme vous le dites très justement, le travail, ce n'est pas tout. Il est fondamental d'avoir une vie équilibrée pour supporter parfois l'insupportable. Belle fin de semaine!
SupprimerUne belle image bien titrée. On croirait une vague déferlant sur la vallée.
RépondreSupprimerOui, elle illustre bien mon texte...
SupprimerUne belle image bien titrée. On croirait une déferlante dans la vallée.
RépondreSupprimerBonjour Dédé.
RépondreSupprimerManagement est un gros mot employé pour désigner les méthodes d'une caste d'incompétents. Incompétents à diriger une équipe, incompétents à soutenir, encourager ou motiver, ignorants tout des métiers et des fonctions, et souvent des produits et des méthodes.
On avait l'adjudant ignare et aviné à l'armée, on a désormais le manager dans le monde du travail. L'entreprise utilise ces sbires pour se dédouaner de toute responsabilité en temps normal et utilise leurs nouvelles armes que sont le plan de sauvegarde de l'emploi, la rupture conventionnelle, le burn-out, le harcèlement, etc...
Le licenciement sec, pour faute, a presque disparu : on recherche avant tout à associer le salarié à la décision imbécile de se séparer de lui, ainsi pas de vagues, pas de mouvement social et tout cela avec la complicité des syndicats...
J'espère que tu pourras échapper à ces méthodes inhumaines dans ta nouvelle activité.
Coucou Philippe. J'abonde dans ton sens. Combien de fois ai-je eu à faire à des managers incompétents, arrivés à leur poste on ne sait comment mais toujours soutenus par la direction malgré le fait que les équipes s'en plaignaient. Le pire pour moi, c'est un coaching d'équipe qui a clairement déterminé que le chef ne faisait pas son boulot et ne prenait pas son rôle de chef et il n'a eu besoin de faire que 1h30 de coaching individuel pour passer l'obstacle. On croit rêver! Heureusement, il reste des gens dans le monde du travail qui essaient de bien faire les choses. Et surtout, la clé d'une vie professionnelle réussie ou pas trop mal embouchée, c'est d'avoir une vie privée qui permette le ressourcement. Merci de ton commentaire et bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerEh oui, triste monde que celui ou une longue formation n'a plus vraiment d'intérêt puisque "nous" devrons nécessairement en changer au fil de notre vie professionnelle. Une fois voire plusieurs de surcroît.
C'est certain que pour les métiers nécessitant de longues études, ce n'est pas très favorable comme situation mais il est tout de même préférable de prévenir, et au moins pour ça, les choses sont claires ;-(
Je comprends fort bien tes ressentis et les souffrances que tout cela à engendré pour toi.
Je te souhaite de rester attachée à tes valeurs et de ne pas te perdre en chemin, ce serait bien trop triste.
Que le meilleur t'accompagne dans ta nouvelle activité professionnelle.
Bises et bonne journée.
Coucou. Je ne suis pas contre le fait de faire une longue formation et de faire encore des formations continues tout au long de ma carrière. Ce que je pourrai dénoncer, c'est le fait que certains managers ne touchent pas le puck et délèguent tout à leur équipe, sous couvert d'un management participatif des plus discutables. J'ai vécu cela nombre de fois et pour finir, on se retrouve à décider à la place du chef, à prendre ses responsabilités alors que lui a le salaire et le confort du poste... Il y a vraiment des situations très inconfortables dans le monde du travail et j'espère que oui, je pourrai garder mes valeurs dans mon prochain job. Bises alpines.
SupprimerBonjour Damalpine,
RépondreSupprimerAh les vendeurs de coaching et de développement personnel, parfaitement intégrés au système, ils font partie de l'équation bien sûr. Même la résilience a été récupérée…
Les plans sociaux, allons, qu'ont-ils de "social", pas grand chose, un peu comme les PSE, les plans de sauvegarde de l'emploi qui ne sauvegradent rien du tout…
Tout sonne juste et réaliste mille fois hélas dans ce billet ou l'élégance essaie de ne pas céder à la colère, légitime.
L'opportunité, ce prochain cap, je te le souhaite plus serein, et plus humain.
Bises atlantiques.
Coucou Mister K. Combien de fois ai-je entendu parler de "résilience"? Et également de "bienveillance"? Ce sont des termes totalement galvaudés qui me donnent, je le crois, de l'urticaire. Heureusement, j'utilise un produit de douche et des savons qui font du bien à ma peau. :-) Rester en colère ne sert à rien, mais rester éveillé et conscient de ce qui se passe, cela me semble absolument nécessaire pour garder la tête froide/haute et ne pas se laisser embarquer dans les vagues du management du 21ème siècle. Merci et bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerLe temps passe le méthodes semble évoluer: Que nenni...
Voici bien des années que cela dure!
Ce sont toujours les même ficelles qui sont utilisées...
-La mutation...
-La délocalisation...
-La prime au départ...
-Vous êtes encore jeune et brutalement trop vieux...
Le RRH et Même le DRH qui bien formé à le mettre en application se trouve bien dépourvue quand cela lui arrive !!!
Dans de rares cas c'est du bonheur...
Passe un très bon weekend tout de même.
Bise, A +++
Hello Daniel. Oui! Jeune et ensuite du jour au lendemain, vieux, plus capable de s'adapter, d'être flexible etc.... et pourtant les jeunes générations qui arrivent maintenant sur le marché du travail me semblent bien moins flexibles sur certaines choses que moi je ne l'ai été à leur âge. Et pourtant, il n'y a pas de justice, pas d'égalité, pas d'équité. Si qqn dans la hiérarchie veut nous faire partir, tous les moyens seront bons pour y arriver. Bises alpines et merci de ta visite.
SupprimerRespect des personnes... Un mot oublié... Valorisation de chaque tâche mêmes les plus humbles... Mot oublié... Notre société dans tous les domaines est déshumanisée... Je te souhaite juste de rebondir et de t’épanouir dans tes nouveaux projets
RépondreSupprimerCoucou Marie. Je crois que je vais rester humaine, simplement. Et c'est déjà beaucoup! Bises alpines.
SupprimerNavrant.
RépondreSupprimerTu expliques très bien cette entreprise de déshumanisation , que l’on voit à l’œuvre dans les films de Ken Loach, par exemple.
MissYves
Coucou Miss. Oui, j'ai vu dernièrement le film de Ken Loach sur ce type qui était au chômage (Moi, Daniel Blake) , cela m'avait fait froid dans le dos. Il reste heureusement ici et là des personnes qui ont du coeur et qui font tout pour que cette société soit un peu plus égalitaire et respectueuse de chacune et de chacun. J'espère en faire partie. Belle soirée.
SupprimerIl y a pas mal de temps que j'ai quitté le monde du travail mais j'avoue que je suis scandalisée par ces manières de traiter les salariés !
RépondreSupprimerJ'ai connu le temps où l'on trouvait autant de travail que l'on voulait, et bien souvent j'en ai refusé parce que ça m'ennuyait, ce temps est bien révolu et je plains aujourd'hui les employés qui subissent de telles pratiques !
Tu exprime de belle façon ces situations inadmissibles Dédé
Marine D
Coucou Marine. Dans certains secteurs, le plein emploi est bien réel à l'heure actuelle. En Suisse, nous avons environ 2% de chômage. Mais les conditions de travail dans certains secteurs sont vraiment questionnantes voire révoltantes. Et comme je le disais plus haut, aujourd'hui, on licencie très facilement en Suisse. Si seulement, le respect des collaborateurs existait partout... ce n'est pas le cas. Bises alpines.
SupprimerTu poses très le problème philosophique et existentiel : doit-on se contenter de ce que l'on a, ou chercher à obtenir mieux ?
RépondreSupprimerBien sûr, on ne peut cautionner la déshumanisation de notre monde. Et la résilience n'empêche pas l'indignation, et la vigilance, comme disait Stéphane Hessel.
Je te souhaite de pouvoir garder ces valeurs-là dans ton nouveau poste.
Avec plein de bises, chère Frangine des Alpes.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Hello Célestine. J'arrive à un moment dans ma carrière professionnelle où j'ai vu et vécu tellement de choses révoltantes que je me dois de garder cet esprit critique, tout en sachant pertinnemment que je ne vais pas changer le monde. Mais si dans mon prochain travail, je peux apporter de l'humanité, j'en serai fort contente. Et avoir passé par tous ces moments difficiles m'aide aussi à mieux accompagner les personnes dont j'aurai la charge. Bises alpines.
Supprimerbonsoir Dédé , ah oui un vaste sujet pour un grand débat !!!! merci pour ce texte qui laisse à réfléchir et +++ ??? , et alors la photo avec les montagnes et ces nuages waouhhhhhhhhhhhhh j'aime +++++++++ gros bisous de nous deux a+ beau weekend
RépondreSupprimerCoucou Bébert. Si mon texte donne à réfléchir, c'est déjà bien. Nous sommes bien d'accord que nous n'allons pas trouver de solutions toutes faites à des problèmes qui semblent nous dépasser mais de mon côté, j'essaierai toujours, dans mon travail, d'apporter une touche d'humanité à des personnes qui souffrent. Si je peux faire cela à mon échelle, j'en serai déjà très satisfaite. Bises alpines et bonne fin de semaine.
SupprimerCoucou Elisa. Effectivement, être licencié en Suisse est banal. Je ne savais pas qu'au Canada, c'était pareil. J'imaginais ton pays d'origine plus "social" avec les salariés. Dans mon cas, les choses se sont mises en place petit à petit: on enlève du travail, on diminue le taux d'activité et ensuite on licencie. Si j'avais su, je serai partie bien avant de cette place. Je regarde vers l'avenir avec sérénité pourtant car j'ai trouvé un autre emploi avec un directeur qui semble en tous les cas bienveillants avec ses employés. Je sais que le job de rêve n'existe pas mais si on peut passer quand même une bonne journée en étant au travail, c'est déjà pas mal! Bises alpines.
RépondreSupprimerCoucou Dédé, ah! Comme je te comprends. C'est écoeurant et je suis désolée pour toi. Je suis cent pour cent pour tes avis. J'écris en connaissance de cause car j'ai subi aussi un licenciement, il y a quelques années. J'aimais mon travail et j'y allais avec plaisir. Mon travail était apprécié et boum, un jour tout s'écroula. Le comble, j'ai eu un très beau certificat sur mon travail, ma conduite avec en "prime" trois mois de cours offerts pour retrouver un nouvel emploi... c'était pour raison de restructuration... En fait, je coûtais trop cher pour leur caisse de pension. Ils préféraient engager une jeune avec un autre salaire.
RépondreSupprimerDe tout coeur, je te souhaite une belle nouvelle étape professionnelle et enrichissante chère Dédé.
Gros bisous et toute mon amitié.
Denise R
Malheureusement, bien trop souvent, on licencie un excellent collaborateur pour le remplacer par une jeuneot qui coûte moins cher. Heureusement, il commence à y avoir une prise de conscience dans les services RH pour au contraire valoriser l'expérience et les compétences d'un collaborateur plus âgé mais le chemin est encore long. C'est un peu ce qui m'est arrivé. On m'a licenciée et la personne qui va me remplacer n'a pratiquement aucune expérience dans le métier mais elle coûtera moins cher. Et pourtant je travaile dans le domaine du social, dans lequel on pourrait justement attendre un peu plus de "social" dans la gestion du personnel. Que nenni! Bises alpines et merci de ton commentaire.
SupprimerHola dame des Alpes, tu résumes et expliques parfaitement ce système que nous vivons, où tous les rouages, même les sindicats ici, sont intégrés dans le même mécamisme...j'écris exprès mécanisme, donc, comme tu le dis, aucune considération humaine.
RépondreSupprimerJe ne crois pas à la résilience, c'est vrai qu'on nous en rabàche les oreilles, ce qui n'empèche d'aller de l'avant, comme tu le fais, avec espoir de meilleur!
Un beso fuerte, mediterraneo.
Coucou. Je crois un peu en la résilience mais il est vrai que le terme est bien galvaudé et employé à toutes les sauces. Quant aux syndicats, il ne faut pas m'en parler. J'avais fait appel à lui en 2017 mais c'était un sketsch. Quelle déception. Dès que j'ai pu, j'ai cessé de payer mes cotisations! Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerje n'ai pas subi cette épreuve dans mon parcours professionnel et je suis retraitée maintenant mais je suis scandalisée par ces pratiques et je plains ceux qui en souffrent à présent!
Bises.
Bonne soirée,
Mo
Coucou. Etre scandalisé, c'est déjà prendre conscience du problème. Merci pour ta visite! Bises alpines.
SupprimerJ'ai lu ton texte avec intérêt et je suis allé lire l'article de 2017, à l'époque je ne te connaissais pas. Ensuite j'ai saisi le lien entre la photo et ton billet....
RépondreSupprimerJe te souhaite bon courage et bonne chance pour la suite, Bises !!!
Coucou. Tu es le premier à faire le lien entre l'article et la photo. On peut l'interpréter de différentes manières. On entend souvent parler de "vagues de licenciement". Bises alpines et merci pour tes encouragements.
SupprimerOui, mon mari a aussi vécu en son temps un licenciement et des difficultés qui l'ont poussé à s'arrêter de travailler plus tôt afin de n'y a pas laissé la santé. Cette impression d'être à part, de ne pas pouvoir se projeter positivement, d'essuyer tous les refus dans les recherches d'emploi. D'entendre se dire que non, vous êtes surdimensionné et se dire qu'il faudra bien payer la maison, les études des enfants etc ... C'est en effet déshumanisant.
RépondreSupprimerCoucou Martine. Etre au chômage n'a rien d'une partie de plaisir, au contraire, c'est bien stressant pour beaucoup d'entre nous. En Suisse, il y a beaucoup de pression actuellement sur les personnes qui sont au chômage vu le taux de chômage qui est très bas. On considère bien trop souvent que les personnes en recherche d'emploi sont incapables de trouver un travail ou ne le veulent pas vu qu'il y a le plein emploi. C'est parfois vrai, c'est très souvent faux. Etre au chômage ne devrait en aucun signifier accepter n'importe quel travail et n'importe quelles conditions. Merci pour ton commentaire. Bises alpines et belle fin de semaine sous le signe de la neige par ici.
SupprimerOn voudrait ne vivre que des jolies choses. En fait, on vit beaucoup, beaucoup trop souvent de vilaines choses. Des choses affreuses. Mais on fait face. On sourit, on rit, on danse, on tient bon. Contre la fatalité du malheur, la résilience devient l'évidence. Celle qui nous garde vivantes. Je t'embrasse💙💙
RépondreSupprimerCoucou ma belle. J'ai continué à sourire et à danser un peu mais j'avais l'impression de ne pas être en rythme et de n'avoir aucune énergie. Heureusement, la page s'est tournée mais elle a été bien douloureuse. J'ai hâte que cette année 2023 se termine pour ouvrir un nouveau chapitre, qui, je l'espère, sera plus serein et plus enrichissant. La vie est ainsi faite, on passe du beau à l'affreux, du joyeux au triste. Il faut sacrément de courage pour la traverser en gardant l'espoir et la tête haute. Tu en sais quelque chose. Bises alpines.
SupprimerComme je comprends ! Un licenciement est une terrible épreuve, comme peuvent l'être un deuil, un divorce, une maladie. On ne peut pas, sous prétexte qu'il faut toujours positiver, faire comme si ce qui se passait n'était pas grave.
RépondreSupprimerEt arriver à reprendre un chemin, nouveau, inattendu, avec lequel il faut totalement se familiariser, ne signifie pas l'oubli.
Bonne journée.
Oui! Combien de fois ai-je entendu cette phrase "Mais il faut rester positif!". Certes, c'est vrai en partie mais parfois, laisser s'exprimer la colère, la tristesse, oser dire la vérité, dénoncer, fait du bien et sert à repartir dans le bon sens en refermant la porte plus sereinement. Merci de la visite et belle fin de semaine.
SupprimerJ'ai quitté sans regret ce monde du travail dont les raisons semblaient m'échapper... Si j'ai connu des périodes de chômage, je n'ai été licenciée qu'une seule fois. Je n'en avais pas été surprise et même soulagée. Dans une petite ville, c'est pourtant dur de se refaire ensuite. J'espère que ton nouveau job t'apportera les satisfactions que tu en attends. Bonne chance!
RépondreSupprimerCoucou. Je pourrai dire aussi que je pressentais le licenciement mais je n'en soupçonnais pas l'ampleur car il y a eu une vague de licenciements et on a remplacé certains collaborateurs par des tous jeunes sans expérience. C'est révoltant. Heureusement, je garde la tête haute et mes valeurs et j'espère pouvoir oeuvrer plus sereinement à l'avenir. Merci pour les encouragements!
SupprimerBonjour chère Valaisanne .Tu expliques très bien le cheminement de la déshumanisation du monde du travail, où pour des prétextes qu’on a le plus souvent du mal à cerner on élimine sans état d’âme le collaborateur. Licencier pour réduire la masse salariale est la variable d’ajustement pour valoriser la marge d’exploitation le fameux EBITDA. Passe encore si les choses se font dans l’honnêteté, où ça devient immonde, c’est la fabrication de fausses preuves de fautes professionnelles pour ne pas payer les indemnités prévues. Si, si, je l’ai vu…
RépondreSupprimerJe te souhaite le meilleur dans ta nouvelle opportunité
Bises savoyardes
Christian
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerJe découvre une superbe photo, une vague merveilleuse... et juste après la lecture, cette déferlante devient licenciement et cela me désole.
Je voulais rebondir sur le RH... ressources humaines. Outre le fait qu'à plusieurs reprises tu aies parlé de déshumanisation au travail, le simple mot juste avant, "ressources", signifie tout. L'être humain est une ressource et n'est plus que cela, au même titre qu'une matière première. C'est malheureusement là qu'il faut urgemment s'interroger.
Je te souhaite le meilleur pour la suite avec, comme tu le dis, une vigilance accrue et du respect humain. Bises de Leeloo.
Comme tu as raison Leeloo. Tu rajoutes cette réflexion à la mienne. Oui, nous ne sommes que des ressources qu'on utilise et qu'on jette. J'espère que ce monde du travail évoluera... mais franchement, j'ai quelques doutes. Bises alpines et merci de ta visite et de ton éclairage bienvenu!
SupprimerDésolé Dédé pour l'épreuve que tu subis Oui le monde du travail se déshumanise et bientôt avec l'IA dans de nombreux secteurs l'humain sera facultatif ....mais on prend des vessies pour des lanternes car l'IA n'est qu'un perroquet qui ressasse ce qu'on lui a ingurgité et ne créera jamais rien d'original !! Bises languedociennes
RépondreSupprimerCoucou mon cher Ulysse. Tu vois ce que j'ai traversé! Alors qu'en en plus, je ne pouvais pas voir tes photos sur ton blog, c'était la cerise sur le gâteau! (je plaisante un peu!). :-) Tu as raison, il y a tant à dire sur cette IA qui rend l'être humain encore plus bête qu'il ne l'est déjà... Je force un peu le trait mais je n'en pense pas moins. Bises alpines.
SupprimerOui et je crains pour nos enfants, je pense que chez nous aussi il y a de belles injustices !
RépondreSupprimerTa photo est merveilleuse Dédé, merci
« L’absence d’empathie… managers toxiques et/ou incompétents… » Des mots qui résonnent de plus en plus autour de nous, même dans les sphères politiques où on ne se reconnait plus dans aucun de nos dirigeants, en France tout du moins. Quand je pense à la situation que j’ai connue fin des années 70 et années 80 où il m’était facile de chercher, trouver, refuser un travail ou même d’en changer. Je considère comme une chance d’être à la retraite et de pouvoir aider bénévolement même si j’ai eu affaire à ces « managers toxiques et/ou incompétents ». L’empathie deviendrait-elle un don ?
RépondreSupprimerJe croise mes doigts pour cette nouvelle opportunité qui t’est offerte. Il est essentiel d’avoir un toit et de quoi se nourrir. Le tout est d’essayer de s’endormir sereinement chaque soir avec une petite graine -pleine de valeurs personnelles- plantée près ou loin de soi.
Cette image pleine de lumière inspire le positivisme.
Bonsoir. Il faut effectivement pouvoir payer les factures et dormir au sec. Mais j'ai décidé que ce ne serait plus "à n'importe quel prix" et je suis aussi bien décidée à marquer mon territoire (certes en douceur) sans me faire avoir par des managers qui pourraient m'utiliser sans reconnaître mes compétences. J'espère aussi pouvoir m'endormir sereinement, la satisfaction du "devoir accompli", au plus proche des mes valeurs. Peut-être est-ce finalement un tournant dans mon existence... Merci également de commenter la photo que je trouvais bien appropriée à cet écrit! Belle soirée.
SupprimerBonjour, j'ai connu un manager toxique, il m'a virée de mon poste comme une malpropre pour faute professionnelle grave, il avait essayé une fois de me coincer, ça n'avait pas marché, la seconde il avait bien préparé son coup, je n'ai rien vu venir; j'ai été rétrogradée et lui a pris du galon ! en attendant de trouver autre chose ma direction m'a mis dans un " placard ", j'avais un travail à faire et à rendre, que je n'ai pas fait; j'arrivais à 10 h, et repartais à 14 h, sous le pif de la RH; on n'a jamais rien osé me dire; quand j'ai retrouvé un poste, au moment de ma notation je devais la faire avec mon ancien chef, j'ai refusé; il m'a envoyé un mail me menaçant de me coller un blâme, je lui ai répondu te gêne surtout pas ! évidemment aucune aide des syndicats, ni de mes petits camarades; mais il y a une justice, le directeur à l'origine de mon éviction, et qui a bien récompensé mon chef, a cassé sa pipe quelques mois plus tard; et quand mes petits camarades sont venus me voir pour savoir si je voulais assister aux obsèques, je leur ai dit : vous plaisantez, je suis bien trop contente ! quant à mon ancien chef, il continue de gravir les échelons, et quand je vois ce qu'il écrit sur Lindekin, je me dis qu'il n'a pas changé; rien de comparable avec toi, je n'ai pas été licenciée, étant fonctionnaire, mais dans les faits ça revient au même, mêmes facons de faire, etc etc j'espère que ça va s'arranger, pour ma part j'ai pris ma revanche sur mon employeur, et ce à plusieurs niveaux, je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerJe vois que tu as un sacré caractère mais tu es restée droite dans tes baskets, conforme à tes valeurs malgré les vents contraires. Quant à LinkedIn, beaucoup de managers ne jurent plus que par ce réseau social... qui, je dois bien l'avouer, me fatigue... :-) Tellement de belles paroles, de beaux écrits mais la réalité est souvent tout autre, comme tu le décris si bien. Merci pour ce témoignage et bises alpines.
SupprimerCela me rappelle, c'était fin 2013, ce fameux jour où mon patron m'a convoquée (je faisais du télétravail, et je ne m'étais rendue compte de rien, ou du moins personne ne m'en avait parlé), où il m'a fait entrer dans son bureau, et m'a dit : Françoise, vous finissez le travail que vous avez en cours, et vous ne recevrez plus rien d'autre puisque je dépose le bilan. Imagine ma stupeur, du jour au lendemain, tu es dans la vie active et tu te retrouves chômeur, sans préavis.
RépondreSupprimerJ'imagine bien ta déception, Dédé. Oui, le travailleur est mal considéré, je suis entièrement d'accord avec ce que tu écris. Et de plus, on le fait sentir responsable de ce licenciement, c'est tellement plus facile. Je compatis avec ce que tu vis. J'ai lu dans un commentaire que tu avais trouvé un nouvel emploi, je croise les doigts pour que tout se passe bien, et que tu t'y sentes bien. Je t'embrasse.
2013 et tu faisais déjà du télétravail? ;-) Quand un patron dépose le bilan, je trouve que c'est un peu moins pire que le patron qui déclare faire des restructurations pour des raisons économiques et qui vire les vieux pour engager des plus jeunes sans expérience. Mais tout est douloureux quand même, quand on perd son travail dans lequel on avait mis tant d'énergie.
SupprimerOui, heureusement, j'ai retrouvé un autre travail d'ailleurs assez rapidement et je n'aurai pas besoin de passer par la case chômage, ce qui me va très bien vu comme on y est traité! Bises alpines.
J'ai commencé à faire du télétravail en 1989, Dédé, mon patron était avant gardiste ! Et j'ai fait du télétravail pendant 25 ans. J'étais un peu sauvage, ça m'allait donc très bien. :-)
SupprimerOui Dédé, la jolie voix du téléphone rose, c'était Françoise 😅😊😘
Supprimer@Julie: mdr!
Supprimer@Françoise: Et tu faisais aussi des visioconférences? :-)
SupprimerMdr également, bon weekend Dédé.
SupprimerCoucou,
RépondreSupprimerJ'ai changé plusieurs fois d'employeurs, mais n'ai été licencié qu'une seule fois. L'entreprise déposait le bilan pour cause de faillite. Cela faisait plusieurs mois qu'elle battait de l'aile. Quand elle fut placée sous redressement judiciaire, nous savions presque tous que c'était fini.
Bizarrement, je ne me faisais pas trop de souci. J'avais 40 ans. C'était pourtant une belle entreprise qui "rayonnait" sur une bonne moitié de la France, dans l'agencement de magasins (nous avons même officié en Suisse). Le patron avait eu la bonne idée de s'entourer de fripouilles, qui ont périclité l'entreprise dans l'abîme. 50 employés sur le carreau. Quel gâchis. Pas de plan de reclassement, par manque de financement. Dès réception de la lettre de licenciement, ce fut fini. Plus besoin d'aller faire acte de présence, pour ne rien faire.
Une période difficile à vivre... Incertitudes, salaires en retard, recommencer presque à zéro. J'ai plutôt bien rebondi, mais j'avoue que ce n'était pas réjouissant. Je comprends bien ce que tu vis.
Quelques mois plus tard, je fus convoqué par un éventuel repreneur. Lors de l'entretien, ce repreneur, accompagné de l'administrateur judiciaire, demandait ni plus ni moins que les employés repris (de justesse :-) )) restituent l'indemnité de licenciement. J'ai cru rêver. Je leur ai signifié leur malhonnêteté et réalisais, du même coup, que je ne serais pas repris. Je m'en moquais, puisque j'avais déjà trouvé un boulot. Le deuxième, en fait. Un premier qui ne me plaisait pas, puis un deuxième chez un "tordu". J'ai démissionné quelques mois plus tard, et ai retrouvé un autre. Le hasard a fait que pour ce nouveau boulot, le patron n'était ni plus ni moins qu'un ancien collègue. Je fus pris sans avoir à fournir un quelconque CV. C'était, il y a presque dix-neuf ans, j'y suis toujours. J'y avais consacré un billet. Ici clic
Bises du massif-central
Coucou et merci pour ton long commentaire. Il s'était perdu dans les spams mais il a été récupéré. Il y a beaucoup de "fripouilles" sur cette planète et quand elles évoluent dans le monde du travail, cela peut provoquer des ravages dans les familles. Etre au chômage quand on a une famille, c'est difficile pour tout le monde. On vit dans l'incertitude, on ne sait pas de quoi demain sera fait. En Suisse, le système du chômage existe bien sûr avec des indemnités à la clé mais il y a tellement de contraintes que les gens souvent s'en plaignent. Je me rappelle d'un conseiller qui avait envoyé un bonhomme de plus de 55 ans boulanger dans une boulangerie à 2h00 de chez lui. Il devait donc faire 4 heures de route en voiture chaque jour et c'était sur des petites routes souvent bien enneigées en hiver. Heureusement pour ce monsieur, il a trouvé bien mieux et plus proche de chez lui mais il était à deux doigts de la sanction de son conseiller car il voulait refuser le poste qu'il lui avait proposé.
SupprimerTu dis que cela fait 19 ans que tu es dans la même boîte, c'est donc une bonne entreprise et j'espère que tout se passera très bien encore à l'avenir. Je vais lire d'ailleurs ton billet! Bises alpines très enneigées ce jour.
Un moment difficile à passer. Il faut vite tourner la page pour passer à autre chose. Ton texte m'amène deux questions. Que métierest est que tu exerçais ? Et que était le motif du licenciement. Tu n'es pas obligée de me répondre bien entendu !
RépondreSupprimerLe monde du travail est devenu impitoyable !
Hello Daniel. J'exerçais dans le domaine du social, plus précisément de la réinsertion professionnelle. Le directeur de l'organisme déclarait il y a quelques temps dans la presse locale qu'il mettait "le collaborateur au centre". Je pense qu'il a perdu rapidement la mémoire et il a fait tout le contraire avec une partie des collaborateurs de mon service. Certes, le taux de chômage étant bas, nous avions moins de travail mais il reste néanmoins questionnant que mon poste soit repris par un petit jeune sans expérience... Si j'avais moins de dossiers, lui en aura le même nombre...
Supprimeret la manière de faire à mon égard n'a fait que me précariser puisque dans un premier temps, on m'a baissé mon taux d'activité de 30% et ensuite on m'a licenciée. Heureusement, j'ai retrouvé un poste et n'aurai pas besoin d'aller m'inscrire au chômage mais quand on s'inscrit au chômage, on ne touche que le 70% de son ancien salaire... qui avait déjà diminué...
SupprimerLe principal est finalement d'avoir retrouvé du travail. Bonne chance dans ton nouveau job!
SupprimerOui, c'est le principal. Mais n'empêche, cela donne à réfléchir. Merci pour tes encouragements et à bientôt!
Supprimerbonjour,
RépondreSupprimerLe monde du travail a bien changé, depuis une dizaine d'année, et le facteur humain de l'entreprise aussi. Dans les entreprises le personnel est un pion et rien d'autre , dans la majeur partie de celles ci, sauf dans un petit quottât qui essaie de tenir compte des besoins et des attentes de leur personnel. Remarque il serait temps car après tant avoir pressé le citron des valeurs humaines , ils sont obligés car sinon les gens préfèrent quelques fois restés au chômage plutôt que de se faire exploiter sans considération. Ou même de quitter leur branche pour avoir une vie plus tranquille .
bon courage à toi et bonne continuation dans ta vie professionelle.
Coucou. C'est vrai qu'aujourd'hui, les gens se sentent plus libres de refuser des postes ou de claquer la porte de chez un employeur. N'empêche, ce que je disais plus haut dans un autre commentaire, rester au chômage en Suisse n'est pas chose aisée. La caisse de chômage fait tout pour pousser les gens à reprendre un travail et dans certains cas, il existe même des sanctions financières si le demandeur d'emploi refuse une assignation qui ne correspond pas à ses valeurs ou à ses qualifications. J'en sais quelque chose puisque je travaille dans un de ces maillons de l'emploi. Par contre, rester humain dans la gestion du personnel me semble quelque chose qu'on pourrait attendre de la part des employeurs et des personnes qui s'occupent des demandeurs d'emploi. Il y a tellement d'injustice que cela en est parfois désespérant... Merci pour le commentaire et belle semaine!
Supprimerje pense qu en effet ce doit être un gros choc émotionnel même si financièrement il est accompagné... perso j ai eu droit au placard avant une mise à la retraite anticipée et je sais comme c est dur psychologiquement... surtout la période de placard finalement d ailleurs... j espère que tout va s arranger pour toi (ce que tu as l air de dire) je t embrasse
RépondreSupprimerIl est rare en Suisse qu'on touche des indemnités en cas de licenciement. Ce que j'ai pu obtenir dans mon cas et c'est déjà très bien ainsi, c'est la relève de mes fonctions durant mon délai de congé car il m'était impossible de rester dans cette boite en étant licenciée jusqu'au 31 décembre. Mais j'ai dû batailler. Maintenant je me refais une petite santé et j'attaquerai mon prochain job en janvier. Bises alpines et belle suite de semaine.
SupprimerDédé:
RépondreSupprimerc'est bien pénible de perdre le poste de travail. Pourvu que vous puissiez en trouver tôt un autre, meilleur, bien sûr!
Salu2.
Hello. J'ai perdu un emploi, j'ai ramé et j'en ai retrouvé un autre pour janvier 2024. Heureusement. ;-)
SupprimerBonjour Dédé ! La résilience est d'une grande aide en effet, c'est une force qui a été mise en avant par Boris Cyrulnik : "la résilience ou l'art de rebondir à tout âge". Il argumente que la résilience s'acquiert dès l'enfance lorsqu'on a été suffisamment aimé, par un grand parent, un parent, un adulte. Elle permet d'affronter les incidents de la vie. Autrefois celle ci était linéaire, on naissait dans un village on s'y mariait on exerçait une profession ou une activité toute sa vie au même endroit et dans le même secteur. Il n'y a pas si longtemps la personne qui se retrouvait au chômage était pointée du doigt, elle était jugée responsable de son état honteux. Heureusement ce n'est plus le cas aujourd'hui et la vie n'est plus un long fleuve tranquille mais au fond ne nous enrichit elle pas plus qu'autrefois lorsqu'on a passé les écueils ? Bien sûr que tu es résiliente et bien entourée aussi
RépondreSupprimerBises à toi Dédé, humides et sombres à cette heure dans la plaine. Les belles longues journées reviendront
Hello ma belle. Je ne suis pas sûre que nous sommes plus riches d'avoir passé des écueils aujourd'hui qu'auparavant. Il me semble que les écueils sont bien plus nombreux mais aussi, bien plus, sournois. La vie n'a jamais été un long fleuve tranquille et chaque période a eu des heures sombres. Ce que je dénonce, c'est le manque d'humanité et de bienveillance dans certaines décisions. Et mine de rien, cela fait mal même si on se doit d'être résilient. Quant au terme de résilience, il me semble très galvaudé aujourd'hui. On doit être résilient mais cela ne nous empêche nullement d'être critique. Ce que je dis à la fin de mon billet. Bises alpines.
Supprimer"Rien ne reste à jamais figé à l’image des saisons changeantes." Hélas dans ton cas. Que ce nouveau travail t'apporte un peu de réconfort sur plan humain, tu vas sûrement faire de belles rencontres. Je te le souhaite de tout cœur.
RépondreSupprimerUn billet "massifs", assez difficile à lire de par son sujet, mais il laisse entrevoir le soleil...
Bises Dédé, courage !
Julie
Hello Julie. Parfois, il faut que j'écrive des billets massifs, comme une sorte d'exutoire. C'est le cas de celui-ci. Je pense que mon prochain travail se déroulera dans une ambiance plus sereine, j'ose l'espérer. Mais cette fois-ci, je serai très attentive aux détails et au management. Pour ne pas me faire avoir comme une vieille chaussette. Bises alpines.
SupprimerAh oui! Je connais aussi le manager qui croit pouvoir m'atteindre à toute heure sur mon téléphone. Avec whatsapp, maintenant, on est connecté! Du coup, je l'avais bloqué! :-)) Je vois que tout n'a pas été rose non plus pour toi. Le monde du travail est décidément rempli d'êtres abjects dont il faut savoir se défaire avec élégance. Nous sommes bien plus fortes qu'eux, comme l'illustre ton expérience! Bises alpines et merci de ton commentaire.
RépondreSupprimerZut, c'est la deuxième fois que je vois mon commentaire publié, disparaitre. Je ne sais où ? pas le courage de réécrire.
RépondreSupprimerBise du massif central
Il est plus haut!:-)
SupprimerDédé, je ne sais ce qui s'est passé après mon départ sauf que la jeune employée qu'il avait embauchée qq temps avant mon départ, lui a filé sa démission 2 mois après, et après il n'est pas resté mais je ne sais pas pourquoi. Il n'a même pas fait deux ans à l'Agence. C'était quelqu'un de pas très intéressant.
RépondreSupprimerBises gelées !
Les helvètes aussi se plaignent ?
RépondreSupprimerMais mon cher Loulou, tout le monde se plaint! Même les Suisses! :-)
SupprimerDédé, je suis désolé de voir que tu es une des victimes de cette société que nous sommes en train de produire. Je te souhaite courage et persévérance dans tes nouvelles fonctions. Les gens qui travaillent sont constamment sur le fil du rasoir, un rasoir commandé par la finance qui se gave.
RépondreSupprimerVictime mais c'est pour mieux rebondir et pour mieux questionner. Mais il est vrai que le monde du travail est devenu impitoyable...
SupprimerLa résilience elle est en nous pour nous pousser en avant et continuer sans trembler - ou presque, auréolée comme ta montagne de lumière !
RépondreSupprimeroui, elle est en nous mais parfois, elle est quand même un peu émoussée. Mais la lumière revient, toujours.
SupprimerJuste envie de te souhaiter bon courage avec la certitude que rebondir est une force comme rester ferme dans ses convictions... Notre monde est dur, celui qui nous entoure nous permet de ne pas oublier qu'il est beau et que nous devons nous en inspirer pour inlassablement construire un avenir meilleur. Alors oui, bon courage !
RépondreSupprimerUn monde dur et beau, comme tu dis, il faut garder la foi, garder ses convictions, ses valeurs, garder la tête haute et sans cesse remettre l'ouvrage sur le métier. Ce que je fais mais parfois, je me dis que les choses sont bien cruelles et que les gens méchants et agressifs l'emportent un peu trop facilement. Merci de ta visite.
Supprimerletienne
RépondreSupprimermer. 29 nov. 18:42 (il y a 15 heures)
À moi
letienne a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Résilience" :
L'humanité mourra d'avoir perdu son humanité.
Un univers déshumanisé est pervers.
Bon rebond Dédé, et mes bises ligériennes t'accompagnent.
Coucou. J'ai eu quelques soucis avec ton commentaire mais le voilà. Je l'avais supprimé par erreur mais j'ai pu le récupérer in extremis. Je ne crois pas que l'humanité mourra. Il faut des gens qui se battent pour faire émerger de belles choses. Tu en fais partie avec tes mots poétiques. Si, si, c'est important d'y croire! Bises alpines.
SupprimerOui les R.H. ça devient affreux , je le vois avec mes enfants et les copains de mes enfants: R.H. ça devient l'art de rouler dans la farine le salarié de profiter de ses faiblesses ( qui n'en a pas ? ) , de payer le moins possible , je ne comprends pas cette évolution du monde, à part la cupidité des puissants je ne vois pas d'autres causes . Les R.H. sont-ils comme l'étaient les gardes chiourmes noirs du temps de l'esclavage des noirs aux Amériques ?
RépondreSupprimerLorsque j'étais jeune , je pensais , bon avec le progrès , les humains vont se détendre , il y aura moins de méchanceté, après tout , nous pourrions bien vivre tranquillement , mais non la cupidité et la rapacité sont là , tristesse et je ne sais pas comment on peut inverser la tendance .
Coucou. Je ne sais pas comment les RH sont formés dans leur métier mais c'est vrai que c'est questionnant. Dans mon cas, même si le responsable a été une oreille attentive dans cette procédure de licenciement, il n'a pas fait ce qu'il aurait dû faire, à savoir interpeller le directeur sur des pratiques peu reluisantes d'un des managers. Non, au lieu de cela, il a proposé une séance de confrontation avec ce manager... mais oui, bien sûr. On va encore se ramasser dans les dents après avoir déjà été licenciée... De qui se moque-t-on? Tu as raison quant aux progrès de l'humanité. On voit des avancées technologiques incroyables notamment dans la médecine mais au niveau des relations humaines, rien ne remplacera le coeur, en tous les cas pas l'IA et autres trucs merveilleux. Nous devons rester conscients de ce qui se passe et ne pas se laisser embarquer dans un avenir sombre et sans âme. Mais toutes les civilisations ont connu un déclin. Sommes-nous à cette phase de déclin actuellement? Peut-être...
SupprimerMoi je suis à la retraite , et je ne comprends pus très bien comment tourne ce monde qui change très vite , les lois , les règlements , j'essaie de soutenir mes enfants dans cet univers qui me paraît plus dur qu'hier . Bon courage à toi .
RépondreSupprimerChaque génération a son lot de difficultés, peut-être bien qu'aujourd'hui, elles sont plus présentes qu'il fut un temps. Mais nous avons la chance de vivre dans des pays en paix, ce qui est déjà une très bonne chose quand on voit ce qui se passe ailleurs. Merci pour ton commentaire et ta visite. Bises alpines.
SupprimerDepuis le début de ce siècle, le monde de l'entreprise est devenu une jungle dans laquelle tous les coups sont (hélas) permis. Bien contente d'en être sortie sans casse.
RépondreSupprimerBonne chance Dédé, et bon courage pour ta nouvelle vie professionnelle.
Bises bien fraîches des Yvelines.
Tilia
Coucou ma chère Tilia. Merci pour tes encouragements. En tous les cas, cette dernière expérience professionnelle fait que j'ai les antennes encore plus attentives qu'il fut un temps sur les dérives du monde professionnel. C'est peut-être un plus. Bises alpines très très enneigées par ici.
SupprimerBonjour Dédé. Beau billet sur le traumatisme d'un licenciement. Je suis à la retraite mais j'ai connu la déshumanisation des grosses entreprises. Bonne journée
RépondreSupprimerIl va être difficile d'inverser la tendance. Malheureusement! Belle semaine et merci de la visite.
SupprimerBonjour Dédé, avant tout je souhaite de tout cœur que cette nouvelle opportunité soit la meilleure pour toi, que l'estime de soi soit préservée au plus haut...
RépondreSupprimerJe vais te paraitre facile sur ce que je vais écrire mais des patrons ou des bien pensants sans aucun salariés, Ils deviennent quoi ces gros "cigares".
Il y a une pensée unique et une pensée tout court...
Que le meilleur soit toujours avec toi en t'envoyant des ondes positives. Très grosses bises Dédé ♥
Coucou JP. Un patron sans employé n'est rien. Mon chef disait que sans nous, il n'était rien. Et effectivement, il n'était rien, ne faisait rien mais il avait le salaire d'un manager! Merci pour les ondes positives et bises alpines.
SupprimerQui dit salarié dit lien de subordination.
RépondreSupprimerQui dit contrat dit statut.
Employé, agent de maîtrise, cadre etc etc
Taches définies etc etc.
Ça c'est les papiers mais dans la vie tout dépend dans quelle structure tu travailles. Un employé qui s'acquitte conscieusement du travail qui est lui est confié peut être aujourd'hui qualifié
de quelqu'un de lent, mal organisé.
Comme on dit l'incompétence a un coût, la compétence à un prix.
Un bon chef d'entreprise, un bon manager, un bon directeur doit anticiper et avoir déceler les qualités d'un collaborateur avant qu'il demande une augmentation ou qu'il soit débauché par la concurrence.
Mais la réalité correspond t'elle toujours au terrain.?
A notre époque, on devrait aller au travail comme si on partait en week-end avec son amoureux.
Hello. Un bon manager doit savoir manager son équipe. Déceler les compétences, les faire fructifier, être reconnaissant mais aussi être juste et équitable avec tous ses employés et savoir également faire régner l'ordre. Malhreuseusement, bon nombre de managers ne savent tout simplement pas "manager". Et cela crée toutes sortes de dysfonctionnements et de déboires. Qui amènent des souffrances, et puis des arrêts maladies etc. Aller au travail comme si on partait en WE avec son amoureux? Il y a bien longtemps que je préfère la 2ème proposition! :-) Bises alpines.
SupprimerNous vivons dans un monde qui fait froid dans le dos.
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec toi. Faisons quelque chose à notre niveau pour le réchaufffer un peu. Merci Dom!
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