Il avait commencé à me rendre visite il y a quelques mois. Agile, malicieux, il surgissait devant ma fenêtre, par tous les temps, qu'il neige, qu'il vente ou que le soleil soit de plomb. Quémandant quelques noisettes et amandes et les dégustant ensuite bien campé sur ses pattes arrière, l'écureuil me lançait des clins d'oeil un brin fâchés ou plein de gratitude selon le volume des friandises que je lui servais. Je l'avais surnommé affectueusement Glouton (en photo ici) car il était bien gourmand et nos rencontres me ravissaient.
En cette fin d'automne, Glouton poursuivait ses visites mais il me semblait qu'il n'était plus aussi assidu qu'il fut un temps. En effet, plusieurs jours séparaient ses gambades facétieuses devant ma vitre et je commençais à m'inquiéter, imaginant avec angoisse qu'il pouvait avoir trouvé d'autres hôtes plus généreux que moi. Voyant que je surveillais, interrogative, ses allées et venues, il m'a alors expliqué, avec des mimiques très expressives, qu'il était en train de monter un projet d'ampleur que nul n'avait encore jamais connu dans le monde de la forêt toute proche. Effectivement, depuis cette discussion très intriguante, j'ai remarqué que les alentours de la maison bruissaient de mille bruits étranges, la nuit venue. Des conciliabules chuchotés montaient entre les sapins et des ombres surgissaient ici et là, vite estompées dès que je tentais de savoir ce qu'il en était. Un soir de décembre, j'ai décidé pourtant de sortir et de surveiller le coeur de la forêt, bien résolue à saisir enfin ce qui se passait. Alors que je commençais, épuisée et transie, à m'assoupir sous un sapin enneigé car rien d'incroyable ne s'était passé jusque-là, j'ai assisté, médusée, à un étrange spectacle. Dans la clairière non loin de ma cachette, nombreux étaient les animaux de la forêt réunis en cercle autour de Glouton, mon ami l'écureuil. Dans un langage que je ne comprenais pas mais que semblait pourtant partager toute l'assemblée poilue et ailée, Glouton monopolisait l'attention de tous. Ses moustaches frémissaient à chacune de ses paroles et ses petites pattes musclées désignaient régulièrement de nobles aigles et d'autres grands rapaces perchés non loin de là sur un sapin majestueux. Tous les animaux semblaient captivés par ce discours enjoué et hochaient la tête pour acquiescer unanimement. Même les arbres articulaient des sons étranges, agitant leurs branches et secouant leur tronc, faisant tomber des paquets de neige au sol. Cerfs, chamois, blaireaux, chevreuils, renards, hermines et marmottes, lièvres, bouquetins et sangliers parlaient avec emphase, gesticulant dans un joyeux brouhaha. Dans les branches, de nombreux oiseaux chantonnaient à chaque exclamation et ce colloque sylvestre semblait bien parti pour durer toute la nuit.
Les membres congelés, les oreilles glacées malgré mon bonnet, je suis rentrée, sans avoir pu démêler le sens de tout ce que j'avais observé et ma nuit s'est poursuivie dans mon lit bien chaud, peuplée de rêves étranges. Le lendemain matin, à peine reposée, des mots inconnus vagabondaient encore dans mon cerveau et à ma grande stupéfaction, je les assimilais à toutes sortes d'images, comme si j'avais acquis en une seule nuit toutes les langues de la terre.
La veille de Noël, alors qu'une épaisse couche de neige recouvrait la forêt, quelle ne fut pas ma surprise d'observer en début d'après-midi une imposante escadrille composée d'aigles royaux, de buses variables et de gypaètes barbus traverser à tire-d'aile le ciel délavé, comme partie pour une très lointaine destination. Intriguée, je suis restée plusieurs heures le nez collé à ma fenêtre et alors que je désespérais de comprendre quelque chose à ce ballet aérien, la troupe ailée est revenue au-dessus de la forêt, portant sur ses ailes des enfants venus du monde entier et les déposant ensuite avec délicatesse au milieu des grands sapins enneigés. Saisissant alors mon bonnet et mon écharpe, enfilant avec fièvre mon manteau et chaussant mes bottes fourrées, j'ai claqué la porte, m'élançant dans la forêt, bien décidée à découvrir définitivement ce qui se tramait sous mon nez. Là où auparavant régnait le grand silence, des bruits de fête surgissaient entre les troncs des arbres. De longues tables avaient été dressées au milieu de la clairière et des taupes les recouvraient avec des étoffes chatoyantes brillant de mille feux dans la nuit. Des blaireaux facétieux déposaient ensuite sur les tables de la vaisselle d'or qui aurait pu rendre jaloux n'importe quel roi de ce monde. Et derrière un énorme comptoir de cuisine que je n'avais jamais vu auparavant, Glouton, toque vissée sur la tête, dirigeait d'une main de maître une nombreuse équipe de lutins jonglant entre les diverses préparations. Des fumets suaves s'échappaient des casseroles et en quelques secondes à peine, de multiples effluves sont venues chatouiller mes narines qui ont reconnu notamment des odeurs de pain d'épices, de fruits confits et de sucres d'orge. Non loin de là, une chorale composée d'oiseaux divers, accompagnée de musiciens non moins étonnants, reprenait avec ferveur des chants traditionnels de Noël que j'avais presque oubliés. La directrice de l'ensemble, une mésange charbonnière très vive, agitait ses ailes pour battre la mesure puis un ténor cerf majestueux entonna de sa superbe voix un solo magnifique. Les instruments joués par l'orchestre m'étaient totalement inconnus mais ils émettaient des sons gracieux, presque magiques, qui m'ont transportée et émue jusqu'aux tréfonds de mon âme.
Partout dans la forêt, dans la clairière, entre les troncs des arbres, sur les branches dénudées des feuillus, des animaux chantaient et dansaient. Un loup gris tenait fermement entre ses pattes une hermine, la faisant valser délicatement. Un chevreuil battait la mesure aux côtés d'un renard, un castor souriait de toutes ses grandes dents et un bouquetin lissait, satisfait, sa barbichette. Puis un cortège s'ébranla depuis le fond de la forêt, composé d'une foule d'enfants, venus des quatre coins de la planète, emmitouflés dans d'épaisses fourrures. Battant des mains et dans toutes les langues de la terre que je comprenais sans difficulté à ma grande stupéfaction, ils reprenaient les chants de la chorale. Chaque enfant tenait la patte d'un animal et le cortège, comme sorti de mes rêves les plus fous, défila longuement. Sur tous les visages, ronds, ovales, dans les yeux bruns ou bleus, verts ou gris, bridés ou en amandes, un immense sourire disait la gratitude des bambins, qui le temps d'une nuit inoubliable, transportés par l'escadrille des grands oiseaux, s'étaient retrouvés dans une atmosphère de paix, éloignés de toutes guerres, de tout abus, de toutes maladies et de toute tristesse. Leurs différences avaient disparu, le petit Ukrainien chantant aux côtés du petit Russe et le petit Palestinien tenant la main du petit Israélien. Alors que le défilé s'approchait du buffet, les plats préparés dans la cuisine éphémère glissèrent comme par magie directement sur les tables et la ribambelle d'enfants s'installa sur les bancs pour déguster un festin grandiose. Mon écureuil et son équipe s'étaient surpassés car à chaque bouchée, les petits s'exclamaient de plaisir, découvrant des traditions culinaires des quatre horizons dans une ambiance envoûtante.
Glouton, se tournant alors vers moi, s'approcha en quelques bonds élégants et vint me prendre par la main et je me suis également installée à table, entourée de tous les enfants. J'ai mangé, mangé, mangé, dansé avec tous les animaux à tour de rôle, pleuré de joie et la soirée a passé, dans un enchantement permanent.
A minuit pourtant, un ours brun, impérieux, a fait signe de se taire et dans un silence recueilli, quelques bergers surgis de nulle part ont entonné une douce mélopée. Et au-dessus des sapins et des mélèzes enneigés, une étoile est montée dans la nuit, éclairant une tendre scène, une mère et un père penchés sur un tout petit enfant, avec auprès d'eux un âne gris et un énorme bœuf. Chaque enfant s'est ensuite endormi sur des paillasses et dans de chaudes couvertures, veillé par un animal très attentif à son confort et à sa paix nocturne.
J'ai dû m'assoupir aussi car je ne sais pas comment je suis rentrée, même si des images furtives d'un loup argenté me guidant entre les grands sapins enneigés me sont revenues en tête par la suite. Le jour de Noël, je me suis réveillée sagement dans mon lit alors que sur ma table de nuit trônait un magnifique et succulent sucre d'orge. Un peu hébétée, je me suis levée et durant toute la journée. j'ai raconté à qui voulait bien m'entendre ce que j'avais vécu la nuit précédente. Mais personne ne m'a crue, mes proches secouant doucement la tête à mes propos, souriants et goguenards à l'évocation d'un ours brun dansant ou d'une mésange directrice de chorale.
Quelques semaines plus tard, j'ai reçu une lettre que je me suis empressée de décacheter, le timbre m'étant totalement inconnu. C'était Farid, dix ans, qui m'écrivait de son camp de réfugiés pour me donner quelques nouvelles et dans l'enveloppe, j'ai également trouvé une photo. J'y trônais, portant dans mes bras un Glouton rayonnant, au milieu d'une ribambelle de gosses de tous les pays du monde et en arrière-plan chahutaient, sous une étoile mystérieuse, mes amis les animaux de la forêt.
Non, je n'avais pas rêvé. Tout ceci avait bel et bien existé et la paix s'était installée sur terre et dans ma forêt, le temps de la nuit de Noël.
FIN
P.S.. Cette histoire m'est venue en écoutant et lisant les propos de la directrice de l'UNICEF, Mme Catherine Russel, sur la situation horrible des enfants à Gaza. Pourtant, chaque enfant, sur chaque continent, a le droit de vivre son enfance dans la paix.
Malgré cette actualité chaotique, je vous souhaite de belles fêtes dans la joie, la simplicité et la sérénité. C'est avec ce conte de Noël que je vous laisse quelques temps. Je reviendrai dans quelques semaines après un peu de repos et lorsque j'aurai trouvé un rythme de croisière dans mon nouveau travail. Prenez soin de vous et merci de vos passages ici durant toute cette année 2023. J'espère que vous avez eu du plaisir à lire mes textes et visionner mes photos.
Dédé@Décembre 2023
Merci pour ce voyage à nul autre pareil... Et très joyeux Noël ! 🙂
RépondreSupprimerMerci à vous de votre passage ici et belle année à vous, Monsieur aux grandes oreilles.
SupprimerTout cela pourrait être si simple, c'est désespérant......
RépondreSupprimerMerci pour ce conte magnifique Dédé, Bonnes Fêtes de fin d'années à toi et à tes proches, Bises !!!
Gardons espoir mon cher, des jours meilleurs pourraient arriver non? Bises alpines et belle année.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerMerci pour ce magnifique conte de Noël
Je te souhaite un très Joyeux Noël avec tes proches famille ou amis
Bonne journée, bises !
Merci et une belle année à toi. A une prochaine ici et là.
SupprimerUn très beau conte qui malheureusement est loin de la réalité.
RépondreSupprimerPeut-être que nous pouvons oeuvrer ici et là pour faire advenir cette réalité, cher anonyme... Dommage de ne pas signer le commentaire.
Supprimerbonjour Dédé , waouh superbe ta photo et ce conte nous emporte ! mais heureusement ce n'est qu'un conte !! merci gros bisous de nous deux belle fête de Noel et fin d'année A+ profitez en +++++++
RépondreSupprimerJe te souhaite une belle année pleine de découvertes de toutes sortes avec ta tendre moitié. Bises alpines.
SupprimerTon conte est merveilleux... C'est un beau rêve qu'on aimerait voir se réaliser...
RépondreSupprimerUn jour peut-être?...
SupprimerChère Valaisanne. C'est un bien joli compte que tu nous offres pour ces fêtes de fin d'année. Hélas, hélas, des politiques de tous bords s'échinent à voler, piller et détruire pour faire de ce monde un enfer comme à Gaza ... Bon Noël pour toi et ceux qui te sont chers.
RépondreSupprimerComme tu le dis si bien, Gaza est devenue en quelques semaines un enfer... un endroit presque inhabitale selon des sources officielles. Quelle tristesse... Bises alpines et belle année remplie de découvertes.
SupprimerMagnifique! on voudrait tant y croire!
RépondreSupprimerOn y croit... un jour viendra peut-être.
SupprimerBonnes fêtes Dédé !
RépondreSupprimermagnifique texte... si seulement toutes ces guerres pouvaient enfin cesser... c est affreux pour ces pauvres gens et que faire ? la folie des hommes n aura jamais de fin je crois... gros bisous
RépondreSupprimerFaire le bien autour de nous, c'est déjà beaucoup. Bises alpines.
SupprimerRêve de Noël, nous flottons légèrement au-dessus des nuages!
RépondreSupprimerJoyeuses fêtes!
Missyves
Est-ce le cas encore maintenant après avoir mangé toutes ces bonnes choses? ;-)
SupprimerEt bien moi, je crois à ton conte, je crois qu'il est possible qu'il devienne réalité. Quand...je ne sais ?!
RépondreSupprimerD'ailleurs tu as bien reçu un courrier attestant son authenticité, n'est-ce pas ?
Merci Dédé de nous avoir offert cette porte ouverte sur le rêve et la paix.
Je t'embrasse et te souhaite un Noël doux, doux dans tes montagnes.
Coucou. Oui, la poste a bien fait son travail! Je te souhaite une belle année pleine de douceur et de sérénité. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé, à l'heure des comptes, c'est un beau conte de Noël que tu nous livres là.
RépondreSupprimerJe crois bien que j'ai vu, par chez moi, Glouton qui me chipait les noix que je laisse à disposition.
Je repense à ce que disait parfois ma maman, celui qui a des biens doit accepter d'en perdre un peu...
Bonnes fêtes de fin d'année
Bises du massif central
Glouton voyage beaucoup ici et là... Bises alpines et belle année à toi et à tous les tiens.
SupprimerQuel merveilleux conte, Dédé, et comme tu le racontes bien ! Merci pour ce joli cadeau et ce beau message de paix. ♥
RépondreSupprimerBonnes fêtes de fin d'année, repose toi bien, et à bientôt. Bisous.
Je crois au pouvoir des messages de paix. Il faut y croire et il y a des gens comme toi qui véhiculent de la douceur et de la paix autour d'eux, donc le rêve est permis. Bises alpines et belle année dans la douceur ma chère Françoise.
SupprimerQue ce conte est beau, on aimerait tellement que ce soit vrai mais il nous faut accepter parfois l'injustice même si c'est insupportable. Elle fait partie de notre monde, a fait partie des mondes antérieurs et fera sans doute et malheureusement partie du monde de demain. La paix dans le monde, voilà un beau projet.
RépondreSupprimerCoucou. Il faut s'atteler aux beaux projets. Voilà quelque chose que je nous souhaite pour cette nouvelle année. Bises alpines.
SupprimerAvec tes mots, tes phrases, on plonge dans cette atmosphere de conte.
RépondreSupprimerVoulant être en avance sut ton récit, j'avais pensé à la naissance de bébés gloutons.
Mais non, tu es allée beaucoup plus loin dans ta description.
Et de souhaiter pour le monde, 365 jours un tiers de veillées de Noël.
Où tout le monde se parle, en bonne entente.
L'inverse de la tour de Babel. Là où on a défié Dieu.
Du coup, tous des langues qui depuis sont devenues étrangères.
Mais toi, le monde entier tu comprends.
Quelle beau vent d'inspiration a soufflé par chez toi.
Te souhaite de bonnes fêtes avenir. Amic@lement. Yann
Je crois à la paix, envers et contre tout. Quand je vois ces paysages enneigés de ce jour, je me dis que tout est possible. Je te souhaite une belle année, dans la paix. Bises alpines.
SupprimerIl est beau, il est magnifique ton conte de Noël, Dédé !
RépondreSupprimerC'est marrant comment les autres ne nous croient pas quand on a vécu ce genre de scène magique, dans la forêt, avec tous les animaux de la terre et ces petits enfants qui désirent tant la joie, la tranquillité de la nature et la paix !
Merci ! Oui, nous pensons à ces enfants qui souffrent victimes de la monstruosité des hommes qui ne respectent rien !
Joyeux Noël Dédé, quand-même !
Hein! Tu es d'accord! Il y a des gens qui sont vraiment trop attachés à leur réalité! ;-) Quant à ces enfants, j'ai le coeur brisé dès que je vois des images en provenance de ces pays en guerre. Comment vont-ils se construire pour être heureux en tant qu'adultes? Bises alpines et belle année à toi.
SupprimerMerci ma Chère Dédé pour ce conte de Noël. Ta photo est si belle si douce.
RépondreSupprimerJe te souhaite un bon Noël avec les tiens. prends le temps de te reposer, nous serons t'attendre.
Bien amicalement, je t'embrasse.
Coucou Elisa. Merci de ta visite ici. Noël est passé, le Nouvel An aussi mais il est encore temps de te souhaiter une belle et douce année 2024 dans ton si beau coin de pays. Bises alpines.
SupprimerDédé:
RépondreSupprimerun très joli conte de Noël!
J'attends votre retour! et vos belles photos, aussi!
Salu2.
Merci Dyhego. Je verrai quand je reviendrai vraiment mais ce n'est pas prévu pour l'instant.
SupprimerJ'adore ! Merci, merci pour ce beau conte.
RépondreSupprimerBonnes et heureuses fêtes.
eMmA
Merci de la visite et belle année!
SupprimerOui, lLa vie d'un enfant iranien, d'un enfant syrien, d’un enfant kurde, d'un enfant ukrainien, d'un enfant ouïghour, d'un enfant rohingya, d'un enfant israélien, d'un enfant palestinien se valent, et d'ailleurs, ils ont au moins un assassin en commun.
RépondreSupprimerMerci à toi, passe de belles fêtes, repose-toi, respire, et reviens!
💙💙💙
Tous ces enfants méritent d'être heureux, de grandir dans la paix, d'aller à l'école. Est-ce trop demander à notre humanité? Je te souhaite une douce année ma belle. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerTon texte est ravissant et tout à fait dans l'ambiance du moment!
Bises.
Bon après-midi,
Mo
Impossible de passer à côté de cette réalité et de ces horreurs qu'on nous sert dans tous les médias. Gardons cependant espoir en un monde meilleur et faisons ce que nous pouvons en ce sens de notre côté en cultivant notre jardin. ;-) Je te souhaite une beau jardin 2024, plein de douceur et de belles fleurs. Bises alpines.
SupprimerDédé, je suis vraiment très émue, yeux brillants, en terminant ton conte. Le monde devrait être rempli de Gloutons, de fêtes et de bien-être pour tous.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau conte, bonne fin d'année.
Pas trop de Gloutons quand même, ils mangent tellement et je dois chaque fois faire le ravitaillement. :-) Belle année à toi dans le soleil et la douceur du sud. Bises alpines.
SupprimerMagnifique photo et très beau texte. Joyeux Noël ma chère Dédé. Gros bisous
RépondreSupprimerMerci ma douce Denise. Je te souhaite une année remplie de douceur et de paix au bout du lac et ailleurs. Bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerTrès jolie photo et magnifique conte de Noël !
Chez moi, à part mes petits oiseaux, je ne vois plus ni écureuil depuis deux/trois ans et en ce moment plus de chevreuils non plus.
Ce serait bien si la paix revenait en Ukraine et à Gaza, mais l'homme est tellement guerrier dans l'âme...
C'est déjà révoltant ce qui se passe en Ukraine à cause d'un dingue comme Poutine mais ce qui se passe à Gaza me révolte encore plus.
C'est un véritable carnage.
J'arrive un peu en retard pour te souhaiter ici un Joyeux Noël et je m'en excuse.
Je te souhaite du succès dans ton nouveau travail et reviens sur ton blog quand tu en ressentira le plaisir.
A plus ma Dédé et bises de ma campagne !
Claude
Coucou ma Claude. Carnage, c'est le mot. C'est tout à fait révoltant de voir ces populations souffrir autant. Sans prendre parti pour un côté ou un autre, je me demande comment ces deux peuples pourraient se pardonner toutes ces atrocités un jour. Gardons cependant espoir en un monde meilleur. Je te souhaite une belle année ma Claude, dans la santé et la sérénité, c'est le plus important. Bises alpines.
SupprimerTrès joyeux Noël Dédé et douce fin d'année, merci pour ce conte qui fait rêver et l'on sait bien que les rêves, s'ils viennent du fond du fond de notre cœur, se réalisent, vivement que nous assistions au lever de ce jour lumineux. Bises étoilées et doux repos. brigitte
RépondreSupprimerAlors nos rêves vont devenir réalité, un jour ou l'autre... Je te souhaite une belle année remplie de lumière et de découvertes. Bises alpines.
SupprimerUn merveilleux conte comme on aimerait en vivre un, même si ce n'est qu'en rêves.
RépondreSupprimerPlus nous serons à souhaiter la paix et mieux la planète se portera.
Bises et bonne fin d'année, Dédé
C'est cela ma chère Tilia. Diffusons autour de nous un message de paix et peut-être qu'il arrivera dans ces contrées en guerre un jour ou l'autre. Bises alpines et je te souhaite également une douce année ma chère Sherlock Holmes des blogs. ;-)
SupprimerCoucou Dédé, qu'il est bon de te lire, j'ai suivi l'histoire avec l'enfance qui s'est invitée dans mon esprit pendant cette lecture magique teintée de réalités. C'est un texte très touchant et émouvant et tu m'as transporté dans un ailleurs le temps de cette lecture, sur le photo Glouton est tout beau de profil. Ta photo des sapins est un rêve comme ton histoire, c'est doux et rassurant. Je te souhaite le meilleur dans ton nouveau travail, que ces fêtes de fin d'année t'apporte le meilleur et du positif. Ici c'est toujours un plaisir de te lire et comme d'habitude je vais attendre tranquillement comme tous ton retour. A bientôt Dédé.
RépondreSupprimerMerci du fond du coeur mon cher JP pour ton message. Comme tous les messages que tu laisses ici, il est plein de gentillesse et cela me touche beaucoup. L'année 2024 sera meilleure que 2023, j'en suis persuadée. Gardons nos âmes d'enfant, nos yeux de photographes et aimons tous les Gloutons de la terre, le monde s'en portera mieux! Belle année à toi. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé,
RépondreSupprimerS'il faut prendre un ticket pour venir dans ton monde, je prends le prochain, et je m'installe en attendant que mon tour arrive.
Et si je peux m'y installer, je veux bien !
Merci pour ce magnifique moment, cela fait tellement de bien !
Gros bisous et bonne Saint Sylvestre.
Pas de distributeur de tickets, on vient et on croit que le monde sera un peu meilleur en 2024. Bises alpines et je te souhaite une très belle année 2024 pleine de lumière. Bises alpines.
Supprimerje ne te demande pas si tu vas passer un réveillon blanc... ce doit être superbe... gros bisous bon bout d an.
RépondreSupprimerCoucou. Il était vert. J'en parlerai peut-être à mon retour. :-) Bises alpines et douce année 2024!
SupprimerBonne année 2024 Dédé.
RépondreSupprimerMerci. A toi également.
SupprimerQuel beau conte plein d'espoir Dédé espérons que seront nombreux seront les humains qui le liront et oeuvreront pour qu'il devienne réalité. Je profite de mon passage pour te présenter mes voeux pour une année sereine et le plein épanouissement dans ton nouveau travail. Bises languedociennes
RépondreSupprimerOh. Peu importe le nombre de gens qui vont le lire. Ce que j'espère, c'est que les grands de ce monde deviennent un peu plus petits et humbles. Et je te souhaite également une douce année avec plein de balades riches en découvertes et aussi de bonnes dégustations de vins. :-) Bises alpines.
SupprimerRight here is the perfect blog for anybody
RépondreSupprimerwho would like to understand this topic. You understand a whole lot its
almost tough to argue with you (not that I personally would want to…HaHa).
You definitely put a new spin on a subject which has
been discussed for a long time. Wonderful stuff, just wonderful!
Of course! :-))
Supprimer
RépondreSupprimerIl est magique, dommage que je sois pas venu ici avant noël. Je saisi l’occasion pour vous souhaitez une belle année de joie, d’amour, de santé et de réussite.
Coucou. Il peut se lire toute l'année. Belle année à vous aussi!
Supprimerpetit coucou pour voir si tu sors de ton tas de neige... gros bisous
RépondreSupprimerPas prévu d'en sortir pour l'instant. Trop de choses à faire dans mon tas de neige. :-)
SupprimerCoucou Dédé, les animaux ont réussi à s'entendre pour faire oeuvre commune, l'hermine virevoltant dans les pattes du loup gris alors il faudrait que les humains antagonistes y arrivent aussi
RépondreSupprimerJoli message de Noël ! Et une photo magnifique comme une cohorte sortie du brouillard. Elle me fait penser à la forêt qui marche de Macbeth
https://krapooarboricole.wordpress.com/2009/02/04/la-foret-qui-marche-macbeth-acte-v/
Bises verglassées, Dédé !
😍🥰😘
Les animaux sont souvent bien plus sages que les humains! Bises fraîches et à bientôt sur la blogosphère mais pas tout de suite quand même.
SupprimerOui que la paix vienne sur notre planète.
RépondreSupprimerBonne année à toi .
Oui, ce serait bien que cette paix règne et que les hommes changent... Belle année à toi!
SupprimerBonjour Dédé, un voyage qui sent délicieusement Noel avec Glouton l'écureuil que les animaux de la foret écoutent avec passion et respect puis au final un rêve qui me fait songer au dessin animé "Ratatouille" . Merci pour ta pensée envers les enfants de Gaza... Je te souhaite une radieuse et enivrante année 2024 avec de beaux rêves inspirants et des réalités diurnes magnifiques !!
RépondreSupprimerkikou à la montagnarde... gros bisous
RépondreSupprimerBonjour Dédé. J'aime beaucoup ton conte de Noël qui m'a fait sourire en imaginant les scènes : Glouton te donnant la main et la mésange chef d'orchestre. Bonne journée
RépondreSupprimerCoucou. Merci pour ta visite même si tu arrives...après Pâques. ;-) Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé. C'est un très joli conte en faveur de la Paix. Bonne journée
RépondreSupprimer