Il y a des jours où tout est opaque. Des pensées furtives et sombres s’entrechoquent les unes aux autres et finissent par serrer le coeur. L’esprit ressasse les mêmes maux et tourne inlassablement, comme un tourbillon de foehn s’engouffrant entre les chalets de bois lors des tempêtes hivernales.
Ce jour-là, frissonnant de froid, je me sens soulevée au-dessus du monde comme une pauvre barque abandonnée en pleine mer, dérivant dans une tempête la ballottant comme une feuille morte. Au-dehors, le vent rugit entre les mélèzes nus et fait vaciller sur leurs troncs les sapins touffus trop orgueilleux. Sa plainte est stridente, comme une voix humaine qui crie sans fin par-dessus la vallée. Dans ce décor glacial, quelques flocons impétueux font alliance le temps d’une seconde pour s’enrouler autour des arbres et tisser un voile blanc éphémère qui recouvre brusquement les branches tremblotantes.
Au fil des heures, le cœur en émoi, j’écoute les rafales autour de la maison. Je ne sais s’il faut sortir pour goûter à la tempête ou si rester immobile est plus propice à échapper à ce qui m’étreint au plus profond de moi. Mes pas vont de la chambre à la fenêtre et je ne cesse de m’interroger sur cette douleur sourde qui monte au fond de ma gorge.
Ces sommets que je distingue au loin, au-delà du brouillard blanc et intense qui s’amuse à tout ensevelir jusqu’à la petite mésange trop intrépide, me renvoient l’image d’une existence faite d’abîmes et de crevasses sans fin.
Il y a des montagnes dans nos existences que l’on ne gravit qu’une fois. Trop fières, trop rugueuses, elles écorchent les mains s’agrippant à leurs aspérités avec désespoir et labourent les cœurs trop naïfs, laissant un goût terreux dans la bouche lorsque la chute le long de la paroi précipite les espoirs dans l’oubli.
Il y a des montagnes dans nos existences que l’on ne gravit qu’une fois. Trop fières, trop rugueuses, elles écorchent les mains s’agrippant à leurs aspérités avec désespoir et labourent les cœurs trop naïfs, laissant un goût terreux dans la bouche lorsque la chute le long de la paroi précipite les espoirs dans l’oubli.
Ce jour-là, je tente l’ascension maintes fois, buttant toujours à la même aspérité, cassant mes ongles dans une faille que je croyais pourtant facile à dépasser. Chaque appui sur la roche représente un effort éreintant alors que l’atmosphère s’obscurcit et que le regard se voile. Et peu à peu le corps se dissout dans la montagne, disparaissant dans des volutes énigmatiques et happé par quelque chose de bien trop lourd à porter.
Tourmentée, je tente encore une fois de m’extraire des ténèbres m’entraînant vers le fond de l’abîme et je me perds dans des tourbillons de glace. Mais alors que je crois m’enfoncer irrémédiablement, des raies de lumières jaillissent de nulle part et au loin sonne une cloche dont le son scintillant provoque alors une émotion intense trop longtemps contenue.
Les nappes de brume s’écartent alors pour laisser apparaître un paysage mystérieux, hésitant encore à sortir de sa torpeur. Et dans mon esprit, l’intuition de devoir laisser définitivement en arrière cette trop haute montagne qui s’est imposée dans tout le paysage de mon existence depuis des mois se dessine peu à peu. Le ciel se pare de couleurs nacrées et douces pour me laisser entrevoir la conviction d’un autre lendemain.
Il y a des jours où la vie s’imprègne de tant et tant de chagrins que tout paraît terne et dépeuplé. Et après toutes ces errances, seul le crépuscule qui tombe doucement sur la terre donne une note d’espoir, déchirant un brouillard devenu si dense au fil des heures qu’il a précipité dans les crevasses des silhouettes erratiques et abandonnées.
Un tendre et timide flocon se pose délicatement sur ma main tendue vers l’infini. Et dans cet espace désormais serein chantent les oiseaux avant de s’endormir et s’allument les étoiles au firmament, sous les doigts bienveillants du veilleur de nuit.
Dédé © Décembre 2017
tu me feras toujours rêver... j adore lire tes articles.. qu ils soient tristes, désespérés, pleins d espoir... ils sont tous si touchants ... merci madame... bonne journée je t embrasse
RépondreSupprimerCoucou Chris. Ce que tu dis dans ton commentaire me touche beaucoup. Je n'écris pas seulement des textes joyeux et des contes mais parfois j'utilise l'écriture comme un exutoire. Je t'embrasse et merci pour tes visites fidèles. Bises alpines et neigeuses.
SupprimerUne chanson que j'aimais beaucoup quand j'étais ado, une chanson d'Yves Duteil, disait :
RépondreSupprimer"il y a des jours où quand le jour se lève
On voudrait rentrer tout au fond du rêve
Et s'endormir lorsque le clocher sonne
Il y a des jours où l'on n'est plus personne".
Bonjour Anne. Je la connais bien cette chanson. Elle m'émeut toujours autant quand je l'écoute. Merci de l'allier à mon texte. Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé
RépondreSupprimerQue la montagne est belle...
Superbe photo, qui apporte du rêve.
Bisous, bon weekend, A +
Hello mon Daniel. Oui. La montagne est belle. Mais comme disait Ramuz, parfois "elle est méchante". Bises mon grand.
Supprimermagnifiques montagnes brumeuses!! amitiés
RépondreSupprimerCoucou Jean-Pierre. L'oeil avisé du photographe a parlé. Merci! Et bises.
SupprimerTon texte est poignant. Ne perds pas courage, continue d'avancer, un jour l'obstacle sera derrière toi, vaincu, et disparus l'angoisse et les doutes.
RépondreSupprimerPensées chaleureuses, baisers lumineux :-)
Hello. Je ne perds pas courage. J'en ai plein dans les chaussures de montagne mais il y a des jours plus difficiles que d'autres. Ce jour-là l'était. Et le soir j'ai enfin respiré. Merci d'apporter des bises lumineuses. C'est précieux. Bises alpines et neigeuses en retour.
SupprimerTu écris très bien Dédé. Quand on a la sensation que rien ne va, il suffit de bien regarder la Nature, elle nous envoie toujours un petit signe qui nous dit que rien n'est perdu et elle nous invite à relativiser. C'est en tous cas ce que je ressens quand ça ne va pas. Merci pour cette belle photo.
RépondreSupprimerBises et bonne journée montagnarde. :-)
Coucou Caroline. Merci du compliment. Et tu as raison. La Nature nous parle sans cesse. A nous de savoir écouter ce qu'elle nous raconte et de s'en imprégner. Mon Papa, quand il était triste, se réfugiait toujours dans la nature pour se dorloter. Le petit bonjour de la mésange à tête noire ce matin dans la mangeoire me ravit et fait du bien. Bises alpines avec de beaux flocons tout doux.
SupprimerIl y a beaucoup de souffrance,de ténacité aussi, dans ton texte. Je ne connais pas le nom de ta montagne, mais j'en ai aussi, parfois une haute, et puis une colline... et comme toi je me couche avec un galop furieux dans le ventre, et bien que couchée je ne dors pas.
RépondreSupprimerQue faire...? Se faire confiance. On s'en sortira. Ou on entendra raison. Ou on sera grâciée. Ou on ira de l'avant comme avant, soudain rassurée parce que le soleil se lève encore et qu'un chant d'oiseau semble éternel...
Que les brumes s'écartent, que le paysage se déshabille de ses voiles... Vite!
Je t'embrasse
Coucou gente dame. Oui, il y a de la souffrance mais aussi de l'espoir. Dans cette vie, je crois que l'un ne va pas sans l'autre. Quant au galop furieux, je vois très bien ce que tu veux dire par là. Cela m'arrive aussi de me sentir tellement tourneboulée au fond de moi que je n'arrive pas à me calmer. Je tente alors des exercices de respiration pour retrouver la sérénité... ou alors je sors dans la nature.
SupprimerSe faire confiance? Oui! Et je crois que c'est la meilleure chose à faire, car faire confiance aux autres n'est pas toujours la bonne solution, j'en sais quelque chose. Et se dire que les choses vont s'arranger si on est patient. Mais que cela est parfois difficile!
Allez, le soleil va se lever encore et toujours et les brumes s'écarter pour le laisser briller. Et on repartira encore plus vaillant qu'avant. Je t'embrasse et merci pour ton commentaire très empathique.
Un paysage inspirant,un écrit inspiré.
RépondreSupprimerUne photo qui est toute une atmosphère.
Je croyais que le foehn était un vent d’été...
Hello Miss. Quant les brumes se sont levées ce jour-là, j'ai vite saisi mon APN pour immortaliser ce moment. En ce qui concerne le foehn, non il peut souffler en rafales même en hiver. Et peut faire fondre la neige très rapidement. Les anciens de chez moi disent que le foehn peut faire fondre la neige en 24 heures alors qu'un franc soleil hivernal le fait en 7 jours. Il est donc très craint des amateurs de sport d'hiver. ;-)
SupprimerMerci de la visite et bises alpines.
il faut persévérer pour réussir ma Dédé
RépondreSupprimercent fois tu tomberas et cent une fois tu te relèveras
Coucou Maître Zen. Tu as raison, mais il faut que tu me le rappelles régulièrement. Mais je sais que tu es là pour ça. ;-) Bises mon barbu.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerQuelle magnifique photo ! Ton texte est très beau et m'attriste quelque peu.
Bergson t'apporte la bonne parole. Tiens bon !
Gros becs
Coucou ma Claude. J'habite dans un endroit qui me permet de faire des belles photos hein. Aujourd'hui, j'ai aussi tenté quelques photos lorsque la neige a cessé et qu'il y a eu un peu de soleil. Mais difficile car la luminosité n'était pas très bonne.
SupprimerMaître Bergson est un grand sage. Et c'est précieux d'avoir des commentaires aussi chaleureux que ceux qui sont écrits aujourd'hui. Et c'est toujours un plaisir de t'avoir ici, (tu le sais). Alors merci pour tout cela et grosses bises.
je suis content qu'enfin ma grande sagesse soit reconnu
Supprimerun peut comme Clémence la maitresse de Jésus : mais si Jésus e sa grande Clémence
Tu peux bientôt ouvrir un ashram. ;-)
Supprimermais il est déjà ouvert
Supprimertu es invitée
Alors j'arrive. Je prends quelques bâtons d'encens des Alpes. :-)
Supprimerbonjour Dédé , une photo magnifique enneigée et brumeuse ! j'aime ++++ ! , j'en aurai aimé + hi hi , mais ton texte est si beau et bien écrit !! plein de tendresse aussi et ... merci pour ce beau moment bisous beau weekend A+
RépondreSupprimerCoucou Bébert! Je ne mets pas beaucoup de photos sur mes post car elles sont lourdes à charger. Merci pour ton commentaire très gentil et de tes visites fidèles tous les vendredis. Merci pour cela! Et bises alpines.
Supprimerquelle chance tu as de pouvoir écrire, et si magnifiquement, ce qui est si difficile à exprimer pour tant de gens ! au bout de la nuit le jour, après l'hiver, le printemps, me revient une vieille douce chanson de nos grands mères : "après la pluie le beau temps" ( http://www.youtube.com/watch?v=7a5QGeODUmU =
RépondreSupprimerCoucou Emma! Je crois que j'ai de la chance d'avoir cette capacité effectivement. Je considère l'écriture comme un exutoire parfois. Là, j'en avais besoin et après avoir couché tout cela, je me sentais mieux. Et tu as raison, après la pluie vient le beau temps! Merci pour la référence musicale. Et bises alpines.
SupprimerIl y a des jours meilleurs que d'autres, des heures meilleures que d'autres, on les attend...
RépondreSupprimerCoucou mon filou. J'attends, de pied ferme. :-) Merci de la visite mon Loulou.
SupprimerOh Dédé, tellement beau et émouvant, il faut toujours garder espoir!!! Bisous, bon week-end dans la joie et la tendresse!
RépondreSupprimerCoucou ma belle de l'autre côté de l'océan. Je garde espoir, tu es un bon exemple pour cela avec tout ce que tu as vécu par le passé et tout ce que tu nous transmets via ton blog et tes commentaires chaleureux. Bisous et merci!
SupprimerIl y a toujours une petite étoile dans l'immensité de l'univers qui est là pour nous. Elle est parfois si peu visible et on ne sait pas la regarder mais elle brille rien que pour nous et nous serons les premiers à l'entr'apercevoir pour peu qu'on la cherche.
RépondreSupprimerBon courage...
Coucou Madame l'arbre. Une belle étoile! C'est un beau commentaire que tu me fais là. Merci! En plus, une étoile qui brille à l'approche des fêtes, c'est un beau présage. Je t'embrasse très fort et merci!
SupprimerL'opacité du brouillard ne monte pas jusqu'aux cimes imposantes, ou le ciel glacé semble vouloir se fondre. Ne nous laissons pas intimider par ce brouillard ... Il finira par s'estomper ... pour nous laisser voir le vert profond des sapins.
RépondreSupprimerC'est une très belle photo, toute symbolique. Par la pensée, je change de point de vue, contemplant la brume qui court de vallées en vallées ...
Bonne semaine Dédé, avec mes pensées, des bises charentaises- c'est une certitude, nous en avons besoin !
Coucou dame photographe de trucs bizarres. ;-) Je n'aime pas beaucoup le brouillard qui m'angoisse assez vite. Mais quand il s'estompe, c'est tellement beau. Comme ce jour-là. Un moment de grâce dans une journée si sombre. Merci de ta visite et bises alpines et très très fraîches. Il neige un peu et le vent commence à souffler en rafales. Reste bien au chaud dans tes charentaises.
SupprimerMerci pour ce texte superbe que l'on relit avec plaisir.
RépondreSupprimerHello Loïc. Merci! Tu vas devenir un fervent de la publication du vendredi chez Dédé. Bises alpines.
SupprimerBonjour chère Dédé, "au-delà des brumes", il y a la beauté de la nature, l'espoir dans le coeur. Parfois, la brume nous enveloppe mais il suffit d'un regard sur la petite mésange qui est là comme un rayon de soleil.
RépondreSupprimerTa photo est merveilleuse et tes mots toujours délicieux à lire.
Je te souhaite un beau week-end parmi les flocons.
Gros bisous ♥
Coucou ma chère Denise. La petite mésange est venue me rendre visite ce matin. Elle arrive, pique une ou deux graines et repart dans les sapins au loin. Mais elle chante quelques notes à chaque passage. Cela fait du bien au coeur de voir la ténacité de ces minuscules oiseaux dans l'hiver froid et venteux de ce jour. Je t'embrasse et merci de tes visites fidèles. A bientôt et belle fin de semaine.
SupprimerBonjour, pas d'éclaircie en vue, j'ai plutôt l'impression que le ciel va nous tomber sur la tête! superbe ta photo, je te souhaite une bonne soirée, bisous
RépondreSupprimerHello. Je pense qu'il faut toujours garder espoir. Envers et contre tout. Bises alpines.
SupprimerUn magnifique paysage jaillit des nuages, le veilleur est là au-de-là de nous-même pour nous tendre la main. Gardons toujours le cœur ouvert au chant des oiseaux et à la beauté des étoiles...
RépondreSupprimerOui! Le veilleur veille. Inlassablement. Et c'est rassurant de savoir qu'il allume les étoiles chaque soir. Bises alpines et merci de ta poésie.
SupprimerBon, le moral ne semble pas terrible ! Mais il faut quand même garder espoir car la vie continue.....Faire de grandes respirations pendant plusieurs minutes, se faire des petits plaisirs et essayer de relativiser.....Bon je sais: facile à dire !!
RépondreSupprimerCoucou Daniel. Heureusement que les petits bonheurs jalonnent le chemin de l'existence. Aujourd'hui c'était le bon goût du fromage à raclette et la visite des oiseaux sur le balcon. Merci de ton passage ici.
SupprimerAh j'oubliais...Encore plus important: regarder lucidement la cause de tous ces désarrois et tenter de comprendre.
RépondreSupprimerJ'ai compris. 😊 maintenant il faut avancer.
Supprimerl'hiver t'inspire c'est une certitude. Bravo.
RépondreSupprimerMerci Gérard!
SupprimerTrès belle photo, et c'est toujours un plaisir de te lire pour aller au delà de l'image.
RépondreSupprimerUn texte fort et plein d'émotions.
Bise et bonne soirée
Coucou Pascale. J'aime écrire et c'est un besoin de coucher sur le papier ou plutôt sur l'écran de l'ordinateur pour sortir certaines émotions. Merci de ton passage et bises. Belle nuit.
SupprimerBelle image, ce brouillard dans lequel on n’avance guère et qui engendre des monstres plus ou moins imaginaires. Heureusement qu’il y a toujours une petite lumière au bout du chemin, comme dans ce conte merveilleux.
RépondreSupprimerIl me semble lire entre les lignes de ce récit prenant qu'il faut parfois savoir renoncer à rendre coup pour coup, surtout quand l'adversaire ne joue pas franc jeu. Contre le pot de fer, plutôt que d'y laisser des plumes il vaut sans doute mieux tourner la page une fois pour toutes. Ainsi on se libère de tout le ressentiment accumulé au fil des jours, ce qui faisait obstacle à une renaissance pleine et entière.
Que le grand veilleur te garde dans sa lumière, chère Dédé, et que la douceur de Noël qui approche t’apporte la sérénité.
Bises réconfortantes (enfin, j’espère ;-))
Coucou ma chère Tilia. Je vais regarder avec attention l'histoire de cet hérisson qui chemine dans la forêt. Je reviendrai pour te dire ce que j'en ai pensé mais le début de la petite vidéo est déjà bien poétique.
SupprimerQuant à mon adversaire, il ne joue effectivement pas franc-jeu, ce qui rend la lutte difficile. Si au moins les règles du jeu étaient claires, mais ce n'est pas vraiment le cas. Mais j'espère de tout coeur que l'année 2018 sera différente, plus sereine et qu'elle laissera entrevoir quelques fenêtres dans la brume environnante. Lâcher-prise, voilà ce que je m'efforce de faire, certaines fois avec succès et d'autres fois, c'est bien plus difficile. Mais je reste confiante même si certains jours, je me triture le cerveau pour trouver les bonnes solutions. Elles finiront bien par arriver. Je t'embrasse affectueusement et me réjouis de voir les aventures du petit hérisson. ;-)
Il faut, oui, toujours tenter de regarder au-delà. En dépit des tempêtes, il est bon de sortir et de se souvenir qu'on respire.
RépondreSupprimerBon week end.
Coucou ma chère dame. Vous avez raison, sortir, respirer, observer. Ce que vous faites sur votre blog, comme des petites fenêtres ouvertes sur la douceur. Merci pour cela et bises alpines.
SupprimerTempête sous un crâne ? Nos "climats" psychologiques parfois nous envahissent. Une belle photo accompagnée d'un texte qui nous fait cheminer avec vous.
RépondreSupprimerHello. J'aime bien cette expression "tempête sous un crâne". C'est vrai que cela déménage un peu trop parfois dans la caboche...mais la tempête se calme. Fort heureusement. Bises alpines et merci du passage!
Supprimerle décor pour l' opera de wagner..'der fliegende holländer, ou le vaisseau fantôme...! beau! bises
RépondreSupprimerCoucou Elfi. Tiens, j'écoute du Mozart à l'instant. Je passerai après à Wagner. Cela va déménager! :-)
SupprimerIl faut parfois accepter la mélancolie pour remonter ensuite!
RépondreSupprimerTrès juste ma chère Anne. Je l'accepte et je sais qu'elle finira par s'estomper comme la brume. ;-) Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerBeau paysage valaisan pour illustrer ton billet lequel est un peu triste mais n'avons nous pas tous des moments où le cœur se serre, où l'angoisse nous submerge ?
Je te souhaite une belle journée puisque je lis sur Météo Romandie qu'il y aura de belles éclaircies par chez toi.
Bises savoyardes
Coucou Christian. "Valais, cher à mon coeur" comme dit la publicité. Exact. Ces paysages de montagne me ravissent et me calment. Heureusement que nous avons la montagne qui nous fait tant de bien. Pour ce qui est des éclaircies, elles sont arrivés dans l'après-midi et c'était superbe de voir le soleil briller sur la neige. Mais là, c'est de nouveau la tempête! Je vais rester au chaud je crois. Bises alpines et très enneigées. Avec un peu de vent en prime.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerpour une amoureuse de la montagne, je suis comblée par cette superbe photo.
votre texte m'émeut. IL faut parfois laisser le temps au temps pour digérer certaines de nos montagnes. Pour avoir vécu une licenciement abusif après 38 années dans la même boite, et depuis 2013 un dossier aux prud'hommes qui n'en finit pas où la justice on se demande où elle est, qui vous ravive vos plaies à chaque renvoi, je pense comme Tania, il vaut mieux tourner la page, il y a des combats inutiles. Milles pensées positives, ne laissez pas les oiseaux de mauvaises augures faire un nid dans vos cheveux. Toujours regarder droit devant soi, une porte se ferme, d'autres s'ouvrent avec de nouvelles et belles rencontres.
milles petits soleils. Namaste
Bonjour l'anonyme... Dommage que je ne sache pas qui signe ce commentaire. ;-) Oui, il faut laisser le temps au temps, reprendre pied, faire le bon combat et surtout ne pas se rendre malade pour ce qui n'en vaut pas la peine. Mais quand on est embourbé dans les problèmes, il y a des jours où tout devient plus difficile. Et le brouillard envahit tout. Mais il se lèvera pour laisser apparaître le soleil. Quant au combat actuel, il n'est pas inutile, croyez-moi.
SupprimerMerci pour ce commentaire et pour la visite. Mille bises.
Coucou, ma chère Dédé.
RépondreSupprimerCertaines montagnes intérieures sont bien difficiles à escalader. Tous ces monts Everest auxquels nous sommes confrontés, qu’il nous faut tenter de surmonter. Les jours d’angoisse et de doute font bien sûr partie de notre vie, mais... on passerait bien son tour certaines fois. La fin de l’année approche, une année qui pour toi a été mouvementée, exigeante, riche en expériences et en changements. Moi aujourd'hui, j'ai envie de relever toutes les compétences que tu nous offres ici, et puis te remercier pour tes passages précieux et bienveillants sur nos blogs. Tu es une merveilleuse et fine commentatrice, tes mots reflètent toute la palette de tes capacités. Je t’embrasse très fort et te remercie chaudement pour tout ce que tu nous apportes, chère Dédé. Passe un doux WE! (Ici c'est l'alternance tendre et pastel de giboulées et d'éclaircies). D.
Coucou ma chère Dad. Un sourire ému et reconnaissant se dessine sur mon visage à la lecture de ton message. Et un merci lancé dans la tempête de neige. J'espère qu'il arrivera jusque chez toi...la voiture est plantée dans la neige. 5 Italiens musclés sont venus pousser. On a réussi à la sortir de l'ornière mais impossible de rentrer à la maison. Il faut attendre la déneigeuse....jamais vu ça... Et pourtant traction sur les quatre roues...mais le soleil reviendra pour sécher tout ça. En attendant je suis réfugiée au chaud et je bois une verveine. ☺ bisous.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerTes montagnes intérieures sont angoissantes, j'espère que tu pourras les dépasser ou les gravir ou les contourner ou les oublier...
Ta photo est fantastique. Mais le vent glacial que tu évoques effraie...
Passe un bon week-end,
bises,
Mo
Coucou Mo.. j'y crois. Passionnément. Et heureusement. Noël arrivera et le retour des jours plus longs. Bisous
SupprimerQuand les mots et les émotions qu'ils transportent se marient dans les couleurs et les tons de vos photos! C'est magnifique!
RépondreSupprimerMerci mon cher. Couleurs, émotions, joie et peine. La vie quoi. Bises alpines.
SupprimerJ'aime beaucoup les textes métaphoriques, et la nature nous offre les plus belles métaphores qui existent.
RépondreSupprimerComme tu manies la plume avec douceur et une certaine luxuriance de vocabulaire que j'adore.
Très très beau texte. Et ta photo me fait rêver.
Bises cosmiques
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou genre dame cosmique. Merci pour les compléments concernant texte et photo. Un texte comme un exutoire. Tu sais ce que je veux dire. Cela fait du bien quand ce genre de texte est écrit. On respire mieux. Bises alpines et très enneigées. Je ne peux pas rentrer à l maison. Trop de neige. 😊
SupprimerGente je voulais dire...
SupprimerBonjour Dédé, on te lis comme un roman avec de la nostalgie et de l'espoir. C'est comme le ying et le yang, la noirceur et l'éclat de la lumière, mais en tout premier il y à la Vie, à elle seule tout se résume et c'est ça qui est beau. Bonne fin de weekend.
RépondreSupprimerCoucou mon ami. C'est la vie. Les joies et les peines font route ensemble. A nous de saisir les rayons du soleil entre nos doigts pour les retenir un peu. Bises alpines.
Supprimer...Mots et photo mêlés laissent pourtant apparaître le gris de la page dans une belle poésie, Dédé . Merci. L'embrumée se dispersera bientôt avec l'ensoleillée que je te souhaite.
RépondreSupprimerUn doux dimanche à toi.
Bisous.
Den
Merci Den. Tu es le soleil de cette belle Provence qui vient réchauffer mes pages. Bises alpines et merci.
Supprimerpetit coucou en passant pour te souhaiter un bon dimanche bizzz
RépondreSupprimerCoucou d'un dimanche neigeux et tempétueux. La voiture est plantée dans la neige et j'attends la déneigeuse. Bises
SupprimerBonjour Dame Dédé, content d'apprendre que vous soyez sortie de la brume. Après la pluie le beau temps, dit l'adage... Cultivez donc ces moments d'éclaircie, et la poésie qu'ils inspirent...
RépondreSupprimerBon dimanche :-)
Coucou Monsieur aux grandes oreilles. La brune s'est levée mais la neige tombe en abondance. Profitez de votre non chocolat chaud car cela risque de durer et vos grandes oreilles vont avoir froid. Bises alpines
SupprimerQue tombe souvent ce flocon qui rassérène ton âme !
RépondreSupprimerCoucou mon cascadeur. Il est tombé et tombe encore des tonnes de flocons. J'ai été bloquée dans la neige une première fois et une deuxième fois. :-) Et malgré les ennuis, c'était féérique. Bises alpines.
SupprimerPhoto, texte, sensation d'être là ......la preuve que tu nous transportes dans ton monde.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Merci Chinou d'être là. ;-) Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerJe suis venue hier soir et j'ai lu .... tu écris très bien.
Manquant de temps pour te déposer un commentaire je reviens ce jour.
Je lis entre les lignes et je sais tes angoisses. Je compatis et j'espère que tu es mieux à présent. Je petit à petit tu trouves ton chemin. Il te faut garder espoir.
J'avais lu une citation il y a de cela très très longtemps et souvent elle a été là pour m'aider. "Lorsque le Bon Dieu te ferme une porte ... une fenêtre s'ouvre" ... Je suis sûre que tu vas prendre cette fenêtre et te faire un futur meilleur.
Bon début de semaine dans tes montagnes du Valais. Je t'embrasse et je te dis à très bientôt
Coucou Elisa. Je vais noter ta citation parce qu'elle est très belle et qu'elle signifie beaucoup. Assurément, quand une porte se ferme, même violemment, il y a d'autres ouvertures, ailleurs. Mais le chemin est long et semé d'embûches. J'ai parfois l'impression de ne pas avancer et de faire du sur-place. Et que rien ne va. Et ensuite, comme j'ai tenté de l'exprimer dans ce texte, j'ai une bouffée d'espoir. De toutes façons, je sens que l'énergie revient petit à petit, et c'est pour un mieux. Je l'espère vraiment.
SupprimerEn tous les cas, merci pour ton commentaire attentif et ta gentillesse. Et je te souhaite également une belle semaine. Après les fortes chutes de neige de hier, il souffle un vent très fort en montagne et il fait plus doux. Je ne sais pas trop ce que la météo nous annonce mais mon accenteur alpin préféré (Maître Zen) regarde les nuages et reste dubitatif. Si seulement il pouvait parler. :-)
Bises alpines.
Bonjour Dédé , wowww j'adore cette ambiance de brume et de montagnes enneigées !!!! merci pour ce partage et de ce joli texte également :) ; merci à toi de tes passages , je te souhaites de bonnes fêtes de fin d'année et te dit à 2018 , amitié d'Auvergne
RépondreSupprimerCoucou Steph! Merci de la petite visite dans mon monde de neige, de brume mais également de soleil. A toi aussi, je te souhaite le meilleur pour la suite. Et bises alpines.
SupprimerTon blog avait sauté par inadvertance de ma liste d’amis à visiter, et pourtant je te voyais dandiner un peu partout et cela me désole d’avoir assurément manqué à beaucoup de tes élans poétiques que j’aime et que je retrouve aujourd’hui :
RépondreSupprimerQue de mots d’envolées majestueuses qui virevoltent par-dessus les nuages ! tout ton texte respire la beauté, tes mots voyagent à travers la brume glaciale dans ton ascension vers le sommet des dieux. Je retrouve tes élans de rêve où la joie et le bonheur te sont toujours servis comme une lumière déchirant le brouillard, que tu décris si magnifiquement et qui te réchauffe le cœur quand dans ta main s’élève une blancheur douillette rivée vers l’infini, celui tes espérances dans le bonheur.
Ravi de te revoir...de te retrouver !
Bisous Dédé
Coucou mon ami poète. Ahhhh, les aléas de l'informatique. :-) Ce n'est pas grave si tu manques quelques textes, je reste fidèle au poste! Les flocons sont tellement beaux quand on les regarde tomber. Hier, il y en avait de tout gros. On aurait dit presque de la ouate et c'était féérique, même si l'état des routes était catastrophique. La nature nous offre tant de belles choses. Il suffit parfois de lever les yeux et de regarder se déchirer le brouillard. Merci de la visite et belle semaine. Bises alpines et contente aussi de te revoir dans mes allées.
SupprimerBonjour à vous, une belle idée que de venir faire la curieuse (grâce à Denise) J'ai adoré ces mots qui font un bel éloge à cette blancheur immaculée. Un très beau texte, alors merci, c'est si rare. Belle fin d'après-midi
RépondreSupprimerBienvenue ici Nell! C'est sympa de faire une petite halte après avoir admiré les allées de Denise et ses cyclamens du jour. Merci pour le compliment et j'espère vous revoir très vite, ici ou là. Belle semaine!
SupprimerTon merveilleux texte accompagne bien cette photo, j'aimerais avoir ton talent pour commenter ainsi les miennes. Bonne journée
RépondreSupprimerCoucou Robert! Si tu veux, je commente les tiennes. :-)) On fait un livre et on devient très riches! ;-) Bises alpines.
SupprimerMélancolique et bel écrit.
RépondreSupprimerIl y a des jours comme ça... et parfois même de telles phases qui prennent un malin plaisir à se répéter... Toujours la lumière revient, ainsi que des flocons de douceur.
Bonne soirée Dédé
Coucou Francis. Il y a des jours comme ça. On est traversé d'une grande mélancolie, tout paraît sombre et terne. Et puis l'espoir renaît, dans les petites choses. Merci de la visite et bises alpines.
Supprimerta photo est magnifique. Il y a des hauts et bas dans une vie, c'est important de garder espoir.
RépondreSupprimerBonne soirée
Coucou Eki. Oui, l'espoir aide à vivre. Alors je le garde dans une petite boîte pour ne pas qu'il s'échappe. :-) Bises alpines et belle soirée.
SupprimerLa nature sereine ne nous déçoit jamais, porter notre regard vers les sommets nous transcende, et nous en avons tellement besoin, merci Dédé
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Coucou Marine. Olala. La Nature sereine n'est pas au rendez-vous aujourd'hui. Il neige des gros paquets. Les routes sont mauvaises. Mais le soleil brillera un peu. Demain! Bisous Marine.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerUn texte magnifique!
Les obstacles nous font avancer dans la vie.
Ils sont parfois difficiles voir insurmontables au premiers abords, mais une fois qu'on les franchit on se sent plus fort!
Bisous
Merci la Louve. Les obstacles rendent plus forts si on arrive à les surmonter. Tu as raison. Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerLe paysage disparait dans la brume
RépondreSupprimermais même si nous ne le voyons plus
nous savons bien qu'il est toujours là
Pour l'espoir et l'Amour c'est un peu la même chose
même si nous ne le voyons pas
nous savons bien qu'ils sont toujours là
à coté de nous
Coucou Pascal. Un bien joli commentaire que je découvre ce matin. L'espoir, l'amour, l'amitié... toujours là, parfois un peu cachés, espiègles et joueurs. A nous de les saisir, de les garder au creux de nos mains et de les distribuer un peu plus loin, à ceux qui sont encore dans la brume de leur existence. Je t'embrasse et belle journée à toi.
SupprimerMémoire blanche de la Neigeancolie...
RépondreSupprimerJ'ai appris un nouveau mot ce soir: "neigeancolie". J'aime bien. :-) Merci du passage et bises alpines de bonne soirée.
SupprimerNe pas confondre toutefois neigeancolie et paquets de neige ;-)
SupprimerAujourd'hui c'est "paquet de neige". :-)
SupprimerBeau texte accompagnant en harmonie la photo.
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires chez moi.
Merci. Le temps était bien plus perturbé aujourd'hui que le jour où j'ai pris la photo! A bientôt!
SupprimerJ'espère que cet hiver qui entre en ton âme sera de courte durée. et je sens que tu tiens bon...
RépondreSupprimeril est beau ton texte.
Coucou. Je tiens la barre. Ou plutôt le piolet. Et je grimpe pour franchir les obstacles. Bises alpines.
SupprimerGuetter ou plutôt non laisser venir à ses oreilles ce petit son de cloche si attendu. Le mot qui éclaire tout ton texte, toi la dame invincible.
RépondreSupprimerCoucou Thérèse. Invincible... j'aime bien ce terme. Et pourtant la dame vacille parfois mais elle se relève toujours. Merci de la visite dans le brouillard qui se déchire. Bises alpines.
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