Quelque part en Valais, Suisse
Je suis unique. Je suis multiple. Brise douce ou tumulte violent, je
parcours la terre, m’engouffrant dans les brèches et les alcôves, sifflant dans
les feuillages, caressant les dunes de sable, faisant frémir la surface des
océans et rugissant dans les tempête de neige des Alpes.
Je peux être brûlant, desséchant tout sur mon passage ou glacial,
glissant telle une ombre blanche dans les étendues lointaines du grand Nord.
L’autre jour, sous un soleil irradiant tout dans la montagne, je suis
monté là-haut, à l’ombre des sommets et j’ai découvert un pâturage magnifique
où reposait silencieusement une multitude de fleurs colorées. Elles n’osaient
parler, suant sous les rayons caniculaires et suffoquant de toutes leurs
pétales.
Contemplant ce spectacle assoupi, j’ai décidé de lui insuffler un
murmure joyeux et vivifiant et sous l’effet de mon étreinte impatiente, les
petites fleurs se sont mises à tanguer doucement, ravies de sentir sur leurs
feuilles ma bouche suave leur chuchotant d’érotiques mélodies. Et toute cette
prairie alpine a ondulé sous mes caresses, comme le tableau impressionniste
d’un grand peintre du temps passé.
La puissante cascade dévalant la pente au loin s’est alors unie à mon
souffle afin d’offrir des vagues de fraîcheur à toute la montagne. Dans un
fracas assourdissant, elle a poursuivi sa valse rapide sur les cailloux
rugueux, pressée de s’élancer à l’assaut de ce parterre multicolore et de
découvrir d’autres horizons.
J’aime chuchoter dans cet environnement de pierres et d’herbes folles. Tout
dans l’alpage est palpitations et parfums salés suintant des feuilles, des
corolles et des tiges. Plissant mes narines, je frémis dans les aromates
délivrés par cette terre grasse, nourrie chaque matin par une délicieuse rosée.
Quand je tends l’oreille, mis à part le bruissement de mes ailes diaphanes, je
perçois des bruits légers qui nomment le silence. Griffant la surface de la
journée, les sapins et les mélèzes, balançant élégamment leurs cimes sous mes
doigts impatients, froissent des tissus naturels invisibles. Et c’est alors que
se dessinent des fresques vivantes que les hommes contemplent avec bonheur.
Et je sais que si je roule plus bas dans la vallée, les cloches des
vaches raviront tous mes sens, diffusant des sons cristallins que je ferai
résonner entre les chalets de bois accrochés au versant ensoleillé.
Demain, je ferai planer l’aigle majestueux. Dans un décor de bleu timide
et de rose matinal, les nuages floconneux cacheront les dernières étoiles qui
s’éteindront une à une sous la douce main du veilleur de nuit. Et dans ce décor
magique, l’oiseau royal tourbillonnera gracieusement alors que les hommes
seront encore endormis.
Coucou Dédé. Les deux photos sont superbes et que dire de ce vent qui, bienfaisant ou coquin, violent ou apaisant, fait vibrer la nature et les hommes sous ses souffles. Un bel ensemble mots et images. Bises bretonnes
RépondreSupprimerHello. Ce jour-là, le vent soufflait pas mal en montagne, ce que ne montre pas forcément les photos. Il a renversé un parasol dans une petite buvette d'alpage, et le parasol est tombé sur la table et sur la table, il y avait mon verre de vin rouge et paf le verre... :-)). Mes habits n'ont pas été très contents. Heureusement l'appareil de photo qui trônait sur la table était un peu plus loin. Comme quoi... le vent. Grrr. ;-) Bises alpines.
Supprimerbeaucoup détestent moi j aime le vent... Mistral est mon ami... même si parfois il nous oblige à mettre une "tite" laine... le vent c est la vie et la nature a besoin de lui... à condition qu il reste sage bien sûr ses colères peuvent être terribles... bonne journée
RépondreSupprimerCoucou. Je ne peux pas dire que j'aime beaucoup le vent quand il est tempétueux. Mais il est nécessaire pour la nature, c'est vrai. A condition qu'il reste sage, comme tu le dis. Bises alpines et bonne journée.
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerJ'aime ce vent dont tu vantes si bien les bienfaits pour cette nature qui ne cesse de se régénérer et de nous émerveiller, je l'aime moins quand il cherche à décorner les bœufs, quand il se faufile à travers les serrures, quand il fait grincer la charpente des toitures, quand il nous glace jusqu'aux os... J'ai connu le mistral, je connais désormais la tramontane, le marin et le cers... Mais en été quand il se fait caresse sur la peau dorée de soleil... C'est merveilleux.
Je te souhaite une bonne journée
Je t'embrasse
Hello dame poétesse. Je ne connaissais pas ce vent que tu cites, le cers. Je suis donc allée regarder sur internet. Voilà un vent qui n'a pas l'air facile à vivre. ;-) Au bord du lac Léman, nous avons la bise, un vent froid qui vient du Nord. La bise souffle surtout en hiver et elle est glaciale. La sensation de froid est accentuée lorsqu'elle se balade et je ne l'aime pas du tout.
SupprimerDans les Alpes valaisannes, c'est le foehn, un vent chaud qui souffle. En hiver, il fait fondre la neige beaucoup plus vite que le soleil et donne des migraines aux personnes sensibles.
Il y a un petit vent qui souffle ce matin, il va emmener jusque chez toi mes bises alpines. ;-)
Il faudra juste demander au vent que quand je prends une photo de fleurs, le vent s'assoupissent un instant!!! Très joli texte comme d'habitude et bien belles photos.
RépondreSupprimerCoucou! Je veux bien lui passer le message mais il ne m'obéit pas vraiment. Il n'en fait qu'à sa tête, j'en ai bien peur. ;-) Bises alpines.
SupprimerJ'aime tes vents si joliment déployés
RépondreSupprimerChère Dédé,
Si bien contés, dans tes montagnes, tes vallées, les feuillages, les futaies,
Sur les grasses prairies ondulées, là où ils se sont posés,
Aérant le ciel déserté et les nuages, enroulés et terrés,
Là où ils ont cheminé,ivres, comme la toile s'est envolée ...
"unique" et "multiple" le vent comme nous le sommes, toutes et tous....merci ...
Pour ces mots si bien chevillés au corps
Qui ravigotent ce mât-teint ces paysages en-chantés.
Je t'embrasse.
Den
****
Coucou ma Provençale! Merci à toi pour ta poésie délicatement déposée en ce matin encore ensoleillé mais plus pour longtemps. Je te souhaite une douce brise pour t'apporter tous les bienfaits de l'été, toi l'unique qui sait si bien tricoter la poésie pour en faire une grande fresque généreuse. Bises alpines.
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerCe matin le vent m'a poussé à vous lire et il a bien fait : quel plaisir !
Quant aux photos, comment ne pas les réussirent dans un tel décor...
Coucou Jacques. Oui, le décor magnifique aide pour mieux réussir ses photos, je suis d'accord. ;-) Merci au vent qui t'a emmené ici. J'espère que le voyage dans les airs a été bon. Attention cependant à l’atterrissage. Bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerC'est un magnifique texte qui pourrait me faire aimer le vent.
Quel bel endroit sur ta première jolie photo. La forme de la cascade m'en rappelle une autre vue près de Yellowstone.
Heureusement que cette année le vent a décidé de souffler de l'est car sinon nous aurions eu des feuilles de peupliers partout.
Une petite brise ce matin et il pleut.
Pas mal non plus ta seconde photo avec les belles montagnes encore enneigées en arrière plan.
Bises mouillées
Coucou ma Claude. J'aime parfois le vent mais pas toujours. Surtout quand il souffle en tempête en montagne. Quand j'étais petite, je me rappelle de tempêtes de vent (du foehn, voir ma réponse plus haut à Michèle), je me recroquevillais dans mon lit et je me disais que le toit allait s'envoler et moi avec. Mais le toit est toujours resté sur ma tête et je ne me suis pas envolée. Merci pour les commentaires concernant les photos. J'ai beaucoup aimé cette cascade qu'on voyait de loin et son fracas était très perceptible sur tout le plateau. Je t'embrasse et te souhaite une belle fin de semaine.
SupprimerLe vent a ses humeurs, le vent a ses ardeurs, amoureux des fleurs il les cajole à sa manière tout en dévalant le torrent pour arriver essoufflé dans la plaine crier son ivresse des hauteurs !
RépondreSupprimerCette page est rayonnante des cadeaux naturelles d'une montagnes généreuse, Merci !
Coucou Madame l'alphabet. Le vent comme un agitateur quand il est tempétueux ou comme un doux amant quand il n'est que caresses. Bises alpines et merci de la petite visite.
SupprimerVous êtes une grande amoureuse de vos montagnes et vous nous le faites partager. magnifique texte et belles photos.
RépondreSupprimerBon début de week-end à vous !
Bonjour Monsieur l'urbain. Oui, j'aime la montagne. Sa sève coule dans mes veines je crois. Merci de la visite et belle fin de semaine. Bises alpines!
SupprimerBon jour Dédé,
RépondreSupprimerDeux jolies photos avec un coup de coeur pour la seconde.
Très belle hommage au vent, à tous les vents.
Pour ce qui est des cloches des vaches... je me demande vraiment si ce sont les ravissent à chacun de leur pas ? Je crois que cela me rendrait dingue ;-)
Bise et bonne journée
Coucou Pascale. Concernant les vaches, je ne comprends pas forcément leur langage mais je me dis que si elles n'aimaient pas trop cela, elles nous le feraient savoir d'une façon ou d'une autre. ;-)
SupprimerJe t'embrasse et belle fin de semaine.
der wind ,der wind, das 'himmlische' kind... enfant, c'est ainsi qu'on m'a consolé par vent fort ... bises lacustres,et froides...:))
RépondreSupprimerHello Elfi. Et moi je chantais: "vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver..." :-) Les bises sont plus froides aujourd'hui! Quelle baisse drastique des températures. Je t'embrasse.
SupprimerDemain, c'est l'ouverture de la pêche dans les lacs...Dommage, je ne pêche pas...Bien que je sois un grand pêcheur.
RépondreSupprimerJe le savais que tu étais un pêcheur. Mais tu seras pardonné. ;-)
SupprimerCe texte est un régal... Je l'ai savouré mot par mot... J'aime aussi le vent, et d'autres fois j'ai le sentiment qu'il est "méchant" et le crains, comme s'il annonçait quelque chose de peu agréable. C'est rare, mais quand je rencontre un "vent méchant" je rentre aussi vite que possible!
RépondreSupprimerMerci Edmée. Le vent peut être méchant parfois, c'est vrai. Il vaut mieux se mettre à l'abri. Tout cela me rappelle une grosse tempête l'année passée en Ecosse. La cheminée de la maison a failli tomber sur la voiture. Les nuages noirs roulaient dans le ciel et la pluie était cinglante. Un vrai temps écossais. Bises alpines.
SupprimerAh...le vent, comme tu le chantes avec poésie et délicatesse ma chère Dédé.
RépondreSupprimerC'est vrai, ton texte est un régal.La montagne qui fait l'amour avec le vent, pendant que les hommes dorment, c'est beau...
Il m'avait inspiré ce texte-là, plus coquin, moins nature...
Bisous ventés, mais du sud, la pluie est en chemin...
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Célestine. Quand le mistral souffle, tu n'y peux rien. Juste retenir le jupon quand tu traverses le Pont des Arts à Avignon. ;-) Attention quand même à ne pas t'envoler, tu pourrais atterrir dans les sommets alpins. Je viendrai te chercher. Tu fais signe si jamais cela t'arrive. ;-) Bises alpines et ventées.
SupprimerLe vent, le souffle, la respiration et l'inspiration: la tienne, renouvelée et vivifiante!
RépondreSupprimer"Quelque part en Valais": quelle splendeur , et quelle douceur dans ce tapis fleuri de la deuxième photo!
Merci Miss-Yves. Oui, "quelque part en Valais", là où je prends ma sève et où je retrouve mes racines. Et où je trouve une respiration, une inspiration. Bises alpines et merci de ta petite visite.
SupprimerSuperbe, que c'est beau! Magnifique!!! Bise, bon vendredi dans la joie et la douceur!
RépondreSupprimerCoucou Maria-Lina. Merci de ta petite visite, poussée par le grand vent de l'Atlantique. Belle fin de semaine!
SupprimerJe l’avais déjà entendu chuchoter, murmurer, gronder, rugir. Je n’avais encore jamais lu ses mots. Merci, Dédé, de lui avoir offert ici une tribune libre. Ce que je préfère, dans le vent, c’est l’écouter échanger avec les feuillages. Ces sons merveilleux qui en résultent, depuis les plus ténus jusqu’aux plus insistants. Et quand tu parles de l’aigle, ça me fait penser aux rapaces d'ici, les busards des roseaux, qu’on voit planer dès que l’air s’agite. Ils ont tellement l’air de prendre leur pied, soulevés par les courants ! On voudrait être à leur place. Bon WE, très chère, profite des sommets ! D.
RépondreSupprimerOui! Le vent m'a soufflé ce texte ma chère Dad. 😊 J'aime aussi beaucoup l'entendre munir dans les sapins l'automne venu. C'est la promesse de la neige qui arrive.
SupprimerJe ne connais pas le busard des roseaux mais je trouve son nom très poétique. Merci de ta visite ici en ce vendredi. Tu vois. Le vent se fait multiple sur nos deux blogs aujourd'hui. Bises alpines.
coucou et bisousssssssssssssssssss
RépondreSupprimerCoucou et bon vendredi.
SupprimerBonjour Dédé, ce sont deux magnifiques photos et tu as pris un bon bol d'air! J'aime la belle cascade et les fleurs dans ces pâturages semblent dire au vent... tant pis si tu nous décoiffes, nous avions besoin d'air sous ce chaud soleil.
RépondreSupprimerTes mots sont merveilleux, quel plaisir de te lire.
Pour ma part, je n'aime pas trop les vents, juste une petite brise me suffit :-)
Bon week-end ma chère Dédé. Mes bisous ♥
Les fleurs étaient belles. Même decoiffées. Et moi je devais tenir mon chapeau pour ne pas qu'il s'envole et s'enfuie dans la prairie. Profite bien de ta fin de semaine. Et bises alpines.
SupprimerInsaisissable et invisible, il se faufile partout, même sous les jupes des filles !!
RépondreSupprimerRho Daniel! Petit filou. 😁
SupprimerBonsoir Dédé, l'on parle du "vent mauvais, qui m'emporte", du vent que produisent certains politiciens, ou encore de ce qui est dans le vent, ou non. Quant à moi, je vous souhaite bon vent 😊 ! Et bon week-end !
RépondreSupprimerBonjour Monsieur aux grandes oreilles. En tous les cas je ne vous mettrai jamais un vent. 😁 Bises alpines et beau we.
SupprimerBeau souffle pour cette ode au vent et superbes vues de la montagne et de ses petites fleurs ... le torrent est très beau et le plan large de la 2, grandiose ! Le vent est aussi un précieux allié pour prévenir les animaux d'un danger. Vl'a bon vent, v'là l'joli vent, v'là bon vent ma mie m'appelle ...♪♫♪ Chaleureuses bises d'ici.
RépondreSupprimereuh, j'ai voulu dire "brises" charentaises :-)
SupprimerCoucou! Merci pour tes commentaires concernant les photos. Je fais toujours beaucoup de photos lors de mes sorties et quand je rentre à la maison je me retrouve devant un dilemme. Laquelle choisir? Apparemment j'ai fait le bon choix pour ce texte. Je t'embrasse et bonjour à la Charente. 😊
SupprimerHi hi, je crois que nous sommes toutes et tous pareils :-)
SupprimerTes deux photos sont magnifiques. Ces géraniums sauvages au premier plan sont du plus bel effet. J'espère que le vent aura été tendre avec elle, juste assez pour les rafraîchir et les décoiffer un tout petit peu, ça leur va si bien...
RépondreSupprimerHello! Le vent soufflait par rafales ce jour-là. J'imagine que nombre de fleurs étaient décoiffées le soir venu. Bises alpines.
SupprimerTu as donc rencontré
RépondreSupprimerun vent gourmand
voulant goutter à ton breuvage ;-)
J'aime le vent
qui fait parler les arbres silencieux
et danser les bambous
J'aime le vent
qui balaie nos pensées
e nous remplit des saveurs de la terre
J'aime la Burle (vent de chez nous)
qui sculpte le paysage
de nos montagnes enneigées
Mais je ne détesterai pas
être fleur
dans ton paysage :-)
Toujours poète mon cher Pascal. Pour mon plus grand plaisir. Je ne connais pas la Burle. J'espère qu'elle sait se faire caresse pour les montagnes. Bises alpines.
SupprimerTes deux photos me plaisent énormément. Tu dis quelque part dans le valais mais cela ressemble aussi mon Beaufortain que j'aime beaucoup. Tu vas me dire qu'à vol d'oiseaux ce n'est pas loin !
RépondreSupprimerTon écrit est magnifique. Merci pour tout. Je t'embrasse et te souhaite une belle fin de semaine.
C'est vrai. Le Valais n'est pas si loin du Beaufortain. Et ils se ressemblent un peu. Magiques et secrets. Je t'embrasse et te souhaite un beau dimanche. Ici c'est pluie à gogo.
SupprimerQuelle puissance magique!
RépondreSupprimerBon week-end,
Mo
Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerMistral, Tramontane, vent d'autan, Cers, "vent frais, vent du matin, vent qui....."https://www.youtube.com/watch?v=ahI47dr9o8Q
RépondreSupprimerje ne le sens pas dans tes photos tant je suis captivée par cette pureté d'altitude.
Coucou Chinou. Le vent souffle et emporte mille senteurs jusque chez toi. C'est magique les blogs non? Mille bises.
SupprimerUne belle idée que celle de se mettre dans la peau du vent et une réussite aussi! Les photos sont toujours aussi étonnantes!
RépondreSupprimerSe glisser dans la peau du vent et le laisser parler. Murmure ou tempête, il souffle sur la montagne et emporte des pensées amicales envers les amis blogueurs. 😊
SupprimerJ'aime gambader avec vous dans ces hautes montagnes que j'affectionne !
SupprimerLe vent est une source inépuisable d'inspiration, la belle histoire contée ici en est la preuve.
RépondreSupprimerTon trait d'humour à propos du Pont des Arts d'Avignon m'a bien amusée. Sur le pont, ou dans les rues, de ma ville natale (bien que ne me prénommant pas Prudence) j'ai plus d'une fois eu à subir ce petit désagrément. À Avignon, quand souffle le Mistral, il vaut mieux mettre un pantalon.
La séquence que tu viens de voir fait partie du court-métrage de Joris Ivens "Pour le Mistral" tourné en 1965.
J'ai gardé un excellent souvenir du dernier film de ce cinéaste documentariste "Une histoire de Vent" vu en salle lors de sa sortie en 1989.
Joris Ivens était le mari de Marceline Loridan (devenue la meilleure amie de Simone Veil prise avec elle dans l'horrible tourmente qui les a réunies). Je l'ai entendue vendredi à la radio évoquer ses terribles souvenirs.
Joris Ivens semble avoir été de longue date fasciné par le vent et La Pluie, ce court-métrage dans lequel il traitait déjà son sujet de manière très poétique. Tout comme dans cette séquence de "Une histoire de Vent" et dans celle du masque aussi.
Bon dimanche, Dédé, bises (rafraîchies par la pluie de ces derniers jours) et pardon pour ce commentaire un peu long !
Merci Tilia pour ce long commentaire (mais je les apprécie, courts ou longs). :-)
SupprimerQue de poésie dans "Une histoire de Vent"!
"Je suis le Föhn, le diable de l’Europe gothique. Je brûle les pommes de l’arbre de vie. Les Tunisiens m’appellent Chili… Je suis la tornade du Nebraska… Je suis l’odieux Simoun, un jour je franchirai le mur du son". Que de noms pour qualifier le vent, la brise, la tornade. Et que dire de ce vieillard asthmatique qui manque de souffle. Le vent comme le souffle de la vie, qui entre dans les poumons et qui nous fait respirer.
Merci de m'avoir présenté tout cela et de m'avoir fait rêver. Ici, le dimanche a commencé sous un brouillard tenace et c'est seulement maintenant que la pluie cesse. La montagne est triste quand il fait ce temps-là. Bises alpines.
Une nature qui s'anime par notre présence virtuelle et de là peut s'animer notre imagination. Ivresse de l'instant grâce à tes images. N'oublions pas surtout cette eau qui dégringole pour donner vie.
RépondreSupprimerMerci pour ton petit mot.
L'eau et l'air pour faire vivre. Merci de ton passage Thérèse et j'espère que tes problèmes informatiques vont vite se résoudre...Bises alpines.
Supprimerpetit coucou de fin de semaine.. et en plus dans le vent... depuis quelques jour monsieur Mistral s est invité... oui mais.. grâce à lui nous sommes la seule région de France sous le soleil he he... bizzz
RépondreSupprimerAh oui, le grand Mistral souffle les nuages ailleurs. Peut-être jusque chez moi car il a plu une grande partie de la journée. Mais c'est bien, la nature avait soif après cette grande canicule. N'empêche, c'est tristounet la montagne quand elle est toute grise. Bises alpines et belle semaine qui s'annonce déjà.
SupprimerJe vole au gré du vent pardon de tes mots et magnifiques photos.
RépondreSupprimerBon retour ici! Et ne t'envole pas trop haut, tu risqueras de faire comme Icare et de te brûler les ailes. Bises alpines.
SupprimerLe vent qui vient à travers la montagne me rendra fou. magnifiques photos et texte superbe
RépondreSupprimerUn peu fou ça va. Mais pas trop quand même. 😊
SupprimerLa voix du vent, envoûtante et bienfaisante, et qui ne laisse personne indifférent...
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau billet, Dédé, et ces magnifiques photos.
Bonne soirée et une belle semaine. Bises.
Coucou. Voix grave ou aiguë, apaisante ou dévastatrice, le vent souffle sur la terre et t'amène jusque chez moi. Bisous Françoise et belle semaine. Le soleil revient peu à peu.
SupprimerC'est la plus jolie période pour la flore montagnarde. Je suis toujours émerveillée par tes textes, tu as une si belle plume
RépondreSupprimerMerci Miss. La flore était magnifique ce jour-là. C'était un véritable enchantement. Bises alpines et florales.
Supprimerça coupe le souffle de te lire Dédé !!
RépondreSupprimerSuperbe !!!
Merci Leeloo. Mais reprends ta respiration! ;-)
SupprimerTout ce vert, j'adore ! Dans le sud en ce moment c'est plutôt "jaune brûlé"...c'est vraiment dépaysant. Bonne soirée.
RépondreSupprimerHello Sido. L'herbe va aussi jaunir progressivement au fil de l'été. Bises!
SupprimerSuperbe idée que de faire parler le vent, j'ai pas dit souffler :-)Ton écriture est belle, Dédé. Tu aimes le paysage que tu décris et cela est perceptible. Coup de coeur tout particulier pour la deuxième photo, ce petit vallon fleuri, planté de sapins (?) en son centre et offrant les cimes blanches à l'horizon...est magnifique !
RépondreSupprimerMerci pour tout. Bises alsaciennes.
Coucou Fifi. Oui ce sont des sapins. J'aime bien les sapins. Parfois je leur parle et ils me répondent. ;-) Merci de ta petite visite et bises alpines.
SupprimerBon jour Dédé,
RépondreSupprimerJ'ai lu que tu avais un peu de peine à rire ces derniers jours. Je sais malheureusement que parfois c'est bien difficile, j'espère juste que ce n'est pas pour de trop graves raisons.
Bises du jour.
C'est une sale période... Bises.
SupprimerBonjour Dédé, le vent en réalité ce vent changeant et voyageur c'est toi, tu es parfois douce comme zéphyr, parfois tumultueuse comme bourrasque, en tous les cas toujours changeante, tu déménages ; si tu sais consoler et caresser, tu sais aussi bousculer et stimuler
RépondreSupprimerCoucou. Aujourd'hui, je ne sais pas trop ce que je suis. Sans doute, que je ne souffle plus beaucoup, vent raplaplat, sans énergie.
SupprimerMéfie toi !
SupprimerTu es dans l'oeil du cyclone !
Ou l'oeil de Moscou...
SupprimerD'ac avec Pastelle, je pense que ce sont des géranium, peut-être des géranium des bois car les géraniums des près (j'en ai plein dans le jardin dont la première graine est arrivée avec le vent) sont plus graciles
RépondreSupprimerCe matin j'ai enfin déterminé que les géranium du jardin et des collines des petites-filles dans le Rhône sont sans doute des géraniums... des Pyrénées
(Bises ma belle, je te courrielle auj. Rentrée hier soir je dois aller recharger le frigo. Nous repartons vendredi)
Que de sortes de géraniums... je connais les géraniums qui sont sur les bords de fenêtre. ;-)
SupprimerAh ce pourrait être le Géranium des bois (Geranium sylvaticum), qui est plus ou moins poilu.
SupprimerAs tu vu s'il avait des poils ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ranium_des_bois
Je ne sais pas trop. Ils étaient peut-être épilés. 😊
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerDeux très belles photos d'alpages, ma montagne préférée. :-)
Bonne journée.
Coucou Caroline. Ah, si j'étais une vache. Je pourrai manger de l'herbe grasse et de jolies fleurs. ;-)
SupprimerQuel décor magnifique!
RépondreSupprimerMerci Anne. Si le décor est si beau, la pièce de théâtre ne peut être que réussie. Bises alpines.
Supprimerquels magnifiques paysages de montagne, ma préférée celle du lac et de la montagne enneigée.
RépondreSupprimerCoucou Gérard. Merci de ta visite. Et pour le compliment concernant la précédente photo. J'ai de la chance d'habiter dans un tel coins de pays. La montagne est à portée de main. Bises et belle soirée.
SupprimerUn très beau texte. J'aime tant la montagne, où j'ai pu souvent aller me ressourcer.
RépondreSupprimerMerci pour votre dernier passage sur mon petit blog.
Coucou. Merci de la visite ici et bonne promenade dans mes montagnes.
Supprimer