Musée égyptologique de Turin, Italie
Rendors-toi mon ami. Je veille tant que j’y crois encore.
Piazza San Carlo, Turin, Italie
Les Pharaons se sont enfermés dans leurs tombes pour l’éternité. Puis
des archéologues sont venus, des siècles plus tard, ouvrir les tombeaux et
laisser entrer la lumière. Ils ont découvert des trésors et ont ramené ces
objets pour les étudier et tenter de donner du sens à cette civilisation
baignée par les flots tendres du Nil.
Qui étais-tu, toi dont je contemple aujourd’hui le sarcophage ?
Sans doute as-tu vécu des drames dans ta vie mais aussi des joies profondes
mais jamais tu n’aurais imaginé le destin de ta vie éternelle. Mais pourtant tu
es là devant moi, silencieux depuis des siècles, seul et perdu dans une salle
de musée et je ne peux m’empêcher de me dire, en contemplant la beauté de ta
dernière demeure, que tu serais sans doute bien mieux sur la terre que tu as
foulée durant toute ton existence.
Je suis unique. Tu l’étais aussi. Mais nous appartenons, à des siècles
d’intervalle, à la grande Histoire de l’humanité. Je fais partie de ce tout qui
a rassemblé tant d’hommes et de femmes, si différents mais partageant un même
destin, celui de mourir et de partir vers un inconnu dont je ne perçois même
pas les contours. Aujourd’hui, je déambule dans ces couloirs et je découvre
avec bonheur la grandeur de ta civilisation disparue, sa manière si belle d’enterrer
ses morts et de croire à l’au-delà.
Toi et moi, nous sommes reliés par le fil ténu du temps qui passe et
cela me donne le vertige. Tu es couché et moi je suis encore debout, à te
regarder, à scruter la magnificence de la société dans laquelle tu évoluais. Si
je me place en face de ton sarcophage, j’ai l’impression que tu me regardes, à
travers les siècles et j’entends cette question qui retentit : « Pourquoi ? ».
Je ne sais mon ami. Je ne sais pourquoi le monde est toujours avide de
sang et de destruction.
Mais ce que je sens, c’est que la colère au fond de moi reste tapie.
Inlassablement. Car même si notre société post-moderne peut soigner des
maladies auparavant incurables et que des révolutions technologiques se
préparent encore avec minutie dans nos laboratoires de recherche, il reste au
fond de l’homme quelque chose de noir.
Est-ce une défaite pour l’Humanité ? Toi, tu souris tristement de toute la dorure
de ton sarcophage et tu perçois sans doute la folie de cette humanité qui
continue de se tuer. Et peut-être, tout comme moi, cherches-tu à comprendre
pourquoi certains tuent des innocents, pillent et font tomber les vestiges du
passé, en abattant les colonnes sur les sites immémoriaux.
Je crois mon ami qu’il n’y a pas de défaite possible car le combat se
poursuit afin de lutter contre les ténèbres. Et face à la barbarie des hommes
restent les plaisirs et la beauté. Mais il ne peut y avoir de victoire retentissante
non plus, juste l’envie de vivre et de résister par le désir et la volupté.
Je veux remettre des mots enchanteurs sur le monde, de la musique dans
les ruelles et sur les places et de la joie devant mes yeux fatigués.
Rendors-toi mon ami. Je veille tant que j’y crois encore.
Piazza San Carlo, Turin, Italie
Dédé © Juin 2017
Bonjour Dédé,
RépondreSupprimerLa réalité d'autrefois et celle d'aujourd'hui ne sont qu'une. La barbarie et la délicatesse sont vieilles comme le monde, comme nous le prouve l'actualité de nos dirigeants politiques, qui ne sont, hélas, que les archétypes de ceux qui les élisent.
Par bonheur, au milieu de ce fatras saumâtre, apparaît, chaque vendredi matin, le doux verbiage de Dédé, tel le chant du Rossignol après la nuit. Puissiez-vous continuer encore longtemps, Dédé, afin que ce monde gagne en couleur, en harmonie, en délicatesse.
Bon week-end, Dédé
Coucou Monsieur aux grandes oreilles. Je suis allée regarder la définition de "verbiage" parce que j'ai eu un doute. Et j'ai ri car on y fait mention de discours "creux"... :-)), ce que j'avais effectivement en tête en lisant votre commentaire. Je pense que ce n'est pas trop ce que vous vouliez dire mais comme votre commentaire paraît à 06h12, je vous pardonne. Vous ne deviez pas être bien réveillé. A moins que... et là...il va falloir vous expliquer! :-))
SupprimerComme vous le dites, le monde est fait de nuances et heureusement, il reste encore de belles choses, tel ce groupe de musique qui se produisait sur une place de Turin. On ne peut pas dire que ces pépés étaient les pros de la virtuosité mais il se dégageait une belle ambiance et une joyeuse mélodie a envahi toute la place. Le petit garçon en était d'ailleurs tout étonné. Quant au monsieur à gauche, sa petite bedaine devait battre la mesure. ;-)
Allez monsieur aux grandes oreilles, le rossignol et son verbiage vous salue. :-))
Toutes mes excuses, j'ai commis une erreur. Je voulais parler de douce musique, de conte lumineux, de fable rayonnante... Ma langue a fourché, j'en suis tout penaud. Merci de ne pas m'en tenir rigueur, et au plaisir de vous lire bientôt à nouveau :-)
SupprimerVotre langue a fourché.... Si votre langue est aussi longue que vos oreilles de jagneau lapin, vous n'en êtes que plus pardonné. :-)) cela ne doit pas être facile de se balader avec une langue pareille. (les parquets doivent être tous lustrés après votre passage). Bon WE!
SupprimerBonjour Dédé et merci pour ce beau texte qui interroge. Passionnée d'Egypte ancienne, comme toi je me suis souvent posé des questions par rapport à ces momies que l'on sort de leur sommeil éternel pour les exposer dans des musées. Souvent il n'y a rien dans les sarcophages qu'on voit dans les musées car la momie est ailleurs mais pourquoi troubler la vie éternelle de ces gens qui avaient des croyances différentes des nôtres mais travaillaient durant des années à leurs demeures d'éternité??? pourquoi, pourquoi? pourquoi les sortir et au nom de quel droit? de nos jours si quelqu'un viole une tombe il est poursuivi par la justice mais là on s'autorise tout, au prétexte de chercher à comprendre une civilisation ancienne et les trésors qu'elle pouvait cacher ou contenir.
RépondreSupprimerPourquoi cette folie d'ouvrir les tombeaux, de violer l'intimité de ces pharaons ou reines ou nobles? J'avoue que cela me choque souvent. Bises bretonnes
Bonjour Marie. Je suis comme toi, je m'interroge constamment sur la pratique de l'archéologie qui bafoue bien souvent les dernières demeures de ces ancêtres très lointains. Il est clair qu'au 19ême siècle et début du 20ème, la discipline était liée à une soif de richesse et de pouvoir. C'était la course au prestige pour les gouvernements et les aristocrates qui revenaient en Europe avec le plus possible d'objets rares et précieux. Le musée de Turin ne faillit pas à cette tradition. C'est ainsi que ses fondateurs ont amassé les premiers objets.
SupprimerCependant, malgré ce sentiment de malaise que l'on peut ressentir face à ces pratiques de "pillage", les musées ont une fonction importante. Ils font connaître et font découvrir au monde entier les merveilles de ces civilisations perdues. C'est pourquoi l'archéologue se doit d'être un "médiateur". Il doit chercher au nom de la science, parfois exhumer mais toujours expliquer et respecter. Il me semble que cela devient la généralité aujourd'hui dans toutes ces expéditions de découvertes, ce l'était moins au début de l'archéologie.
Et je crois, encore plus aujourd'hui et c'est dont je traite à la fin de l'article que nos musées ont une fonction aussi de sauvegarde d'un patrimoine. Que penser de ces fous de Dieu qui détruisent par exemple le site de Palmyre? C'est une honte pour l'humanité et pour ce que les générations passées nous ont légué. Heureusement donc que les musées sauvegardent des objets précieux avant qu'ils ne disparaissent de la surface de la terre. Mais même les musées peuvent être pillés par des fous! Je pense notamment au musée archéologique de Bagdad qui a été pillé en 2003.
Si tu as l'occasion d'aller à Turin, je te conseille vivement la visite de ce musée. Je ne sais pas si tu es déjà allée mais depuis sa rénovation en 2015, c'est un réel bonheur de déambuler dans ces couloirs chargés d'histoire. Un accent a été mis sur l'éclairage et il y a vraiment des choses superbes. Difficile pourtant d'y faire des photos!
Je te remercie de ton commentaire qui m'a permis d'exprimer tout ce que je viens d'écrire. Mille bises alpines.
Oups, le captcha, c'est un vrai jeu de poste et très pénible car certaines plateformes s'ingénient à les rendre compliqués au point que parfois on a envie de renoncer
RépondreSupprimerJe ne me rappelais plus qu'il y avait ce petit jeu à faire pour mettre des commentaires. Je vais y remédier. Merci de ne pas avoir renoncé!
Supprimerje suis bouleversée par cet article... en fait il condense bon nombre de mes propres interrogations... de mes propres doutes.... merci ...
RépondreSupprimerEt moi j'étais bouleversée en l'écrivant... c'est vrai qu'il condense un certain nombre de choses. La visite du musée a été le déclencheur de quelque chose que j'ai ressenti depuis quelques semaines avec cette actualité si sombre. Merci de ta visite et bises alpines.
SupprimerTrès beau musée...Et aussi le musée du cinéma.
RépondreSupprimerSalut Loulou. Je dois dire que je n'ai pas beaucoup apprécié le musée du cinéma. J'ai préféré les Égyptiens tout secs. ;-)
SupprimerAccompagnée de ton texte si tendre mais si grave, ce visage immobile de la nuit des temps n'en est que plus impressionnant. Et par contraste, cette place joyeuse et pleine de vie !
RépondreSupprimerOui, tu as raison, ce visage est impressionnant. Et tous les autres de l'exposition. Un témoin du temps passé qui regarde notre monde d'aujourd'hui d'un air grave. Merci d'avoir commenté sur ces deux photos que je voulais effectivement antinomiques. Merci Espiguette et belle fin de semaine à toi.
SupprimerBonjour Dédé. Merci pour tes mots à la porte du sOleil que j'imagine et goûte avec délectation, mots qui allongent mon regard sur les lignes de l'air. Au-delà de toutes les polémiques et les interrogations, je ne veux voir ici que la belle expression de ton texte qui me nourrit, que le fil de soie qui relie l'humanité assoiffée du tant à respirer, et sa mémoire qui questionne toujours, oui...
RépondreSupprimer"qui étais-tu toi", personne unique dans l'histoire de ta civilisation que j'aurais pu rencontrer, aimer croiser, penser sur le chemin où nous sommes, expliquer la pluie, la lune et le sOleil, mais encore et sans cesse : les pourquoi, pourquoi qui se perdent dans nos solitudes. Pourquoi autant de négativité, de violence, de ruine ?
Le seul moyen, comme tu l'écris dans la magie du temps, Dédé, c'est de prolonger cette espérance de vie pour demain, de splendeurs, de délices, en ribambelles de mots accrochés à la peau du monde, agenouillés devant la jolie lumière du jour, ce qui enchante nos heures à venir, transforme l'ombre austère en flamme et l'enlace.
Veillons ensemble à une nouvelle harmonie, et à l'endroit où nous sommes, tentons de réconcilier nos différences en rassemblant plutôt qu'en éloignant, en réveillant les chants secrets, les sons et les tons.
J'aimerais tant croire à tous les horizons, en guettant le souffle qui vient du ciel et du vent, tout apprendre des rêves qui effleurent et ouvrent en fin le plus haut et l'infini.
Merci Dédé.
Je t'embrasse.
Den
"Réconcilier nos différences, veiller à une nouvelle harmonie", c'est un vaste programme que tu énonces mais auquel on se doit de réfléchir puis d'oeuvrer, à la hauteur de nos moyens. J'aime tes mots ma chère Den, ils complètement mon texte, comme si nous écrivions à quatre mains. Je te remercie de me faire rêver en parlant du souffle du vent et du ciel et surtout de l'infini. Bises alpines.
SupprimerCoucou Dédé, pour tout autre chose, ....puisque je n'aperçois pas ton courrier électronique... un message ici pour toi et Denise "les rêves d'Eugénie" - vous les Âmies de Suisse ou autres Âmi(e)s intéressé(e)s, ... un message de Désirée Thomé "le chant du merle" qui signale gentiment un concours photos de Boris Dunand, un de ses amis talentueux photographe (Genève)
Supprimermusicien, photographe, rédacteur
concours photo / Igers Geneva et Musée d'Art et d' Histoire de Genève..
si tu es intéressée... et que tu as du temps ! j'ai transmis aussi ce message à Denise.
Tu trouvera "le chant du merle" dans ma liste des blogs auxquels je suis abonnée... si tu veux aller voir.
douce journée à toi.
J'espère que tu vas bien.
Bises provençales.
Den
tu trouveras - pardon - pour l'oubli du s.... Den
SupprimerCoucou Den. Merci de cette information! Bises alpines.
SupprimerAaaaaaaaaaaaaah Torino, mon adorée Torino, le caval ëd bronz"... et le musée égyptien...
RépondreSupprimerLa lutte ténèbres/lumière a commencé à l'origine et ne se terminera pas. Il faut les deux. Il faut l'ombre pour qu'on remarque la beauté de la lumière, et il faut la lumière crue de la lampe en plein visage pour apprécier le repos de la nuit noire... Nul ne gagnera. Nous sommes l'un ou l'autre, dans une armée ou l'autre, et voilà... ceux des sarcophages sont peut-être aujourd"hui dans un autre monde sans cet antagonisme? Qui sait?
Torino est une belle ville. Il y a de superbes arcades, des places magnifiques et il règne cette douceur de vivre italienne que j'apprécie tant. Je vois que tu as reconnu le fameux caval ëd bronz! :-)
SupprimerQuant à notre humanité, elle se partage entre l'ombre et la lumière, comme tu le dis si bien. Il y a pourtant des zones d'ombres qui sont tenaces et vraiment inquiétantes. A nous d'allumer des petites lumières tant qu'on le peut. Merci de ton passage Edmée et à bientôt. Belle fin de semaine.
Un beau texte, une belle interrogation.
RépondreSupprimerMerci Anne. Belle fin de semaine et bon WE de la Pentecôte.
SupprimerEh oui, retenons la lumière. Tellement d'espoir et d'initiatives chez les jeunes, ne désespérons pas.Ton blog est définitivement un blog rassembleur.
RépondreSupprimerQuand au sarcophage je me demande quand il sera possible d'ouvrir celui de Tchernobyl? Mais là je m'égare, trop concernée par les folies actuelles.
Oui. Il y toujours des lumières allumées quelque part. Quant au sarcophage de Tchernobyl, je te déconseille vivement de l'ouvrir. Merci pour la planète.
SupprimerEt pour ce qui est du blog rassembleur, il vit grâce aux commentaires. 😊 Bises et belle fin de semaine.
Bonjour Dédé, je suis restée scotchée sur tes mots, enfin presque car j'ai tout lu avec un tel plaisir mais aussi avec beaucoup d'interrogations sur la vie d'avant mais tu as tout dit face au sarcophage avec mille pensées en toi. Ton texte me touche beaucoup et je ne peux pas rester insensible.
RépondreSupprimerQuant à la deuxième photo, je l'aime tout simplement pour la richesse du coeur de ces musiciens au naturel. Merci pour tout Dédé et je te souhaite un beau week-end de la Pentecôte.
Bisous ♥
Merci Denise pour ton commentaire. C'est vrai que j'ai aimé ces musiciens qui jouaient et chantaient un peu faux mais leur générosité sonnait très juste. Une belle note d'espoir pour ce texte. Bonne fin de semaine et belle Pentecôte. Bises alpines
SupprimerRien n'a changé depuis la nuit des temps. On continue de tuer, de violer. Il y a toujours des pauvres et des riches. Il en faudra encore des siècles pour que les prises de conscience de l'homme soient de plus en plus nombreuses. En attendant, on vit, on se dé brouille et moi je fais avec sans trop me prendre la tête. Je cherche simplement à être un petit maillon positif....
RépondreSupprimerCoucou Daniel. Un petit maillon positif accroché à un petit maillon positif lui-même accroché à un petit maillon positif. Cela fait une belle chaîne de positivisme! Belle fin de semaine.
SupprimerQuand je regarde ce sarcophage
RépondreSupprimerje ne puis m'empêcher à tous ces hommes
morts dans la poussière
pour que leur maître traverse le temps...
Mais cela a t'il vraiment changé depuis ?
Cela n'enlève rien à la beauté de tes photos
où tu as su saisir l'âme du sarcophage planant au-dessus de lui
et nous montrer universalité de la musique
Amitié Dédé
Rien ne change...mais tout passe. Mais résonne le doux son de l'amitié et de l'amour. Envers et contre tout. Bises alpines
SupprimerAh oui. Tu as bien vu l'âme qui plane sur le sarcophage. J'ai bien aimé ce reflet très mystique!
SupprimerOups : Je ne puis m'empêcher de penser à tous ces hommes
RépondreSupprimeret on peut compter sur Trump pour finir le job !
RépondreSupprimerC'est qui lui? Une momie vivante?
SupprimerUn très beau texte. Beaucoup de sensibilité dans tes questions.
RépondreSupprimerJe t'envoie de bonnes pensées et je te souhaite une belle longue fin de semaine.
Bises de Haute Provence
Merci Elisa. Que ce we te soit doux. Bonjour à tout le monde et caresses aux demoiselles blanches. Bises alpines
Supprimer..en résumé, on soigne de mieux en mieux mais en parallèle on tue de plus en plus pour des raisons qui n'en sont pas. Ton texte est fort et très puissant.
RépondreSupprimerCoucou Gérard. L'être humain est capable du pire et du meilleur. Voilà l'ambivalence du monde. Merci pour ton commentaire. Bises!
Supprimeret avec la trumperie du jour : je ne crois pas que ça s'arrange
RépondreSupprimerok pour la maison je te laisse le bas je rénove le haut
une voiture par semaine devant plus le facteur qui sonne toujours 3 fois pour te réveiller bien sur
On devrait le suspendre par les pieds à un bonsaï. Histoire que sa belle coupe de cheveux en prenne un coup!!! Grrrrrr...
SupprimerOk pour la maison. Mais je viendrai toquer trois coups pour l'apéro tous les jours en compagnie du facteur. Va falloir refaire ta cave parce qu'on n'est pas des petits Mickey. 😂 bises alpines mon barbu.
J'aime beaucoup ton dialogue virtuel avec ce voyageur des âges lointains qui vient nous interroger sur notre pauvre condition humaine...
RépondreSupprimerBien sûr que ce monde fou est difficile à comprendre.
La violence, la mort, la folie rôdent et menacent comme de grands oiseaux noirs la fragile vie qui ne demande qu'à s'épanouir dans les jardins de la liberté.
Comme toujours tu sais trouver les mots.
j'aime vraiment beaucoup.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
A nous de faire fleurir la fragile pousse de la joie et du bonheur et peut-être qu'un jour le jardin luxuriant se propagera partout dans ce monde. Merci de ta visite ma chère Célestine. Je t'embrasse.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerIls ont cru en la résurrection !!!!
Bises, très bon weekend, A + ⚛️
Ont-ils bien fait? Bon we Daniel et sois sage. 😊 Bises!
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerJ'aime ce reflet au-dessus de ce magnifique sarcophage, comme une aura qui protège l'Histoire.
J'imagine l'ambiance solennelle qui nous pousse à nous intérioriser et à réfléchir à la mort, aux guerres, à cette Humanité qui se détruit, s'est toujours détruite pour des acquis personnels...
Une bien jolie balade à laquelle tu nous as conviés.
Merci et excellent week-end ☺
Je t'embrasse
J'aime aussi ce reflet en suspension. Comme s'il veillait sur ce beau sarcophage. Quant à cette Humanité...parfois j'aimerais lui faire la leçon mais il faudrait que certains écoutent. Et arrêtent de faire la sourde oreille. Merci dame poétesse de ta petite visite et je t'envoie mes pensées affectueuses par-dessus les Alpes. Bisous.
SupprimerMystère de la vie (photo2) et de la mort (1) dans tes photos et dialogues inspirés.
RépondreSupprimerMerci Miss. J'espère que les gens ne m'ont pas prise pour une dingue quand j'étais en contemplation devant ce sarcophage. 🤔 bises!
SupprimerVos propos rédigés dans une fort belle prose sont un brin mélancoliques et pessimistes. Le fleuve de la vie coule sur notre planète depuis des centaines de millions d'années charriant drames et splendeurs, crimes et poésie, haine et amour , mystère insondable que les hommes partagent entre le bien et le mal mais l'univers n'est -il pas indifférent à ces péripéties. Vivons l'instant présent en créant autour de nous une bulle de sérénité c'est le mieux que l'on puisse faire.
RépondreSupprimerSans doute mon cher Ulysse suis-je parfois un peu pessimiste...et je vois le verre à moitié vide avant de voir le verre à moitié plein. Mais je ne peux m'empêcher de voir ce qui se passe autour de moi, bonnes ou mauvaises choses, et de m'interroger sur la capacité de l'homme à comprendre les erreurs passées. Mais il y a de belles choses bien sûr et heureusement! Belle fin de we et bises.
SupprimerJe passe ce soir et je découvre ces deux photos magnifiques et ton discours à cet émouvant ancêtre.
RépondreSupprimer(Il m'arrive aussi d'entrer en dialogue avec des êtres du passé, des personnages figés sur des fresques depuis des centaines d'années)
C'est l'occasion de méditer sur l'humanité, ses grandeurs, ses espoirs et ses violences.
En regard à notre actualité, on pourrait dire, comme Kate Atkinson: "Les choses s'arrangent, mais ça ne va pas mieux."
Cela dit, que cela ne nous empêche pas de profiter des belles choses que la vie nous offre, de donner et de recevoir de l'amour! Beau WE, chère Dédé!
Coucou Dad. Cette phrase de Mme Kate est absolument divine. Je vais m'en souvenir quand je serai un peu triste.
SupprimerTiens. Tu es comme moi ou je suis comme toi. J'aime bien parler aux autres qui dorment dans des sarcophages, sur des toiles ou qui se tiennent debout devant nous telles des sculptures. Témoins du temps qui passe, ils ont plein de choses à nous apprendre sur cette Humanité si bousculée. Mais tu as raison. Sachons aussi saisir le beau, l'éphémère et le doux sentiment d'amitié et d'amour qui voguent autour de nous. Merci ma chère Dad de ta visite et profite bien du bruit assourdissant du silence autour de toi. Bises alpines.
Bonjour Dédé, voilà un texte qui ne laisse pas indifférent, mais qui permet de se poser les bonnes questions (à celui qui veut bien s'en donner la peine). Nous avons le côté sombre mais nous avons aussi la lumière, l'un ne va pas sans l'autre. Grosses bises Dédé!
RépondreSupprimerCoucou l'homme qui aime le Léman. 😊 parfois nous sommes du côté obscur de la force et d'autres fois inondés de lumière. Comme le lac Léman. Je t'embrasse et te souhaite de passer une belle fin de we!
Supprimerpetit coucou du week... bisousss
RépondreSupprimerBisous à toi aussi. Profite de ce dimanche. Ici il pleut des trombes d'eau. Et le brouillard stagne sur les montagnes. Mais le soleil reviendra.
SupprimerVoilà un moment que je suis pas venue et vais découvrir tes billets doucement
RépondreSupprimer"Je crois mon ami qu’il n’y a pas de défaite possible car le combat se poursuit afin de lutter contre les ténèbres. Et face à la barbarie des hommes restent les plaisirs et la beauté" Je viens d'écouter les informations et les nouvelles venant de Londres...
La beauté et les plaisirs de la vie sont superbement illustrés par tes images; l'humanité à travers les âges est en charge de les faire gagner sur la barbarie et les ténèbres.
Coucou Fifi. Je viens d'entendre aussi les nouvelles de Londres mais aussi Turin. Cela laisse un goût amer dans la bouche. Pourquoi tant de barbarie? Des questions qui resteront sans doute sans réponse. Passons un beau dimanche avec les gens que l'on aime. Je te le souhaite et bises alpines.
SupprimerPlus les barbares tenteront de détruire notre monde plus il y aura des hommes qui se lèveront pour défendre l'humanité, son patrimoine, sa grandeur, son histoire, ses espoirs, j'en suis certaine.
RépondreSupprimerC'est si peu aimer la vie et les êtres pour agir de la sorte, comme les terroristes et comme aussi par exemple Crête Rousse pour agir aussi stupidement et si hors de propos...
Chaque jour nous apporte horreurs et déceptions mais il faut croire que à chaque fois on se relèvera meilleur...
Bises Dédé
Tu as raison Marine. Il y aura toujours des hommes pour combattre ceux qui distillent la barbarie et le mal. Ton commentaire fait du bien. Merci pour cela. A bientôt et bises alpines
SupprimerRien, ou presque, n'a changé depuis l'époque des pharaons. Il y a toujours, d'une part ceux qui vivent dans des palais, et d'autre part ceux qui les construisent à la sueur de leur front.
RépondreSupprimerCeux qui ont les moyens de s'offrir une cryogénisation (l'équivalent moderne d'un sarcophage plaqué or après embaumement) et ceux qui disparaîtront réduits en cendres dans un simple cercueil en carton.
Comme par le passé, il y a toujours de vieux sages pacifiques et de jeunes fous sanguinaires (ou l'inverse) avec plus ou moins de l'une ou de l'autre sorte selon l'air du temps.
C'est comme ça depuis que l'humanité existe et nous n'y pouvons rien, ou presque. Alors, merci Dédé de "remettre des mots enchanteurs sur le monde, de la musique dans les ruelles et sur les places". Malgré les coups portés à nos libertés, nous résisterons à la peur et à la morosité.
Bises et beau temps sur tes chères montagnes
J'aime beaucoup cette photo avec les musiciens et ce petit garçon plein de curiosité !
RépondreSupprimerBises Dédé, merci !
Coucou Marine. En général, je n'aime pas trop photographier les gens, je suis plutôt tournée vers les paysages mais je trouvais que la scène était sympa sur cette belle place de Turin. Merci de ta visite et bon lundi.
SupprimerMerci pour ce texte et cette photo sublime de ce pharaon
RépondreSupprimerCoucou Robert! Merci de ta visite. Bises!
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerQuel magnifique texte !
Je crois que la nature humaine n'est pas prête de changer et devant tout ce qui se passe dans ce bas monde, ce monde brutes, moi aussi j'essaie de rester positive ou sinon il faut se pendre tout de suite.
A notre échelle on ne peut rien faire contre tout ce qui se passe, sauf à en parler et ce n'est surtout pas nous qui trouverons un jour la solution ni personne d'autres d'ailleurs.
L'homme est un guerrier né il ne faut pas grand chose pour le faire exploser en un barbare. Je n'ai de la compassion que pour ceux qui défendent leur pays et leur vie. Pas pour ceux qui profitent de ces situations de guerre pour devenir pires que leurs ennemis et/ou violeurs. La violence amène la violence et sans doute c'est aussi cette violence qui nous apporte la paix. Le problème est que ce n'est pas partout, ce serait utopique de l'espérer.
Bises.
Coucou Claude. Tu as raison, la violence appelle la violence. Je sais bien que nous ne pouvons pas changer grand-chose à notre humanité... enfin si... je reste persuadée que ce sont les actions citoyennes qui ont le plus de sens et qui peuvent avoir un impact. Je t'embrasse et j'espère que tu vas arriver à te reposer!
SupprimerClaude ne s'arrête jamais elle est remontée comme une horloge suisse
SupprimerElle a des piles Duracel?
SupprimerDuracell je voulais dire. Claude elle a deux ailes, c'est un ange à sa manière. ;-)
SupprimerVous me faîtes rire tous les deux. Pour les piles il me faut aujourd'hui des super power, voire même des ultra power, au moins une demie douzaine
Supprimerpour faire marche la vieille machine, le vieil ange (merci Dédé) qui a du plomb dans les deux ailes.
Bises à vous deux.
Je crois qu'il faut accepter le fait qu'il y aura toujours des guerres sur cette Terre, mais il faut néanmoins continuer, car c'est très important, à envoyer des ondes positives.
RépondreSupprimerBonne soirée, Dédé. Je t'embrasse.
Tu as raison ma chère. Je t'envoie donc plein d'ondes positives pour cette journée. Bises alpines.
Supprimern'est il pas sacrilège de troubler le repos de ceux qui croyaient s'être embarqués pour l'éternité, et de piller leurs bagages ?
RépondreSupprimer