vendredi 30 juin 2017

Le vent

Quelque part en Valais, Suisse


Je suis unique. Je suis multiple. Brise douce ou tumulte violent, je parcours la terre, m’engouffrant dans les brèches et les alcôves, sifflant dans les feuillages, caressant les dunes de sable, faisant frémir la surface des océans et rugissant dans les tempête de neige des Alpes.

Je peux être brûlant, desséchant tout sur mon passage ou glacial, glissant telle une ombre blanche dans les étendues lointaines du grand Nord.

L’autre jour, sous un soleil irradiant tout dans la montagne, je suis monté là-haut, à l’ombre des sommets et j’ai découvert un pâturage magnifique où reposait silencieusement une multitude de fleurs colorées. Elles n’osaient parler, suant sous les rayons caniculaires et suffoquant de toutes leurs pétales.

Contemplant ce spectacle assoupi, j’ai décidé de lui insuffler un murmure joyeux et vivifiant et sous l’effet de mon étreinte impatiente, les petites fleurs se sont mises à tanguer doucement, ravies de sentir sur leurs feuilles ma bouche suave leur chuchotant d’érotiques mélodies. Et toute cette prairie alpine a ondulé sous mes caresses, comme le tableau impressionniste d’un grand peintre du temps passé.

La puissante cascade dévalant la pente au loin s’est alors unie à mon souffle afin d’offrir des vagues de fraîcheur à toute la montagne. Dans un fracas assourdissant, elle a poursuivi sa valse rapide sur les cailloux rugueux, pressée de s’élancer à l’assaut de ce parterre multicolore et de découvrir d’autres horizons.

J’aime chuchoter dans cet environnement de pierres et d’herbes folles. Tout dans l’alpage est palpitations et parfums salés suintant des feuilles, des corolles et des tiges. Plissant mes narines, je frémis dans les aromates délivrés par cette terre grasse, nourrie chaque matin par une délicieuse rosée. Quand je tends l’oreille, mis à part le bruissement de mes ailes diaphanes, je perçois des bruits légers qui nomment le silence. Griffant la surface de la journée, les sapins et les mélèzes, balançant élégamment leurs cimes sous mes doigts impatients, froissent des tissus naturels invisibles. Et c’est alors que se dessinent des fresques vivantes que les hommes contemplent avec bonheur.

Et je sais que si je roule plus bas dans la vallée, les cloches des vaches raviront tous mes sens, diffusant des sons cristallins que je ferai résonner entre les chalets de bois accrochés au versant ensoleillé.

Demain, je ferai planer l’aigle majestueux. Dans un décor de bleu timide et de rose matinal, les nuages floconneux cacheront les dernières étoiles qui s’éteindront une à une sous la douce main du veilleur de nuit. Et dans ce décor magique, l’oiseau royal tourbillonnera gracieusement alors que les hommes seront encore endormis. 



Quelque part en Valais, Suisse


Dédé © Juin 2017

97 commentaires:

  1. Coucou Dédé. Les deux photos sont superbes et que dire de ce vent qui, bienfaisant ou coquin, violent ou apaisant, fait vibrer la nature et les hommes sous ses souffles. Un bel ensemble mots et images. Bises bretonnes

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello. Ce jour-là, le vent soufflait pas mal en montagne, ce que ne montre pas forcément les photos. Il a renversé un parasol dans une petite buvette d'alpage, et le parasol est tombé sur la table et sur la table, il y avait mon verre de vin rouge et paf le verre... :-)). Mes habits n'ont pas été très contents. Heureusement l'appareil de photo qui trônait sur la table était un peu plus loin. Comme quoi... le vent. Grrr. ;-) Bises alpines.

      Supprimer
  2. beaucoup détestent moi j aime le vent... Mistral est mon ami... même si parfois il nous oblige à mettre une "tite" laine... le vent c est la vie et la nature a besoin de lui... à condition qu il reste sage bien sûr ses colères peuvent être terribles... bonne journée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou. Je ne peux pas dire que j'aime beaucoup le vent quand il est tempétueux. Mais il est nécessaire pour la nature, c'est vrai. A condition qu'il reste sage, comme tu le dis. Bises alpines et bonne journée.

      Supprimer
  3. Bonjour Dédé
    J'aime ce vent dont tu vantes si bien les bienfaits pour cette nature qui ne cesse de se régénérer et de nous émerveiller, je l'aime moins quand il cherche à décorner les bœufs, quand il se faufile à travers les serrures, quand il fait grincer la charpente des toitures, quand il nous glace jusqu'aux os... J'ai connu le mistral, je connais désormais la tramontane, le marin et le cers... Mais en été quand il se fait caresse sur la peau dorée de soleil... C'est merveilleux.
    Je te souhaite une bonne journée
    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello dame poétesse. Je ne connaissais pas ce vent que tu cites, le cers. Je suis donc allée regarder sur internet. Voilà un vent qui n'a pas l'air facile à vivre. ;-) Au bord du lac Léman, nous avons la bise, un vent froid qui vient du Nord. La bise souffle surtout en hiver et elle est glaciale. La sensation de froid est accentuée lorsqu'elle se balade et je ne l'aime pas du tout.

      Dans les Alpes valaisannes, c'est le foehn, un vent chaud qui souffle. En hiver, il fait fondre la neige beaucoup plus vite que le soleil et donne des migraines aux personnes sensibles.


      Il y a un petit vent qui souffle ce matin, il va emmener jusque chez toi mes bises alpines. ;-)

      Supprimer
  4. Il faudra juste demander au vent que quand je prends une photo de fleurs, le vent s'assoupissent un instant!!! Très joli texte comme d'habitude et bien belles photos.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou! Je veux bien lui passer le message mais il ne m'obéit pas vraiment. Il n'en fait qu'à sa tête, j'en ai bien peur. ;-) Bises alpines.

      Supprimer
  5. J'aime tes vents si joliment déployés
    Chère Dédé,
    Si bien contés, dans tes montagnes, tes vallées, les feuillages, les futaies,
    Sur les grasses prairies ondulées, là où ils se sont posés,
    Aérant le ciel déserté et les nuages, enroulés et terrés,
    Là où ils ont cheminé,ivres, comme la toile s'est envolée ...

    "unique" et "multiple" le vent comme nous le sommes, toutes et tous....merci ...
    Pour ces mots si bien chevillés au corps
    Qui ravigotent ce mât-teint ces paysages en-chantés.

    Je t'embrasse.

    Den

    ****

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou ma Provençale! Merci à toi pour ta poésie délicatement déposée en ce matin encore ensoleillé mais plus pour longtemps. Je te souhaite une douce brise pour t'apporter tous les bienfaits de l'été, toi l'unique qui sait si bien tricoter la poésie pour en faire une grande fresque généreuse. Bises alpines.

      Supprimer
  6. Bonjour Dédé
    Ce matin le vent m'a poussé à vous lire et il a bien fait : quel plaisir !
    Quant aux photos, comment ne pas les réussirent dans un tel décor...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Jacques. Oui, le décor magnifique aide pour mieux réussir ses photos, je suis d'accord. ;-) Merci au vent qui t'a emmené ici. J'espère que le voyage dans les airs a été bon. Attention cependant à l’atterrissage. Bises alpines.

      Supprimer
  7. Coucou ma Dédé !
    C'est un magnifique texte qui pourrait me faire aimer le vent.
    Quel bel endroit sur ta première jolie photo. La forme de la cascade m'en rappelle une autre vue près de Yellowstone.
    Heureusement que cette année le vent a décidé de souffler de l'est car sinon nous aurions eu des feuilles de peupliers partout.
    Une petite brise ce matin et il pleut.
    Pas mal non plus ta seconde photo avec les belles montagnes encore enneigées en arrière plan.
    Bises mouillées

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou ma Claude. J'aime parfois le vent mais pas toujours. Surtout quand il souffle en tempête en montagne. Quand j'étais petite, je me rappelle de tempêtes de vent (du foehn, voir ma réponse plus haut à Michèle), je me recroquevillais dans mon lit et je me disais que le toit allait s'envoler et moi avec. Mais le toit est toujours resté sur ma tête et je ne me suis pas envolée. Merci pour les commentaires concernant les photos. J'ai beaucoup aimé cette cascade qu'on voyait de loin et son fracas était très perceptible sur tout le plateau. Je t'embrasse et te souhaite une belle fin de semaine.

      Supprimer
  8. Le vent a ses humeurs, le vent a ses ardeurs, amoureux des fleurs il les cajole à sa manière tout en dévalant le torrent pour arriver essoufflé dans la plaine crier son ivresse des hauteurs !
    Cette page est rayonnante des cadeaux naturelles d'une montagnes généreuse, Merci !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Madame l'alphabet. Le vent comme un agitateur quand il est tempétueux ou comme un doux amant quand il n'est que caresses. Bises alpines et merci de la petite visite.

      Supprimer
  9. Vous êtes une grande amoureuse de vos montagnes et vous nous le faites partager. magnifique texte et belles photos.
    Bon début de week-end à vous !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Monsieur l'urbain. Oui, j'aime la montagne. Sa sève coule dans mes veines je crois. Merci de la visite et belle fin de semaine. Bises alpines!

      Supprimer
  10. Bon jour Dédé,
    Deux jolies photos avec un coup de coeur pour la seconde.
    Très belle hommage au vent, à tous les vents.
    Pour ce qui est des cloches des vaches... je me demande vraiment si ce sont les ravissent à chacun de leur pas ? Je crois que cela me rendrait dingue ;-)
    Bise et bonne journée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Pascale. Concernant les vaches, je ne comprends pas forcément leur langage mais je me dis que si elles n'aimaient pas trop cela, elles nous le feraient savoir d'une façon ou d'une autre. ;-)
      Je t'embrasse et belle fin de semaine.

      Supprimer
  11. der wind ,der wind, das 'himmlische' kind... enfant, c'est ainsi qu'on m'a consolé par vent fort ... bises lacustres,et froides...:))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello Elfi. Et moi je chantais: "vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver..." :-) Les bises sont plus froides aujourd'hui! Quelle baisse drastique des températures. Je t'embrasse.

      Supprimer
  12. Demain, c'est l'ouverture de la pêche dans les lacs...Dommage, je ne pêche pas...Bien que je sois un grand pêcheur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je le savais que tu étais un pêcheur. Mais tu seras pardonné. ;-)

      Supprimer
  13. Ce texte est un régal... Je l'ai savouré mot par mot... J'aime aussi le vent, et d'autres fois j'ai le sentiment qu'il est "méchant" et le crains, comme s'il annonçait quelque chose de peu agréable. C'est rare, mais quand je rencontre un "vent méchant" je rentre aussi vite que possible!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Edmée. Le vent peut être méchant parfois, c'est vrai. Il vaut mieux se mettre à l'abri. Tout cela me rappelle une grosse tempête l'année passée en Ecosse. La cheminée de la maison a failli tomber sur la voiture. Les nuages noirs roulaient dans le ciel et la pluie était cinglante. Un vrai temps écossais. Bises alpines.

      Supprimer
  14. Ah...le vent, comme tu le chantes avec poésie et délicatesse ma chère Dédé.
    C'est vrai, ton texte est un régal.La montagne qui fait l'amour avec le vent, pendant que les hommes dorment, c'est beau...
    Il m'avait inspiré ce texte-là, plus coquin, moins nature...
    Bisous ventés, mais du sud, la pluie est en chemin...
    ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Célestine. Quand le mistral souffle, tu n'y peux rien. Juste retenir le jupon quand tu traverses le Pont des Arts à Avignon. ;-) Attention quand même à ne pas t'envoler, tu pourrais atterrir dans les sommets alpins. Je viendrai te chercher. Tu fais signe si jamais cela t'arrive. ;-) Bises alpines et ventées.

      Supprimer
  15. Le vent, le souffle, la respiration et l'inspiration: la tienne, renouvelée et vivifiante!
    "Quelque part en Valais": quelle splendeur , et quelle douceur dans ce tapis fleuri de la deuxième photo!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Miss-Yves. Oui, "quelque part en Valais", là où je prends ma sève et où je retrouve mes racines. Et où je trouve une respiration, une inspiration. Bises alpines et merci de ta petite visite.

      Supprimer
  16. Superbe, que c'est beau! Magnifique!!! Bise, bon vendredi dans la joie et la douceur!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Maria-Lina. Merci de ta petite visite, poussée par le grand vent de l'Atlantique. Belle fin de semaine!

      Supprimer
  17. Je l’avais déjà entendu chuchoter, murmurer, gronder, rugir. Je n’avais encore jamais lu ses mots. Merci, Dédé, de lui avoir offert ici une tribune libre. Ce que je préfère, dans le vent, c’est l’écouter échanger avec les feuillages. Ces sons merveilleux qui en résultent, depuis les plus ténus jusqu’aux plus insistants. Et quand tu parles de l’aigle, ça me fait penser aux rapaces d'ici, les busards des roseaux, qu’on voit planer dès que l’air s’agite. Ils ont tellement l’air de prendre leur pied, soulevés par les courants ! On voudrait être à leur place. Bon WE, très chère, profite des sommets ! D.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui! Le vent m'a soufflé ce texte ma chère Dad. 😊 J'aime aussi beaucoup l'entendre munir dans les sapins l'automne venu. C'est la promesse de la neige qui arrive.

      Je ne connais pas le busard des roseaux mais je trouve son nom très poétique. Merci de ta visite ici en ce vendredi. Tu vois. Le vent se fait multiple sur nos deux blogs aujourd'hui. Bises alpines.

      Supprimer
  18. Bonjour Dédé, ce sont deux magnifiques photos et tu as pris un bon bol d'air! J'aime la belle cascade et les fleurs dans ces pâturages semblent dire au vent... tant pis si tu nous décoiffes, nous avions besoin d'air sous ce chaud soleil.
    Tes mots sont merveilleux, quel plaisir de te lire.
    Pour ma part, je n'aime pas trop les vents, juste une petite brise me suffit :-)
    Bon week-end ma chère Dédé. Mes bisous ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les fleurs étaient belles. Même decoiffées. Et moi je devais tenir mon chapeau pour ne pas qu'il s'envole et s'enfuie dans la prairie. Profite bien de ta fin de semaine. Et bises alpines.

      Supprimer
  19. Insaisissable et invisible, il se faufile partout, même sous les jupes des filles !!

    RépondreSupprimer
  20. Bonsoir Dédé, l'on parle du "vent mauvais, qui m'emporte", du vent que produisent certains politiciens, ou encore de ce qui est dans le vent, ou non. Quant à moi, je vous souhaite bon vent 😊 ! Et bon week-end !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. En tous les cas je ne vous mettrai jamais un vent. 😁 Bises alpines et beau we.

      Supprimer
  21. Beau souffle pour cette ode au vent et superbes vues de la montagne et de ses petites fleurs ... le torrent est très beau et le plan large de la 2, grandiose ! Le vent est aussi un précieux allié pour prévenir les animaux d'un danger. Vl'a bon vent, v'là l'joli vent, v'là bon vent ma mie m'appelle ...♪♫♪ Chaleureuses bises d'ici.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. euh, j'ai voulu dire "brises" charentaises :-)

      Supprimer
    2. Coucou! Merci pour tes commentaires concernant les photos. Je fais toujours beaucoup de photos lors de mes sorties et quand je rentre à la maison je me retrouve devant un dilemme. Laquelle choisir? Apparemment j'ai fait le bon choix pour ce texte. Je t'embrasse et bonjour à la Charente. 😊

      Supprimer
    3. Hi hi, je crois que nous sommes toutes et tous pareils :-)

      Supprimer
  22. Tes deux photos sont magnifiques. Ces géraniums sauvages au premier plan sont du plus bel effet. J'espère que le vent aura été tendre avec elle, juste assez pour les rafraîchir et les décoiffer un tout petit peu, ça leur va si bien...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello! Le vent soufflait par rafales ce jour-là. J'imagine que nombre de fleurs étaient décoiffées le soir venu. Bises alpines.

      Supprimer
  23. Tu as donc rencontré
    un vent gourmand
    voulant goutter à ton breuvage ;-)

    J'aime le vent
    qui fait parler les arbres silencieux
    et danser les bambous

    J'aime le vent
    qui balaie nos pensées
    e nous remplit des saveurs de la terre

    J'aime la Burle (vent de chez nous)
    qui sculpte le paysage
    de nos montagnes enneigées

    Mais je ne détesterai pas
    être fleur
    dans ton paysage :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toujours poète mon cher Pascal. Pour mon plus grand plaisir. Je ne connais pas la Burle. J'espère qu'elle sait se faire caresse pour les montagnes. Bises alpines.

      Supprimer
  24. Tes deux photos me plaisent énormément. Tu dis quelque part dans le valais mais cela ressemble aussi mon Beaufortain que j'aime beaucoup. Tu vas me dire qu'à vol d'oiseaux ce n'est pas loin !
    Ton écrit est magnifique. Merci pour tout. Je t'embrasse et te souhaite une belle fin de semaine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai. Le Valais n'est pas si loin du Beaufortain. Et ils se ressemblent un peu. Magiques et secrets. Je t'embrasse et te souhaite un beau dimanche. Ici c'est pluie à gogo.

      Supprimer
  25. Quelle puissance magique!
    Bon week-end,
    Mo

    RépondreSupprimer
  26. Mistral, Tramontane, vent d'autan, Cers, "vent frais, vent du matin, vent qui....."https://www.youtube.com/watch?v=ahI47dr9o8Q
    je ne le sens pas dans tes photos tant je suis captivée par cette pureté d'altitude.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Chinou. Le vent souffle et emporte mille senteurs jusque chez toi. C'est magique les blogs non? Mille bises.

      Supprimer
  27. Une belle idée que celle de se mettre dans la peau du vent et une réussite aussi! Les photos sont toujours aussi étonnantes!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Se glisser dans la peau du vent et le laisser parler. Murmure ou tempête, il souffle sur la montagne et emporte des pensées amicales envers les amis blogueurs. 😊

      Supprimer
    2. J'aime gambader avec vous dans ces hautes montagnes que j'affectionne !

      Supprimer
  28. Le vent est une source inépuisable d'inspiration, la belle histoire contée ici en est la preuve.
    Ton trait d'humour à propos du Pont des Arts d'Avignon m'a bien amusée. Sur le pont, ou dans les rues, de ma ville natale (bien que ne me prénommant pas Prudence) j'ai plus d'une fois eu à subir ce petit désagrément. À Avignon, quand souffle le Mistral, il vaut mieux mettre un pantalon.
    La séquence que tu viens de voir fait partie du court-métrage de Joris Ivens "Pour le Mistral" tourné en 1965.
    J'ai gardé un excellent souvenir du dernier film de ce cinéaste documentariste "Une histoire de Vent" vu en salle lors de sa sortie en 1989.
    Joris Ivens était le mari de Marceline Loridan (devenue la meilleure amie de Simone Veil prise avec elle dans l'horrible tourmente qui les a réunies). Je l'ai entendue vendredi à la radio évoquer ses terribles souvenirs.

    Joris Ivens semble avoir été de longue date fasciné par le vent et La Pluie, ce court-métrage dans lequel il traitait déjà son sujet de manière très poétique. Tout comme dans cette séquence de "Une histoire de Vent" et dans celle du masque aussi.

    Bon dimanche, Dédé, bises (rafraîchies par la pluie de ces derniers jours) et pardon pour ce commentaire un peu long !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Tilia pour ce long commentaire (mais je les apprécie, courts ou longs). :-)
      Que de poésie dans "Une histoire de Vent"!

      "Je suis le Föhn, le diable de l’Europe gothique. Je brûle les pommes de l’arbre de vie. Les Tunisiens m’appellent Chili… Je suis la tornade du Nebraska… Je suis l’odieux Simoun, un jour je franchirai le mur du son". Que de noms pour qualifier le vent, la brise, la tornade. Et que dire de ce vieillard asthmatique qui manque de souffle. Le vent comme le souffle de la vie, qui entre dans les poumons et qui nous fait respirer.

      Merci de m'avoir présenté tout cela et de m'avoir fait rêver. Ici, le dimanche a commencé sous un brouillard tenace et c'est seulement maintenant que la pluie cesse. La montagne est triste quand il fait ce temps-là. Bises alpines.

      Supprimer
  29. Une nature qui s'anime par notre présence virtuelle et de là peut s'animer notre imagination. Ivresse de l'instant grâce à tes images. N'oublions pas surtout cette eau qui dégringole pour donner vie.
    Merci pour ton petit mot.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'eau et l'air pour faire vivre. Merci de ton passage Thérèse et j'espère que tes problèmes informatiques vont vite se résoudre...Bises alpines.

      Supprimer
  30. petit coucou de fin de semaine.. et en plus dans le vent... depuis quelques jour monsieur Mistral s est invité... oui mais.. grâce à lui nous sommes la seule région de France sous le soleil he he... bizzz

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui, le grand Mistral souffle les nuages ailleurs. Peut-être jusque chez moi car il a plu une grande partie de la journée. Mais c'est bien, la nature avait soif après cette grande canicule. N'empêche, c'est tristounet la montagne quand elle est toute grise. Bises alpines et belle semaine qui s'annonce déjà.

      Supprimer
  31. Je vole au gré du vent pardon de tes mots et magnifiques photos.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bon retour ici! Et ne t'envole pas trop haut, tu risqueras de faire comme Icare et de te brûler les ailes. Bises alpines.

      Supprimer
  32. Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou. magnifiques photos et texte superbe

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un peu fou ça va. Mais pas trop quand même. 😊

      Supprimer
  33. La voix du vent, envoûtante et bienfaisante, et qui ne laisse personne indifférent...
    Merci pour ce très beau billet, Dédé, et ces magnifiques photos.
    Bonne soirée et une belle semaine. Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou. Voix grave ou aiguë, apaisante ou dévastatrice, le vent souffle sur la terre et t'amène jusque chez moi. Bisous Françoise et belle semaine. Le soleil revient peu à peu.

      Supprimer
  34. C'est la plus jolie période pour la flore montagnarde. Je suis toujours émerveillée par tes textes, tu as une si belle plume

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Miss. La flore était magnifique ce jour-là. C'était un véritable enchantement. Bises alpines et florales.

      Supprimer
  35. ça coupe le souffle de te lire Dédé !!
    Superbe !!!

    RépondreSupprimer
  36. Tout ce vert, j'adore ! Dans le sud en ce moment c'est plutôt "jaune brûlé"...c'est vraiment dépaysant. Bonne soirée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello Sido. L'herbe va aussi jaunir progressivement au fil de l'été. Bises!

      Supprimer
  37. Superbe idée que de faire parler le vent, j'ai pas dit souffler :-)Ton écriture est belle, Dédé. Tu aimes le paysage que tu décris et cela est perceptible. Coup de coeur tout particulier pour la deuxième photo, ce petit vallon fleuri, planté de sapins (?) en son centre et offrant les cimes blanches à l'horizon...est magnifique !
    Merci pour tout. Bises alsaciennes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Fifi. Oui ce sont des sapins. J'aime bien les sapins. Parfois je leur parle et ils me répondent. ;-) Merci de ta petite visite et bises alpines.

      Supprimer
  38. Bon jour Dédé,
    J'ai lu que tu avais un peu de peine à rire ces derniers jours. Je sais malheureusement que parfois c'est bien difficile, j'espère juste que ce n'est pas pour de trop graves raisons.
    Bises du jour.

    RépondreSupprimer
  39. Bonjour Dédé, le vent en réalité ce vent changeant et voyageur c'est toi, tu es parfois douce comme zéphyr, parfois tumultueuse comme bourrasque, en tous les cas toujours changeante, tu déménages ; si tu sais consoler et caresser, tu sais aussi bousculer et stimuler

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou. Aujourd'hui, je ne sais pas trop ce que je suis. Sans doute, que je ne souffle plus beaucoup, vent raplaplat, sans énergie.

      Supprimer
    2. Méfie toi !
      Tu es dans l'oeil du cyclone !

      Supprimer
  40. D'ac avec Pastelle, je pense que ce sont des géranium, peut-être des géranium des bois car les géraniums des près (j'en ai plein dans le jardin dont la première graine est arrivée avec le vent) sont plus graciles
    Ce matin j'ai enfin déterminé que les géranium du jardin et des collines des petites-filles dans le Rhône sont sans doute des géraniums... des Pyrénées
    (Bises ma belle, je te courrielle auj. Rentrée hier soir je dois aller recharger le frigo. Nous repartons vendredi)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Que de sortes de géraniums... je connais les géraniums qui sont sur les bords de fenêtre. ;-)

      Supprimer
    2. Ah ce pourrait être le Géranium des bois (Geranium sylvaticum), qui est plus ou moins poilu.
      As tu vu s'il avait des poils ?

      https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ranium_des_bois

      Supprimer
    3. Je ne sais pas trop. Ils étaient peut-être épilés. 😊

      Supprimer
  41. Bonjour Dédé,

    Deux très belles photos d'alpages, ma montagne préférée. :-)
    Bonne journée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Caroline. Ah, si j'étais une vache. Je pourrai manger de l'herbe grasse et de jolies fleurs. ;-)

      Supprimer
  42. Réponses
    1. Merci Anne. Si le décor est si beau, la pièce de théâtre ne peut être que réussie. Bises alpines.

      Supprimer
  43. quels magnifiques paysages de montagne, ma préférée celle du lac et de la montagne enneigée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Gérard. Merci de ta visite. Et pour le compliment concernant la précédente photo. J'ai de la chance d'habiter dans un tel coins de pays. La montagne est à portée de main. Bises et belle soirée.

      Supprimer
  44. Un très beau texte. J'aime tant la montagne, où j'ai pu souvent aller me ressourcer.
    Merci pour votre dernier passage sur mon petit blog.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou. Merci de la visite ici et bonne promenade dans mes montagnes.

      Supprimer