L’air était empreint d’une tension palpable qui laissait les hommes nerveux, dans l’attente impatiente de quelque chose qui tardait pourtant à venir. S’accumulant dans le ciel, les nuages sombres filtraient encore un peu de la lumière de l’astre solaire mais on sentait qu’un vent impétueux allait balayer d’un revers de main les bois encore tranquilles.
Je regardais les fleurs des champs qui dodelinaient de la tête, peu conscientes encore de la tempête qui se préparait. Elles me rappelaient ces années d’insouciance heureuse, lorsque je n’avais qu’à caresser le tronc des arbres de la forêt magique sans imaginer qu’un jour ils pourraient se craqueler, trop vieux pour supporter encore le poids des ans.
En peu de temps, le ciel a pris une teinte noirâtre, rendant la scène opaque et angoissante. Un souffle fulgurant a surgi de nulle part, emportant sur son passage les quelques oiseaux téméraires. Rugissant des entrailles de la terre, un grondement a rempli l’atmosphère et des rideaux de pluie ont jailli de ce plafond lugubre, noyant les sommets dans un tourbillon erratique.
Il n’y avait plus rien à dire, comme quand les hommes fâchés ne peuvent plus prononcer un seul mot, dans ces disputes violentes conduisant à un pesant silence. Le seul moyen d’en réchapper était d’attendre et de contempler, avec l’espoir que le calme reviendrait rapidement.
Et mes pensées ruisselantes, de celles qui m’envahissent parfois, m’ont fait tanguer dans les bourrasques.
A ce moment-là, j’aurais voulu avoir à nouveau huit ans, retrouver mon âme d’enfant et le grand sapin, celui qui avait accueilli tant de mes chagrins lorsque j’allais le retrouver en cachette.
Il a plu longtemps ce soir-là.
Dédé © Juin 2018
Soir d'orage en montagne quand la colère du ciel résonne entre les parois de la montagne et encercle les villages de vallée dans une puissante étreinte, enfant j'étais fasciné par ce spectacle grandiose ou toute la nature semble se soulever contre la folle prétention des humains
RépondreSupprimerPasse une belle journée
Amicalement
Claude
Hello le penseur et le sage. Je me rappelle qu'enfant je me bouchais les oreilles pour ne pas entendre les coups de tonnerre. Je me recroquevillais dans mon lit en espérant que cela passe très vite. Aujourd'hui, je suis plutôt fascinée par ces déferlements de la nature. Heureusement bien souvent à l'abri car lors de cet orage que j'ai pris en photo, il ne fallait pas être dehors. Bises alpines et merci de la visite.
Supprimerenfin quelqu un que les arbres console… je ne suis plus seule alors… très joli ce texte et bien de circonstance tant pour le ciel que pour le monde… bonne journée ma montagnarde
RépondreSupprimerCoucou Chris. Les arbres ont toujours une source d'enchantement pour moi. Se promener dans une forêt est paraît-il très bénéfique pour la santé morale. J'y crois volontiers. Bises alpines.
SupprimerBon jour Dédé,
RépondreSupprimerMerci pour ce plaisir à te lire dans chacun de tes articles.
Jolie cette photo d'un orage qui se prépare. C'est vrai que ces derniers temps ils font monter l'angoisse. Vont-ils être violents, va t'il y avoir de la grêle, y aura-t'il des dégâts ???? Ils sont rarement anodins en ce moment.
La nature nous rappelle à notre humilité. Les humains passent leur vie a essayer de la supprimer de leur environnement, bétonnant, coupant les arbres, mais elle sait nous rappeler que nous ne sommes finalement que peu de choses.
Bises et bonne journée
Bonjour Pascale. J'essaie toujours de faire au mieux pour mes articles, certaines fois avec plus d'inspiration que d'autres. Là, j'avais cette photo que j'aime beaucoup avec ces rideaux d'eau qui descendent du ciel. Tu as raison pour les orages de ces derniers temps. J'habite dans une région dans laquelle nous n'avons pas eu de dégâts mais en Suisse alémanique, plusieurs cantons ont été gravement touchés.
SupprimerLa nature, quand elle se déchaîne, ne fait pas toujours dans la dentelle. Bises alpines et merci de la visite.
Ton beau sapin roi des forêts...S'il te plait un seul http...
RépondreSupprimerAh mon loulou. Les joies de l'informatique avec les http. Promis, je vais faire attention. Merci de la visite et de l'évocation de mon grand sapin. ;-) Bises alpines.
SupprimerBonjour Dame Dédé,
RépondreSupprimerDans cette photo se retrouvent les ingrédients d'une tragédie, les tensions, les sombres desseins, la noirceur d'une intention...
Effectivement, nous nous sentons bien petits face à ce déchaînement de forces naturelles. En même temps que bien à l'aise dans un endroit abrité de la pluie et du vent, à contempler les déferlements naturels.
En vous souhaitant un week-end le plus ensoleillé possible.
Bonjour Monsieur aux grandes oreilles. En effet, lors d'un pareil orage, les bestioles qui ont des grandes oreilles comme vous doivent faire attention à ne pas être sous les arbres pour ne pas être prises par la foudre. Elles doivent se cacher dans leur terrier et attendre bien sagement que cela passe. Bises alpines Monsieur. ;-)
Supprimer"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
RépondreSupprimer...
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits..."
Joli cliché de ce voile aqueux s'abattant entre les genoux de la montagne.
Et hop, un petit verre de chasse-spleen ! De l'espoir à la confiance, du déluge à l'averse orageuse passagère. La fin de tout n'est pas encore pour maintenant !
Bises alpines Dédé
Coucou. Ah, ce bon vieux Charles Baudelaire. Il n'avait pas son pareil pour faire monter l'angoisse par ses mots toujours bien choisis.
SupprimerJe prendrai encore volontiers un petit verre de chasse-spleen. :-))
Tu as raison, la fin, ce n'est pas aujourd'hui. ;-) Bises alpines cher Francis.
Même si l'orage est emprunt d'une certaine angoisse, il n'en reste pas moins que c'est beau et après parfois on a un bel arc-en-ciel comme une promesse…
RépondreSupprimerHello Martine. Il vaut mieux être à l'abri pendant les orages en montagne. Ils peuvent être particulièrement violents et dangereux quand les torrents décident de déborder et de tout emporter sur leur passage. Ces derniers jours, le temps est vraiment mitigé et les orages tournent dans les vallées encerclant la plaine. Pas une seule journée avec une beau ciel bleu qui reste. C'est ainsi, nous ne pouvons rien faire contre la météo, juste admirer et attendre l'arc-en-ciel. Bises alpines
SupprimerQuel beau texte... On sent le parallèle entre en effet les émotions humaines et celles de la nature. Et j'imagine que, comme après une grosse dispute, tout est en état de torpeur et lent re-démarrage :)
RépondreSupprimerPendant les orages, les oiseaux se taisent et recroquevillent dans leur cachette. Et puis, quand tout est passé, ils se remettent à discuter entre eux de plus belle. Après la pluie... le beau temps. C'est ce qu'on pourrait espérer dans les relations humaines mais ce n'est malheureusement pas toujours le cas. Bises alpines.
SupprimerCoucou ma Dédé !
RépondreSupprimerJ'aurais pu écrire semblable texte en mois beau après ce qui nous est arrivé il y a deux samedis.
Il avait fait tant chaud et si lourd dans la journée que le ciel s'est mis en colère et a fait rouler des nuages noires
tel un rouleau à pâtisserie, et là, ce ne fut pas du gâteau, mais presque l'apocalypse.
Cela a commencé par de fortes bourrasques faisant tomber tout sur leur passage. mobilier de jardin, citronnier vert en pot, jardinière de fenêtre de l'étage que j'ai failli prendre sur la tête pendant que je rentrais les dessus de chaises du salon de jardin. Ensuite il s'est mis à tomber des chats et chiens et la foudre est tombée sur un pylône électrique, et tel un feu d'artifice il y a eu trois explosions, on a pu voir 3 belles blanches.
Impressionnant d'éclairs et de coups de tonnerre. J'avais peur comme quand j'étais petite fille en vacances à la campagne où mon Pépé me disait que c'était le Bon Dieu qui se mettait en colère. Alors ce soir là il était furibond tant qu'il nous a privé de lumière.
Bises
Coucou ma Claude. Le Bon Dieu n'est pas toujours de bonne humeur et quand il faut supporter ses sautes d'humeur, ce n'est pas toujours jojo. Je vois bien ce que tu décris, la brusquerie du premier coup de vent et ensuite les éléments qui se déchaînent. Heureusement, tu n'as rien ramassé sur la tête et tu as pu rentrer te mettre à l'abri.
SupprimerEn montagne, si je dois partir en randonnée pendant l'été, je regarde toujours ce qu'il en est des orages car ils sont particulièrement dangereux. Je me rappelle d'une fois où je devais partir avec deux amies et que la météo annonçait des orages. Elles voulaient partir pour une longue marche. J'ai refusé et j'ai bien fait car les orages sont venus très vite.
Bises alpines et belle journée...sans orage.
Fais chaud et lourd ce tantôt, pourvu que ça ne pète pas et qu'il ne pleuve pas, c'est la Saint Médard.
SupprimerBises campagnardes
Joli ce texte métaphorique sur la colère de la nature...on sent l'électricité, les grosses gouttes qui font vibrer les feuilles et cette odeur si excitante de la terre après la pluie.
RépondreSupprimerMerci pour cette page où poésie et philosophie se mêlent devant un des plus beaux spectacles de la nature...
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Hello frangine. La colère de la nature n'a d'égale que celle des hommes. Si seulement, dans certains pays, les arcs-en-ciel pouvaient se mettre à briller.... Bises alpines ma belle.
SupprimerQue de chaleur et d’orages cette année ! On n’est que début juin et il semble déjà vivre au cœur de l’été. Inquiétant. Cela dit, depuis l’enfance, j’ai toujours été fascinée par ces moments intenses. Ces phénomènes atmosphériques sont similaires à nos crises intérieures ou relationnelles : La tension de l’attente, l’explosion et puis le relâchement, avec le ciel délavé. Ton texte décrit très bien tout cela (les orages en montagnes doivent être particulièrement impressionnants ?). Ta photographie me rappelle que les orages suppriment les couleurs. D’un coup, le monde devient gris et froid. En attendant l'éclaircie. Détrempée ou pas, te souhaite une très belle journée! D.
RépondreSupprimerHello ma Dad. J'ai une vision un peu différente des choses car la journée je suis en plaine et ensuite je remonte à la montagne. Il n'y fait pas si chaud et chaque soir depuis plusieurs semaines, les gros nuages sombres s'accumulent et on ne sait jamais ce qui va nous tomber sur la tête.
SupprimerL'autre jour, je regardais le site de météo suisse et il y était expliqué que le printemps avait été très chaud. J'avais la vision exactement inverse, justement parce que tout est perturbé en montagne et qu'on n'a de loin pas l'impression d'être en été. Même en plaine, pas de ciel bleu qui tienne toute la journée. Les orages tournent dans les vallées.
Bien vu pour l'appréciation du choix du N&B pour la photo. La couleur n'aurait franchement rien apporté à la scène que j'avais devant les yeux. Tout était dans les tons gris et noirs.
Bises alpines et merci de la visite.
Belle photo, beau texte, émotion profonde. C'est exactmeent ça.
RépondreSupprimerMerci Dédé.
Bonne journée à toi.
Merci Anne d'apprécier ce billet. ;-) Bises alpines douce poétesse.
Supprimerla photo parle bien et elle est bien accompagné de ton texte ... les meilleurs photos on les fait par un temps pourri... seule consolation...! bises
RépondreSupprimerCoucou. Je dirais plutôt ceci: les meilleures photos de paysage sont celles où il y a de la lumière et une masse nuageuse qui peut la filtrer. Difficile de donner du contraste à une photo quand le ciel est...désespérément bleu. :-)
SupprimerBises alpines
toi et tes visiteurs ont tout dit sur notre insignifiance face à la nature...
RépondreSupprimeret pourtant il y aurait encore tant de choses à dire. ;-)
SupprimerOrages de ces derniers jours qui prouvent que l'homme est bien petit face à la nature
RépondreSupprimerIl est bien petit mais ne fait pas tout ce qu'il devrait pour en prendre soin.
SupprimerBonjour chère Dédé, ta photo en noir et blanc est magnifique. Je distingue bien ce rideau de pluie, les orages en montagne sont très impressionnants.
RépondreSupprimerAvant qu'un orage éclate, j'ai constaté que les oiseaux volaient dans tous les sens pendant un moment. Ensuite, il y a un grand silence avant la les éclairs, la foudre et le tonnerre.
Merci pour tes mots en accord avec la photo.
Bon week-end Dédé avec mes bisous.
Coucou Denise. C'était un beau rideau...de pluie devant ma fenêtre. ;-) J'ai aussi remarqué que l'orage arrivant fait paniquer les oiseaux. Ils reprennent leur musique dès la fin de la tempête, comme si de rien n'était. Merci de la visite et bises alpines.
SupprimerBonsoir Dédé
RépondreSupprimerAvant que l'orage n'éclate vraiment, la nature se fige dans un grand silence : les oiseaux ne chantent plus, les feuilles sont au "garde-à-vous". N'en va-t'il pas de même dans la vie ? Avant un affrontement , l'homme essaye d'ordonner des objections, des répliques, des arguments Au moment même du face à face , un grand vide s'établit, précédant le flot de paroles désorganisé, perturbé. Les belles résolutions se sont envolées. Petit à petit le calme reviendra, l'esprit reprendra ses droits. Ainsi est faite la nature.
Coucou Chinou. Ton évocation de cette nature humaine et cette nature tout court est belle et juste. Après la tempête, le calme revient et l'arc-en-ciel souvent remet du baume au coeur.
SupprimerTellement de parallèles entre ce qui se passe dans la nature et dans nos vies. Rien que cette image avec tes montagnes qui par texte interposé deviennent un peu les nôtres. Tu avais ton sapin, j'avais mon séquoia contre lequel je venais m'appuyer... Des rideaux d'eau qui sont un peu les nôtres: les émotions sont de la partie.
RépondreSupprimerPeut-être un bon massage?
SupprimerJe t'imagine entourer le séquoia de tes bras... tu dois avoir de très grands bras. :-)
SupprimerOui, oui en effet. En fermant les yeux on arrive à tout.
SupprimerBonsoir Dédé,
RépondreSupprimerUne très belle photo (j'aime ton choix du noir et blanc), et des mots qui, en les lisant, m'ont fait t'imaginer dans cette montagne, sereine et admiratrice des éléments. Personnellement j'adore l'orage, surtout en montagne.
Bises et bonne soirée.
Hello Caroline. Je ne pouvais pas choisir la couleur, il n'y en avait presque pas. Tout était si sombre. Et plus j'avance et plus j'aime faire des photos en N&B. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs.
SupprimerJ'étais effectivement dans la montagne mais bien à l'abri! :-) Bises alpines.
Actuellement les orages sont nombreux et violents ! La nature ne se maîtrise pas. L'homme devrait en prendre conscience ! Bon We sans orage mais sous un beau ciel bleu !
RépondreSupprimerTrop nombreux et violents alors que l'été n'a pas encore vraiment commencé... Quant au WE, il a été bien nuageux mais quand même avec quelques rayons de soleil. A quand le vrai ciel bleu?
SupprimerSuperbe spectacle en ouvrant la fenêtre sur les Impermanences ! Et oui, ça va péter, le tonnerre gronder en écho dans les montagnes, la foudre s'abattre, la pluie tomber ... Quand j'étais enfant ma mère me disait "le bon dieu range ses meubles" :-) Le bon dieu je voyais pas trop, je me l'imaginais en géant, traînant des grosses armoires :-) L'ambiance menaçante "de l'avant" est bien restituée, autant dans la photo que dans le texte. Je ne suis pas fière non plus les soirs d'orage ... et en ce moment, on est servis aussi ici dans l'hexagone !
RépondreSupprimerHello Espiguette. Oui la France paie un lourd tribut aux orages. En Suisse, c'est surtout la partie alémanique qui a eu des dégâts importants. Et le bon Dieu, je trouve quand même qu'il pourrait prendre des déménageurs au lieu de traîner les grosses armoires tout seul! Cela ferait moins de bruit! :-) Bises alpines.
SupprimerBonsoir Dédé,
RépondreSupprimerCela peut être terrible, les orages et même les pluies violentes en montagne. Tu en sais quelque chose, bien entendu...
Bisous bretons,
Mo
Coucou Mo. J'en sais quelque chose et j'avoue que je garde des souvenirs d'orages violents où il fallait arrêter la randonnée et rebrousser chemin pour se mettre à l'abri. Jamais drôle et surtout très dangereux quand on est en haute montagne. Je préfère regarder la tempête derrière mes vitres... même si parfois elles ramassent la pluie et se retrouvent toute sales ensuite. :-)) Bises alpines.
SupprimerUne photo , un texte
RépondreSupprimerTout cela est riche
Et oui avec les saisons on apprend à relativiser
La météo change si vite
Ce qui compte c'est le regard du photographe qui s'enrichit
à chaque clic c'est une émotion
Bonne soirée
Bonjour Rose et bienvenue. Je crois que c'est la première fois que vous venez ici. Mais je ne peux pas cliquer sur le pseudo pour arriver à votre site. Dommage.
SupprimerLe photographe tire parti de chaque saison. Et j'ai aimé particulièrement pour cette photo la texture du ciel bas et ces rideaux de pluie. Merci de la visite et belle fin de dimanche.
J'aime ton billet qui nous pose au cœur de la colère des éléments.
RépondreSupprimerEnfant, je n'avais pas peur des orages, ils me fascinaient. Aujourd'hui, je les redoute.
Les colères de la nature me semblent de plus en plus redoutables. Comme pour nous ramener à la sagesse.
Saurons nous répondre à ses menaces?
Bises ligériennes.
Coucou le poète de la Loire. Enfant, je détestais les orages, je me terrais sous mes couvertures en attendant que cela passe, je me bouchais aussi les oreilles. Aujourd'hui, je peux admirer la beauté des éléments... mais à l'abri! Et cette nature qui se déchaîne nous rappelle à chaque instant combien nous devons en prendre soin. Bises alpnes.
SupprimerQuel meilleur moment que l'après orage ?! La tension qui retombe, le calme qui revient, l'arc en ciel qui apparait et le merle qui chante ! D'ailleurs je vois déjà une éclaircie sur mon Besso, au pied duquel je vis ! Bises d'en face !
RépondreSupprimerAh! Le chant du merle. Il est si beau et si plein d'espoir. J'aimerais bien savoir chanter comme lui. :-))
SupprimerActuellement, ton Besso semble bien pris dans les nuages... et Sion 2026 aussi... Bises alpines et belle fin de dimanche.
Bonjour Damalpine ;-)
RépondreSupprimerCe texte me fait penser à la fois à Baudelaire et à Brel,
ciel bas et noir, couvercle
ciel bas et humilité
Et au'delà de la fin du texte, orage et désespoir,
gardons les yeux et nos pensées fermement calés vers l'espoir !
Bonjour Mister K. Tu as raison, l'orage et la tempête ne sont qu'un moment, il y en a d'autres bien plus apaisés qui permettent de respirer, de reprendre son souffle. Merci de la visite.
SupprimerC'est toujours enchantant de te lire Dédé, la musique dans tes mots est ravissante et joyeuse, même quand ça parle de tempête et d'orage. Quelle belle chute en conclusion, quand tu rappelles ton enfance, où tout était joie et insouciance et du plaisir tendre d'être happer par des rideaux de pluie. Magnifique !
RépondreSupprimerMes bises méditerranéennes.
Merci poète des sables. La nature m'inspirera toujours. Autant par les mots qu'avec les images qu'elle me donne à voir chaque jour. Bises alpines et merci de la visite.
Supprimerça va péter !!!
RépondreSupprimerça a pété et ça va encore péter. Du pétouillage constant.
Supprimerbonjour Dédé , c'est un très beau texte ... !!! et ton cliché est magnifique et tu as saisi l'instant en partage ... j'aime +++
RépondreSupprimergros bisous bon weekend A++ amicalement
Quand j'ai vu les rideaux d'eau, je me suis précipitée pour aller chercher mon appareil photo et immortaliser ce bel instant. Belle fin de We à vous deux.
SupprimerC'est un beau texte sombre et mélancolique comme ce ciel bien bas...
RépondreSupprimerRassure-toi, le ciel a relevé la tête. ;-)
SupprimerBonjour Dédé, quand je regarde ta photo on peut comprendre facilement qu'une petite angoisse se faufile dans nos esprits et dans l'attente d'un calme d'avant la tempête. On ne sait pas quand est-ce que ces épisodes orageux vont prendre fin? En attendant on vit avec...Bises de l'Isère avec un fond de l'air chaud ! :)
RépondreSupprimerHello JP. Il n'y a pas un seul jour ici depuis des semaines où le ciel ne se charge pas de nuages sombres dès la mi-journée. On ne sait jamais ce qui va arriver et c'est bien difficile de prévoir des sorties en extérieur en haute montagne. Mais comme tu le dis, on doit faire avec et respecter dame Nature.
SupprimerJ'ai entendu gronder le tonnerre sur la page,
RépondreSupprimerLa pluie tomber en rideaux sur ta photo,
Le calme est revenu s'est profilé en partage
Comme au temps de ton jeune âge !
Merci Dédé pour ta jolie poésie des mots qui m'en chante à chaque fois...
bisous de la nuit.
Merci ma poétesse provençale pour tes mots poétiques en lien avec mon billet. Profitons du calme car il est éphémère dans ce bas monde. Bisous de fin dimanche.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerRien qu'à voir la photo, on voit que la pluie allait durer!!
Il fait lourd, c'est normal que ça pète!!
Mais vaut mieux se cacher!!
Bisous
Coucou la Louve. Oui, il vaut mieux se terrer à l'abri quand les orages arrivent en montagne et apprécier le spectacle à l'abri. Bises alpines et beau dimanche.
Supprimerpetite visite du Week… gros bisous
RépondreSupprimerBelle semaine Chris! Bisous
SupprimerTu décris superbement ces instants suspendus, quand ciel et terre semblent cesser de respirer, et que nous-mêmes, les nerfs vrillés, retenons notre souffle en attendant le fracas libérateur des premières gouttes...
RépondreSupprimerIci c'est lourd aussi, mais rien ne craque.
Bises marines
Hello. Ici, cela craque très régulièrement ces temps-ci, mettant les nerfs un peu à l'épreuve car on ne sait jamais quand ça va arriver. Mais c'est un tel spectacle, quand on est à l'abri, qu'on pardonne à dame nature ses déchaînements intempestifs. Bises alpines et belle semaine.
SupprimerTrès beau texte.
RépondreSupprimerMerci! ;-)
SupprimerUne belle description de l'attente, du temps qui passe comme de celui qu'il fait. L'enfant que tu étais avait sûrement déjà choisi comme ami un arbre (un sapin) déjà bien chenu. La nature attend et les fleurs se réjouisse de l'eau du ciel bienvenue même si elle fait tomber trop vite les pétales, elle fait du bien aux racines. Il pleut ce matin sur la fenêtre de toit, j'aime bien la pluie, elle prolonge le printemps et donne un délai pour travailler le sol après l'averse. Nous avons eu notre lot de temps moiuillé lors de la présence de Little Jo la semaine dernière. Peut-être parce qu'il était là j'ai été plus sensible au chant des oiseaux. Ils aiment eux aussi la pluie car elle les désaltère et leur autorise des ablutions
RépondreSupprimerTa photo m'en rappelle pour le rendu une autre que tu as publiée ICI. Elle me fait penser à une oeuvre de Roy Lichstenstein qui aimait utiliser les points Benday. Mais oui, regarde bien tes montagnes au loin, elle semblent surgies d'un de ses tableaux de paysage
SupprimerA voir aussi ICI
Coucou ma belle. C'est normal que ma photo te rappelle une autre photo. Je les ai prises au même endroit mais à des saisons différentes. Je suis toujours émerveillée de voir ces montagnes en face qui se parent de couleurs le soir venu, qui se cachent derrière les nuages, qui se recouvrent de neige. Là, en l'occurrence, elle étaient derrière un rideau d'eau. La pluie, je peux l'apprécier, mais à petites doses et là il faut dire que nous sommes quand même passablement arrosés depuis un mois environ alors que nous vivons dans une région plutôt sèche d'habitude.
SupprimerLes anciens manquaient d'eau pour les cultures et ont construit nombre de bisses dans la région. Aujourd'hui, les bisses vagabondent, remplis d'eau.
Et pour finir, je ne suis pas une grande fan de Roy mais je peux trouver un certain intérêt à ses créations et à son processus créatif. Merci ma belle pour ta visite et bises alpines.
"Il a plus longtemps ce soir-là"
RépondreSupprimerLes jours pleurent
en larmes chagrines
le tonnerre gronde
en colères rentrées
l'éclair déchire le ciel
en lumière fracassante
quelques soit mon âge
ma faiblesse est la même
Oh! Mais il ne faut pas que les jours pleurent trop! Le soleil doit revenir les faire sourire. Merci pour ta poésie madame l'alphabet.
SupprimerIl a plu (pardon)
RépondreSupprimerIl a plus plu aujourd'hui que hier. 😊
SupprimerBonjour Dédé,
RépondreSupprimerUn très beau texte mélancolique. L'attente puis ta photo .... cela semble pesant.
J'espère que ton moral est meilleur ... Je sais la pluie tombe et cela n'arrange pas les choses.
Mais un dicton dit bien "après la pluie le beau temps" Le calme reviendra, la sérénité et la douceur ....
J'ai hâte de voir "tes montagnes" colorées.
Bon début de semaine. Bises des Alpes du Sud dans la grisaille également
Coucou Elisa. C'est vrai que ce printemps pluvieux me tombe sur le moral et que ma santé est en déficit de lumière. Mais j'espère encore que l'été sera beau et j'attends aussi de pouvoir aller randonner plus haut quand la neige sera toute partie. Bises alpines détrempée.
SupprimerBonjour Dédé magnifique texte sur cet événement assez intense qu'est l'orage , et encore plus en montagne :) , merci pour ce joli partage , passes une belle journée , amitié d'Auvergne
RépondreSupprimerTrois coups de tonnerre ce matin et des pluies diluviennes. C'est beau la montagne! 😊 merci de la visite et bises alpines.
SupprimerNos vies traversent parfois des tempêtes et les moments heureux que nous avons connu dans notre enfance nous aident à les affronter
RépondreSupprimerPas seulement ceux connus dans l'enfance mais tous les événements heureux. Et heureusement qu'il y en a pour faire contrepoids aux jours orageux. Bises alpines le cascadeur.
SupprimerGrimper aux cordes de pluie
RépondreSupprimerpour voir plus loin que les nuages
L'age de ses huit ans ;-)
Oh! Que j'aime cette expression "grimper aux cordes de la pluie"! C'est très joliment dit. Et c'est vrai que plus haut que la pluie, il y a le soleil qui brille. Merci Pascal.
SupprimerBonjour Dédé
RépondreSupprimerL'orage en montagne est plus impressionnant qu'en vallée ou en plaine, sans doute parce que le bruit des roulements du tonnerre atteint un niveau que les gens de la plaine ne connaissent pas. Mieux vaut être à l'abri car être pris par l'orage en altitude - ça m'est arrivé - a quelque chose d'irréel vite angoissant...
Bises savoyardes
Hello Christian. Je me souviens de ce chalet d'alpage accroché à la paroi d'une montagne. La foudre tombait juste au-dessus et c'était un bruit effrayant. C'est clair que les gens de la plaine ne connaissent pas ce bruit.
SupprimerBises alpines bien humides encore. A quand le soleil? Il est par chez toi? :-))
Bonjour, en ce moment on est servi, depuis hier il tombe des seaux d'eau; ta photo est impressionnante, je n'aimerais pas me trouver dessous; je te souhaite une bonne journée, bisous
RépondreSupprimerIci, on dit qu'il tombe des "pelleux". Mot patois pour désigner des grosses gouttes de pluie. Bisous!
SupprimerUn seul http, c'est compliqué ?
RépondreSupprimerM'engueule pas... :-(
SupprimerLe ciel se déverse sur la montage et toutes les nuances de gris l'accompagnent.
RépondreSupprimerRetrouver une journée de son enfance, j'en rêve aussi, même par "gros temps" :-) Revoir ce qui fut mais que de toute façon nous portons en nous.
Bon et beau mardi, Dédé !
Les 50 nuances de gris. :-)) Je porte mon sapin c'est vrai, parfois il est quand même un peu lourd. ;-) Bises alpines ma chère Fifi.
SupprimerTa photo en n et b traduit excellemment le climat de sourdes tensions développé dans ton texte.
RépondreSupprimerTu analyses bien ces impressions d’enfance où l’on croit ne faire qu’un avec la nature.
Je suis en train de lire
Bison,
de Patrick Grainville où ce thème est traité, dans les souvenirs de jeunesse du peintre Georges Catlin, devenu amoureux des peuples indiens et peintre de leurs coutumes.
Coucou Miss. Et bien je te remercie du conseil de lecture. Je vais aller jeter un oeil à cet ouvrage. ;-)
Supprimerchez nous aussi il y a eu un peu d'orage
RépondreSupprimerChateaubriant a fait tous les journaux télévisés
un succès sauf pour les pauvres bougres qui serpillent
je ne fut pas du nombre heureusement
Et bien heureusement que tu ne fais partie du nombre. En espérant que les autres puissent reprendre une vie normale rapidement et que dame nature se calme un peu.
Supprimeril crée un beau ciel que l'on est heureux de voir partir
RépondreSupprimerQuand on le voit, on l'admire...mais pas trop longtemps.
SupprimerCoucou Dédé.
RépondreSupprimerJe passe en survol, enfin Hier nous sommes passé sur les Alpes...
A suivre, bisous, Bon weekend, A +
Tu prends ton envol mon cher Daniel. J'espère que les Alpes étaient belles! Bisous et belle fin de semaine aussi.
SupprimerBonjour, je me suis trouvée prise par l'orage au cirque de Gavarnie, le parking étant à trois quarts d'heure à pied, tu imagine les dégâts ! du coup je n'ai pas vu grand chose de ce cirque, je te souhaite une bonne journée, et un bon w end, bisous
RépondreSupprimerJ'imagine sans peine les dégâts mais l'essentiel est que tu n'as pas été victime d'une bourrasque ou de la chute d'un arbre. Il faut toujours voir le positif. ;-) Bisous.
SupprimerAu bout de l'orage quand tout se tait, on a comme un vertige, moi aussi j'aimerais tant retrouver cette insouciance et ces sensations de mon enfance quand la nature nous découvrait sa puissance et sa magie...
RépondreSupprimerMerci Dédé pour ce beau texte...
Bisous du matin
Pour retrouver l'insouciance, il faut serrer les poings très fort et fermer les yeux, et revoir toutes les belles choses. Parfois, cela fonctionne. ;-) Bises alpines et merci de la visite.
Supprimerun petit coucou… je pense que tu as récupéré du beau temps tout comme nous… bonne journée
RépondreSupprimerCoucou Chris. Un peu de beau temps oui mais pas le grand beau temps encore. On l'espère! Bises alpines et belle fin de WE.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe te souhaite une bonne semaine!
Bisous
A toi aussi. Merci
SupprimerTa photo est superbe, et tu racontes bien les fâcheries du ciel et des hommes...
RépondreSupprimerAh si les hommes étaient un peu moins fâchés... vœu pieux?
SupprimerMerci de la visite.
merci Dédé pour tes coms , et tes articles dont je regarde les photos à chaque fois que je viens merci c'est magnifique gros bisous belle semaine a +
RépondreSupprimerCoucou Bébert. Profite, profite. :-) Gros becs.
SupprimerJuste un petit coucou pour venir prendre de tes nouvelles.
RépondreSupprimerJ'espère que tout va bien. Un gros bisou
Coucou Elisa. C'est gentil de passer pour prendre de mes nouvelles. J'avoue avoir moins de temps pour publier tous les vendredis alors je vais tenter de le faire un vendredi sur deux. Manque de temps et manque d'énergie. Mais apparemment le soleil est en train de revenir et l'été n'est pas loin. Cela va me faire du bien. Bises alpines ma belle.
SupprimerMagnifique cliché de cet orage qui se prépare, accompagné d'un texte tout aussi magnifique et plein de nostalgie...
RépondreSupprimerDouce soirée Dédé... Bises
Merci Chris... il faut parfois être un peu nostalgique et se replonger dans les souvenirs...mais à petites doses! Bises alpines.
SupprimerTa photo, chère Dédé, est sublime, au sens romantique du terme : beau et inquiétant à la fois.
RépondreSupprimerEt ton texte développe parfaitement l'ambiance tragique de ce paysage impressionnant.
Bises (aucune réponse au mail que je t'ai envoyé le 7 mai... L'aurais-tu loupé et git-il tout desséché au fond de ta boîte à lettres ?..)
Coucou ma chère Tilia. Tu as raison de me tirer les oreilles. J'ai du retard dans ma correspondance mais je vais me rattraper! Mille excuses mais je ne t'oublie pas.
SupprimerQuant au tableau romantique... c'est vrai que la beauté est souvent liée aux ambiances dramatiques. Heureusement, l'orage est passé et l'été arrive! Bises alpines et bel été!
Coucou Dédé.
RépondreSupprimerPlus trop tu n’écrit ces temps ci !
C'est toujours un plaisir d'avoir tes gentilles visites.
Gros bisous, A +
Coucou Daniel. J'ai diminué la fréquence de mes billets. Au lieu d'être tous les vendredis, ce sera un vendredi sur deux. Je n'arrive plus à suivre avec le travail et je manque singulièrement d'énergie. Mais j'essaie de passer régulièrement rendre visite aux blogs amis et tu en fais partie, bien sûr. Bises alpines et bon jeudi.
SupprimerC'est curieux ... j'avais laissé un petit mot ici l'autre jour, mais je ne le retrouve pas ...
RépondreSupprimerBonne soirée
Bienvenue ici! Ah, les hasards de l'informatique. Mais merci de la petite visite.
SupprimerDeux chef d'oeuvres, la photo et le texte pour le prix d'un! Merci!
RépondreSupprimerMerci Robert. 😊
SupprimerBelle ambiance dramatique.
RépondreSupprimerMerci Dom!
Supprimer